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Maladie de Parkinson : le complément N-acétylcystéine (NAC) pourrait être bénéfique

La N-acétylcystéine (NAC), une molécule d’origine naturelle nécessaire à la production de l’un des antioxydants de l’organisme, pourrait être bénéfique dans le traitement de la

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Cette étude a fait avancer des résultats antérieurs selon lesquels la NAC pourrait augmenter la fonction dopaminergique chez les personnes atteintes de la maladie.

Daniel Monti de l’Université Thomas Jefferson et ses collègues l’ont mené avec 42 personnes atteintes de la maladie qui ont poursuivi leur traitement en cours et ont été réparties, au hasard, en deux groupes : le premier groupe a reçu une combinaison de NAC par voie orale et intraveineuse pendant trois mois (en plus de leur traitement habituel) ; et le second, les patients témoins, a reçu seulement leur traitement habituel. Les personnes du groupe actif ont reçu 50 mg/kg de NAC par voie intraveineuse une fois par semaine et 500 mg de NAC par voie orale 2 fois quotidiennement les jours sans administration intraveineuse.

Les symptômes cognitifs et moteurs ont été évalués à l’aide de l’Échelle d’évaluation unifiée pour la maladie de Parkinson (UPDRS). Des images cérébrales permettaient de mesurer la quantité de transporteur du neurotransmetteur dopamine dans les ganglions de la base, la région la plus affectée par le processus de la maladie de Parkinson.

Comparativement aux témoins, les participants ayant recevant la NAC présentaient une amélioration de 4 à 9 % de la liaison au transporteur de dopamine et leur score UPDRS s’est amélioré d’environ 14 %.

L’étude a ainsi permis de constater une amélioration des taux de dopamine, le principal neurotransmetteur spécifiquement réduit dans la maladie de Parkinson, ainsi qu’une amélioration des évaluations cliniques des capacités mentales et physiques des patients, concluent les chercheurs.

Les traitements actuels de la maladie de Parkinson se limitent généralement à remplacer temporairement la dopamine dans le cerveau par des médicaments visant à ralentir la progression de la maladie, souligne les chercheurs.

La destruction des cellules nerveuses dopaminergiques semble résulter en grande partie du stress oxydatif qui diminue les niveaux de glutathion, une substance chimique produite par le cerveau pour contrer le stress oxydatif, indiquent-ils. La NAC est un complément oral, et vient également sous forme intraveineuse qui est utilisée pour protéger le foie en cas de surdosage d’acétaminophène (paracétamol).

Plusieurs études initiales ont montré que l’administration de NAC augmente les niveaux de glutathion dans le cerveau, mais il n’avait pas été vérifié si un tel effet augmentait les niveaux de dopamine à mesure que les neurones retrouvent leur fonction.

« Cette étude est une étape importante pour comprendre comment la N-acétylcystéine pourrait constituer une nouvelle avenue pour la prise en charge de la maladie. La NAC semble permettre aux neurones dopaminergiques de retrouver une partie de leur fonction ».

Les chercheurs espèrent que cette étude ouvrira de nouvelles avenues de traitement pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Thomas Jefferson University, Clinical Pharmacology & Therapeutics.
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L’interaction bénéfique de la canneberge avec les antibiotiques

Des recherches menées à l’Université McGill (Montréal) et à l’INRS montrent qu’un extrait de canneberges rend les bactéries plus sensibles aux antibiotiques. Ces travaux sont publiés dans la revue Advanced Science.

« Qui plus est, elles ne développent pas de résistance à ces antibiotiques ».

Le communiqué des chercheurs explique :

« Alors que la sagesse populaire propose de boire du jus de canneberge pour soigner une infection urinaire, les chercheurs ont voulu en savoir davantage sur les vertus de ce fruit en traitant différentes bactéries avec son extrait. Les bactéries choisies pour l’étude sont responsables d’infections telles que les infections urinaires, des pneumonies et les gastro-entérites (Proteus mirabilis, Pseudomonas aeruginosa et Escherichia coli).

