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Maux de gorge et risque des médicaments à base alpha-amylase (ANSM)

L’Agence française du médicament (ANSM) « souhaite que les médicaments à base d’alpha-amylase indiqués dans le traitement des maux de gorge ne soient plus présentés en libre accès dans les pharmacies » afin de sécuriser leur utilisation car ils « présentent un risque connu de réactions allergiques, très rares mais pouvant être graves ».

« L’ANSM souhaite ainsi renforcer le rôle de conseil du pharmacien et donc l’information des patients. »

Dans ce contexte, une phase contradictoire vient d’être initiée auprès des laboratoires concernés.

« Actuellement disponibles sans ordonnance, les médicaments à base d’alpha-amylase (Maxilase Maux de gorge Alpha-Amylase, Alfa-amylase Biogaran conseil et Alfa-amylase Top Pharm) sont indiqués comme traitement d’appoint dans les maux de gorge peu intenses et sans fièvre.

Ils se présentent sous forme de sirop pour les nourrissons, enfants et adultes et sous forme de comprimé pour les adultes. Ces derniers peuvent être accessibles en pharmacie devant le comptoir.

Des réactions allergiques associées à l’utilisation de ces médicaments sont connues : il s’agit essentiellement d’atteintes cutanées (urticaire, démangeaisons…) mais aussi très rarement des effets allergiques graves, pouvant se manifester par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou associées à un gonflement de la face (chocs anaphylactiques). »

« Dans ce contexte, l’ANSM souhaite renforcer l’information des patients en retirant ces médicaments de la liste de médicaments de médication officinale : ils seraient donc disponibles sans ordonnance mais uniquement sur demande au pharmacien qui, alors, délivrera tous les conseils nécessaires. »

L’ANSM appelle à la prudence : « en cas de signes évocateurs d’allergie, le médicament doit tout de suite être arrêté et le patient doit consulter rapidement un médecin ».

Information pour les patients :

  • « En cas d’apparition des signes suivants : éruption cutanée telle qu’urticaire et/ou difficultés à respirer et/ou gonflement du visage et/ou chute de tension, arrêtez immédiatement la prise de ce traitement et consultez très rapidement un médecin.

  • N’utilisez jamais un médicament à base d’alpha-amylase si vous avez déjà présenté une réaction allergique à l’un de ces médicaments.

  • L’utilisation de ces médicaments est limitée à 5 jours. En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, consultez un médecin. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Attention aux médicaments à base d’argile, ils contiennent du plomb

Attention aux médicaments à base d'argile, ils contiennent du plomb

Attention aux médicaments à base d’argile, ils contiennent du plomb

Le 6 août 2019

Selon la revue Prescrire, les médicaments à base d’argile seraient contaminés par du plomb. Et comme l’efficacité de ces produits n’a pas été prouvée, ils auraient un intérêt limité.

Médicaments à base d’argile : efficacité non prouvée et présence de plomb

Les médicaments à base d’argile, souvent utilisés lors de diarrhée comme le Smecta, sont dans le viseur de la revue médicale indépendante Prescrire. On découvre qu’il n’ont pas d’efficacité tangible dans le traitement des divers troubles digestifs pour lesquels ils sont indiqués. Et ce n’est pas tout, ils sont pointés du doigt pour leur contamination au plomb.

Et pour cause, les argiles qu’ils contiennent sont extraites du sol et malheureusement leurs propriétés adsorbantes les rend susceptibles de contenir certains métaux lourds présents dans l’environnement, dont le plomb. Une contamination qui avait déjà fait réagir l’Agence nationale de sécurité médicament et des produits de santé (ANSM). 

Des taux de plomb trop importants pour les enfants de moins de 2 ans

En 2018, l’ANSM avait alerté en révélant les résultats d’une étude sur les mesures de plombémie après prise de ce genre de médicaments. Les conclusions avaient établi que les enfants de moins de 2 ans traités pendant 7 jours pourraient être exposés à des taux supérieurs à 50 microgrammes par litre.

Par conséquent, l’Agence avait décidé en février 2019 de demander aux prescripteurs de ne « plus utiliser ces médicaments chez l’enfant de moins de 2 ans, en raison de la possible présence d’infime quantité de plomb, même si le traitement est de courte durée. » Il est donc préférable d’éviter l’argile pour les tout-petits et de se renseigner chez un professionnel.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Des solutions naturelles contre la diarrhée

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Rappel massif de médicaments à base de valsartan

Rappel massif de médicaments à base de valsartan

Le 30 Novembre 2018

Les malades atteints d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension et leurs proches sont directement concernés par ce rappel. 

