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Des patchs anti-tabac bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Des patchs anti-tabac bientôt remboursés par la Sécurité sociale

Le 18 mai 2018.

La lutte contre le tabac continue et avec elle cette nouvelle mesure visant à rembourser les patchs anti-tabac.

Rembourser les patchs anti-tabac

La ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn fait de la lutte contre le tabac son principal cheval de bataille. En cause, les trop nombreux décès, cancers ou maladies respiratoires déclenchés en raison de la cigarette. Depuis janvier 2018, le prix des paquets de cigarettes a déjà largement augmenté.

Cette fois-ci, cette nouvelle mesure permet d’accompagner ceux qui souhaitent réduire leur consommation ou arrêter définitivement de fumer. Après le remboursement depuis le 28 mars des gommes à mâcher Nicotine EG (14,14€), les NicoretteSkin (28,55€) de Jonhson & Jonhson seront remboursés à hauteur de 65 % par l’Assurance maladie.

Une négociation avec les laboratoires?

« Cette prise en charge permet à tous les patients l’accès à ces traitements de substitution, y compris aux plus modestes », affirme la ministre. D’autres marques seront probablement remboursées (en partie) dans les mois qui viennent, à la suite des négociations entre l’Assurance maladie et les laboratoires, les principaux acteurs de cette mesure. 

Le remboursement des patchs a été inscrit au Journal Officiel le 16 mai et prendra effet dès le 20 mai. Sachez également que le forfait d’aide au sevrage d’un montant de 150 €, qui avait pour vocation de s’éteindre cette année, sera finalement maintenu. 

Maylis Choné

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Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Finies les aiguilles, bientôt les prises de sang se feront sans piqûre

Une entreprise américaine a mis au point une alternative aux piqûres : un boîtier à coller sur la face extérieure du bras qui collecte le sang.

Plus d’aiguille, mais un boîtier à coller sur le bras

Que les personnes qui paniquent à l’idée d’une piqûre se rassurent : la fin des prises de sang ou toute autre injection avec une grande aiguille est annoncée. Des chercheurs américains ont en effet mis au point des outils moins invasifs pour prélever les échantillons de sang.

La startup américaine Seventh Sense propose ainsi un boîtier à coller sur la face extérieure du bras. Deux à trois minutes après avoir appuyé sur son gros bouton poussoir, le sang est collecté dans son petit réservoir afin d’être analysé. Les fondateurs de Seventh Sense Biosystems viennent d’obtenir l’autorisation de commercialiser cette invention en Europe. 

Les micro-aiguilles rendent l’acte indolore

La technologie, qui consiste à ne pas transpercer la peau, en est encore à ses débuts. Ces scientifiques américains ont donc trouvé le moyen de minimiser le côté invasif des aiguilles en réduisant leur taille. La prise de sang ne s’effectue plus au niveau du pli du coude, mais par les capillaires, vaisseaux sanguins extrêmement fins, souples et élastiques. Les micro-aiguilles, pas plus grosses qu’un cil, rendent l’acte indolore.

Le boîtier aspire une petite quantité de sang. Une fois enlevé, le dispositif laisse une légère cicatrice qui s’estompe rapidement. La quantité de sang prélevée est très faible, entre 0,1 et 0,15 millilitre, mais permet d’effectuer la plupart des analyses courantes. Ainsi, l’évolution du système devrait permettre d’augmenter la capacité de prélèvement.

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Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le carnet de santé numérique bientôt finalisé

Le 17 avril 2018.

Le carnet de santé numérique est en passe de voir le jour ! Après avoir promis son lancement depuis des années, les autorités sanitaires s’apprêtent à annoncer son déploiement.

Le carnet de santé en ligne bientôt ouvert à tous les patients

Les autorités sanitaires en parlent depuis des années, mais cette fois-ci semble être la bonne ! C’est en tout cas ce que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, veut croire en relançant la machine du Dossier médical partagé (DMP), ce carnet de santé en ligne, accessible tant par le médecin que par le patient, et qui permettrait à l’Assurance maladie de faire de considérables économies.