“Habituellement, quand on traite une bactérie avec un antibiotique pendant un certain temps en laboratoire, elle développe à coup sûr une résistance”, explique Nathalie Tufenkji, professeure en génie chimique de l’Université McGill et auteure principale de l’étude. “Les bactéries ont été traitées à la fois avec un antibiotique et l’extrait de canneberge, et la résistance n’apparaissait pas. Ce résultat nous a beaucoup surpris et nous y voyons une opportunité importante.”

Les analyses ont révélé que l’extrait de canneberge rendait les bactéries plus sensibles aux antibiotiques en agissant sur deux fronts. Premièrement, la paroi des bactéries laisse entrer plus facilement l’antibiotique et, deuxièmement, les mécanismes bactériens qui évacuent l’antibiotique sont ralentis. Le médicament entre donc mieux dans la bactérie et en ressort plus difficilement, ce qui explique que leur action soit efficace à une dose plus faible. »

« Cette activité vient des molécules appelées proanthocyanidines », explique Éric Déziel, microbiologiste et professeur de l’INRS. « Il y en a plusieurs différentes et il est possible qu’elles agissent ensemble pour obtenir ce résultat. Il nous faudra plus de recherche pour connaître celles qui sont les plus actives dans la synergie avec l’antibiotique. »

« Après avoir confirmé l’activité des molécules de canneberge sur des bactéries en culture, les chercheurs ont vérifié si l’action demeurait sur un modèle animal préliminaire, des insectes infectés. Comme l’effet synergique entre l’extrait et l’antibiotique y est également observé, les expériences se poursuivront pour identifier clairement les molécules actives. »

« Si les résultats se confirment chez les animaux, certains antibiotiques pour lesquels une forte résistance existe pourraient retrouver leur pertinence en augmentant leur potentiel grâce à des molécules issues de l’extrait de canneberge. »

« Notre espoir est de réduire les doses d’antibiotiques nécessaires en médecine humaine et vétérinaire afin de combattre la résistance aux antibiotiques », souligne Nathalie Tufenkji.

Cette recherche a reçu le soutien financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du programme des Chaires de recherche du Canada et d’Ocean Spray Cranberries Inc.

Les bienfaits de la canneberge contre les infections urinaires mieux compris

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : McGill University, Advanced Science.
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Porter des caleçons est bénéfique pour les spermatozoïdes

Le13 août 2018.

Selon une étude récente, les hommes qui portent des caleçons sont plus fertiles que ceux qui se vêtissent de boxers ou de slips. 

Les caleçons favorisent la concentration de spermatozoïdes

La revue Human Reproduction a publié les résultats d’une expérience réalisée sur 656 hommes âgés de 18 à 56 ans et rencontrant des soucis de fertilité. Les sujets de cette expérience ont dû successivement porter des caleçons en forme de parachute, des boxers et des slips afin de mesurer l’influence de la forme du sous-vêtement sur la fertilité d’un homme

Bilan : les hommes qui portaient des caleçons en forme de parachute avaient une concentration en spermatozoïdes plus élevée que ceux qui s’étaient revêtus de boxers ou de slips. Par ailleurs, les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés présentaient une concentration de follicules plus importante dans leurs testicules. 

Portez des caleçons pour augmenter votre fertilité

Pour rappel, les follicules sont une hormone qui stimule la production de spermatozoïdes chez les hommes. Les chercheurs ayant réalisé cette expérience en ont donc déduit que les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés avaient plus de follicules car leur corps cherchait à compenser la perte de spermatozoïdes engendrée par le fait que leur appareil génital soit comprimé. 

Sachant que la concentration en spermatozoïdes d’un homme qui porte des caleçons est jusqu’à 25% supérieure selon cette étude, vous pourriez être tenté par l’idée de cesser de porter des boxers ou des slips. Néanmoins, les scientifiques rappellent qu’« il ne sera peut-être pas possible de généraliser » ces conclusions aux hommes qui n’ont jamais connu de soucis d’infertilité.

Flore Desbois 

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Respirer des pets serait bénéfique pour notre santé, oui mais…

Attention à ne pas prendre au pied de la lettre cette étude selon laquelle respirer des pets serait bénéfique pour la santé ! Des résultats qui peuvent prêter à sourire et qui sont le fruit de travaux menés une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter (Comté de Devon Grande-Bretagne, ndrl).

