Archives par mot-clé : Bébé

Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Le 6 février 2019.

Selon une récente étude, l’exposition du bébé pendant la grossesse et les premières années de sa vie à certaines substances chimiques présentes notamment dans les cosmétiques et certains emballages alimentaires, entraînerait des difficultés respiratoires.

Certaines substances « pourraient être associées à une fonction respiratoire diminuée chez l’enfant »

Dans un communiqué commun, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Université Grenoble Alpes et de l’Institut de santé globale de Barcelone, rapportent que « l’exposition prénatale et postnatale à différents polluants chimiques est associée à une diminution de la fonction respiratoire des enfants ». C’est le résultat d’une étude publiée le 6 février dans la revue The Lancet Planetary Health

Les auteurs de l’étude ont recueilli des données sur les expositions prénatales et postnatales liées à l’environnement extérieur (pollution de l’air par les particules fines, bruit…), à des contaminants chimiques (perturbateurs endocriniens, métaux, polluants organiques persistants …) et au style de vie (alimentation…) chez plus de 1.000 femmes enceintes et leurs enfants dans six pays européens, peut-on lire dans le communiqué. 

Réduire l’exposition aux substances chimiques pour prévenir les maladies respiratoires chroniques

Sont mis en cause par les chercheurs les composés perfluorés, utilisés notamment dans certains ustensiles de cuisine antiadhésifs, divers emballages alimentaires et revêtements anti-tâches, l’éthyl-parabène, conservateur utilisé dans de nombreux cosmétiques, et les métabolites des phtalates (le DEHP « Diethylhexyl phthalate », un perturbateur endocrinien reconnu, et le DINP « Diisononyl phthalate », utilisé comme plastifiant).

Les scientifiques rappellent que l’exposition à la fumée de tabac dans l’utérus augmente le risque d’altération de la fonction pulmonaire et d’asthme 2. Si cette étude ne démontre pas de lien de cause à effet, ses auteurs précisent qu’elle « doit être vue comme une première étape de sélection permettant d’identifier des expositions suspectes pour lesquelles des travaux plus spécifiques sont nécessaires ». Selon les chercheurs, la réduction de l’exposition à ces produits chimiques omniprésents pourrait aider à prévenir le développement de maladies respiratoires chroniques.

Aurélie Giraud

À lire aussi Puberté précoce : les effets des perturbateurs endocriniens ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Bébé : manger du fromage tôt protège contre le risque de développer des allergies

Le 20 décembre 2018.

Selon une étude menée par le CHU de Besançon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), manger du fromage dès le plus jeune âge permettrait de réduire le risque de contracter des allergies alimentaires et cutanées.

Consommer du fromage tôt protège les enfants des allergies

Si la diversification alimentaire commence à partir de 4 mois, l’introduction précoce du fromage dans l’alimentation de l’enfant permettrait de diminuer les risques d’allergies et l’asthme. C’est le constat que révèle une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra, menée depuis 2002 auprès de 931 enfants vivant en milieu rural dans cinq pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande). 

Dans un communiqué, l’Inra met en exergue la connexion qui existe entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques : « Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d’allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d’asthme et de sensibilisation aux allergènes, tant alimentaires qu’inhalés ». 

Un bon microbiote « est garant d’un bon système immunitaire »

« On pense que les produits laitiers, notamment les fromages qui ont du goût, contiennent beaucoup de microbes et participent à la construction d’un microbiote idéal », explique Jean-Charles Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, dans un article de 20 Minutes.  Or, « un microbiote abondant et équilibré est garant d’un bon système immunitaire », précise-t-il.

Cette recherche devrait être complétée par des études complémentaires qui analyseront si la diminution du risque d’allergies est liée à la diversité ou à la fréquence des fromages consommés.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Le fromage, un mets calorique mais pas si mauvais pour la santé

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Le 5 décembre 2018.

C’est une première mondiale : un bébé est né au Brésil grâce à une transplantation d’utérus provenant d’une donneuse décédée. La mère et l’enfant sont aujourd’hui en bonne santé.

