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L’aubergine au cœur d’une fake news santé

Un post Facebook a présenté l’aubergine comme un légume capable de soigner le cancer mais cette information a choqué les scientifiques.

Depuis plusieurs années, les études sur les bienfaits des fruits et légumes se sont multipliées. L’un des derniers exemples en date révélait le potentiel de l’avocat dans la diminution des problèmes cardiaques. Mais il arrive que d’autres aliments soient mis en avant car ils réduiraient les risques de développer un cancer.

Ainsi il n’est pas rare de croiser sur les réseaux sociaux des recettes à base de légumes ou de fruits. Si elles ne sont pas forcément sujettes à des études scientifiques, elles aideraient à purifier l’organisme ou faire le plein de vitamines.

Cependant, un remède à base d’aubergine posté sur Facebook a récemment beaucoup fait parler de lui. Partagé le 15 avril 2022, le post en question ne concerne pas l’aubergine de nos potagers mais une variété appelée aubergine sauvage. Or, le post prêterait des vertus miracles à ce petit légume et à une recette qui y est associée.

Un sujet sensible rapidement démenti par la communauté scientifique

En effet, le post affirmait que le remède et les petites aubergines qu’il contient guérirait le cancer du sein. Pire encore, le remède permettait de signer « tout type de cancer » d’après les mots employés par la personne qui a publié le post. Cependant, il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique ou étude affirmant cela.

Or, la publication a été vue plus de 25 000 fois depuis sa mise en ligne. Face à l’ampleur prise, les scientifiques ont décidé d’agir. Plusieurs d’entre eux ont contacté l’Agence France Presse afin de faire part de leurs inquiétudes et de publier un démenti.

En effet, les chercheurs n’ont aucune donnée scientifique sur le sujet alors que l’aubergine sauvage serait capable de soigner tous les cancers. Mais Béatrice Fervers, cancérologue à Lyon, a démenti cela.

Elle rappelle que « la plupart des cancers du sein et des cancers de la prostate sont des cancers dits hormonodépendants. L’action des hormones rentre en ligne de compte et fait partie du traitement. Ce n’est pas le cas du cancer de l’estomac, du rein et du foie ».

L’aubergine a-t-elle de vrais bienfaits sur la santé ?

Même si les scientifiques alertent les médias, de nombreuses personnes croient en ce post. Or, en plus de ne pas être forcément efficace, il pourrait être dangereux pour la santé de certains patients. 

Malgré cette fake news, faut-il pour autant bannir l’aubergine de nos potagers ? Non, car celle-ci a bien des vertus santé prouvées par plusieurs études. En effet, l’aubergine aiderait à baisser le taux de glycémie des personnes diabétiques. Elle permettrait également de réduire le taux de cholestérol quand elle est consommée en jus. Enfin, grâce à sa richesse en fibres, l’aubergine favoriserait la digestion.

Huile d’argan : ses bienfaits et ses usages

L’huile d’argan également appelée huile d’argane ou d’arganier est utilisée depuis des siècles par les femmes berbères pour ses propriétés nourrissantes. Souvent considérée comme miraculeuse, on prête à cette huile de nombreuses vertus tant sur le plan de la beauté que de la santé. Mais qu’en est-il vraiment de l’huile d’argan ? Focus sur ce produit beauté aux multiples vertus.

https://www.beaute-addict.com : flux d’articles

La vérité sur les bienfaits du curcuma (UFC-Que Choisir, vidéo)

Les compléments alimentaires à base de curcuma sont commercialisés avec des allégations de santé qui ne sont pas démontrées, met en garde l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

« Consommé sous forme de gélule, le curcuma se positionne désormais dans les meilleures ventes de compléments alimentaires. »

« Ses promesses sont innombrables : antioxydant, protecteur des articulations, ami du foie, aide à la digestion, anti-inflammatoire, anticancéreux, anti-Alzheimer, etc. »