Cet aspect bénéfique serait obtenu selon eux grâce au sulfure d’hydrogène, un gaz odorant présent naturellement dans notre corps et qui se retrouve expulsé lors de nos flatulences. Ce gaz serait si bénéfique qu’il pourrait être utilisé pour la confection des médicaments de demain. Reste le problème de l’odeur …

« Même si le sulfure d’hydrogène est bien connu comme un gaz à l’odeur âcre contenu dans les flatulences et les œufs pourris, il est naturellement produit par le corps et pourrait en fait être un héros de la santé avec des implications significatives pour des thérapies futures pour toute une variété de maladies » a déclaré le Professeur Mark Wood principal auteur de cette étude.

Et de préciser que ce gaz, s’il entrait dans la composition de certains médicaments, pourrait permettre : de diminuer les risques de certains cancers, d’attaques cardiaques et même d’AVC. Il serait également efficace dans la prévention de l’arthrite et de la démence.

D’autres vertus lui sont également prêtées puis que le sulfure d’hydrogène permettrait de préserver les mitochondries, des organites indispensables au bon fonctionnement de nos cellules, mais aussi de réguler notre pression sanguine.

Le sulfure d’hydrogène semble donc avoir bien des vertus. Dommage qu’il soit accompagné de cette odeur parfois insoutenable, véritable tue l’amour dans un couple.

Respirer des pets bénéfique pour la santé, oui MAIS car il y un MAIS !

Et puis il ne faut surtout pas oublier que ce gaz à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, est aussi très toxique. L’inhalation prolongée de sulfure d’hydrogène peut ainsi causer la dégénérescence du nerf olfactif et provoquer la mort juste après quelques mouvements respiratoires. D’autre part il faut savoir que l’inhalation du gaz, même en quantité relativement faible, peut également entraîner une perte de connaissance.

News Santé

Arthrite, fibromyalgie… : une raison pour laquelle l’exercice peut être bénéfique contre la douleur

Une séance de 20 minutes d’exercice modéré peut avoir un effet anti-inflammatoire, selon une étude publiée dans la revue Brain, Behavior, and Immunity.

Ces résultats ont des implications encourageantes pour les maladies chroniques comme l’arthrite, la fibromyalgie, la maladie cœliaque et des conditions plus répandues, comme l’obésité, soulignent les auteurs.

Les bénéfices anti-inflammatoires de l’exercice sont déjà connus. Cette étude précise des mécanismes par lesquels ils se produisent.

Suzi Hong de l’Université de Californie à San Diego (UCSD) et ses collègues ont mené cette étude avec 47 volontaires qui ont marché sur un tapis roulant à un niveau d’intensité ajusté en fonction de leur forme physique.

20 minutes d’exercice modéré stimulaient le système immunitaire qui produisait une réponse cellulaire anti-inflammatoire.

Le cerveau et le système nerveux sympathique, qui augmente notamment le rythme cardiaque et la pression artérielle, sont activés pendant l’exercice. Les hormones, comme l’adrénaline et la noradrénaline, sont libérées dans la circulation sanguine et déclenchent les récepteurs adrénergiques que possèdent les cellules immunitaires.

Il n’est pas nécessaire que l’entraînement soit intense pour produire des effets anti-inflammatoires. La marche rapide est suffisante.

Dans le cas de la fibromyalgie par exemple, la Ligue européenne contre le rhumatisme (EULAR) estimait en 2016 que la seule intervention pour laquelle des données solides existent est l’exercice.

 

Pourquoi la sieste est si bénéfique

Le mépris à l’égard de la sieste, réservée aux enfants, aux personnes âgées et aux fainéants, est totalement injustifié. Non seulement dormir un peu pendant la journée procure un regain d’énergie mais apporte aussi des bénéfices importants en terme cognitifs et de santé. Et c’est la science qui le démontre.

Contrairement à 85% des espèces de mammifères, l’homme ne dort qu’une fois par jour. Les scientifiques ne sont pas sûrs si nous sommes naturellement monophasiques (et pas polyphasiques) ou si c’est la société moderne qui nous a rendu ainsi. En tout cas, la vie moderne fait qu’au moins un tiers d’entre nous ont un déficit de sommeil important. Et la sieste est un excellent moyen pour combler ce déficit. Mais elle peut également doper notre cerveau en lui permettant de devenir plus créatif, en améliorant le fonctionnement de la mémoire, la perception, le raisonnement logique, en améliorant notre humeur. La sieste a aussi des vertus thérapeutiques sur le cœur, la pression sanguine, le niveau de stress et même l’excès de poids.