Le bébé aujourd’hui âgé de 7 mois et la mère se portent bien

La revue The Lancet relate le mercredi 5 décembre le « premier cas de naissance à la suite d’une transplantation utérine d’un donneur décédé ». L’accouchement par césarienne a eu lieu le 15 décembre 2017 et la petite fille comme la maman sont aujourd’hui en bonne santé nous apprend l’étude de l’Hôpital universitaire de São Paulo relayée dans la revue.

La maman, alors âgée de 32 ans et souffrant du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH), c’est-à-dire une absence congénitale totale ou partielle de vagin et d’utérus mais avec des trompes et des ovaires normaux, a en effet subi en 2016 une greffe d’utérus prélevé sur une donneuse décédée, à l’hôpital universitaire de São Paulo. Sept mois après la greffe, un embryon issu d’une fécondation in vitro a pu lui être transféré et la grossesse s’est déroulée normalement, tout comme l’accouchement.

Un bel espoir pour les femmes présentant une anomalie utérine

Jusqu’à présent, les bébés nés à la suite d’une greffe d’utérus l’ont été grâce à des donneuses vivantes. Depuis 2013, « 39 transplantations ont été opérées dans le monde, dont 11 ont conduit à une naissance », expliquent nos confrères du Parisien. « Toutes les greffes d’utérus prélevés (…) avaient échoué avant cette première mondiale. La seule tentative qui a donné lieu à une grossesse s’était malheureusement terminée par une fausse-couche. » 

Selon le Dr Dani Ejzenberg, qui a dirigé l’étude à l’Hôpital universitaire de São Paulo, « le recours à des donneurs décédés pourrait élargir considérablement l’accès à ce traitement, nos résultats apportent la preuve que cela peut fonctionner, pour offrir une nouvelle option aux femmes frappées par une infertilité d’origine utérine », peut-on lire dans The Lancet.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Les causes d’infertilité féminine

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Un chirurgien français permet de sauver la vie d'un bébé condamné

Le 14 septembre 2018

Un chirurgien du CHU de Toulouse a réalisé une prouesse médicale : il a opéré un bébé de 13 mois, condamné dès la naissance par de multiples malformations cardiaques. Alex est rentré chez lui, désormais hors de danger.

Une opération risquée, inédite mais réussie

Il s’agit d’une prouesse médicale. Un chrirugien toulousain a opération un bébé condamné par une maladie cardiaque rare. Le Dr Fabio Cuttone qui a opéré l’enfant témoigne :  « C’était une opération inédite et très risquée. Mais nous avons privilégié le bénéfice patient à long terme et redonner à l’enfant un cœur sans anomalie », a-t-il déclaré, au micro de France Bleu Occitanie

Sans cette opération ce bébé était condamné à mourir dans les prochains mois. Alex, 13 mois est désormais hors de danger. Il a bien supporté les deux opérations chrirugicales et, après deux semaines d’hospitalisation seulement, il est rentré chez lui avec un cœur totalement sain

De nombreuses malformations cardiaques le condamnaient

Pour mieux comprendre ce dont souffrait le bébé, il faut préciser qu’à sa naissance, en août 2017, cœur d’Alex présentait de nombreuses malformations qui le condamnaient à une mort certaine. Un cas très rare puisque le petit garçon est le troisième cas recensé.

Et pour le sauver, le médecin a réalisé deux opérations : la première quand Alex était seulement âgé de trois jours, sur l’artère pulmonaire gauche, la seconde, en avril 2018,

pour une rotation conotroncale. Il s’agit d’une reconstruction que très peu de centres hospitaliers en France exécutent : un geste qui permet de redonner un cœur normal au patient. C’est le cas pour Alex.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Notre fiche complète : Coeur

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Pourquoi il est important de donner de la nourriture à un bébé avant 6 mois

Le 28 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de King’s College de Londres, il ne faudrait pas attendre les 6 mois du bébé pour lui donner de la nourriture solide. Explications.

Améliorer la qualité du sommeil

Les jeunes parents ne savent pas toujours quand le moment est venu de diversifier la nourriture de leur bébé. Faut-il commencer les purées de légumes à 4 mois ou est-il préférable d’attendre 6 mois ? Une étude, publiée dans la revue américaine JAMA Pediatrics, vient répondre à cette question. Selon ces travaux, il faudrait passer à la diversification avant les 6 mois de l’enfant.

