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Aspirine, paracétamol et ibuprofène : bientôt uniquement sur ordonnance ?

Aspirine, paracétamol et ibuprofène : bientôt uniquement sur ordonnance ?

Jeudi 3 octobre 2019

L’aspirine, le paracétamol et l’ibuprofène pourraient bientôt être obligatoirement délivrés sur ordonnance et non plus en libre service dans les pharmacies. L’Agence du médicament (ANSM) réfléchit à limiter l’accès direct à ces médicaments pour éviter leurs mauvais usages.

Vers la fin du libre-service

L’Agence du médicament réfléchit à limiter l’accès à certains médicaments qui sont, pour le moment, en vente libre dans les pharmacies. Il s’agit du paracétamol (Doliprane, Efferalgan), de l’ibuprofène (Nurofen, Advil) et de l’aspirine. 

Ces médicaments sont largement utilisés par les Français en automédication pour soigner les douleurs ou la fièvre. Toutefois, l’ANSM voudrait limiter les risques associés au mauvais usage de ces médicaments.

Des surdosages dangereux

La prise de ces médicaments est sans danger dès lors que ces molécules sont ingérées correctement. Mais, en cas d’abus, l’Agence du médicament explique que le paracétamol peut aboutir à des lésions graves du foie. La première cause de greffe hépatique en France est d’ailleurs due à des surdosages de médicaments. 

L’ANSM rappelle qu’un adulte de plus de 50 kilos peut uniquement prendre une dose de 3 grammes par 24 heures. De plus, sans ordonnance il est impératif de ne pas dépasser trois jours de traitement en cas de fièvre et cinq jours en cas de douleurs. L’Agence du médicament souhaite également que les pharmaciens conseillent davantage sur les risques liés à ces molécules. Un message devrait également bientôt apparaître sur les boîtes des médicaments au paracétamol pour informer sur les risques liés au foie. 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Douleur : le guide pratique des médicaments sans prescription

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Le premier village Alzheimer de France ouvrira bientôt ses portes

Le premier « village Alzheimer » en France, présenté à Paris le 17 septembre à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, devrait ouvrir ses portes en mars 2020 à Dax dans les Landes.

Ce village se veut, non pas seulement un Ehpad, mais un lieu de vie. Il accueillera 120 résidents accompagnés par 120 professionnels et 120 bénévoles.

Plus de 80 bénévoles ont déjà participé à une journée de sensibilisation à leur futur rôle proposée par la psychogérontologue de France Alzheimer et la Ligue de l’Enseignement. Les bénévoles constitueront « un pan essentiel de la vie du Village » qui « doit devenir un quartier à part entière de Dax ».

« Les comités éthiques et scientifiques continuent de dessiner ensemble les contours de l’expérimentation qui sera menée pendant 5 ans. » Leur objectif est de « proposer un programme évaluant l’impact du Village en prenant en compte de multiples données recueillies auprès des résidents, des proches, des soignants, des bénévoles, et même de la population dacquoise », explique le Professeur de l’Université de Bordeaux Jean-François Dartigues, président du Comité scientifique.

« En analysant par exemple l’évolution de la qualité de vie des résidents, la qualité du lien familial pour les proches, le sentiment de compétence pour les professionnels ou le sentiment d’utilité pour les bénévoles, il sera possible de prouver scientifiquement l’impact du Village », souligne un communiqué du Village.

Le village constitue « une expérience importante qu’il faut réussir. Car si les résultats montrent que le projet est une réussite, il pourra servir d’exemple et les pratiques qui y sont développées reproduites dans les autres lieux de prise en charge de personnes souffrant de démences », explique le professeur.

Le projet représente un investissement de 28 millions d’euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d’un Ehpad traditionnel, était-il précisé en juin 2018 lors de la cérémonie de la pose de la première pierre.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Village Landais Alzheimer.
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Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Cancer de la peau : bientôt un vaccin efficace ?

