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Les bénéfices psychologiques de la simplicité volontaire

Il y a des bénéfices psychologiques certains à adhérer à une philosophie de minimalisme et de simplicité volontaire, suggère une étude publiée en octobre 2021 dans le Journal of Positive Psychology.

La simplicité volontaire, aussi qualifiée de minimalisme (1), consiste en un mode de vie axé sur la réduction de la consommation et des excès afin de se centrer sur ce qui est le plus important.

Les caractéristiques fondamentales qu’ont généralement en commun les diverses définitions incluent un intérêt moindre pour l’accumulation de biens matériels et de richesses, ainsi qu’un intérêt accru pour la croissance personnelle et les valeurs de chacun. Certaines définitions mettent également l’accent sur la responsabilité environnementale et sociale. (19 valeurs fondamentales qui guident les choix)

« Le minimalisme est un sujet qui m’intéresse personnellement », explique Joshua N. Hooka, du département de psychologie de l’University of North Texas, premier auteur de l’étude, en entrevue avec le psychologue Mark Travers. « Il m’a été utile dans ma vie et m’a permis de vivre avec moins d’anxiété et des niveaux plus élevés de bonheur et de sentiment que ma vie a du sens. J’étais donc curieux de voir ce que la recherche en disait. »

Joshua N. Hooka et ses collègues (2) ont passé en revue la littérature en psychologie pour identifier les études qui explorent la relation entre la simplicité volontaire et le bien-être.

Vingt-trois études ont été identifiées. Dans l’ensemble, une relation positive consistante a été trouvée entre le minimalisme et le bien-être.

Parmi les études qui comportaient des évaluations quantitatives (résultats à différents tests), plus de 80 % faisaient état d’un lien positif entre la simplicité volontaire et le bien-être. Par exemple, une étude réalisée en 2005 sous la direction de Kirk Brown, de l’Université de Rochester, a comparé 200 personnes qui s’identifiaient comme des adeptes de la simplicité volontaire à 200 participants témoins appariés et a constaté que les adeptes manifestaient davantage d’émotions positives et de bien-être.

Parmi les études qui comportaient des évaluations qualitatives (entretiens), plus de 85 % ont trouvé un lien entre la simplicité volontaire et le bien-être.

Les mécanismes potentiels pour expliquer cette relation comprenaient le contrôle des désirs de consommation et la satisfaction des besoins psychologiques, tels que l’autonomie, la compétence et le sentiment d’appartenance. (Trois besoins psychologiques fondamentaux selon la théorie de l’autodétermination)

Le revenu, l’âge et la mesure dans laquelle la simplicité était une initiative de la personne ou était imposée influençaient le lien avec le bien-être. La relation était plus forte chez les participants ayant de plus faibles revenus et ceux étant plus âgés.

Les auteurs espèrent que leur étude incitera un plus grand nombre de personnes à considérer qu’une approche selon laquelle « moins, c’est plus » est une voie viable vers le bonheur et l’épanouissement.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) À distinguer du courant minimaliste en aménagement intérieur qui implique souvent de jeter des choses encore fonctionnelles pour les remplacer par d’autres plus esthétiques dans une déco épurée, ce qui est évidemment contraire à l’idée de réduire la consommation.

(2) Adam Hodge, Hansong Zhang, Daryl R Van Tongeren.

Psychomédia avec sources : The Journal of Positive Psychology, Therapytips.org, Forbes.
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Les bénéfices pour la santé de la compagnie d’un chien

Avoir un chien pourrait aider à préserver une bonne santé cardiovasculaire, selon une étude publiée en juillet dans la revue Mayo Clinic Proceedings dont les résultats sont rapportés dans un communiqué à l’occasion de la Journée mondiale du chien, le 26 août.

L’étude a examiné le lien entre la possession d’un chien et les facteurs de risque de maladie cardiovasculaire et la santé cardiovasculaire.

Les chercheurs ont analysé les données d’une cohorte d’habitants de la ville de Brno, en République tchèque, dans laquelle des évaluations de suivi sont réalisées tous les cinq ans.