Rappel du valsartan ; 1,2, à 1,5 million de malades concernés en France

Le valsartan est un hypertenseur, que l’on retrouve dans tout un tas de médicaments traitant ces pathologies. Or, ce sont justement ces médicaments qui font l’appel d’un deuxième rappel massif, après une première campagne de rappels, déjà, au début de l’été 2018.

En cause, une molécule, la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme, qui a été retrouvée dans un nombre conséquent de ces médicaments à base de valsartan. Or, elle n’a en fait rien à y faire, il s’agit d’une « impureté ». Le deuxième rappel est d’ailleurs en fait provoqué par une autre impureté « cousine », la NDEA (N-nitrosodiéthylamine). Elle aussi classée comme potentiellement cancérogène…

Un numéro vert mis en place pour les malades traités avec le valsartan

Le problème, c’est que ces médicaments sont pris quotidiennement par au moins 1,2 million de malades en France, et, selon certaines estimations, peut-être même un peu plus. Et il n’est pas question qu’ils arrêtent d’eux-mêmes leur traitement brutalement. 

Les autorités sanitaires recommandent donc à tous ces malades, traités avec des médicaments à base de valsartan (le nom figure en toutes lettres sur la boîte de la plupart d’entre eux), de prendre contact avec leur médecin, pour que celui-ci propose un autre traitement.

Par ailleurs, un numéro vert a été mis en place par l’Agence Nationale du Médicament. Il est accessible à tous les malades concernés, et à leurs proches, au 0800 97 14 03.

Jean-Baptiste Giraud
 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

87 additifs alimentaires sur 329 sont à éviter : base de données en ligne d’UFC-Que Choisir

 ».

L’association a passé en revue les études publiées par les instances scientifiques reconnues : l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Un quart des additifs à risque

Sur les 329 additifs analysés, 87 sont jugés à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart.

Parmi ceux-ci, l’association cite :

  • les nitrates et nitrites (E249, E250, E251, E252), des conservateurs très présents dans les charcuteries, sont associés à un risque accru de cancer du côlon ;

  • les caramels élaborés au moyen d’ammoniaque ou de sulfite d’ammonium (E150c, E150d), utilisés dans une grande variété d’aliments, peuvent contenir des substances immunotoxiques à forte dose et suspectées d’être cancérigènes ;

  • les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129), souvent présents dans les confiseries, pourraient contribuer à l’hyperactivité chez l’enfant.

Ces additifs sont massivement utilisés dans les produits alimentaires.

Dans des produits de même famille, ils peuvent cependant varier considérablement. Parmi les produits qui font mauvaise figure, UFC-Que Choisir cite les exemples suivants :

  • sur les 7 colorants trouvés dans les bonbons Jelly Belly, pas moins de 4 sont à éviter.

  • les nouilles « Yum-Yum saveur poulet grillé » comptent 14 additifs dans leur formule, dont 2 sont à éviter et 5 sont peu recommandables.

  • quant aux 14 additifs dénombrés dans les chewing-gums « Airwaves chloro-menthol », un est à éviter et 3 sont peu recommandables.

L’UFC-Que Choisir :

  • demande aux autorités européennes de mettre en œuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants ;

  • appelle le législateur à interdire les 87 additifs reconnus à risque par ses experts, sur la base d’études scientifiques.

Consultation (facile) de la base de données de Que Choisir (par ordre alphabétique du code européen ou par recherches avec filtres) : Évaluation Additifs alimentaires – Guide portant sur 329 additifs.

Pour plus d’informations sur les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Un détecteur de mensonge basé sur l’intelligence artificielle à l’essai à des frontières européennes

qui s’est tenu en octobre.

Le système iBorderCtrl doit être testé dans un projet pilote à des postes-frontière en Hongrie, Grèce et Lettonie dans le courant de l’année, a rapporté Euronews.

Le projet a été financé à hauteur de quatre millions d’euros par l’Union européenne via son projet Horizon 2020, selon Euronews.

Il « vise à accélérer le trafic aux frontières extérieures de l’Union européenne et de renforcer la sécurité grâce à un contrôle automatisé », a indiqué la Commission européenne.

Les voyageurs sont interrogés par un garde-frontière avatar qui leur pose des questions sur des sujets tels que les raisons de leur voyage et la façon dont ils se rendent à destination.