« La curcumine, une des principales substances actives du curcuma, réagit en effet très facilement dans les tubes de laboratoire. Mais dès qu’on passe aux essais sur l’homme, les promesses disparaissent », rapporte l’association. « La déception est en règle générale au rendez-vous. »

« Ce fut le cas pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Autre exemple, dans un essai très sérieux, la curcumine a échoué à démontrer un effet anti-inflammatoire après une opération. »

« Du côté des douleurs articulaires, il existe quelques comparaisons intéressantes avec des médicaments. Si cela mérite plus d’investigations, les données ne sont pas suffisamment probantes pour en recommander l’usage. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’essai du tout. Même les propriétés digestives du curcuma ne sont pas prouvées, seul un “usage traditionnel” est reconnu. »

« L’efficacité de la curcumine n’a jamais été établie par un essai clinique randomisé contrôlé dans aucune indication », ont conclu des chercheurs dans le Journal of Medicinal Chemistry en 2017. »

« Quant aux supposées propriétés anticancéreuses de la curcumine, elles ne reposent sur rien de solide. (…) Les expérimentations scientifiques sont soit trop préliminaires, soit carrément entachées de fraudes. L’un des chercheurs américains les plus influents sur le sujet, le Dr Bharat B. Aggarwal, a été suspecté de manipulation de données. Plusieurs de ses publications ont été retirés par les revues qui les avaient publiées. »

« Ingrédient du curry, le curcuma en poudre offre couleur et saveur aux plats. Frais, il se boit en infusion. Il est donc souvent suggéré d’allier plaisir et santé en utilisant le curcuma en cuisine. Ce conseil n’a pas de sens. Dans les études, les doses de curcumine testées sont importantes, de 400 mg ou de 2 000 mg par exemple. La curcumine étant un composant très minoritaire dans le curcuma (moins de 5 %), il faudrait consommer de l’ordre de 20 g à 100 g de curcuma par jour ! De plus, la curcumine ainsi ingérée est peu ­disponible, mal absorbée et vite éli­minée. Cela vaut aussi pour les boissons en bouteille ou les infusions au curcuma vendues dans le commerce. Pour le goût, c’est très bien. Pour la santé, cela ne sert vraiment à rien. »

Pour plus d’informations sur le curcuma et la santé, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Les bienfaits du yaourt chez les jeunes ayant un risque élevé d’obésité

Le yaourt est associé à une meilleure régulation de l’insuline chez les jeunes dont au moins un des parents est obèse, montre une étude publiée dans l’European Journal of Clinical Nutrition (EJCN).

Des chercheurs de l’Université Laval ont mené cette étude avec 112 jeunes, âgés de 8 à 26 ans, qui avaient au moins un parent obèse – indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 – et 86 jeunes sans parent obèse. (CALCUL rapide de votre IMC)

Des études précédentes ont montré que les enfants qui ont un parent obèse ont quatre fois plus de risque d’avoir des problèmes de poids à l’âge adulte. Lorsque les deux parents sont obèses, le risque est 10 fois plus grand, rapporte Vicky Drapeau, auteure principale.

L’étude montre que les antécédents familiaux d’obésité influencent plusieurs indicateurs de santé. Les jeunes du groupe avec obésité familiale avaient un poids, un indice de masse corporelle et un taux d’adiposité nettement plus élevés que ceux sans parent obèse.

Différents indicateurs métaboliques montrent aussi une moins bonne régulation de l’insuline et un haut niveau de résistance à l’insuline, une condition qui peut évoluer vers le diabète de type 2.

Ces problèmes n’étaient toutefois pas observés chez ceux de ce groupe qui consommaient au moins une portion de yogourt par jour. Leurs valeurs pour l’insuline à jeun et pour un indicateur de la résistance à l’insuline étaient comparables à celles du groupe sans obésité familiale.

La consommation de yogourt n’avait aucun effet sur ces indicateurs métaboliques dans le groupe sans obésité familiale.

