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Le beurre, c’est bon pour le cœur !
Le 1er juillet 2016.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université Tufts de Boston, aux États-Unis, le beurre n’augmenterait pas le risque de maladies cardiovasculaires.
Le beurre n’augmente pas le risque de maladies cardiovasculaires
On reprochait au beurre de provoquer, à l’instar de l’huile de palme, des maladies cardiovasculaires. Mais rien n’est moins vrai, selon des chercheurs américains, qui ont mené une étude très vaste dans 15 pays auprès de 6,5 millions de personnes. Résultat : la consommation de 14 grammes de beurre chaque jour est, selon ces travaux, associée à un risque de décès plus élevé d’1 %, sans aucune corrélation avec une maladie cardiovasculaire, coronarienne ou avec un AVC.
« Les gens qui mangent plus de beurre ont généralement un régime alimentaire et un style de vie plus malsain, mais le lien entre le beurre et les maladies cardiaques est assez neutre en général », a expliqué le docteur Pimpin de la Tufts University de Boston.
Ne pas diaboliser le beurre
« Nos résultats ne soutiennent pas la consommation de beurre comme directive diététique par rapport à d’autres priorités alimentaires mieux établies, mais ils invitent à ne pas diaboliser ni considérer le beurre comme contraire à la bonne santé », a ajouté l’auteur principal de l’étude, le Dr Dariush Mozaffarian, dans les colonnes du DailyMail.
Ce qui est certain, selon les chercheurs, c’est que le sucre et l’amidon, présents dans le pain ou les pommes de terre, seraient bien plus dangereux pour la santé que le beurre. Ces ingrédients ont été associés à un risque plus élevé de diabète et de maladies cardiovasculaires et seraient même moins sains que certaines margarines et huiles riches en gras sains, notamment l’huile d’olive.
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Le beurre est-il vraiment si mauvais pour la santé?
Pour votre cœur, mieux vaut dévorer un vrai jambon-beurre, avec des produits naturels, qu’un erzatz de jambon allégé sur tartiné de margarine. C’est en substance le message que souhaite faire passer Aseem Malhotra, l’un des plus grands cardiologues d’Angleterre, dans un article qu’il a publié dans le British Medical Journal (BMJ), revue scientifique prestigieuse et respectée, rapporte le Times. Selon ce spécialiste de l’Université de Croydon, les sucres et glucides raffinés exhausteurs de goût sont par exemple bien plus nocifs.
Beurre, fromage et viandes rouges ne sont pas aussi mauvais pour le cœur que l’on ne le pense: il est temps de «casser le mythe» autour des graisses saturées selon Malhotra. Et il n’est pas le seul à l’affirmer, rapporte Joanna Blythman du Guardian. En 2010, une synthèse de la littérature scientifique sur la question publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition a conclu qu’«il n’existe aucune preuve significative qui permet de conclure que les graisses saturées dans l’alimentation sont associées à un risque accru de maladies cardiaques.»
Depuis des décennies, les entreprises agroalimentaires apposent l’étiquette «faible en graisses saturées» sur leurs produits transformés (céréales, plats préparés ou autres yaourts allégés) pour leur donner l’image d’un produit sain. Le danger est là, souligne Joanna Blythman:
«Leur devise a toujours été, quitte à vendre de la merde, autant vendre de la merde à faible teneur en graisses, parce que les consommateurs n’iront pas scruter l’étiquette pour examiner la composition du produit.»
La «fatwa» sur les graisses saturées a eu un effet d’aubaine fabuleux pour les industriels du sucre et des céréales, ajoute-t-elle. Elle agit comme un leurre, détournant notre attention de l’un des facteurs majeurs de l’obésité: la surconsommation en sucres et glucides raffinés, qui pertubent la glycémie et les niveaux d’insuline, et favorisent la production de graisse et son stockage dans le corps.
En outre, affirme Aseem Malhotra, les statines sont trop prescrites, à cause de l’obsession des autorités sanitaires pour la prévention des maladies cardiaques par la réduction du taux de cholestérol. Cette politique de santé publique a des effets secondaires négatifs, qui peuvent parfois supplanter les bénéfices.
L’agence de santé publique britannique et la British Heart Fondation ont balayé cet avis d’un revers de main. Voici ce qu’en pense Alison Tedstone, directrice du département alimentation et obésité de l’agence:
«Les conseils du gouvernement sont basés sur une multitude de preuves scientifiques. L’article du BMJ est basé sur une opinion, plutôt qu’une synthèse complète de la recherche.»
Catherine Collins, diététicienne au National health service (NHS) a affirmé à la BBC que les conseils du docteur Aseem Malhotra sont «dangereux», parce qu’ils brouillent le message qui associe la surconsommation de graisses aux maladies cardiaques. Réponse du cardiologue:
«Le message que je veux faire passer, c’est: « mangez de vrais aliments, fuyez la nourriture transformée. »»