Maintenant, pour en tirer tous ses bénéfices, il faut faire une vraie sieste. C’est quoi une vraie sieste?

C’est une phase de sommeil qui dure entre 10 et 30 minutes idéalement entre 13 heures et 16 heures. Un sommeil plus long développe «l’inertie du sommeil» qui se traduit par une sensation de malaise et d’ivresse qui met du temps à disparaître. Sara Mednick, spécialiste du sommeil de l’Université de Californie et auteure du livre «Take a Nap ! Change your life» (Faites une sieste ! Changez votre vie) estime qu’une sieste de 10 à 20 minutes redonne de la vivacité intellectuelle et de l’énergie mais qu’une sieste de 30 minutes pose des problèmes et il prend parfois du temps à «émerger». Des études publiées par le Journal of Sleep (Journal du sommeil), montrent aussi que des siestes très courtes de six minutes, ont des effets bénéfiques sur la mémoire.

La découverte des vertus de la sieste n’est pas récente. En 1995, une étude réalisée par la NASA sur des pilotes de Boeing 747 montrait que les participants autorisés à faire une sieste de 40 minutes par jour ce qui correspondait à une moyenne de 25,8 minutes de sommeil avaient une amélioration de leurs performances en matière de vigilance de 16% par rapport à la moyenne et de 34% par rapport aux pilotes qui n’avaient pas fait de sieste.

Faire une sieste au travail est loin d’être une mauvaise idée, même du point de vue de l’employeur. Faire dormir un peu des médecins et des infirmières dans des services d’urgence améliore sensiblement leur réactivité et leurs performances. La sieste permet de restaurer la qualité de l’attention, la qualité du travail et de réduire les erreurs et ces effets sont sensibles pendant plusieurs heures. Certaines entreprises ont commencé à comprendre les avantages de la sieste et installé des pièces pour dormir sur le lieu de travail. C’est le cas entre autre de Google ou du Huffington Post.

Enfin, la sieste est aussi très bonne pour la santé. Elle a des effets thérapeutiques sur la pression artérielle en permettant notamment au système cardiovasculaire de récupérer des effets du stress psychologique. Une sieste de 45 minutes se traduit presque systématiquement par une baisse de la pression sanguine.  

Une importante étude réalisée en 2007 en Grèce par des chercheurs de l’Université d’Athènes auprès de 23 681 personnes atteintes de maladies cardiaques et de cancer montre les bienfaits d’un sommeil de jour. Les personnes qui faisaient une sieste de trente minutes au moins trois fois par semaines avaient 37% moins de risques de mourir d’une défaillance cardiaque.

Conclusion. La sieste devient obligatoire pour tout le monde les petits comme les grands.


A votre santé! – Slate.fr

La bière serait bénéfique contre le diabète et d’autres maladies

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Angewandte Chemie International Edition, ont déterminé la configuration chimique des humolones, dérivées du houblon, qui donnent à la bière sa saveur distinctive.

Ces résultats pourraient mener au développement de nouveaux médicaments pour traiter le diabète, certains types de cancer et d’autres maladies, estiment les chercheurs.

Des études ont déjà suggéré que la bière et ses acides qui lui donnent son goût amer auraient, en modération, des effets bénéfiques sur le diabète, certaines formes de cancer, l’inflammation et peut-être la perte de poids.

Werner Kaminsky et ses collègues de l’Université de Washington et de la firme pharmaceutique KinDex Therapeutics ont isolé et purifié les molécules d’humolones et leurs dérivés qui sont produits durant le processus de brassage afin d’analyser leurs structures.

Ces résultats représentent une avancée essentielles vers le développement de médicaments à partir de ces molécules, soulignent les chercheurs.

Une étude publiée en 2011 montrait aussi que la bière pourrait être bénéfique contre l’ostéoporose. Un effet attribué au silicium qu’elle contient.