Dans l’évaluation de 2019, l’étude a examiné 1 769 personnes, âgées de 24 à 65 ans, ne présentant aucun antécédent de maladie cardiaque et les a notés sur la base des comportements et facteurs de santé idéaux selon le Life’s Simple 7, tels que décrits par l’American Heart Association : indice de masse corporelle, régime alimentaire, activité physique, tabagisme, pression artérielle, glycémie et cholestérol total.

Andrea Maugeri, de l’Université de Catane (Italie), et ses collègues ont comparé les notes obtenues par les propriétaires de chiens à celles de propriétaires d’autres animaux de compagnie et de personnes n’en possédant pas.

Celles qui possédaient un chien ont obtenu de meilleures notes, quels que soient leur âge et leur niveau d’éducation.

Ces résultats renforcent l’idée selon laquelle des personnes pourraient adopter, sauver ou acheter un animal de compagnie, dans un souci d’amélioration de leur santé cardiovasculaire, à condition que cela les amène à un mode de vie plus actif sur le plan physique, conclut le communiqué des chercheurs.

Le fait d’avoir un chien peut inciter les propriétaires à sortir, à se déplacer et à jouer avec leur chien régulièrement, souligne Francisco Lopez-Jimenez, coauteur. « Le fait de posséder un chien est également lié à une amélioration de la santé mentale dans d’autres études et à une diminution de la perception d’isolement social, deux facteurs de risque de crise cardiaque. ».

Pour plus d’informations sur la psychologie des chiens et les bénéfices de posséder un chien, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Mayo Clinic, Mayo Clinic Proceedings.
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Les bénéfices de s’asseoir moins et bouger plus, même minimalement

Augmenter l’activité physique, quelle que soit l’intensité, est associé à une réduction du risque de décès précoce de toutes causes confondues, selon une étude publiée en août dans le British Medical Journal (BMJ).

Alors que la sédentarité (être assis) pendant 9,5 heures ou plus par jour (à l’exclusion du temps de sommeil) est associée à un risque accru.

Ulf Ekelund de l’École norvégienne des sciences du sport d’Oslo et ses collègues ont analysé 8 études observationnelles dans lesquelles l’activité physique et le temps de sédentarité étaient mesurés au moyen d’accéléromètres (dispositif portable enregistrant la quantité et l’intensité de l’activité pendant les heures de veille).

L’activité physique est caractérisée en trois niveaux d’intensité :

  • légère : par ex., marche lente ou tâches légères telles que cuisiner ou laver la vaisselle ;

  • modérée : par ex., marcher rapidement, passer l’aspirateur ou tondre la pelouse ;

  • vigoureuse : par ex., faire du jogging, transporter des charges lourdes ou travailler à la pelle dans le jardin.

Ces études incluaient un total de 36 383 personnes d’au moins 40 ans (âge moyen de 62 ans) qui ont été classées en 4 groupes selon leurs niveaux d’activité (quantité et intensité). Elles ont été suivies pendant 5,8 ans en moyenne.

Au cours du suivi, 2 149 (5,9 %) sont décédées. Après ajustement pour tenir compte des facteurs potentiellement influents, les analyses montrent que tout niveau d’activité physique, quelle que soit l’intensité, était associé à un risque de décès plus faible.

  • Le nombre de décès chutait considérablement lorsque l’activité totale correspondait aux niveaux moyens d’un échantillon d’hommes américains, lesquels sont inférieurs d’environ 10 à 15 % à ceux observés chez les hommes et les femmes scandinaves.

  • Une diminution aussi marquée du nombre de décès se produisait :

    • avec l’augmentation de la durée de l’activité physique légère jusqu’à un plateau d’environ 300 minutes (5 heures) par jour ;
    • et de l’activité physique d’intensité modérée d’environ 24 minutes par jour.
  • La réduction la plus importante du risque (environ 60 à 70 %) se produisait entre le groupe le moins actif et le groupe le plus actif, avec environ cinq fois plus de décès chez les personnes inactives que chez les plus actives.

« Cela renforce l’idée que toute activité physique est bénéfique », soulignent les chercheurs.