Donner de la nourriture solide avant les 6 mois permettrait en effet d’améliorer la qualité du sommeil et limiterait le nombre de réveils par nuit. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude ont suivi un peu plus de 1.300 enfants de 3 mois au Royaume-Uni, jusqu’à leurs 3 ans. Une partie d’entre eux ont reçu des plats pour bébé avant leurs six mois, les autres ont été allaités jusqu’à leurs six mois.

Moins de réveils la nuit

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les enfants qui avaient commencé à manger de la nourriture solide plus tôt dormaient plus longtemps la nuit. Ces bébés dormaient jusqu’à 16,6 minutes de plus que les autres enfants. Ils se réveillaient également moins souvent : 1,74 fois par nuit contre 2,01 fois pour les bébés qui avaient été allaités jusqu’à leurs 6 mois. Un point très important pour les parents.

« À l’âge de 6 mois, lorsque les différences entre les deux groupes étaient les plus significatives, les nourrissons des groupes d’introduction précoce dormaient deux heures de plus par semaine et s’éveillaient deux fois moins la nuit par semaine », ont commenté les chercheurs, dans un communiqué. Il est cependant important de rappeler que la Société Française de Pédiatrie recommande de ne pas diversifier la nourriture avant l’âge de 4 mois, en raison du risque d’allergie.  

Marine Rondot

À lire aussi : Alimentation du nourrisson : les règles d’or

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents

Étude / Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents. Quelques chiffres pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène…

Bébé et soleil

kaboompics/pixabay

34,61% des parents promènent leur bébé entre 11h et 16h, soit aux heures où le soleil tape le plus fort !

90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bambin. Ils sont encore 21,34% à penser que les crèmes écran total existent vraiment.

Pas étonnant dès lors que 39,88% des enfants de moins de trois ans aient déjà eu des coups de soleil. À répétition, ces réactions inflammatoires de la peau augmentent de façon significative les risques de développer un cancer de la peau(1). Chaque année, en France, on recense pas moins de 60.000 nouveaux cas de mélanome(2).

Au terme d’une enquête qui inquiète en certains points, Newpharma,première pharmacie en ligne française et belge, rappelle le b.a.-ba en matière de protection solaire. Et ce, dès le plus jeune âge.

Les résultats de l’enquête sur la protection des bébés au soleil, menée par Newpharma auprès d’un panel de 1.199 parents[1], montrent que la plupart d’entre eux pensent bien faire.

Les « bonnes pratiques » élémentaires en matière de protection solaire (appliquer régulièrement de la crème solaire, donner à boire à bébé, le mettre sous un parasol) sont même assimilées. Par contre, certains – et il s’agit même d’une majorité – prennent encore des risques inconsidérés. Et c’est surtout par méconnaissance des bons réflexes à adopter.

On constate que :

•90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bébé et 89,33% d’entre eux ne la renouvellent pas assez. Or, il faut laisser au produit le temps de former une barrière protectrice sur la peau. Sans compter que, dans les 30 minutes qui suivent l’application, l’efficacité des crèmes solaires diminue de 90% ;
•56,74% des parents ne remettent pas de crème solaire à leur bébé quand il sort de l’eau. Non seulement la crème a été « rincée », mais en plus l’eau fait « effet miroir », ce qui accélère l’apparition des coups de soleil ;
•75,66% des parents ne protègent pas leur bébé des rayons du soleil au jour le jour. Ils le font principalement en vacances, à la plage… Or, dès qu’on sort de chez soi, les UV agressent la peau. Et cela vaut même par temps couvert, les nuages laissant passer 80% des UV ;
•37,23% des parents ne choisissent pas le bon indice de protection pour protéger leur bébé du soleil. En théorie, lorsque l’on applique une crème solaire IP30, les UVB attaquent la peau 30 fois plus difficilement que si on était sans protection. Mais pour cela, il faudrait étaler 2mg de crème par cm² de peau. Dans la pratique, qui le fait ? Donc, un indice IP30 voit souvent son efficacité réduite de moitié, voire du tiers. Raison de plus pour privilégier les produits solaires à indice de protection très élevé. Et lorsqu’il s’agit de la peau plus fragile et de la santé des tout-petits, voyez grand : optez pour une crème haute protection. Les textures et formules ne manquent pas, selon les circonstances, préférences ou encore facilités d’emploi : crème solaire visage, lait solaire bébé en tube, baume à lèvres bébé, spray enfant version waterproof, etc.