Dans les faits, ce carnet de santé numérique existe déjà et un million de Français en ont un. Mais il est totalement laissé à l’abandon en raison d’un manque de coordination de tous les acteurs concernés. C’est par là que le ministère de la Santé et l’Assurance maladie comptent entamer sa résurrection en offrant la possibilité aux patients d’ouvrir eux-mêmes leur DMP. Les pharmaciens, agents de la Sécurité sociale et infirmières seront également missionnés pour ouvrir des dossiers.

Le DMP pourrait faire économiser 3,5 milliards d’euros à l’Assurance maladie

Dans un premier temps, ce carnet de santé sera rempli par vos deux dernières années d’historique médical. Cette manipulation se fera automatiquement par l’Assurance maladie. Puis les médecins seront ensuite chargés d’y entrer le bilan de chacune de leur consultation.

Concrètement, si ce carnet de santé numérique offrira à chaque médecin la possibilité d’avoir accès, en quelques clics, à tous les antécédents médicaux d’un patient, il permettra également à l’Assurance maladie de faire de considérables économies. Selon des chiffres relayés par Le Figaro, le DMP pourrait générer 3,5 milliards d’euros d’économies, notamment en permettant d’éviter les doublons d’actes médicaux.

Gaëlle Latour

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Les traitements anti-tabac bientôt intégralement remboursés

Les traitements anti-tabac bientôt intégralement remboursés

Le 27 mars 2018.

Le gouvernement vient de rendre public son plan de prévention santé. Parmi les différentes mesures présentées : le remboursement intégral des traitements anti-tabac.

Fini le forfait de remboursement à 150 € par an

Les conséquences du tabac sur la santé finissent par coûter très cher à l’État. Il est donc nécessaire, selon le gouvernement, d’aider un maximum de Français à arrêter de fumer. Dans son plan prévention santé, dévoilé lundi 26 mars, il envisage ainsi de rembourser intégralement les traitements anti-tabac comme n’importe quel médicament. Cette mesure remplacera le remboursement de 150 € par an des substituts nicotiniques prescrits sur ordonnance.

L’objectif du ministère de la Santé est de « lever les freins liés à l’avance de frais systématique » mise en place avec le forfait de 150 €, pour inciter davantage de fumeurs à arrêter la cigarette. « Ce mouvement est progressif car il implique une démarche des laboratoires », explique le document délivré par le gouvernement. « Un premier produit sera inscrit dès cette semaine au remboursement ».

Une offensive du gouvernement contre le tabac

Et la ministre de la Santé de rappeler que le tabac est une « source majeure de cancers, de maladies cardio-vasculaires et d’insuffisances respiratoires », « responsable de 73 000 décès chaque année ». Actuellement, on ne compte plus que 13 millions de fumeurs en France et la moitié d’entre eux souhaite arrêter. Cette aide devrait les y aider. Il s’agit d’une véritable offensive de la part du gouvernement.

L’exécutif a en effet décidé également de s’attaquer au prix des paquets de cigarettes. Le 1er mars dernier, une nouvelle augmentation d’un euro a été mise en place, portant le prix du paquet à environ 8 €. Le gouvernement n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin : d’ici novembre 2020, son prix devrait être d’environ 10 €. Les fumeurs n’ont désormais plus aucune excuse pour renoncer à arrêter. 

Marine Rondot

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Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Le 3 janvier 2018.

Selon les informations du magazine Psychology Today, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une authentique maladie.

Une maladie comme les autres ?

L’addiction aux jeux vidéo pourrait être bien reconnue comme une maladie. C’est ce que révèlent nos confrères du magazine Psychology Today. Selon leurs informations, l’Organisation mondiale de la santé pourrait classer les troubles liés aux jeux dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance ». Mais pour cela, il faudrait qu’une réelle addiction soit constatée.

Selon l’OMS, on parle de syndrome de dépendance quand on constate « un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels l’utilisation d’une substance entraîne un désinvestissement progressif des autres activités ». Dans le cas qui nous intéresse, il ne s’agirait pas d’une substance mais d’un jeu. Pour être considéré comme dépendant, le joueur devra présenter un certain nombre de symptômes.

Des cas rares d’addiction

Si le joueur perd le contrôle notamment en matière de temps de jeu ou si sa passion pour les jeux vidéo met en danger sa santé ou celle de son entourage, alors on pourra le considérer comme accro. En règle générale, quand l’addiction aux jeux vidéo entraîne une dégradation de la vie familiale, des relations sociales et de l’activité scolaire ou professionnelle, c’est qu’il y a un problème.