« Par contre, le fait de passer 9,5 heures ou plus par jour en position sédentaire était associé à une augmentation statistiquement significative du risque de décès. »

« Ces résultats fournissent des données importantes pour éclairer les recommandations en matière de santé publique et suggèrent que le message de santé publique pourrait simplement être de “s’asseoir moins et bouger de plus en plus souvent” », estiment les chercheurs.

Les chercheurs reconnaissent qu’il est difficile d’accroître l’activité physique au niveau de la population, mais estiment que la marche est une cible d’intervention prometteuse, car elle est simple, abordable (gratuite), réalisable même pour les personnes âgées, et rarement contre-indiquée.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : BMJ, BMJ.
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Nombreux bénéfices du yoga après 60 ans

après 60 ans apporte de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale, selon une analyse publiée en avril dans l’

(IJBNPA).

Divya Sivaramakrishnan de l’Université d’Edimbourg et ses collègues ont combiné les résultats de 22 essais cliniques randomisés dans lesquels les participants de 60 ans et plus étaient assignés au hasard à un groupe pratiquant le yoga ou à un groupe sans intervention (liste d’attente…) ou pratiquant une autre activité physique (marche, exercice aérobique sur chaise…).

Comparativement à une absence d’activité, le yoga améliorait l’équilibre, la souplesse, la force des jambes, la dépression, la qualité du sommeil, la vitalité et la santé mentale et physique perçue.

Comparativement à une autre activité physique, le yoga améliorait la force du bas du corps, la flexibilité du bas du corps et la dépression.

Pour plus d’informations sur le yoga, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, IJBNPA.
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Les bénéfices pour la santé des bouillons d’os

« Boire du bouillon d’os est une mode diététique récente qui, selon les partisans, combattrait l’inflammation, soulagerait les douleurs articulaires et favoriserait la santé intestinale. »

« La cuisson des os d’animaux libère dans le bouillon du collagène et d’autres protéines qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour valider ces allégations. »

Une étude, publiée en janvier dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry (JAFC) de l’American Chemical Society, a montré que les os de jambon contiennent des peptides qui pourraient avoir des effets cardioprotecteurs.

Pendant la cuisson et la digestion, les protéines des os d’animaux peuvent être décomposées en plus petits éléments, des peptides, qui ont des propriétés différentes de celles des protéines intactes, explique le communiqué des chercheurs.

Par exemple, certains peptides du collagène agissent comme antioxydants ou inhibiteurs d’enzymes liées à la maladie. Pour vérifier si les os de jambon sec peuvent être une source de peptides bénéfiques, Leticia Mora du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol et ses collègues ont broyé les os et simulé des conditions de cuisson et de digestion humaine.

Ils ont ensuite examiné si les échantillons osseux pouvaient bloquer les activités de diverses enzymes impliquées dans les maladies cardiovasculaires.

Ils ont constaté que les peptides osseux, dont la plupart provenaient de collagène et de protéines d’hémoglobine, inhibaient les enzymes même après le chauffage et simulation de digestion.

En fait, ces traitements ont libéré d’autres peptides bioactifs, ce qui suggère que l’utilisation d’os de jambon pour faire des bouillons et des ragoûts pourrait avoir un effet positif sur la santé cardiovasculaire, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Chemical Society, JAFC.
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Les bénéfices de lever des poids quelques minutes par semaine

Pour améliorer la santé cardiovasculaire, la plupart des gens pensent à la course ou à d’autres activités cardio, mais lever des poids quelques minutes par semaine est tout aussi bon pour le cœur et il y a d’autres avantages, selon les auteurs d’une étude publiée dans la revue

.

Duck-chul Lee, professeur de kinésiologie à l’Iowa State University, et ses collègues ont analysé des données concernant près de 13 000 personnes âgées de 47 ans en moyenne et suivies pendant 10 ans.

Ils ont mis en relation les données portant sur l’exercice et les événements cardiovasculaires tels que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ainsi que les décès et toutes causes. Les exercices de résistance réduisaient tous ces risques.

Lever des poids moins d’une heure par semaine réduisait le risque de crise cardiaque ou d’AVC de 40 à 70 %. Passer plus d’une heure dans la salle de musculation n’apportait aucun avantage supplémentaire, ont constaté les chercheurs.