Bébé et soleil : quelques conseils

Voici quelques précieux conseils pour protéger bébé du soleil. La majorité de ces recommandations sont d’usage tant à la plage qu’à la montagne, mais aussi à la plaine de jeux, à la ville ou derrière la vitre de la voiture :

•Utiliser une crème solaire affichant l’indice maximal IP50+. À appliquer 30 minutes avant l’exposition, ensuite répéter l’opération toutes les 2 heures, voire toutes les 30 minutes en cas de fort ensoleillement ;
•Rincer et sécher l’enfant quand il sort de l’eau ou qu’il a transpiré, puis lui remettre de la crème ;
•Lors de toute exposition – donc y compris les petites promenades ou jeux en plein air – préférer les heures où le soleil tape le moins (avant 11h et après 16h) ;
•Mettre son bébé à l’ombre, idéalement sous un parasol ou derrière un pare-soleil ;
•Lui faire porter des lunettes et un chapeau de soleil ;
•L’habiller de vêtements couvrants, voire anti-UV ;
•Protéger son bébé de la déshydratation en le faisant boire de l’eau régulièrement et en petite quantité ;
•Asseoir son bébé sur une serviette plutôt qu’à même le sable, car 20% des UV sont réverbérés par le sable.

Cette liste est non exhaustive et valable aussi pour… les « grands enfants ». D’autant que la protection à 100% n’existe pas.

>>> Accès aux résultats complets de l’étude sur le site de Newspharma en cliquant ICI

1 Enquête Newpharma, réalisée en avril 2018, auprès d’un panel composé de 1.199 répondants dont les enfants avaient entre zéro et 37 mois
2 https://www.ligue-cancer.net/localisation/peau
https://www.belgium.be/fr/sante/risques_pour_la_sante/risques_climatiques/soleil
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/741fd6ae1f54ef8b33eab44193b193ad.pdf
http://dermato-info.fr/article/Le_soleil_et_la_peau
http://www.magicmaman.com/,vacances-d-ete-attention-au-soleil,3422,1221786.asp
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/soins-quotidiens/articles/8554-protection-soleil-bebe.htm

News Santé

Elle accouche dans sa voiture d’un bébé encore enveloppé dans sa poche amniotique (PHOTO)

Connaissez-vous l’histoire de Raelin Scurry ? Non ? Alors laissez-nous vous la raconter… Il y a quelques semaines cette jeune américaine de 29 ans a donné naissance à son bébé dans sa voiture et avec 11 semaines d’avance. Et alors ? Et bien ce dernier était encore enveloppé dans sa poche amniotique (la « poche » dans laquelle le fœtus se développe pendant neuf mois,ndrl).

Une naissance vraiment pas comme les autres qui s’est déroulée au début du mois d’août à Pittsburgh (Pennsylvanie).

Selon le Daily Mail qui s’est fait l’écho de cette « extraordinaire » venue au monde, l’enfant était visiblement pressé d’arriver. C’est en effet avec 11 semaines d’avance qu’il a décidé de pointer le bout de son nez.

Croyant qu’elle était victime de fausses contractions – en même temps elle pensait avoir un peu de temps devant elle – elle mettra plus de 45 minutes à se décider d’aller enfin à l’hôpital avec son compagnon.

Et c’est sur la route que le petit miracle a eu lieu. Alors que les contractions n’ont fait que s’intensifier, l’enfant n’a pas souhaité attendre plus longtemps et est donc né dans la voiture. Seul bémol : il était encore enveloppé dans sa poche amniotique

« J’ai baissé mon pantalon et j’ai pu sentir sa tête avec mes mains. J’ai poussé une fois, et mon bébé miracle était là ! C’est lorsque j’ai posé mes yeux sur lui que j’ai réalisé qu’il était encore complètement enveloppé dans son sac amniotique » a expliqué la maman sur son compte Instagram en commentaire de plusieurs photos de son petit ange.