Le 9 août 2019

Une équipe de chercheurs israéliens a développé un nano-vaccin contre le mélanome, le type de cancer de la peau le plus agressif. 

Un vaccin pour lutter contre le cancer de la peau

Des scientifiques israéliens auraient mis au point un nano-vaccin contre le mélanome, une tumeur maligne de la peau. Ronit Satchi-Fainaro, qui a dirigé les travaux, explique dans le Jérusalem Post que l’approche vaccinale n’avait pas encore été mise en application contre le cancer : « Avec notre recherche, nous avons montré qu’il est possible de réaliser un nano-vaccin efficace contre le mélanome et de sensibiliser le système immunitaire aux immunothérapies. »

Cette forme de traitement avait d’abord été testée sur des souris. Et il avait permis de considérablement retarder la progression de la maladie et prolonger la vie de toutes les souris traitées. Ensuite, les résultats ont été validés sur des tissus prélevés chez des patients atteints de métastases cérébrales du mélanome.

Empêcher les récidives et les métastases et retarder la progression de la maladie

Cependant, le scientifique tient à préciser : « Le but n’est pas d’encourager les gens à s’exposer au soleil sans risque sous prétexte qu’ils sont vaccinés ». Et de détailler qu’ils ont testé deux scénarios : un cas préventif, destiné à des populations à risque, qui ont déjà un mélanome au stade 1 : ils espèrent que les récidives et les métastases seront toutes évitées.

« Dans le second cas, « curatif », le vaccin permettrait aux patients qui présentent un cancer a un stade plus avancé, de retarder sa progression et par conséquent de rallonger l’espérance de vie des malades. » poursuit le chercheur. Désormais, il faut mettre en place des essais cliniques pour pouvoir un jour le commercialiser.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Les signes d’un cancer de la peau 

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Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le 31 juillet 2019

Comment mieux dépister le cancer de la prostate ? Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS travaille à l’élaboration d’un test urinaire qui permettrait de déterminer sa présence. Et le Conseil européen de la recherche vient de leur attribuer un financement.

Un test urinaire à l’étude pour dépister le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le type le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Pour le dépister, actuellement, l’examen sanguin et la palpation de la prostate sont les premières étapes. Plus de 54.000 nouveaux cas sont découverts chaque année en France.

Quant au diagnostic, il ne peut être établi qu’après une biopsie, passée chaque année par 100.000 hommes dans l’Hexagone. Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS veut améliorer ce dépistage, souvent douloureux, et souhaite mettre au point un test urinaire pour déterminer la présence de ce cancer. Pour réaliser ses travaux, elle a reçu un financement du Conseil européen de la recherche.

Faire le tri et éviter la biopsie

Antonin Morillon, qui dirige ces travaux à l’Institut Curie à Paris, explique sur Europe 1 : « On peut aller directement chez l’urologue, on prélève les urines et en quelques jours, on peut savoir si le patient souffre d’un cancer de la prostate, ou pas. Cela permet, ensuite, d’orienter vers un diagnostic plus précis, et une biopsie qui est toujours nécessaire à faire. Mais au moins, avec un test simple, on aura trié les patients ».

Une bonne nouvelle pour tous les patients qui ne devront plus passer de biopsie, qui jusqu’ici était obligatoire après détection d’une prostate de taille anormale et un taux de PSA sanguin trop important. Or sur les 100.000 hommes, les résultats montrent que la moitié d’entre eux n’étaient pas atteints d’un cancer et ont dû subir un acte chirurgical inutile donc.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Tout savoir sur les différents cancers

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Résistance aux antibiotiques : un nouveau traitement pour bientôt

Résistance aux antibiotiques : un nouveau traitement pour bientôt

Lundi 15 juillet 2019.

Trop prescrits et trop utilisés, les antibiotiques posent problème pour notre santé car les bactéries sont désormais capables d’y résister. Il était donc nécessaire de mettre au point une nouvelle famille d’antibiotiques ; cette prouesse a été réalisée par des chercheurs français. Explications.