Ce ne sont pas les jeux vidéo en tant que tels qui sont pointés du doigt par l’OMS, mais la pratique abusive. En cas d’addiction, les médecins pourraient ainsi envisager un traitement et une prise en charge comme ils le font déjà pour la toxicomanie, le tabagisme ou l’alcoolisme. Pour minimiser les risques d’addiction, l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifac) recommande d’installer son ordinateur ou sa console de jeu dans un lieu de passage et de déterminer à l’avance un temps de jeu. 

Marine Rondot

À lire aussi : Mesurer votre niveau d’addiction avec Addict’Aide

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L’addition aux jeux vidéo bientôt classée comme une maladie ?

addiction aux jeux vidéo

pixabay

Et si l’addiction aux jeux vidéo était classée comme une maladie à part entière ? Si pour l’instant rien n’est fait, tout pourrait changer en 2018. L’OMS (Organisation mondiale de la santé,ndrl) pourrait en effet inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans sa prochaine Classification internationale des maladies.

Une simple rumeur ? Pas vraiment. Un document de travail circule actuellement à ce sujet et préfigure de cette inscription dans la prochaine classification internationale des maladies qui doit être rendue publique dans le courant de l’année 2018.

Pour les experts de l’OMS, le comportement de certains joueurs relève bien d’un trouble mental : perte de contrôle ou contrôle réduit face au jeu; priorité quasi absolue accordée au jeu par rapport à toute autre activité; poursuite ou escalade du jeu même s’il doit engendrer des conséquences négatives… etc

Pour toutes ces raisons, et selon LCI, l’addiction aux jeux vidéo pourrait être intégrée prochainement à la catégorie “Troubles liés aux aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de la dépendance”.

Pourquoi ? Parce qu’une telle dépendance, peut aussi aussi avoir de graves conséquences sur la vie sociale, familiale et même professionnelle de certains joueurs.

Addiction aux jeux vidéo : l’avis de l’Institut fédératif des addictions comportementales

Ce n’est pas la première fois que l’on se pose des questions à ce sujet. Il faut dire que le jeu vidéo est devenu un média incontournable dans tous les foyers français ou presque.

C’est pourquoi l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifad) a édité un petit guide du jeu vidéo afin de prévenir et d’informer sur l’usage des jeux vidéo à la maison.

Dans ce guide particulièrement intéressant – à télécharger gratuitement ICI – on apprend que le jeu vidéo reste dans l’ensemble un plaisir, une source d’amusement, de créativité et de divertissement.

Chez une faible proportion de joueurs, la perte de contrôle du temps passé à jouer est manifeste et les conséquences sur la vie quotidienne parfois importantes

La pratique excessive des jeux vidéo peut ensuite conduire à des difficultés scolaires et/ou professionnelles, ainsi qu’à un repli au domicile avec abandon des autres loisirs et diminution des relations sociales dans la vie réelle.

Comment savoir si votre enfant joue trop ?

Pour les parents dont les enfants jouent souvent, voici quelques conseils. Ces signes doivent vous alerter :

– l’enfant commence à jouer toute la nuit et perd la notion du temps
– Il se replie au domicile et abandonne ses autres loisirs
– Ses résultats scolaires connaissent une forte baisse
– Il a des troubles de l’humeur, semble triste, voire parfois agressif quand il ne peut pas jouer
– Ses relations sociales dans la vie réelle diminuent
– Il se détourne de sa famille et est au centre de conflits familiaux. …
– etc…

En cas de doute, sachez qu’il existe en France quelques centres spécialisés dans la prise en charge de la dépendance aux jeux vidéo. Renseignez-vous!

News Santé

Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Le 2 octobre 2017,

Les premiers signes d’un infarctus se caractérisent par une douleur thoracique aiguë. Mais entre ces premiers symptômes et la pose d’un diagnostic, il peut s’écouler de nombreuses heures dangereuses pour le patient. Une récente découverte pourrait considérablement améliorer ce processus.