« Au début, le bébé ne bougeait pas. J’ai caressé son visage avec mon pouce, et il a réagi en remontant ses pieds et en mettant ses petites mains devant ses yeux » a t-elle ensuite rajouté.

Une femme accouche d’un bébé toujours enveloppé dans sa poche amniotique : tout est bien qui finit bien

La bonne nouvelle c’est que l’enfant a pu être ensuite rapidement pris en charge et libéré de son sac amniotique.

Et aujourd’hui il va très bien, tout comme sa maman. La preuve en images

Est-ce rare ?

Cette naissance est aytpique mais n’est pas un cas isolé. Comme le précise le site Pourquoi Docteur , cela concerne 1 naissance sur 80 000. En règle générale, les femmes enceintes « perdent les eaux » avant de donner naissance à leur bébé, ce qui correspond en fait à la rupture de ce sac. Sauf que dans notre cas, tout ne s’est pas déroulé comme prévu….

Video

Découvrez maintenant une petite vidéo

Un an plus tôt

Un an plus tôt, une naissance quasi similaire a eu lieu au Brésil dans le cadre d’une naissance de jumeaux par césarienne.

Si le sac amniotique du premier bébé s’est rompu, celui du second bébé est resté intact. Une naissance pas comme les autres qui s’est déroulée le 2 Août 2016 à l’hôpital Santa Casa Misericórdia de Barretos, dans l’Etat de São Paulo.

News Santé

Bouée de cou pour bébé : le risque de noyade existe !

Bouée de cou pour bébé : le risque de noyade existe !

Le 25 août 2017.

Vous en avez peut-être vu cet été : les bouées de tête pour bébé ont débarqué dans les piscines et au bord de la mer. Elles ne sont cependant pas sans risque pour les enfants. Explications.

Un risque de noyade ?

Vous êtes tenté d’acheter une bouée de tête pour que votre bébé patauge dans l’eau avec vous à la piscine ? Ce n’est pas forcément une bonne idée. Face à l’explosion du phénomène, tout droit importé de Chine, pédiatres et ostéopathes ont fait entendre leur voix pour prévenir les parents des risques qu’ils encourent. L’Académie américaine de pédiatrie a même cru bon communiquer sur le sujet.

« Les bouées de cou pour bébés me font peur », a confié le Dr Kyran Quinlan, membre de l’Académie américaine de pédiatrie, à WDSU News. « J’espère qu’elles font aussi peur aux parents ». « Ce sont des pièges mortels en puissance », a-t-il ajouté. S’il parle de pièges mortels, c’est que le risque de noyade existe. La bouée peut se dégonfler ou crever. Et les bébés qui la portent sont bien incapables de garder la tête hors de l’eau si cela arrive.

Un dispositif néfaste pour le développement des enfants

Mais ce n’est pas tout, ces bouées ne seraient pas idéales pour le bon développement de l’enfant. C’est en tout cas ce qu’avance le professeur Kaylë Burgham, de la Swimming Teachers Association. Selon lui, l’apprentissage de la natation, dès le plus jeune âge, doit être « basé sur le contact humain ». Le bébé aurait en effet besoin des bras de ses parents pour « explorer l’eau dans un environnement sûr, détendu et amusant ».

On a tendance à penser que l’enfant peut ainsi retrouver les sensations d’apesanteur qu’il connaissait dans le ventre de sa maman, mais cela ne doit pas conduire les parents à acheter cet accessoire sans connaître les risques. Comme toutes les bouées, ce dispositif ne saurait en aucun cas être suffisamment sécurisant pour laisser l’enfant sans surveillance. Vous voulez malgré tout essayer ? Utilisez la bouée une dizaine de minutes, pas plus. 

Marine Rondot

À lire aussi : La noyade : comment l’éviter ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Colliers d’ambre pour bébé : attention au risque de strangulation !

Colliers d’ambre pour bébé : attention au risque de strangulation !

Le 19 mai 2017.

Les colliers d’ambre sont vendus en pharmacie pour calmer les douleurs liées à la poussée dentaire des bébés. Cependant, les risques de strangulation et de suffocation existent.

