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Camomille : un autre bénéfice important

La tisane de camomille est connue pour son effet relaxant. La reconnaissance de ses propriétés médicinales comme relaxant et sédatif est notamment attestée par son inscription comme médicament officiel dans les pharmacopées de 26 pays, dont le Royaume-Uni, souligne Richard Blackburn, professeur de chimie à l’Université de Leeds (Royaume-Uni), dans un article publié sur le site The Conversation britannique.

La camomille pourrait aussi aider à contrôler et même prévenir le diabète, explique-t-il.

Son équipe a travaillé en collaboration avec celle de Gary Williamson de l’École de nutrition de l’Université Leeds, « qui a examiné plusieurs extraits de plantes et identifié la camomille allemande (matricaria chamomilla) comme étant très efficace pour contrôler le diabète » dans une étude publiée en 2017.

Dans des travaux communs, les deux équipes ont identifié quatre composés actifs spécifiques de la camomille qui interviennent dans la digestion des glucides.

Deux de ces composés, l’apigénine-7-O-glucoside et l’apigénine, sont les composés qui donnent la couleur jaune à la fleur. Les deux autres composés sont les glucosides Z et E de l’acide 2-hydroxy- 4-méthoxycinnamique.

Les chercheurs ont étudié la contribution de ces quatre composés à la bioactivité globale de la camomille et ont constaté que, ensemble, ils peuvent moduler la digestion et l’absorption des glucides. Il est également possible d’extraire et de concentrer ces composants de la camomille en vue d’une application médicinale, indique Richard Blackburn.

Pour plus d’informations sur la camomille et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Conversation.
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Bénéfice cérébral de l’alcool : l’élimination des toxines dont celles associées à l’Alzheimer

L’alcool à dose modérée atténuerait l’inflammation et favoriserait l’élimination des toxines cérébrales, dont celles associées à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports du prestigieux groupe Nature.

« La consommation prolongée de quantités excessives d’alcool est connue pour avoir des effets nocifs sur le système nerveux central », souligne Maiken Nedergaard de l’Université de Rochester.

« Mais la nouvelle étude montre, pour la première fois, que de faibles doses sont potentiellement bénéfiques pour la santé cérébrale en améliorant la capacité du cerveau à éliminer les déchets », ajoute-t-elle.

« Ces résultats s’ajoutent à d’autres qui suggèrent des bienfaits de faibles doses d’alcool. Plusieurs études ont associé de faibles niveaux de consommation à une réduction du risque de maladies cardiovasculaires ainsi que d’un certain nombre de cancers », rapporte-t-elle.

Les recherches de Nedergaard se concentrent sur le système glymphatique. Son équipe a été la première à décrire ce processus cérébral unique de nettoyage du cerveau en 2012. Elle a montré comment le liquide céphalo-rachidien est pompé dans les tissus cérébraux et évacue les déchets, dont les protéines bêta-amyloïdes et tau qui sont associées à la maladie d’Alzheimer et à d’autres formes de démence.

Des recherches subséquentes ont montré que le système glymphatique est plus actif pendant le sommeil, peut être endommagé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et un traumatisme et s’améliore avec l’exercice.

La nouvelle étude, menée chez la souris, portait sur les effets de l’exposition aiguë et chronique à l’alcool. Les cerveaux exposés à des niveaux élevés d’alcool sur une longue période présentaient des niveaux élevés d’un marqueur moléculaire d’inflammation, en particulier dans les cellules astrocytes qui sont des régulateurs clés du système glymphatique. Un déficit des capacités cognitives et motrices était aussi constaté.

Les animaux exposés à des niveaux modérés de consommation, correspondant à environ deux verres standards par jour, présentaient moins d’inflammation dans le cerveau, et leur système glymphatique était plus efficace pour faire circuler le liquide céphalo-rachidien et éliminer les déchets comparativement aux souris témoins qui n’étaient pas exposées à l’alcool. Leur performance dans les tests cognitifs et moteurs était identique à celle des témoins.

Des études ont montré que la consommation faible à modérée d’alcool est associée à un risque moindre de démence, alors que la consommation excessive pendant de nombreuses années augmente le risque de déclin cognitif. La présente étude peut aider à expliquer pourquoi cela se produit, conclutla chercheure.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Rochester, Scientific Reports.
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Un bénéfice important du poivre noir pour la santé

Le poivre noir présente un important bénéfice pour la santé, montrent les travaux du Pr J. Scott Smith de l’Université d’État du Kansas.

Il permet d’éliminer, en grande partie, les amines hétérocycliques (AHC) qui peuvent se former à la surface des viandes lors de la cuisson. Les AHC sont reconnus comme cancérogènes par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé.

Les AHC sont en quantité beaucoup plus importante lorsque la viande est brûlée.

Presque toutes les viandes, dont le bœuf, le porc, le poulet et la plupart des poissons, peuvent former ces composés cancérogènes.

Dans une étude, le chercheur a mélangé 1 g de poivre noir finement broyé à 100 g de bœuf haché. Cette dose éliminait presque entièrement les AHC, mais la saveur du poivre était trop forte pour être agréable. Une option plus acceptable et tout aussi efficace a été de mélanger du poivre avec d’autres épices, comme l’origan et l’ail.

La plupart des épices qui sont très efficaces appartiennent à la famille de la menthe, qui inclut le romarin, le thym, l’origan, le basilic, la sauge et la marjolaine, et la famille des myrtes, qui inclut le clou de girofle et le allspice, précise le chercheur.

Barbecue : une marinade à la bière réduit la formation de substances cancérigènes

Pour plus d’informations sur les bénéfices de certaines herbes et épices, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Kansas State University.
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