Les mécanismes en cause demeurent à élucider.

Les auteurs de l’étude sont Shirin Panahi, Annette Gallant, Angelo Tremblay, Louis Pérusse, Jean-Pierre Després et Vicky Drapeau.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université Laval, EJCN.
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« Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

« Dry January » : les bienfaits sur le long terme du mois sans alcool

Le 3 janvier 2019.

Selon une récente étude, ne pas boire une goutte d’alcool pendant 31 jours, au mois de janvier, aiderait à diminuer sa consommation d’alcool sur le long terme. Explications.

Des bienfaits immédiats sur la santé

Si vous avez un peu trop abusé de l’alcool pendant les fêtes, vous avez peut-être pris la résolution, au 1er janvier, de participer vous aussi au « Dry january » lancé tous les ans en Angleterre depuis 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, consistant à ne pas boire une goutte d’alcool pendant le premier mois de l’année.

Selon une étude menée en janvier 2018 par l’université du Sussex (Angleterre) qui a suivi 800 personnes ayant participé au « Dry january », et publiée le 2 janvier 2019, arrêter l’alcool pendant un mois entier aurait des effets bénéfiques immédiats sur la santé. En effet, « 7 personnes sur 10 ont indiqué mieux dormir et ressentir un gain d’énergie ; 3 personnes sur 5 ont perdu du poids et plus de la moitié ont rapporté avoir une meilleure concentration », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

Un mois de janvier sans alcool aiderait à boire moins sur le long terme

L’étude démontre également que « le simple fait de passer un mois sans alcool aiderait les gens à boire moins sur le long terme ». Selon Richard de Visser, qui a coordonné l’étude, « en août, les gens ont rapporté avoir un jour d’abstinence supplémentaire par semaine » : 3 jours avec alcool contre 4 en moyenne avant le Dry January.

Autre constatation intéressante : les participants ont réduit d’un verre en moyenne la quantité d’alcool bue à chaque occasion. Enfin, les épisodes d’ivresse sont passés de 3 à 2 par mois. Quand on connaît les dégâts de l’alcool sur la santé, si vous avez raté le « Dry january », tentez le « Février au sec » !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Ostéoporose : les bienfaits du régime méditerranéen

Ostéoporose : les bienfaits du régime méditerranéen

Le 30 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université d’East Anglia (Royaume-Uni), il faudrait recommander un régime méditerranéen aux personnes qui souffrent d’ostéoporose.

Un nouveau bienfait du régime méditerranéen

Le régime méditerranéen ou régime crétois a de nombreuses vertus. Composé d’aliments riches en vitamines C et E, son action antioxydante est reconnue scientifiquement. Ce régime serait notamment efficace pour combattre les maladies cardio-vasculaires. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, que ce régime pourrait également freiner l’ostéoporose.

Selon ces travaux, consommer régulièrement des fruits, des légumes, des noix, des céréales non raffinées ou encore du poisson, le tout assaisonné d’huile d’olive, peut réduire la perte osseuse de la hanche. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi pendant un an plus de 1.100 personnes âgées de 65 à 79 ans. Les participants ont été divisés en deux groupes : l’un suivait un régime méditerranéen, l’autre non.

Une augmentation de la densité osseuse

Ils ont ainsi pu observer, chez les personnes qui avaient suivi ce régime et qui souffraient d’ostéoporose (une maladie qui se caractérise par une perte de la résistance des os), une augmentation de la densité osseuse dans la hanche. Une donnée intéressante puisque « la perte osseuse du col du fémur est souvent la cause de fracture de la hanche », a précisé le professeur Fairweather-Tait, de l’école de médecine de l’université d’East Anglia.

Et d’ajouter : « L’os prend beaucoup de temps à se former, de sorte que l’essai de 12 mois, bien qu’il soit l’un des plus longs à ce jour, était encore relativement court pour montrer un impact ». Et pourtant un véritable effet du régime crétois a pu être constaté sur cette courte période. De nouveaux travaux vont être réalisés pour confirmer ces résultats et voir si d’autres zones du corps peuvent elles aussi bénéficier de ce régime. 