La résistance des bactéries aux antibiotiques est dangereuse pour la santé

Si tous les membres de la communauté scientifiques s’accordent à dire que l’invention des antibiotiques a été une avancée majeure dans le domaine médical, ces traitements posent problème aujourd’hui, dans la mesure où les résistances sont en augmentation. Selon l’OMS, « La résistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale » et entraîne par ailleurs « une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité ».

Face au phénomène de la résistance aux antibiotiques, une équipe de scientifiques français apporte une lueur d’espoir. Des chercheurs de l’Inserm-Université de Rennes et de l’Institut des sciences chimiques de Rennes (ISCR) ont en effet mis au point un nouveau type d’antibiotiques qui sont à la fois efficaces contre des bactéries multi-résistantes et ne déclenchent pas de résistances lors de leur utilisation. Pour l’instant les essais n’ont été réalisés que sur des souris mais les résultats, très encourageants, laissent présager pour bientôt une utilisation sur l’Homme.

Une nouvelle famille d’antibiotiques a été créée à partir de bactéries

La création de ces nouveaux antibiotiques s’est faite à partir d’une découverte réalisée en 2011. « Nous nous sommes rendu compte qu’une toxine fabriquée par les staphylocoques dorés dont le rôle était de faciliter l’infection était également capable de tuer d’autres bactéries présentes dans notre organisme. Nous avions ainsi identifié une molécule qui possédait une double activité toxique et antibiotique. Nous nous sommes dit que si nous arrivions à dissocier ces deux activités, nous serions capables de créer un nouvel antibiotique dépourvu de toxicité sur notre organisme. Restait à relever ce challenge » explique Brice Felden, directeur du laboratoire Inserm-Université de Rennes.

Avec l’équipe de chercheurs de l’Institut des sciences chimiques de Rennes, les scientifiques sont parvenus à mettre au point des composés permettant de créer une nouvelle famille d’antibiotiques dont l’action sur les bactéries ne provoque pas de résistance. Prochaine étape prévue en 2020, les essais cliniques sur les humains. « Le brevet vient d’être licencié et une start-up vient d’être créée » lit-on sur le site de l’Inserm.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : 7 choses à savoir sur les antibiotiques

 

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L’homéopathie ne sera bientôt plus remboursée

L’homéopathie ne sera bientôt plus remboursée

Le 8 juillet 2019

Emmanuel Macron a finalement tranché en prenant la décision de dérembourser les produits homéopathiques comme le préconisait Agnès Buzyn. L’annonce officielle aura lieu en fin de semaine.

Une efficacité insuffisante

Après avoir longtemps hésité, le président de la République se range finalement du côté de la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Malgré la popularité de l’homéopathie, la Haute Autorité de santé (HAS) a jugé son efficacité insuffisante. Selon elle : « Ces médicaments n’ont pas démontré scientifiquement une efficacité suffisante pour justifier d’un remboursement ».

Le remboursement des produits homéopathiques est également coûteux pour l’Assurance maladie. Ces granules sont remboursées à hauteur de 30% actuellement. Cette décision devrait permettre au gouvernement de réaliser 127 millions d’euros d’économie. Toutefois, le sujet fait débat. Pour certains, l’homéopathie permet d’éviter une surconsommation de médicaments. De son côté, le laboratoire Boiron a annoncé, qu’une telle décision menacerait environ 1.000 emplois dans son laboratoire.

Deux scénarios possibles

Deux scénarios sont toujours à l’étude concernant l’arrêt du remboursement des médicaments homéopathiques. La première option serait de mettre en place un déremboursement total de l’homéopathie. Toutefois, ce dispositif entrerait en vigueur dans un an afin de laisser le temps aux laboratoires fabricants d’anticiper les pertes de chiffres d’affaires.