Le système de détection automatique des mensonges détermine si une personne ment ou dit la vérité par des signes presque imperceptibles, tels que des microgestes faciaux, explique Keeley Crockett, chercheure à la Manchester Metropolitan University, membre du consortium européen qui développe le logiciel.

iBorderCtrl donne un score de risque basé sur la véracité de l’utilisateur et les douaniers humains prennent les décisions finales.

Le système apprend de chaque personne qui l’utilise, expliquent les chercheurs. (Vidéo expliquant la technique de l’« apprentissage profond »)

Des résultats de recherche sur Google personnalisés selon votre réaction faciale et physiologique ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Manchester Metropolitan University, Commission Européenne, iBorderCtrl.
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Les « produits naturels » à base de plantes parfois pris en combinaison dangereuse avec des médicaments

Certains « produits naturels » à base de plantes (phytothérapie) et compléments alimentaires sont utilisés avec des médicaments incompatibles Continuer la lecture de Les « produits naturels » à base de plantes parfois pris en combinaison dangereuse avec des médicaments

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine

Attention aux compléments alimentaires à base de mélatonine. C’est le message délivré cette semaine par l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Pourquoi ? En raison de plusieurs signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à leur consommation qui lui ont été signalés.

Pixabay

L’agence a donc décidé de lancer une évaluation des risques liés à leur consommation . Et c’est à partir de cette évaluation qu’elle a fait le choix publier des recommandations à l’attention des consommateurs, des producteurs-fabricants et des professionnels de santé.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : 90 cas d’effets secondaires rapportés

Quatre-vingt-dix cas d’effets indésirables survenus à la suite de la prise de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été transmis au dispositif national de nutrivigilance porté par l’Anses. Les effets rapportés sont variés : des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité), des troubles neurologiques (tremblements, migraines) et gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Chaque cas a fait l’objet d’une analyse individuelle, dont les conclusions ont été partagées avec les déclarants et les fabricants.

Compléments alimentaires à base de mélatonine : recommandations

Si de nombreuses recommandations ont été publiées, nous ne nous ferons l’écho ici que celles rédigées à l’attention des consommateurs

L’analyse des cas signalés et de la littérature scientifique amène l’Agence à recommander aux personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes, aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue et pouvant poser un problème de sécurité en cas de somnolence de ne pas consommer de mélatonine sous forme de compléments alimentaires.

Pour les personnes épileptiques, asthmatiques, souffrant de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité ou suivant un traitement médicamenteux, la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine doit être soumise à un avis médical.

En l’absence de données suffisantes sur les effets à long terme de la consommation de mélatonine, l’Agence recommande de limiter la prise de ces compléments alimentaires à un usage ponctuel.

L’Agence recommande plus généralement aux consommateurs de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé avant de consommer des compléments alimentaires et de signaler à son médecin la prise de compléments alimentaires.

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News Santé

L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves

L’interaction entre produits à base de plantes et médicaments peut causer des effets secondaires graves, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Charles Awortwe de l’Université de Stellenbosch (Afrique du Sud) et ses collègues ont analysé 49 rapports publiés de cas et deux études observationnelles totalisant 15 cas d’effets indésirables de médicaments dus aux interactions avec des plantes.

La majorité des patients avaient reçu un diagnostic de maladie cardiovasculaire (30,60 %) ou de cancer (22,45 %) ou avaient subi une transplantation rénale (16,32 %). Ils avaient principalement reçu de la warfarine (Coumadine ou Coumadin), des agents alkylants et de la cyclosporine, respectivement.

Les patients qui prenaient de la warfarine et/ou des statines (médicaments anti-cholestérol) pour traiter les affections cardiovasculaires ont rapporté des interactions significatives après avoir pris des produits à base de plantes médicinales comme la sauge, les graines de lin, le millepertuis, la canneberge, le jus de goji, le thé vert et la camomille.

Ni le communiqué ni le résumé de l’étude ne fournissent plus de détails.

Pour plus d’informations sur les interactions entre les médicaments et les aliments ou compléments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Revenu de base : ceux qui seront admissibles devront patienter 66 mois (Québec)

Dans son Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023, Québec établit un revenu de base qui atteindra 18 000 $ en 2023. « Mais ceux qui se qualifieront devront être bénéficiaires de l’aide sociale depuis 65 mois avant de pouvoir obtenir ce soutien », souligne Le Devoir.

« Il n’y aura pas d’exception, avertit la garde rapprochée du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais », précise le quotidien.