Marine Rondot

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Maladies cardiovasculaire : les bienfaits des oeufs

Maladies cardiovasculaire : les bienfaits des oeufs

Le 25 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pékin en Chine, manger un œuf par jour serait excellent pour le cœur. Explications.

Réduction du risque de maladies cardiovasculaires 

Les œufs sont riches en protéines, minéraux et vitamines, ils sont donc excellents pour la santé. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Heart, la consommation régulière d’œufs permettrait également d’éviter certaines maladies cardiovasculaires. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données médicales de 500.000 personnes âgées de 30 à 79 ans, pendant près de 9 ans.

Parmi eux, 83.000 cas avaient souffert de maladies cardiovasculaires et près de 10.000 étaient décédées. 13% des participants avaient par ailleurs déclaré qu’ils consommaient un œuf par jour et 9% n’en mangeaient pratiquement jamais. Les chercheurs ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient un œuf par jour voyait leur risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral hémorragique se réduire de 26%.

Un œuf par jour suffit

Mais ce n’est pas tout, elles avaient également un risque de décès par AVC hémorragique inférieur de 28% par rapport à ceux qui ne consommaient jamais d’œufs, ou rarement, et un risque de décès des suites d’une maladie cardiovasculaire inférieur de 18%. Les chercheurs ont également observé une réduction de 12% du risque de cardiopathie ischémique chez les personnes qui consommaient des œufs quotidiennement.

« L’étude montre qu’il existerait une association entre une consommation modérée d’œufs (jusqu’à 1 œuf/jour) et un taux d’événements cardiaques plus faible », notent les auteurs de cette étude. La présence dans les œufs de protéines, de nombreuses vitamines et de composants bioactifs tels que les phospholipides et les caroténoïdes y seraient pour quelque chose mais aucune conclusion ne peut être tirée encore à ce stade.  

Marine Rondot

À lire aussi : 10 aliments qui peuvent remplacer les œufs  

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Intestins : les bienfaits d’un fromage

Intestins : les bienfaits d’un fromage

Le 4 avril 2018.

Une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a créé un fromage capable de soulager et prévenir les maladies inflammatoires chroniques des intestins. Explications.

Un fromage aux vertus médicinales

Des scientifiques français ont imaginé un fromage capable de repousser les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la maladie de Crohn. Pour cela, ils se sont appuyés sur les travaux du laboratoire Science & technologie du lait & de l’œuf, ce qui leur a permis d’identifier des bactéries aux vertus anti-inflammatoires, mais également à l’origine de la fermentation et des trous dans le fromage.

Les trois souches de bactéries isolées par les chercheurs sont : Propionibacterium freundenreichii, Lactobacillus delbrueckii, Streptococcus thermophilus. Elles ont la capacité de régénérer l’équilibre de la flore intestinale. « Ces probiotiques jouent sur des facteurs comme l’immunité, l’inflammation, la digestion, la motilité, la sensibilité et la perméabilité de l’intestin », a expliqué l’INRA, dans un communiqué.

Atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie

C’est à partir de ces souches que les chercheurs ont mis au point leur aliment qu’ils ont testé auprès de souris. Ils ont ainsi pu constater que leur fromage était parvenu à prévenir les colites, des pathologies inflammatoires qui touchent le côlon. Mais ce produit a d’autres vertus : « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’il pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie », a expliqué Gwenaël Jan, un des auteurs de l’étude, dans Le Parisien.

De nouveaux tests seront nécessaires pour savoir si ce fromage est tout aussi efficace sur l’homme mais l’essai mené depuis 2015 sur des patients du CHU de Rennes est plutôt prometteur. Un brevet a été déposé par les chercheurs et d’ores et déjà des industriels ont manifesté de l’intérêt pour ce produit qui pourrait rencontrer un grand succès auprès des consommateurs. 