Une prise en charge des infarctus beaucoup plus rapide

Et si la survenue d’un infarctus était détectable deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui ? C’est l’espoir qu’apporte une équipe de chercheurs européens, qui vient d’identifier un marqueur sanguin qui permettrait de diviser par deux le temps nécessaire au diagnostic d’un infarctus du myocarde.

Cette découverte, issue du travail conjoint de chercheurs britanniques, suisses, italiens et espagnols, pourrait représenter une très bonne alternative aux tests qui sont réalisés actuellement lorsqu’un patient se présente aux urgences avec des troubles caractéristiques d’un infarctus et qui impliquent de laisser passer un laps de temps relativement long avant de poser un diagnostic définitif.

Une nouvelle protéine, détectable beaucoup plus tôt

Le protocole classique suppose en effet de mesurer la présence d’une protéine, la troponine, dans le sang du patient. Mais cet examen présente un grand inconvénient : il ne peut aboutir à un résultat définitif que 6 heures après l’arrivée du patient aux urgences.

La protéine découverte par les chercheurs britanniques s’appelle la myosine. Cette dernière est également libérée par le cœur en cas de crise, mais détectable beaucoup plus tôt, dans les trois premières heures. Au terme de seulement trois heures, soit deux fois moins qu’aujourd’hui, les médecins seront donc bientôt capables de prendre en charge un patient, ou de le laisser quitter les urgences.

Gaëlle Latour

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La PMA sera bientôt accessible à toutes les femmes

La PMA sera bientôt accessible à toutes les femmes

Le 13 septembre 2017.

L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Cette mesure devrait entrer en vigueur en 2018.

Lutter contre une forme de discrimination

Dans une interview sur BFM TV, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, a fait savoir que le gouvernement allait proposer d’ouvrir la PMA à toutes les femmes en 2018. Il s’agit, selon elle, d’une question de « justice sociale » qui permettra de mettre fin à une « forme de discrimination à l’égard des femmes lesbiennes et célibataires » qui n’y ont actuellement pas accès.

Actuellement seules les femmes en couple, qui souffrent d’une infertilité médicalement constatée ou qui risquent de transmettre une maladie grave à leur enfant, y ont accès. Les femmes lesbiennes et célibataires qui veulent avoir un bébé doivent donc se rendre à l’étranger ce qui créé une « inégalité », selon Marlène Schiappa, entre celles qui ont les moyens de s’offrir le voyage et celles qui ne peuvent pas.  

Une PMA ouverte à toutes en 2018

« En termes de calendrier, nous serons sur l’année qui arrive, 2018, probablement avec les révisions de la loi bioéthique », a-t-elle ajouté. Avant de se lancer, le gouvernement attendait l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), qui s’est prononcé, fin juin, pour l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. Il n’y a donc plus rien « qui nous empêche de rendre la PMA légale pour toutes les femmes », a-t-elle ajouté.

Déjà certaines voix se sont fait entendre pour dénoncer les dérives qu’une telle mesure pourrait entraîner. « Il faut bien comprendre l’engrenage dans lequel on rentre », a lancé Laurent Wauquiez sur France Info. « On va donc ouvrir la procréation médicalement assistée pour les femmes qui sont en couples », et automatiquement « les couples d’hommes, qui sont ensemble, feront évidemment une revendication d’égalité ». La PMA entraînera-t-elle immanquablement la gestation pour autrui (GPA) ? Le débat est lancé.  

À lire aussi : 5 choses à savoir sur la PMA 

Marine Rondot

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Cancer : bientôt des médicaments personnalisés

Cancer : bientôt des médicaments personnalisés

Le 26 juillet 2017

Les traitements contre le cancer pourraient être révolutionnés par le groupe de laboratoires pharmaceutiques américain Norvatis. Le 12 juillet 2017, le comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) a en effet rendu un avis favorable à la commercialisation d’une thérapie individualisée contre la leucémie.  

Un traitement individualisé contre la leucémie

 Le 12 juillet 2017, le comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) a rendu un avis favorable à la commercialisation d’un traitement individualisé contre le cancer de la leucémie. Ce traitement est produit par le groupe de laboratoires pharmaceutiques américain Norvatis. L’avis définitif de la FDA ne sera prononcé que le 3 octobre prochain, mais cette nouvelle pourrait révolutionner les soins prodigués aux patients atteints d’un cancer du sang. 

