Archives par mot-clé : besoin

Hypertension : l’alimentation peut éliminer le besoin de médicaments

Les personnes atteintes d’hypertension peuvent réduire et même éliminer leur besoin de médicaments antihypertenseurs en faisant des changements dans leur mode de vie, selon une étude présentée lors des séances scientifiques 2018 de l’American Heart Association.

Les changements du mode de vie sont la première étape pour diminuer la tension artérielle selon les lignes directrices de 2017 de l’American College of Cardiology, rappelle le communiqué des chercheurs.

« Les modifications du mode de vie, dont une alimentation plus saine et la pratique régulière d’exercices physiques, peuvent réduire considérablement le nombre de patients qui ont besoin d’un médicament pour abaisser leur tension artérielle. C’est particulièrement le cas chez les personnes dont la tension artérielle se situe entre 130 et 160 mmHg de pression systolique et entre 80 et 99 mmHg de pression diastolique », explique le Dr Alan Hinderliter de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, coauteur.

Les chercheurs ont mené cette étude avec 129 hommes et femmes en surpoids ou obèses âgés de 40 à 80 ans. Leur tension artérielle se situait entre 130-160/80-99 mmHg, mais ils ne prenaient pas de médicaments antihypertenseurs. Plus de la moitié étaient candidats à ces médicaments selon des lignes directrices récentes.

Ils ont été assignés au hasard à l’une des trois interventions suivantes pendant 16 semaines :

  • modification de l’alimentation pour adopter le régime DASH conçu pour diminuer la pression artérielle (mettant l’accent sur les fruits, légumes, et produits laitiers faibles en gras et minimisant la consommation de viande rouge, sel et sucreries) et participation à un programme de gestion du poids qui comprenait un counseling comportemental et des sessions d’exercices supervisés trois fois par semaine ;

  • modification de l’alimentation (régime DASH) seulement, avec l’aide d’une nutritionniste ;

  • pas de changement des habitudes en matière d’exercice ou d’alimentation.

Ceux qui ont suivi le régime DASH et participaient au groupe de gestion du poids ont perdu en moyenne 8,6 kilos (19 livres) et avaient une tension artérielle réduite en moyenne de 16 mmHg systolique et 10 mmHg diastolique à la fin des 16 semaines. (Perdre du poids : 10 stratégies utilisées par les gens qui réussissent)

Ceux qui suivaient seulement le régime DASH présentaient une baisse moyenne de la tension artérielle de 11 mmHg systolique et de 8 diastolique.

Ceux qui n’ont pas modifié leurs habitudes alimentaires ou d’exercice ont connu une baisse de leur tension artérielle de 3 mmHg systolique/4 diastolique en moyenne.

À la fin de l’étude, seulement 15 % des personnes qui avaient modifié leur alimentation et leurs habitudes d’exercice avaient besoin de médicaments antihypertenseurs comparativement à 23 % dans le groupe qui n’avait modifié que leur alimentation. Il n’y a eu aucun changement dans le besoin de médicaments chez ceux qui n’ont rien changé – près de 50 % ont continué à satisfaire aux critères de traitement de l’hypertension.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les femmes ont-elles besoin de plus de sommeil que les hommes ?

Le 09/04/2016,

Selon les chercheurs du centre de recherche sur le sommeil de l’université de Loughborough en Angleterre, les femmes auraient besoin de plus de sommeil que les hommes à cause de leur cerveau plus complexe.

D’après le Professeur Horne, directeur du centre, le besoin en sommeil des femmes est légèrement plus élevé que celui des hommes (environ 20 minutes de sommeil supplémentaires).

En effet, comme les femmes ont tendance à être multitâches et flexibles, elles utilisent plus leur cerveau que les hommes et auraient donc besoin de plus récupérer.

Dans un article publié dans le Daily Mail, le professeur Horne précise également que le manque de sommeil affecte davantage les femmes : « pour les femmes, le manque de sommeil est fortement associé à des degrés élevés de détresse psychologique, d’irritabilité, de dépression et de colère. Ces sentiments sont moins forts chez l’homme ».

Les résultats de cette recherche vont dans le sens d’une autre étude datant de 2013. Les chercheurs de l’université de Duke en Caroline de Nord (États-Unis) avaient alors découvert que les femmes souffraient plus que les hommes, mentalement et physiquement, lorsqu’on les prive de sommeil.

Source : news.com.au

Crédit photo : Shutterstock

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Ces dossiers qui ont tout autant (voire plus) besoin de rapidité que la fusion des régions

La simplification administrative

Eric Verhaeghe : Elle a fait l’objet d’une annonce tonitruante il y a plus d’un an, avec le fameux « choc de simplification » couplé à la boîte à outil de Super-François. Soyons francs : le choc a plus ressemblé à une vaguelette dans le Vieux Port qu’à un tsunami sur une côte de Thaïlande. Pour l’instant, en dehors de quelques décisions obscures prises dans des réunions interministérielles anonymes, on peine à voir en quoi l’épaisseur des étouffantes réglementations françaises a diminué. On pourrait même égrener les secteurs où la réglementation est repartie de plus belle (entre le décret patriotique étendant les secteurs soumis au contrôle de Bercy et les règles en matière de santé, on ne manquerait pas d’exemples).

La transparence des données de santé

La Commission Européenne considère que les pays membres pourraient économiser 100 milliards en 5 ans en développant la transparence des données de santé, déjà pratiquée avec succès en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne. En France, au nom du risque de mésusage par les personnes privées (entendez une mauvaise interprétation des chiffres ou, pire, un contrôle des pratiques médicales par le recours à l’analyse de la morbidité), la haute fonction publique s’oppose à toute ouverture des données. Le sujet est pendant depuis près de deux ans. La prochaine loi santé devrait acter l’immobilisme gouvernemental.

Big Data et Open Data

Une directive communautaire impose le principe de la réutilisation gratuite des données publiques par les citoyens. L’INSEE, qui dégage 38 millions d’euros de ressources en faisant payer ses statistiques, s’oppose à cette application du droit européen en France. Malgré de grandes annonces sous Jean-Marc Ayrault, la France continue à ne pas appliquer le droit, de telle sorte que, d’un côté, des rapports publics prônent le Big Data et, de l’autre, l’Etat (…)lire la suite sur Atlantico

Réforme territoriale : les Pays de la Loire vont fusionner avec le Poitou-Charentes
François Hollande propose une France à 14 régions


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR