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Les mutuelles réclament une baisse des taxes

De plus en plus de français renoncent aux soins faute de moyens financiers. Cela se traduit aussi par des français qui n’ont plus les moyens d’avoir une complémentaire santé.

Face à ce constat alarmant, Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, a tenu hier une conférence de presse afin d’alerter le gouvernement sur la dégradation de l’accès aux soins des Français. Afin de le préserver, la Mutualité demande notamment une baisse des taxes qui pèsent sur les contrats santé et la généralisation du système de tiers payant que les mutuelles ont déjà mis en place ;

A propos de la baisse des taxes telle qu’elle est proposée, Etienne Caniard a fait remarquer que l’accès à la complémentaire santé avait reculé pour la première fois : 3,3 millions de personnes en étaient ainsi privées en 2012, soit 500.000 de plus qu’en 2010.

« C’est un chiffre qui devrait alarmer nos gouvernants quand on sait que le renoncement aux soins est deux fois plus important pour les personnes ne bénéficiant pas d’une complémentaire ! » s’est alerté Etienne Caniard.

Un recul qui intervient à un moment où les taxes pesant sur les complémentaires santé sont passées de 1,75% en 2005 à 13,27% en 2012 (voire 20,27% pour les contrats non responsables).

« C’est excessif (…) Ces taxes ont un impact direct sur le coût des complémentaires santé et donc sur le pouvoir d’achat des Français ». a t-il déploré.

La Mutualité propose ainsi de faire passer la taxe sur les contrats solidaires et responsables de 7 à 5%, dans un premier temps.

En ce qui concerne la généralisation du tiers-payant, il a indiqué qu’elle pourrait éviter aux patients d’avancer 11,2 milliards d’euros de frais de soins par an (soit 4,4 milliards d’euros supplémentaires).

« Le tiers payant est un outil efficace permettant de faciliter l’accès aux soins », estime Etienne Caniard. « C’est pourquoi nous sommes favorables à sa généralisation, prévue dans le projet de loi santé ».

Seul bémol la mise en œuvre de cette généralisation. « La Mutualité, en étroite collaboration avec les autres familles de complémentaires, est en mesure de garantir, dès 2017, la mise en place d’une solution technique simple et efficace tant pour les professionnels de santé que pour les patients ». Dans cette perspective, Etienne Caniard a rappelé que les mutuelles ne se laisseront pas imposer un autre système de tiers payant, totalement entre les mains de l’Assurance maladie et qui ne respecterait pas la réalité de l’existence de deux financeurs, fragilisant ainsi le service rendu aux patients et aux professionnels de santé.


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Médicaments de ville : une baisse des dépenses en 2012

© Fotolia

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Une bonne nouvelle pour les comptes de l’Assurance-Maladie. En 2012, les remboursements de médicaments de ville ont en effet enregistré une baisse de 0,8%.

Cela représente 22,66 mds € contre 22,84 mds € en 2011.

« Après la stabilité qui a été constatée en 2011, cette baisse constitue un facteur déterminant dans le respect des objectifs de l’Ondam pour l’année 2012, les médicaments représentant le 1er poste de dépenses pour les soins de ville » écrit l’Assurance-Maladie dans un communiqué de presse.

Pour expliquer cette baisse, elle évoque notamment :

des baisses tarifaires significatives qui ont généré un économie de plus de 830 M€ au total (contre 479 M€ en 2011);
l’accord conventionnel conclu entre l’Assurance Maladie et les représentants des pharmaciens d’officine en avril 2012 destiné à redynamiser la substitution des génériques par le renforcement du dispositif « tiers-payant contre génériques »

Associé  aux autres mesures conventionnelles mises en œuvre, cet accord a permis au total d’ enregistrer un bond de près de 12 points du taux de substitution générique. Ce dernier a ainsi atteint 83,6% à fin 2012 contre71,7% en avril 2012.

la baisse des volumes observée en 2011 (-0 ,8%) s’est poursuivie (-1,3%), concernant la majorité des classes thérapeutiques : anti-inflammatoires, anti-ostéoporotiques, anti-alzheimer, psychotropes…

Cette baisse s’explique en partie par le déremboursement de médicaments dont le service médical rendu a été considéré comme insuffisant par la  HAS (ndrl : Haute Autorité de Santé).