Une autre solution serait de rembourser partiellement les granules à hauteur de 15% seulement. En 2003, les modalités de remboursement avaient déjà connu une baisse en passant de 65% à 35%. Elles sont ensuite passées de 35% à 30% en 2011. Cette deuxième option permettrait d’éviter une perturbation des laboratoires pharmaceutiques pour qui ce déremboursement est un réel enjeu. Toutefois, elle réduirait les économies envisagées par le gouvernement.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Homéopathie, un champ d’action plus large qu’on ne croit !

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Dépistage du cancer du col de l’utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Dépistage du cancer du col de l'utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Le 6 mai 2019

Aujourd’hui, seul le frottis permet de dépister le cancer du col de l’utérus. Une équipe de chercheurs de l’université de Manchester, travaille actuellement à la mise au point d’un test urinaire. Explications. 

Un test urinaire pour remplacer le frottis ?

Nombreuses sont les femmes qui redoutent de se rendre chez leur gynécologue afin d’y faire un frottis. Pourtant, cet examen est essentiel pour dépister le cancer du col de l’utérus. En France, il est conseillé aux femmes âgées de 25 à 65 ans d’en effectuer tous les 3 ans. Mais cela sera-t-il encore valable ces prochaines années ? Des chercheurs sont en effet sur la piste d’un nouveau test, beaucoup moins invasif que le frottis.

Il s’agirait d’un test réalisé à partir des urines. Pour le mettre au point, des chercheurs de l’université de Manchester ont fait appel à la participation de 104 femmes. Une fois le matériel reçu, elles ont pu réaliser ce test chez elles. Et le résultat a été plus que probant puisque ces analyses d’urines se sont révélées aussi efficace que les frottis conventionnels.

Cancer du col de l’utérus : le dépistage est primordial

Un résultat encourageant selon le docteur Emma Crosbie, principal chercheur de cette étude qui estime que cette dernière « a le potentiel d’augmenter considérablement les taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus » rapportent nos confrères de la BBC. Néanmoins, la scientifique rappelle qu’il est encore nécessaire de réaliser des essais plus poussés avant de mettre ce test urinaire sur le marché.

« En attendant, les femmes doivent continuer à prendre leur rendez-vous de dépistage lorsqu’on les appelle. C’est un test qui sauve des vies » souligne Emma Crosbie. En France, le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme et il fait plus de 1.100 victimes chaque année.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Top 10 des situations les plus embarrassantes chez le gynécologue

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Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Médicaments : seront-ils bientôt vendus en grande surface ?

Le 5 avril 2019

L’Autorité de la concurrence a expliqué, le 4 avril dernier, être favorable à la vente de certains médicaments sans ordonnance dans les supermarchés et à l’élargissement de leur vente sur Internet. 

Assouplir les modalités de vente des médicaments sans ordonnance

Dans un avis publié le jeudi 4 avril, l’Autorité de la concurrence recommande d’élargir la vente de médicaments sans ordonnance contre les rhumes ou les maux de gorge, comme le paracétamol et l’ibuprofène, certaines plantes médicinales et huiles essentielles, ainsi que les dispositifs de diagnostic in vitro (dépistage VIH, glycémie, dosage de cholestérol, tests de diagnostic pour la maladie de Lyme), aux parapharmacies et à la grande distribution

Elle préconise également d’assouplir les modalités de vente sur Internet des médicaments sans ordonnance. L’objectif est « d’améliorer l’accessibilité des produits concernés et de fournir une plus grande concurrence par les prix quand celle-ci est autorisée, au bénéfice du pouvoir d’achat du patient » explique l’Autorité de la concurrence.

La ministre de la Santé opposée à la vente de médicaments en grande surface

Les syndicats de pharmacies sont évidemment vent debout contre cette recommandation, ainsi que la ministre de la Santé. Invitée sur l’antenne d’Europe 1 le 5 avril, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué y être opposée : « je n’y suis pas favorable. Quand on parle de la désertification médicale, de l’abandon des territoires, fragiliser les petites pharmacies en zone rurale qui sont souvent le premier recours pour les personnes malades, je pense que ça serait une très mauvaise idée et un très mauvais signal ».

