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L’argent et le bonheur

L’argent influence le bonheur et, contrairement à ce que des études précédentes ont suggéré, il n’y aurait pas de seuil à partir duquel il cesse d’avoir de l’importance pour le bien-être, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Matthew Killingsworth de l’Université de Pennsylvanie et ses collègues ont mené cette étude avec 33 391 personnes ayant un emploi, âgées de 18 à 65 ans.

Une application sur smartphone leur demandait, plusieurs fois par jour à des moments choisis au hasard, de répondre à quelques questions.

La plupart des études précédentes sur le lien entre le bonheur et l’argent se sont concentrées sur le bien-être évaluatif, qui concerne la satisfaction globale par rapport à la vie, explique le chercheur. Dans la présente étude, les chercheurs ont évalué le bien-être évaluatif ainsi que le bien-être tel que vécu dans le quotidien.

Les participants répondaient à des questions telles que « Comment vous sentez-vous en ce moment ? » sur une échelle allant de « très mauvais » à « très bon ». D’autres mesures du bien-être ressenti comprenaient 12 sentiments spécifiques, cinq positifs et sept négatifs.

Au moins une fois au cours du processus, les participants ont également répondu à la question « Dans l’ensemble, dans quelle mesure êtes-vous satisfait de votre vie » sur une échelle allant de « pas du tout » à « extrêmement ». Le bien-être évaluatif était aussi évalué au moyen de deux autres mesures de la satisfaction de la vie recueillies lors d’une enquête initiale.

Le niveau moyen de bien-être pour chaque personne a été calculé et mis en relation avec le revenu.

Toutes les formes de bien-être continuaient à augmenter avec les revenus. Il n’y avait aucun seuil à partir duquel, un plus grand revenu avait moins d’influence.

Les personnes qui gagnent plus d’argent sont plus heureuses, en partie, en raison d’un sentiment accru de contrôle sur leur vie, estime le chercheur.

« Lorsque vous avez plus d’argent, vous avez plus de choix sur la façon de vivre votre vie. Vous pouvez probablement le constater pendant la pandémie. Les personnes qui vivent au jour le jour et qui perdent leur emploi devront peut-être prendre le premier emploi disponible pour se maintenir à flot, même si c’est un emploi qu’elles n’aiment pas. Les personnes qui disposent d’un coussin financier peuvent attendre un emploi qui leur convient mieux. Que les décisions soient petites ou grandes, le fait d’avoir plus d’argent donne à une personne plus de choix et un plus grand sentiment d’autonomie. »

Mais il serait peut-être préférable de ne pas définir le succès en termes monétaires, dit-il. « Bien que l’argent puisse être bon pour le bonheur, j’ai constaté que les personnes qui assimilaient l’argent et le succès étaient moins heureuses que celles qui ne le faisaient pas. J’ai également constaté que des personnes qui gagnaient plus d’argent travaillaient plus longtemps et se sentaient plus pressées par le temps. »

Bien que l’étude montre que le revenu demeure important au-delà d’un certain seuil, Killingsworth ne veut pas non plus que ces résultats amènent à conclure que les gens devraient se concentrer davantage sur l’argent. En fait, précise-t-il, le revenu n’est qu’un déterminant parmi d’autres du bonheur.

« Les gens accordent probablement trop d’importance à l’argent quand ils pensent à la qualité de leur vie », dit-il. « Ce n’est qu’un facteur parmi tant d’autres qu’ils peuvent contrôler. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Pennsylvania.
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Une gigantesque étude le prouve: l’amitié est la clef du bonheur et de la santé

La science vient de le confirmer: ni la richesse ni la gloire ne valent un bon copain

Vous êtes riche? Vous êtes célèbre? Ça ne vous empêchera pas d’avoir une santé pourrie, alors même que vos anciens copains de classe qui ont anonymement pointé à l’usine ou gratté du papier pour pas cher toute leur vie affichent une santé insolente à l’heure où sonne la retraite. Parce que eux, on les aime pour de vrai. Telle est la conclusion que l’on peut tirer d’une étude dirigée par le professeur Robert Waldinger et rapportée par le Washington Post.

Robert Waldinger, psychiatre à Harvard, a repris en 2003 la direction de la Grant Study. Cela fait plus de soixante-dix ans que le gouvernement américain dépense des millions pour ce programme dont les résultats n’étaient pas connus du grand public. Waldinger a décidé d’en parler lors d’une conférence Ted visionnée par plus de 6,5 millions de personnes depuis novembre 2015.