« Les gens peuvent penser qu’ils ont besoin de passer beaucoup de temps à soulever des poids, mais seulement deux séries de moins de 5 minutes sur un banc d’exercice peuvent être efficaces », souligne le chercheur.

Les résultats montrent que les bienfaits de l’entraînement musculaire sont indépendants du jogging, de la marche ou d’autres activités aérobiques. En d’autres termes, lever des poids, même sans faire d’exercice aérobique, réduit le risque cardiovasculaire.

« Ces résultats sont encourageants, mais les gens vont-ils intégrer ce type d’exercice à leur mode de vie ? »

Les chercheurs reconnaissent que, contrairement à l’activité aérobique, l’exercice de résistance n’est pas aussi facile à intégrer dans la routine quotidienne. Les gens peuvent davantage se déplacer en se rendant au bureau à pied ou à bicyclette ou prendre des marches, mais il y a peu d’activités naturelles associées au fait de soulever des poids, souligne Lee.

Pour ces raisons, il estime qu’une adhésion à un gymnase pourrait être bénéfique. Non seulement un gymnase offre-t-il plus d’options pour l’exercice de résistance, mais dans une étude précédente, les gens ayant un abonnement au gym faisaient plus d’exercice, a-t-il observé dans une étude précédente.

En utilisant le même ensemble de données, Lee et ses collègues ont examiné la relation entre l’exercice de résistance et le diabète ainsi que l’hypercholestérolémie. Les deux études, publiées dans la revue Mayo Clinic Proceedings, ont montré que l’exercice de résistance réduisait les risques.

Moins d’une heure d’exercice de résistance hebdomadaire (par rapport à l’absence d’exercice de résistance) était associée à un risque réduit de 29 % de développer un syndrome métabolique, lequel augmente le risque de maladie cardiaque, d’AVC et de diabète. Le risque d’hypercholestérolémie était réduit de 32 %. Les résultats des deux études étaient également indépendants de l’exercice aérobique.

« Le muscle est la centrale énergétique pour brûler les calories. Le renforcement musculaire aide à bouger les articulations et les os, mais il y a aussi des avantages métaboliques. Je ne pense pas que ce soit assez apprécié », dit-il. « Si vous développez des muscles, même si vous n’êtes pas actif en aérobie, vous brûlez plus d’énergie. Cela aide aussi à prévenir l’obésité et procure divers bienfaits à long terme. »

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Iowa State University, Medicine & Science in Sports & Exercise.
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L’examen médical annuel n’apporte pas de bénéfices et devrait être aboli

Les examens médicaux annuels n’améliorent pas la santé, selon une analyse du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GÉCSSP) (1) publiée dans Le médecin de famille canadien.

Le groupe réclame « la fin du bilan annuel pour le remplacer par des activités de promotion de la santé adaptées à l’âge ».

Non seulement le « bilan annuel » n’apporte pas de bénéfices mais il peut aussi « mener au surdiagnostic et à la découverte de maladies d’importance clinique incertaine, ce qui peut causer de l’anxiété et mener à des interventions médicales inutiles ».

« Nous savons depuis plusieurs années que le fait de subir un bilan de santé annuel a très peu d’avantages pour les personnes en santé et peut avoir certains inconvénients », souligne le docteur Richard Birtwhistle, professeur en médecine familiale et en sciences de santé publique à l’Université Queen (Ontario) et premier auteur de l’article.

« Un argument de longue date était que les interactions médecin-patient non spécifiques annuelles mèneraient à de meilleurs résultats de santé, mais les preuves ne soutiennent tout simplement pas cet argument », explique le docteur Brett Thombs, professeur à la Faculté de médecine de l’Université McGill, qui dirige le groupe d’étude.

« Cependant, il y a des avantages à effectuer des visites périodiques chez les médecins de première ligne pour des activités de prévention. Les femmes autour de la cinquantaine devraient consulter leur médecin pour discuter des avantages et des inconvénients de subir une mammographie de dépistage du cancer du sein et prendre une décision à cet effet, et les hommes de plus de 65 ans devraient discuter du dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale, par exemple. »

« Les Canadiens doivent être en mesure d’avoir accès facilement à leur médecin de première ligne lorsqu’ils sont malades, pour des activités de prévention adaptées à l’âge ou pour la prise en charge d’une maladie chronique, souligne-t-il. “Cependant, les visites inutiles chez le médecin pour des bilans annuels rendent ceci difficile pour de nombreux Canadiens qui n’ont pas régulièrement accès à un médecin de famille.