La grande majorité des colliers considérée comme dangereuse

De nombreux parents se sont déjà tournés vers les colliers d’ambre pour calmer les douleurs des bébés au moment de la poussée dentaire. L’ambre est en effet utilisée pour soulager toutes sortes de douleurs depuis le Moyen-Âge. Mais sous forme de collier, elle peut s’avérer dangereuse pour les bébés. C’est en tout cas ce que rappelle un nouveau rapport de la Répression des fraudes (DGCCRF).

Cette autorité, chargée d’assurer la sécurité des consommateurs, a examiné de près un certain nombre de colliers commercialisés en France. « Sur 32 bracelets et colliers prélevés, 28 ont été considérés comme dangereux en raison d’un risque de strangulation ou de suffocation (87,5 % des échantillons) », ont noté les auteurs du rapport. Et d’ajouter : « 16 avertissements liés au non-respect de l’obligation générale de sécurité ont été adressés aux opérateurs ».

Mieux informer les consommateurs sur les risques encourus

Ce n’est pas la première fois que la dangerosité de ces colliers est mise en lumière. En 2011 déjà, la DGCCRF avait alerté sur le « risque non négligeable de strangulation ». « Les nouveaux contrôles ont montré la persistance des anomalies », se sont inquiétés les auteurs du rapport. Selon eux, les mesures de sécurité ainsi que l’obligation de signalement en cas de défaut des colliers sont peu connues par les fournisseurs ou les revendeurs.

Il faudrait donc renforcer les contrôles et exiger des commerçants qu’ils veillent à bien mettre en garde les parents contre les risques qu’ils encourent, en choisissant de faire porter ces colliers à leurs bébés. Et de suggérer de mettre en place des mesures pour renforcer l’avertissement auprès des consommateurs grâce à un étiquetage spécifique.

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : 7 maux de l’enfant à soulager avec l’homéopathie

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Même une faible quantité de tabac pendant la grossesse impacte le poids du bébé

Le 14 avril 2017.

Selon une récente étude menée par des chercheurs français, même une très faible consommation de tabac au cours d’une grossesse pourrait réduire le poids de naissance d’un bébé par rapport à un autre dont la maman n’a pas fumé.

Des chercheurs comparent le poids de 371 bébés en fonction du tabagisme de leur mère

Fumer pendant la grossesse peut être très dangereux pour la santé du bébé à naître. De nombreuses études se sont déjà penché sur le sujet et cette dernière ne vient que confirmer ce que l’on savait déjà : le tabac est nocif pour le développement in utero. Mais ce que cette recherche réalisée par une équipe de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière apporte de nouveau, c’est le caractère nocif de cette consommation de tabac, et ce même si la femme enceinte a largement réduit sa consommation de cigarettes.

Pour établir ce constat, les chercheurs ont étudié les grossesses de 371 femmes, dont 20 non-fumeuses, 192 qui fumaient moins de 5 cigarettes par jour, 122 qui en fumaient entre 5 et 9 par jour et 37 qui affirmaient en fumer plus de 10 chaque jour. Au terme de ces grossesses, les scientifiques ont recoupé ces données avec les poids des bébés.

Les bébés des non-fumeuses ont un poids de naissance plus élevé que les autres

Ils ont alors observé que si la mère avait totalement arrêté de fumer, le bébé avait un poids de naissance moyen supérieur à 3,4 kg, soit plus élevé que les bébés des mamans fumeuses. Ce poids descendait, en moyenne, à 3,081 kg pour les fumeuses de moins de 5 cigarettes par jour, à 3,043 kg pour les mamans qui avouaient fumer entre 5 et 9 cigarettes chaque jour et enfin à 2,831 kg pour toutes celles qui dépassaient les 10 cigarettes quotidiennes.

« Ces données montrent l’extrême toxicité des cigarettes pour les nouveau-nés en termes de poids de naissance », déplorent les auteurs de cette étude qui concluent qu’au cours d’une grossesse, limiter sa consommation de cigarettes ne suffit pas, un arrêt total est fortement conseillé pour la santé du bébé.

À lire aussi : Fumer pendant la grossesse

Sybille Latour

Les Nouvelles de PasseportSanté.net