Le médicament (CTL019) élaboré dans ces laboratoires pharmaceutiques est composé d’un process dosé en fonction de chaque patient. Destiné à restaurer les capacités du système immunitaire de la personne malade, ce traitement permettrait de « reprogrammer directement » les cellules du patient afin qu’elles luttent contre le cancer. 

82 % des bénéficiaires du traitement individualisé sont en phase de rémission

Pour les laboratoires pharmaceutiques habitués à produire les traitements en série, individualiser les médicaments est un défi coûteux. En revanche, il semblerait que le jeu en vaille la chandelle. Les expériences thérapeutiques menées par Norvatis depuis cinq ans ont en effet permis de traiter 400 patients. Selon Les Échos, certains d’entre eux sont « presque guéris » et peuvent à nouveau mener une vie normale.

De plus, 82 % des bénéficiaires de ce médicament individualisé étaient en rémission après trois mois de traitements alors qu’ils enchaînaient auparavant les échecs thérapeutiques. Si la communauté scientifique ne maîtrise pas encore parfaitement le processus, une quinzaine de sociétés pharmaceutiques travaillent actuellement sur la question. Les traitements individualisés contre les cancers du sang pourraient donc très prochainement bouleverser la manière d’aborder ces maladies.

À lire aussi : Leucémie : une modification du régime alimentaire pourrait aider 

Marie-Hélène Hérouart

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Schizophrénie : l’amélioration du diagnostic grâce à l’intelligence artificielle est pour bientôt

L’intelligence artificielle d’IBM peut diagnostiquer la schizophrénie à partir d’images cérébrales. Ces travaux sont publiés dans la revue Schizophrenia (du groupe Nature).

Ces résultats permettent d’avancer les connaissances sur des marqueurs biologiques plus fiables et objectifs que les critères diagnostiques actuels, souligne le communiqué d’IBM et de l’Université de l’Alberta (Canada).

Cette étude fait également progresser la compréhension de la neurobiologie de la maladie, ce qui devrait mener à l’amélioration du traitement et de la gestion de la maladie, souligne Serdar Dursun, professeur de psychiatrie et de neurosciences à l’Université de l’Alberta. Un nombre important de connexions anormales, qui peuvent être explorées dans des études futures, a été découvert, explique-t-il.

Les chercheurs ont analysé des données anonymisées d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de personnes atteintes de schizophrénie ou de troubles schizo-affectifs et de personnes en santé.

Les images d’IRMf mesuraient l’activité des réseaux cérébraux alors que les participants effectuaient un test auditif commun. Des techniques d’intelligence artificielle d’apprentissage automatique ont été utilisées afin de déterminer les connexions les plus souvent associées à la maladie.

L’algorithme différentiait les participants atteints de schizophrénie et ceux du groupe témoin avec une précision de 74 % et pouvait déterminer la sévérité de plusieurs symptômes tels que l’inattention, les comportements bizarres et les troubles de la pensée, de même que l’alogie (discours pauvre) et le manque de motivation.

La détermination de la sévérité des symptômes peut mener à une caractérisation de la maladie axée sur des mesures, ce qui permettrait de considérer la maladie sur un spectre, plutôt qu’au moyen d’une étiquette binaire d’un diagnostic ou d’une absence de diagnostic, soulignent les chercheurs. Cette approche pourrait aider les cliniciens à définir des plans de traitement personnalisés.

« L’objectif ultime de ces travaux est d’élaborer des mesures objectives afin de définir les états mentaux et de les appliquer à des troubles psychiatriques et neurologiques », explique Ajay Royyuru, vice-président, Santé et sciences de la vie, groupe Recherche IBM.

Dans le cadre du partenariat en cours, les chercheurs continueront d’étudier les régions et les connexions du cerveau qui sont en lien avec la schizophrénie. Ils continueront aussi à améliorer les algorithmes au moyen d’ensembles de données plus vastes et d’explorer des moyens d’élargir ces techniques vers d’autres troubles psychiatriques comme la dépression ou de trouble de stress post-traumatique.

L’origine biologique de la schizophrénie identifiée pour la première fois, disent des chercheurs

Pour plus d’informations sur la schizophrénie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : IBM, Schizophrenia (Nature).
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