Parallèlement à ces facteurs de baisse, l’analyse des dépenses de médicaments a également révélé la concentration de la croissance sur certaines classes thérapeutiques ou au sein d’une même classe thérapeutique, sur certains produits.

Globalement, ce sont les médicaments prescrits en cas de pathologies lourdes et graves qui continuent d’être le principal moteur de croissance des dépenses.

Certains se distinguent tout particulièrement avec une augmentation soutenue. C’est notamment le cas des traitements

– des hépatites (+68,7%) avec l’arrivée sur le marché de deux nouveaux médicaments : Incivo® et Victrelis®;
– des médicaments anti-rhumatismaux spécifiques (+15,2%), dont la croissance est étroitement liée à celles d’Humira®
– des anti-TNF alpha, médicaments indiqués notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn et des traitements de la dégénérescence maculaire liée à l ’âge (DMLA) (+25,3%) : Lucentis® a enregistré une forte croissance en 2012, devenant le 1er médicament remboursé (389 M€).

D’autres médicaments, indiqués dans le traitement de maladies chroniques, enregistrent également une croissance significative :

– les médicaments anti-diabétiques progressent fortement depuis la fin des années 2000 (+5,6% en 2012 et +6,8% en 2011).
– Dans le traitement du cholestérol, alors que la classe des hypolipémiants voit ses dépenses diminuer de 7,1% en 2012 (baisses de prix, médicaments génériques), les montants remboursés de Crestor® augmentent de 9,2%

Conclusion de l’Assurance-Maladie : si le dynamisme de certaines classes ou de certains médicaments est lié à une réelle innovation thérapeutique et traduit un progrès important dans le traitement de pathologies graves notamment, l’augmentation de certains produits trad uit encore la persistance d’un phénomène de « fuite » hors du répertoire.


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Baisse de la fertilité masculine : un essai clinique pour mieux en comprendre le processus et améliorer le recours thérapeuti​que

claudiusregaudL’appareil d’imagerie TEP Scan (TDM) pourrait s’avérer un outil précieux dans la compréhension du processus d’infertilité masculine et la spermatogénèse : c’est ce que vient de montrer l’équipe de médecine nucléaire de l’Institut Claudius Regaud avec les médecins de la reproduction du CHU de Toulouse.

La production de spermatozoïdes chez l’homme français a diminué de 32% entre 1985 et 2005 (soit environ 2% par an). Sans que l’on sache pourquoi. Il est vrai que peu de travaux sont engagés sur ce sujet notamment en médecine nucléaire. Les premiers résultats obtenus par une équipe toulousaine ont retenu l’attention du ministère de la Santé ; lequel vient de lui attribuer une enveloppe de près de 350 000 euros (PHRCN)* pour lancer un essai clinique auprès de 150 hommes**.

Fertilité et fixation du FDG

La technique d’imagerie TEP Scan est utilisée pour le diagnostic, la réalisation des bilans d’extension et le suivi en cancérologie. Son principe est simple. Les médecins injectent un traceur isotopique, le FDG, à base de glucose qui va se fixer sur les cellules tumorales grandes consommatrices de sucre. La caméra TEP détecte ensuite les lésions cancéreuses où se concentre le produit. Depuis la mise au point de la technologie ‘TEP Scan’ dans les années 80, les médecins observent que les cellules testiculaires saines fixent aussi naturellement le FDG, tout comme les cellules cancéreuses.

Le Dr Lawrence Dierickx, coordonnateur des travaux, remarque que lorsque les patients sont stériles (effet secondaire de certains traitements chimiothérapiques), cette hyperfixation diminue : « Il pouvait donc y avoir un lien entre fertilité et fixation du FDG, explique-t-il. Mais comment l’analyser ? Nous avons eu l’idée d’observer les images par TEP Scan d’une vingtaine de patients avant la chimiothérapie. Puis, nous avons corrélé les résultats de l’hyperfixation testiculaire par FDG avec l’analyse des données biologiques de leur sperme avant chimiothérapie (sperme issu de la cryoconservation). Personne n’avait auparavant publié sur l’intérêt de cette technique en andrologie. » Les premiers résultats ont confirmé l’existence d’un lien entre l’activité décelée par TEP Scan et les caractéristiques du sperme de ces hommes.