« Cela signifie que toute personne handicapée devra patienter 66 mois afin de bénéficier du nouveau programme, et ce, peu importe la nature et la gravité de son handicap physique, mental ou psychologique. »

« Il y a désormais les “mauvais pauvres” [ceux sans contraintes sévères à l’emploi], les “bons pauvres” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis moins de 66 mois], puis les “bons pauvres plus, plus” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis plus de 66 mois] », se désole le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.

Au 31 mars 2017, sur les quelque 400 000 prestataires de la solidarité sociale, 128 320 avaient des contraintes sévères à l’emploi. Plus de 44 000 d’entre eux (35 %) seraient inadmissibles au Programme du revenu de base puisqu’ils n’ont pas été inscrits « au moins 66 mois au cours des 72 derniers mois.

Le plan prévoit, en 2023, un revenu disponible de 18 000 dollars par année — 5280 $ de plus qu’aujourd’hui — aux personnes seules souffrant de contraintes sévères à l’emploi. En 2018, celles-ci toucheront 13 625 $ — 876 $ de plus qu’aujourd’hui.

Alors que pour les bénéficiaires de l’aide sociale n’ayant pas de contrainte reconnue à l’emploi la prestation de base des personnes seules passera de 9389 $ à 9929 $ en 2023, ce qui représente 55 % du seuil de pauvreté.

Dans Le Devoir :

Sur Psychomédia : Près de 300 professeurs d’université dénoncent la réforme de l’aide sociale (Québec, 2016)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Un projet d’interface cerveau-ordinateur basé sur des milliers de capteurs et de stimulateurs

de Genève a débuté une collaboration avec l’université Brown (Etats-Unis) dans le cadre d’un programme de l’agence américaine

 », rapporte un communiqué du Centre.

« Un réseau implantable composé de milliers de neuro-capteurs et stimulateurs miniatures sera développé afin d’acquérir une meilleure compréhension du cerveau et de proposer des traitements de restauration sensorielle. »

« L’équipe internationale tente de créer un “intranet cortical” comptant des dizaines de milliers de micro-dispositifs sans fil, qui ont tous à peu près la taille d’un grain de sel, pouvant être implantés en toute sécurité sur ou dans le cortex cérébral, la couche externe du cerveau. »

« Les implants, appelés “neurograins”, fonctionneront de façon indépendante et interagiront avec le cerveau au niveau d’un seul neurone. L’activité des dispositifs sera coordonnée au moyen d’une technologie sans fil, via un système de communication central se présentant sous la forme d’un mince patch électronique apposé sur la peau ou implanté sous la peau.

Le système sera conçu de telle sorte qu’il disposera à la fois de capacités de “lecture” et d’“écriture”. Il sera capable d’enregistrer l’activité neuronale, aidant ainsi les scientifiques à mieux comprendre la manière dont le cerveau traite les stimuli du monde extérieur. Il pourra également stimuler l’activité neuronale via de minuscules impulsions électriques, une fonction que les chercheurs espèrent pouvoir un jour utiliser dans la recherche clinique humaine visant à restaurer la perte de fonction cérébrale suite à une blessure ou une maladie. »

« Ces grains intelligents connectés (…) pourraient servir de base pour de futurs traitements des déficits sensoriels. Ils pourraient également permettre une surveillance simultanée en temps réel de paramètres physiologiques, tels que la pression et la température, dans différentes zones de l’organisme », a expliqué le Pr John Donoghue, directeur du Wyss Center.

« Le rôle du Wyss Center dans ce projet est de développer de nouveaux matériaux d’encapsulation implantables et résistants à la corrosion qui seront bien acceptés par l’organisme et, à plus long terme, d’apporter un soutien pour les procédures réglementaires et les premières études cliniques réalisées chez l’être humain avec le nouveau système. »

«  D’une longueur inférieure à 1 mm, les neurograins proposés nécessitent une miniaturisation supérieure à celle retrouvée dans n’importe quel dispositif existant aujourd’hui », a expliqué Claude Clément, Chief Technology Officer au Wyss Center.

« L’équipe de recherche inclura également des chercheurs de l’université Brown, de l’Institut de micro-électronique et composants (IMEC, Belgique), de l’hôpital général du Massachusetts, de l’université de Stanford, de l’université de Californie à Berkeley, de l’Université de Californie à San Diego et de l’entreprise de télécommunications mobiles Qualcomm. Le financement, qui sera échelonné sur une période de 4 ans, provient du nouveau programme de la DARPA intitulé Neural Engineering System Design (NESD). »

Elon Musk (Tesla, Space X) lance Neuralink pour développer des implants cérébraux connectés

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Illustration: source: DARPA.

Psychomédia avec sources : Wyss Center, DARPA.
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