La campagne “Choisir avec soin(2), le Collège des médecins de famille du Canada et l’Association des infirmières et infirmiers praticiens du Canada ont émis la recommandation suivante : “Ne faites pas d’examens physiques annuels chez les adultes asymptomatiques n’ayant aucun facteur de risque important.

La docteure Kimberly Wintemute, l’une des deux dirigeants en médecine familiale de “Choisir avec soin” ajoute : “Voir votre médecin de famille pour un dépistage préventif et des conseils en matière de mode de vie est important, mais l’examen de tous les systèmes de l’organisme et faire une batterie de tests n’améliore pas l’état de santé général. Les soins préventifs doivent être personnalisés et doivent comporter une prise de décisions partagée entre votre médecin et vous.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs a été créé par l’Agence de la santé publique du Canada. Il s’agit d’un comité indépendant de professionnels de la santé qui travaillent à l’élaboration de lignes directrices pour les praticiens de première ligne ainsi que d’outils et de ressources pour la population.

(2) La campagne Choisir avec soin vise “à aider les cliniciens et les patients à engager un dialogue sur les tests et les traitements inutiles, et à faire des choix intelligents et efficaces en matière de soins de santé qui tiennent compte des besoins en soin particuliers d’une personne”.

Psychomédia avec sources : GÉCSSP, Le médecin de famille canadien.
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Les bénéfices pour la santé psychologique d’accepter les émotions négatives

La pression pour se sentir de bonne humeur et positif peut avoir pour résultat d’amplifier les émotions négatives, alors qu’accepter les humeurs plus sombres peut aider à se sentir mieux à long terme, selon une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology (JPSP).

Les gens diffèrent dans leur tendance habituelle à accepter leurs émotions et leurs pensées négatives sans juger.

Ils peuvent les juger inacceptables ou « mauvaises », lutter contre ces expériences et s’efforcer de les modifier. Ou, ils peuvent les accepter et les reconnaître comme un phénomène naturel.

Des études ont lié l’acceptation à une meilleure santé psychologique. Iris B. Mauss, professeure de psychologie à l’Université de Californie à Berkeley, et ses collègues (1) ont mené une série d’études pour vérifier l’hypothèse selon laquelle ce lien serait expliqué par le fait que l’acceptation permet de moins réagir aux expériences mentales négatives.

« Peut-être que si vous avez une attitude d’acceptation envers les émotions négatives, vous ne leur accordez pas autant d’attention », explique la chercheuse. « Et peut-être que si vous jugez constamment vos émotions, la négativité peut s’accumuler ».

Dans une première étude, menée avec 1003 personnes, l’acceptation habituelle était mesurée avec la sous-échelle de non-jugement du Questionnaire Cinq facettes de la pleine conscience (faites le test) qui inclut des items tels que « Je me dis que je ne devrais pas ressentir ce que je ressens ».

Elle était liée à la santé psychologique telle que représentée par :

« Il est plus facile d’avoir une attitude d’acceptation si vous menez une vie choyée », c’est pourquoi l’analyse des résultats a tenu compte du statut socioéconomique et des stresseurs majeurs qui auraient pu biaiser les résultats, explique la chercheuse.

Dans une 2e étude de laboratoire menée avec 156 participants, l’acceptation habituelle prédisait des réponses émotionnelles négatives moins fortes à une expérience de stress (parler devant un public avec peu de préparation).

Enfin, dans une 3e étude, menée avec 222 participants, l’acceptation prédisait moins d’émotions négatives en réponse aux stresseurs quotidiens, lesquelles rendaient compte du lien entre l’acceptation et la santé psychologique 6 mois plus tard.

« Les gens qui acceptent leurs émotions négatives sans juger ou essayer de les changer sont en mesure de faire face à leur stress plus efficacement », souligne Brett Ford, professeur adjoint de psychologie à l’Université de Toronto et coauteur.

