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L’exposition à la lumière bleue diminuerait l’espérance de vie

L'exposition à la lumière bleue diminuerait l'espérance de vie

Mercredi 30 octobre 2019

Selon une étude réalisée sur des mouches, une exposition prolongée à la lumière bleue des écrans réduirait l’espérance de vie.

Une exposition trop importante de lumière bleue

L’exposition à la lumière bleue des écrans comporte des risques. C’est ce que révèle une nouvelle étude réalisée sur des mouches drosophiles par l’Oregon State University, publiée le 17 octobre dernier. Avec la multiplication des écrans, l’homme est de plus en plus exposé à d’importantes quantités de lumière qui se trouvent dans le bleu du spectre. Ces lumières sont principalement dans les LED des écrans.

L’étude, publiée dans Aging and Mechanism of Disease de la revue Nature, a analysé les réactions de la mouche drosophile face à l’exposition à la lumière bleue. Des dizaines de mouches ont donc été divisées en différents groupes avec différentes expositions à la lumière bleue. 

La lumière bleue endommage les cellules nerveuses

Les résultats montrent que les mouches exposées à des cycles alternant 12 heures de lumière bleue et 12 heures d’obscurité avaient une espérance de vie bien réduite en comparaison aux mouches gardées dans l’obscurité totale ou dans une lumière blanche filtrant les longueurs d’ondes de lumière bleue. 

Les mouches avaient également subi un vieillissement accéléré. Des dommages ont été observés sur les cellules rétiniennes. Les chercheurs ont également fait état d’une neurodégénérescence et d’une mobilité aliénée. La lumière bleue endommagerait les cellules nerveuses. L’étude révèle également que la lumière bleue avait augmenté le stress chez les mouches les plus âgées. Alors que la technologie LED n’est pas utilisée depuis assez longtemps pour en connaître ses effets sur les hommes, c’est la première fois que l’on associe directement l’exposition à la lumière bleue à une diminution de l’espérance de vie. 

Stéphanie Haerts

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Dangers de la lumière bleue des LED : conseils et recommandations de l’Anses

L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses) a publié, le 14 mai, une mise à jour relative aux effets des LED (light-emitting diode, diode électroluminescente) sur la santé.

« L’Agence confirme la toxicité de la lumière bleue sur la rétine et met en évidence des effets de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil liés à une exposition le soir ou la nuit à la lumière bleue, notamment via les écrans et en particulier pour les enfants. »

Dans un contexte de retrait des lampes traditionnelles (lampes à incandescence et lampes halogènes classiques) du marché de l’éclairage, les LED connaissent une expansion considérable en raison de leurs performances énergétiques efficaces, souligne l’Anses.

« L‘exposition de la population à la lumière bleue a fortement augmenté, notamment le soir avec des éclairages artificiels ou des écrans riches en lumière bleue. » En effet, « les LED peuvent émettre une lumière riche en courtes longueurs d’onde, dite “riche en bleu”, et un éclairage plus intense que d’autres sources lumineuses, ce qui peut induire des effets sur la santé de l’Homme comme sur l’environnement. »

Toxicité pour l’œil (la rétine)

Les nouvelles données scientifiques confirment la toxicité de la lumière bleue pour l’œil qui peut conduire à une baisse de la vue. « Elles montrent des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë et des effets à long terme liés à une exposition chronique, qui augmentent le risque de survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). »

Comment la lumière bleue des écrans peut causer la dégénérescence maculaire (menant à la cécité)

« Les éclairages domestiques à LED de type “blanc chaud” ne se distinguent pas des éclairages traditionnels et présentent un faible risque de phototoxicité. En revanche, d’autres types d’éclairage à LED tels que des lampes torches, des phares automobiles, des décorations ou des jouets, peuvent émettre des lumières particulièrement riches en bleu et appartenir au groupe de risque 2, mais ils ne sont pas couverts par la réglementation actuelle. »

Perturbation des rythmes biologiques et du sommeil

« Par ailleurs, l’expertise met en évidence qu’une exposition, même très faible, à de la lumière riche en bleu le soir ou la nuit, perturbe les rythmes biologiques et donc le sommeil.

L’Anses souligne que les écrans notamment d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes constituent des sources importantes de lumière riche en bleu et les enfants et adolescents, dont les yeux ne filtrent pas pleinement la lumière bleue, constituent une population particulièrement sensible.  »

« L’expertise montre également qu’une forte proportion de lampes à LED présente des variations importantes de l’intensité lumineuse. Certaines populations telles que les enfants, adolescents et des professionnels, pourraient être plus sensibles aux effets potentiels induits par cette modulation de la lumière : maux de tête, fatigue visuelle, risque accidentel, etc. »

L’Anses émet une série de recommandations afin de limiter l’exposition de la population à la lumière riche en bleu.