Marine Rondot

À lire aussi Pourquoi mettre le fromage au menu

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Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Le 5 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie aux États-Unis, boire de l’alcool régulièrement mais sans excès permettrait de vivre plus longtemps. Explications.

Les bienfaits chez les nonagénaires

L’alcool peut être dangereux pour la santé. L’Organisation mondiale de la Santé rappelle bien qu’outre « les maladies chroniques susceptibles de se développer chez ceux qui boivent de grandes quantités d’alcool pendant des années, la consommation d’alcool est aussi associée à une augmentation de risques sanitaires aïgus, notamment de blessures, en particulier lors d’accidents de la route ».

Cependant, selon une étude dirigée par le docteur Kawas, la consommation modérée d’alcool pourrait également permettre de vivre plus longtemps. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de ces travaux ont analysé les données de santé de 1.700 nonagénaires. Ils ont ainsi pu observer que boire deux verres de bière ou de vin par jour augmenterait les chances de vivre plus longtemps de 18%.

La pratique d’un sport est également excellente

L’alcool aurait ainsi un effet plus bénéfique que le sport sur l’espérance de vie. Pour rappel, la femme qui a vécu le plus longtemps, la française Jeanne Calment, décédée à 122 ans, buvait chaque jour un verre de Porto. Mais les chercheurs ajoutent que pratiquer entre 15 et 45 minutes de sport quotidiennement diminue le risque de mort prématurée de 11% chez les personnes âgées de plus de 90 ans.

Des conclusions un peu paradoxales que le docteur Kawas avait lui aussi un peu de mal à expliquer lors de la présentation de son étude. « Je n’ai aucune explication à cela, mais je crois fermement que la consommation modérée d’alcool améliore la longévité », a-t-il affirmé. Selon lui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, avoir un léger surpoids à 90 ans serait également bénéfique pour vivre plus longtemps. 

Marine Rondot

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Alzheimer : les bienfaits de la méditation

Alzheimer : les bienfaits de la méditation

Le 12 décembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), pratiquer la méditation permettrait de retarder le vieillissement cérébral.

La méditation au service du cerveau

Comment retarder le vieillissement cérébral, c’est la question que tout le monde se pose. Selon des chercheurs de l’Inserm, la méditation serait un excellent moyen de prendre soin de son cerveau. Dans une étude qu’elle vient de rendre publique, une équipe de chercheurs explique en effet qu’à partir d’un certain âge, la méditation pourrait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude met en lumière les bienfaits de la méditation pour la santé. Ce qui est inédit, c’est de la prescrire chez les séniors comme soin préventif aux maladies neurodégénératives. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré les effets du vieillissement sur le cerveau d’experts méditants bouddhistes et de personnes qui ne pratiquaient pas du tout la méditation.

Une activité bénéfique pour les séniors

L’examen du cerveau a été réalisé par IRM (imagerie par résonance magnétique) et également grâce à la technique de la tomographie par émission de positons (TEP), une pratique qui permet de quantifier l’activité métabolique d’un organe. « Nous avons mis en évidence des différences significatives au niveau du volume de la matière grise (constituée par les noyaux des neurones) et du métabolisme du glucose, le carburant énergétique du cerveau », a détaillé Gaël Chételat qui a dirigé ces travaux.

« Les régions cérébrales détectées avec un plus grand volume ou métabolisme chez les personnes pratiquant la méditation sont spécifiquement celles qui déclinent le plus avec l’âge », a-t-elle ajouté. Cette découverte offre de nouvelles perspectives très intéressantes. Selon les auteurs de ces travaux, la méditation pourrait également réduire le stress, l’anxiété et les problèmes de sommeil qui ont tendance à s’accentuer avec l’âge.

Marine Rondot

Et vous ? Savez-vous réduire votre risque d’Alzheimer ? Faites le test !

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