Ce lien entre l’acceptation et la santé psychologique était spécifique à l’acceptation des émotions et non pas des situations, précisent les chercheurs.

L’acceptation des expériences mentales a notamment été décrite comme faisant partie des processus de flexibilité psychologique : 6 processus favorisant la flexibilité psychologique ciblés par la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Brett Q. Ford, Phoebe Lam et Oliver P. John.

Psychomédia avec sources : JPSP, UC Berkeley News, Berkeley
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Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Le 4 mai 2017.

Une molécule miracle qui apporterait tous les bénéfices du sport aux personnes qui n’ont pas le loisir d’en pratiquer ? Le projet est actuellement à l’étude en Californie, et les premiers résultats sont encourageants.

Une molécule qui stimule l’endurance et brûle les graisses

Les autorités sanitaires sont unanimes : le sport est indispensable au maintien en bonne santé de notre organisme. Dans certains cas cependant, pratiquer une activité sportive est impossible et les personnes obèses, les handicapés ou les personnes âgées, ne peuvent pas forcément s’adonner à ces exercices importants pour leur bien-être. Ce dilemme vient peut-être de trouver une réponse scientifique grâce à une molécule expérimentale créée par des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies de La Jolla, aux États-Unis.

Cette molécule, baptisée GW1516, apporterait à l’organisme les mêmes bénéfices que le sport : brûler les graisses et activer la production d’insuline de manière à mieux contrôler la glycémie. Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs viennent de mener une étude sur des souris qui ont été sédentarisées.

La molécule GW1516 bientôt testée sur les humains

Cette molécule leur a été administrée sous la forme d’une pilule et leur comportement a ensuite été observé et comparé à celui d’un groupe de souris témoins pendant deux mois. Conclusion au terme de cette phase d’observation : les souris du premier groupe ont pris moins de poids que les secondes et sont parvenues à mieux contrôler leur glycémie, alors que leur taux de graisses était brûlé plus rapidement sans que les sucres ne soient trop vite assimilés. Les souris du premier groupe ont également montré une plus grande endurance que les autres, d’environ 70 % selon les chercheurs.

Leurs premières observations, publiées dans la revue Cell, ont montré les effets positifs de cette molécule. Reste désormais à savoir si ces effets seront les mêmes sur les êtres humains. Un second volet de cette étude devra être ouvert pour apporter un éclairage sur la question.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Le sport, bon pour la santé !

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Le magnésium lié à de nombreux bénéfices (carence fréquente)

Une étude, publiée dans la revue BMC Medicine, a analysé le lien entre l’apport nutritionnel de magnésium et la santé chez plus d’un million de personnes dans neuf pays.

Fudi Wang de l’université Zhejiang et ses collègues ont combiné les résultats de 40 études épidémiologiques pour analyser l’effet de chaque augmentation de 100 mg d’apport alimentaire de magnésium quotidien.

Les personnes dont l’apport était le plus élevé avaient un risque de maladie coronarienne réduit de 10 %, d’accident vasculaire cérébral (AVC) réduit de 12 % et de diabète de type 2, de 26 % comparativement à celles ayant l’apport le moins élevé. Pour chaque ajout de 100 mg par jour le risque d’AVCl était réduit de 7 % et le diabète de type 2 de 19 %.

Le magnésium est vital pour la santé et les fonctions biologiques dont le métabolisme du glucose, la production de protéines et la synthèse d’acides nucléiques comme l’ADN, soulignent les chercheurs.

Des aliments riches en magnésium sont notamment certaines épices, les noix, les haricots, le cacao, les grains entiers et les légumes à feuilles vertes.

Cette méta-analyse implique des études observationnelles, ce qui signifie qu’elle ne prouve pas que le lien observé est de cause à effet et que le magnésium est directement responsable de la réduction du risque de maladies.

Mais, soulignent les chercheurs, l’ampleur de l’étude (1 million de personnes) et les résultats stables d’un pays à l’autre suggèrent fortement des bénéfices du magnésium pour la santé globale.

Selon leurs estimations, la carence en magnésium varierait de 2,5 % à 15 % de la population générale.

Psychomédia avec source : Biomed Central.
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