  • Privilégier des éclairages domestiques de type « blanc chaud » (température de couleur inférieure à 3 000 K).

  • Limiter l’exposition des populations, et en particulier les enfants, à la lumière riche en bleu des écrans à LED (téléphones mobiles, tablettes, ordinateurs…) avant le coucher et pendant la nuit.

Réglementation En ce qui concerne le cadre réglementaire s’appliquant à tous les systèmes à LED, elle recommande en particulier de restreindre la mise à disposition des objets à LED auprès du grand public à ceux de groupe de risque photobiologique 0 ou 1, de limiter l’intensité lumineuse des phares des véhicules automobiles et de réduire au minimum le niveau de modulation temporelle de la lumière émise par toutes les sources lumineuses (éclairages, écrans, objets à LED).

« D’autre part, concernant les moyens de protection disponibles pour le grand public tels que les verres traités, les lunettes de protection ou les écrans spécifiques, l’Agence souligne que leur efficacité contre les effets sur la rétine de la lumière bleue est très variable.

Par ailleurs, leur efficacité pour la préservation des rythmes circadiens n’est pas prouvée aujourd’hui. L’Anses encourage l’établissement de normes définissant les critères de performance des équipements de protection vis-à-vis de la lumière bleue. »

Lunettes antilumière bleue : une efficacité décevante selon UFC-Que Choisir (vidéo)

Impact sur la biodiversité et l’environnement « Concernant l’environnement, les études disponibles portent principalement sur la lumière artificielle la nuit de façon générale et non spécifiquement sur les LED. Quel que soit l’écosystème étudié, les connaissances scientifiques montrent de façon convergente une augmentation de la mortalité et un appauvrissement de la diversité des espèces animales et végétales étudiées dans les milieux éclairés la nuit, y compris par des éclairages à LED. L’Agence recommande de renforcer la réglementation afin de limiter la pollution lumineuse, tout en veillant à assurer la sécurité des personnes. » Les ampoules LED pourraient être dommageables pour les yeux Pour plus d’informations sur la lumière bleue et la santé, voyez les liens plus bas. Psychomédia avec source : Anses. Tous droits réservés

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Lunettes antilumière bleue : une efficacité décevante selon UFC-Que Choisir (vidéo)

« Les verres supposés protéger les yeux de la lumière bleue ne la filtrent que très peu », indique l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir dans un article publié le 21 février.

« Et ce ne sont pas les prétendues preuves apportées par des expériences menées à l’aide de lasers qui doivent convaincre du contraire. »

Les gens qui achètent des lunettes, se font proposer un traitement antilumière bleue. Certains opticiens (voir la vidéo plus bas) démontrent même, à l’aide d’un laser, l’efficacité des verres ainsi traités. « En réalité ces expériences ne prouvent strictement rien », explique l’association.

La lumière bleue présente en grande quantité dans la lumière qui émane des écrans d’ordinateur ou des smartphones est soupçonnée d’effets nocifs sur la rétine et les rythmes chronobiologiques.

Les verres filtrants sont disponibles sur les lunettes de vue mais les opticiens vendent aussi des modèles antilumière bleue sans correction.

L’association a testé deux de ces modèles : celui de Krys (eProtect, 39 €) et celui d’Afflelou (Blueblock, 39 €). En suivant la norme servant à déterminer la dangerosité des ampoules LED, elle « a mesuré la différence entre la lumière bleue émanant de l’écran d’un ordinateur et d’une tablette sans, puis avec, ces verres filtrants. Les résultats ont été convertis en temps pendant lequel il est possible de regarder l’écran avant que cela devienne dangereux pour la rétine. »

Les résultats sont «  très décevants » : « on gagne seulement entre 14 % (Krys) et 17 % (Afflelou) de temps avant dangerosité. Autrement dit, si le temps avant dangerosité calculé selon la norme est de 1 heure sur un écran, il sera d’à peine 1 h 10 avec ces lunettes. »

L’association n’a pu tester les traitements de verre proposés par Essilor dans ses lunettes de vue, car il aurait fallu mesurer sur les mêmes verres avec et sans traitement. Mais le fabricant précise « que la protection de ses verres Eye Protect System s’élevait à 20 % environ. »

Deux scientifiques, Sylvie Zanier et Julien Delahaye, ont commenté ces résultats. « Il est impossible de filtrer la lumière bleue avec un verre transparent. Pour absorber efficacement la composante bleue de la lumière, il faut un verre jaune, c’est une notion de physique tout à fait basique », explique Sylvie Zanier, professeure agrégée de physique à l’université Grenoble Alpes.

« Sans surprise, les tests que nous avons faits montrent que ces verres ne filtrent quasiment pas la lumière bleue des écrans », ajoute Julien Delahaye, chercheur en physique au CNRS.