Selon la ministre, « considérer que les médicaments, ça s’achète comme n’importe quel produit de consommation alimentaire, je trouve ça problématique. Il y a toujours des effets secondaires quand on prend des médicaments, ça nécessite toujours un conseil et les pharmaciens sont là pour donner des conseils, orienter les gens ». Elle est en revanche favorable à la vente en ligne des médicaments, à condition de les sécuriser. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

 

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Le sport, bientôt remboursé par la Sécu ?

Mardi 26 février 2019

L’idée d’un remboursement de séances de sport peut paraître farfelue, mais elle est pourtant très sérieuse. 

Des activités sportives prises en charge par la Sécu ? 

Belkhir Belhaddad, député (LREM) de Moselle, propose dans un rapport de faire prendre en charge par la Sécurité sociale « même à un euro symbolique », l’activité sportive des assurés. On imagine que la Sécu pourrait rembourser une partie de la cotisation à une association sportive, ou à une salle de sport. 

Pourquoi une telle proposition ? Tout simplement parce que les médecins sont unanimes quant aux bienfaits du sport pour la santé. Une étude évalue même que si les Français pratiquaient tous une activité sportive, les dépenses de santé pourraient baisser de 10 milliards d’euros par an. 

Certaines mutuelles remboursent déjà un peu les dépenses de sport 

L’idée est d’autant moins saugrenue qu’en réalité, il existe déja certains dispositifs par lesquelles des mutuelles, ou encore des collectivités, prennent en partie en charge des frais d’inscription à une activité sportive. Telle mutuelle rembourse la licence, telle autre, une partie de l’abonnement à une salle de sport en cas de prescription médicale. Dans certaines villes, toujours en cas de prescription médicale, les activités sportives sont accessibles gratuitement. 

Rappelons que les médecins ont la possibilité depuis deux ans de prescrire du sport à leurs patients, en particulier ceux atteints d’affections de longue durée, ou de maladies graves. Mais pour l’instant, la Sécurité sociale ne rembourse pas les séances de sport, pourtant, prescrites. Une situation qui pourrait changer si la démarche du député LREM de la Moselle aboutit. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La cure thermale : quand est-elle prise en charge et remboursée ?

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Bientôt un vaccin universel contre la grippe ?

Vendredi 22 février 2019.

Des chercheurs australiens affirment avoir découvert des cellules immunitaires capables de contrer toutes les formes de virus de la grippe. Même si une personne sur deux en serait dotée, ils pensent être capables, à terme, de concevoir un vaccin universel contre la grippe et toutes les variantes du virus.

Grippe : des cellules tueuses universelles

Des dizaines d’équipes de chercheurs de par le monde sont à la recherche d’un virus universel contre la grippe. Mais manifestement, ce sont des chercheurs australiens des universités de Melbourne et de Monash qui ont pour l’instant le plus d’avance. Dans une publication scientifique de référence, Nature Immunology, cette équipe affirme avoir découvert des cellules immunitaires qui seraient capables de contrecarrer tous les virus de la grippe. 

Ces cellules seraient en effet susceptibles de réagir à des zones communes dont disposent tous les virus de la grippe, si elles étaient programmées pour le faire, justement, à l’aide d’un vaccin universel qu’il reste à inventer. 

250.000 à 500.000 morts dans le monde, chaque année, à cause de la grippe

Ces cellules existent chez un humain sur deux mais les chercheurs australiens pensent qu’à terme, tous les humains pourront profiter d’un vaccin universel contre la grippe.

Rappelons que, dans le monde, chaque année, 250.000 à 500.000 personnes meurent de la grippe et que 5 millions sont gravement affectées. En France, certaines années, le virus a pu précipiter le décès de 20.000 personnes. L’hiver dernier, le bilan était estimé à 13 000.

Cette année en France, moins de 3.000 décès sont pour l’instant attribués à la grippe, car le virus est moins virulent et le vaccin, plus efficace. 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : La prévention de la grippe

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