Un outil pour guider les biopsies

L’équipe pluridisciplinaire de l’ICR et du CHU impliquée dans les premiers travaux a donc décidé d’élargir le champ d’investigation en lançant un essai clinique sur un groupe de 150 patients stériles. En distinguant les différents niveaux de concentration de spermatozoïdes, les images TEP Scan pourraient permettre d’aider au diagnostic d’infertilité. Elles pourraient même guider les biopsies proposées en recours thérapeutique lors de désir d’enfant. Une fois prélevés par biopsie, les spermatozoïdes peuvent être congelés et par la suite être injectés directement dans l’ovocyte lors de la fécondation in vitro. Si les résultats sont à la hauteur des espérances, cela constituerait un progrès majeur car cet examen actuellement pratiqué « à l’aveugle » n’aboutit qu’une fois sur trois.

L’étude sera menée dans le service de médecine nucléaire du Pr Frédéric Courbon en collaboration avec l’équipe du Dr Eric Huyghe et du Pr Louis Bujan du CHU ( CECOS***et andrologie). A plus long terme, l’utilisation de cette technologie en andrologie donnerait la possibilité de visualiser les anomalies cliniques liées à l’infertilité et d’en mieux comprendre le mécanisme. Autre voie d’exploration, la cancérologie où l’examen pourrait servir en matière de prévention et de surveillance des risques d’infertilité liés aux traitements.

*PHRCN : programme hospitalier de recherche clinique national
** en collaboration avec les centres de lutte contre le cancer et les CHU de Bordeaux, Lille et Rouen
***CECOS : Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humain
Communiqué Institut Claudius Regaud


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Médicaments : la baisse de la consommation se confirme

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Au début du mois de décembre, l’Assurance-Maladie indiquait avoir enregistré une baisse de la consommation des médicaments en France, de l’ordre de 0.8%. Un peu plus de deux mois plus tard c’est au tour du laboratoire Celtipharm de confirmer cette tendance dans le cadre d’un bilan mené auprès d’un panel de 3 004 pharmacies et dont les ventes sont suivies en temps réel.

Un bilan que le quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » a pu consulter en exclusivité. Il en ressort une baisse de 1,5% en ce qui concerne les médicaments à prescription obligatoire et de 0,4% pour ceux qui sont en vente libre.

Cette baisse représente 40 millions de boîtes vendues en moins sur un total de 3 milliards.

Cité par le Parisien, Yann Aube, le directeur associé de Celtipharm, a rajouté « Nous avons aussi constaté que le nombre d’ordonnances a baissé de 1,5% et que le montant moyen de prescriptions a reculé de 1,1% ».

Une baisse encourageant certes mais qui n’est pas suffisante.. la France restant encore et toujours en tête des pays où l’on consomme le plus de médicaments (selon les données de la Direction de la recherche et des statistiques).

Une sur-consommation qui pourrait pourtant être évitée à en croire l’Inspection générale des affaires sociales. Il y a peu elle indiquait que près d’un médicament remboursé sur deux n’était jamais consommé…


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Wall Street finit en baisse avant les chiffres de l’emploi

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINSNEW YORK (Reuters) – Les valeurs américaines ont fini en baisse jeudi, les investisseurs se montrant prudents à la veille de la publication des chiffres mensuels de l’emploi alors que les indicateurs du jour ont donné des signaux mitigés sur l’état de la reprise économique aux Etats-Unis. L’indice Dow Jones a perdu 0,47% ou 61,98 points, à 13.206,59 points. Le Standard & Poor’s, plus large, a cédé 0,77% ou 10,74 points, à 1.391,57 points tandis que le composite du Nasdaq perdait 1,16% ou 35,55 points à 3.024,30 points. …



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Wall Street ouvre en légère baisse

WALL STREET EN LÉGER RECUL DANS LES PREMIERS ÉCHANGESNEW YORK (Reuters) – Wall Street a débuté sur une note prudente mardi avant la publication d’un indicateur très attendu sur l’activité industrielle aux Etats-Unis, qui fournira aux investisseurs de nouveaux éléments d’évaluation de la solidité de la reprise économique. Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones abandonnait 0,06% à 13.205,45 points. Le Standard & Poor’s, plus large, cédait 0,07% à 1.396,96 points tandis que le composite du Nasdaq reculait de 0,14% à 3.042,02. …



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