« De toute façon, les fabricants sont confrontés à un casse-tête : la lumière bleue violet, qui serait responsable d’un vieillissement prématuré de la rétine, devrait être filtrée en permanence, tandis que la bleue turquoise, qui a un impact sur le rythme veille-sommeil, ne devrait l’être que le soir. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, Acuité.
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La lumière bleue des écrans peut rendre aveugle

Le mardi 14 août 2018.

Des chercheurs américains ont prouvé que la lumière bleue des écrans abîmait les yeux de façon irréversible et pourrait bien, à terme, entraîner une cécité.

La lumière bleue pourrait entraîner une cécité

On le savait déjà, la lumière bleue des divers écrans de téléphone, télévision et autres tablettes, n’est pas la meilleure amie du sommeil. Elle ne fait pas non plus de bien à nos yeux et encore moins à ceux des enfants. Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Toledo aux États-Unis, démontre que la lumière bleue pourrait bien également, à terme, provoquer une cécité.

Les scientifiques ont ainsi démontré que cette lumière accélère la dégénérescence du globe oculaire et qu’elle détruit les cellules de façon définitive. Or, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est, comme son nom l’indique, plutôt constatée chez les personnes âgées.

Créer un collyre pour éviter des dégâts irréversibles

Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature, ont identifié un processus que l’on peut résumer ainsi : nous détectons la lumière grâce à des photorécepteurs situés dans la rétine. Ces derniers fonctionnent grâce à une molécule appelée « rétinal. » Et lorsque cette dernière est exposée à la lumière bleue des écrans, elle devient toxique et détruit les cellules photoréceptrices. Si les dégâts sont irréversibles, c’est parce que les photorécepteurs ne se régénèrent pas. 

Mais ces travaux donnent aussi des raisons d’espérer puisque l’équipe a également identifié une molécule protectrice, l’alpha tocopherol, un antioxydant dérivé de la vitamine E, produit par l’organisme pour éviter la réaction toxique du rétinal. Si le traitement n’est pas encore mis au point, les chercheurs espèrent élaborer un collyre à base de cet antioxydant le plus rapidement possible. Chacun peut à son niveau limiter les risques et les dommages : ne pas regarder un écran dans le noir ou encore porter des lunettes de soleil capables de filtrer à la fois les rayons UV et la lumière bleue.

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La lumière bleue (LED) liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate

L’exposition nocturne à la lumière bleue est liée à un risque accru de cancers du sein et de la prostate, selon une étude européenne menée sous la direction du Barcelona Institute for Global Health (ISGlobal) et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Le spectre de lumière naturelle se compose d’un ensemble de longueurs d’onde correspondant à des couleurs. La lumière bleue nocive correspond aux longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nm.

Présente dans la lumière naturelle, la lumière bleue est abondamment produite par les écrans, ainsi que par les systèmes d’éclairage à LED.

Les chercheurs ont analysé des données concernant 4 000 personnes âgées de 20 à 85 ans, vivant dans 11 régions d’Espagne, atteints ou non du cancer du sein et de la prostate.

Ils ont évalué leur exposition nocturne à la lumière intérieure au moyen de questionnaires et leur exposition à la lumière extérieure au moyen d’images prises depuis la Station spatiale internationale.

Les personnes qui étaient exposées à une plus grande quantité de lumière bleue avaient un risque 1,5 fois plus élevé de cancer du sein et 2 fois plus élevé de cancer de la prostate.

Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le travail de nuit comme probablement cancérogène pour les humains, souligne Manolis Kogevinas qui a dirigé l’étude.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, Environmental Health Perspectives.
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 » L’heure Bleue  » de Guerlain, déjà 100 ans !

" L'heure Bleue " de Guerlain, déjà 100 ans !Le parfum " L'Heure Bleue " de Guerlain fête son centième anniversaire. Pour cet événement, le flacon emblème " Quadrilobé ", créé en 1908 pour le parfum " Rue de la Paix ", revêt une couleur bleu, teintée par les artisans de la maison Baccarat. A son col, un bijou somptueux ciselé à l'or fin conçu par Gripoix. L'écrin de velours bleu rehaussé des lettres Guerlain brodées en perles facettées d'argent a été imaginé par la maison Lesage. Un véritable joyau et une fragrance qui n'a pas changé depuis sa création en 1912. Féminin et délicat, " L'Heure Bleue " allie les notes poudrées de l'iris et celles, gourmandes, de la vanille et du musc. La chaleur de l'oeillet et de l'anis lui conférant ainsi une note sensuelle. A cette occasion, trois nouvelles interprétations du parfum phare ont été créées par Thierry Wasser : " L'Aurore ", frais et exalté, " Le Zenith " dans un sillage plus intense et poudré et " Le Crépuscule ", troublant et secret. Des déclinaisons qui vont faire parler du parfum mythique pendant de longues années encore.



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