Cette étude, la plus longue jamais réalisée sur le développement humain, a débuté en 1938. Cette année-là, les chercheurs ont sélectionné des étudiants de Harvard (dont le futur président Kennedy) pour examiner sur le long terme chaque aspect de leur vie. Dans les années 1970, l’équipe de chercheurs s’est mise à collaborer avec une autre équipe qui menait depuis les années 1940 le même genre d’étude sur de jeunes hommes de quartiers pauvres de Boston. Tous étaient des hommes, tous étaient blancs, mais leur statut social était très différent.

L’étude comptait au départ 724 participants. Il en reste une soixantaine, tous âgés de plus de 90 ans. Depuis plus de soixante-dix ans, le bien-être physique et émotionnel de ces hommes est évalué tous les deux ans. Waldinger rapporte avec humour que les participants issus des quartiers défavorisés de Boston demandent régulièrement pourquoi les chercheurs s’intéressent à leur vie, qu’ils estiment n’avoir aucun intérêt… alors que les anciens de Harvard ne (…) Lire la suite sur Slate.fr

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La Roche-Posay ou le bonheur des peaux sensibles


Changer la vie des peaux sensibles, tel est l’engagement que les Laboratoires Dermatologiques La Roche-Posay poursuivent depuis 40 ans.

Devenue une référence avec ses produits haute tolérance, la marque mise sur un actif phare, l’Eau Thermale de La Roche-Posay, véritable eau de soin des peaux sensibles qui possède des vertus thérapeutiques, apaisantes, adoucissantes, décongestionnantes et antioxydantes.

Pour le visage et pour le corps, tous les bienfaits de cette Eau Thermale de La Roche-Posay sont concentrés dans de nouveaux soins qui seront une fois encore, les meilleurs alliés des peaux sensibles dès cet été.

A commencer par le Gel Lavant Lipikar Gel Douche Apaisant Protecteur qui ne se limite pas à la seule fonction lavante mais q…
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Le bonheur selon Paco Rabanne avec Eau My Gold !

Après Lady Million lancé en 2010 et sa version Absolutely Gold en 2012, Paco Rabanne enrichit encore l’univers Million avec Eau My Gold ! réalisant un nouveau rêve, celui du bonheur à l’état pur.

Cette nouvelle facette propose un récit centré sur la fraîcheur et l’exubérance. Construit autour de la notion de plaisir tel un cocktail, ce nouveau fantasme revendique sa part de théâtralité afin de créer une parenthèse absolue effaçant le quotidien.

C’est dans cet univers, festif et désinhibé que se plonge l’héroïne Lady Million Eau My Gold ! incarnée dans la campagne par la beauté racée de Hana Jirickova, mannequin tchèque de vingt-deux ans.

Construite sur une fraîcheur verte, cette composition signée Anne Flipo – qui avait déjà orchestré Lady Million – est bâtie autour de la note sensuelle de mangue verte et la fraîcheur zestée du pamplemousse.

Son cœur floral pétille, tel le champagne grâce aux absolus de violette et de fleur d’oranger.

Enfin le cèdre cœur et les muscs ambrés enveloppent la peau d’un voile de sensualité.

Le diamant facetté, si caractéristique de la famille Lady Million, gagne en verticalité et en transparence pour laisser entrevoir la teinte claire et dorée de la fragrance.

Sur cette nouvelle écriture, le capot s’ouvre pour laisser apparaître le nom du parfum gravé à même le diamant, comme signe de préciosité de ce jus.

(Lady Million Eau My Gold !, Paco Rabanne. Disponible en parfumeries et grands magasins. En savoir plus sur www.pacorabanne.com. Prix indicatifs : 59,70€ les 50ml et 77€ les 80ml)


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Au Bhoutan, pays du bonheur, il n’y a qu’un psychiatre. Et il est débordé

Quand on habite au Bhoutan, on est censé être heureux dans la vie. Depuis que son roi a introduit en 1972 la notion de «bonheur national brut», toutes les politiques publiques du petit royaume sont évaluées par une commission spéciale du bonheur.

L’ouverture du pays à la modernité, entamée au début des années 1960, a permis d’améliorer l’espérance de vie et les conditions économiques. Mais le pays a aussi dû découvrir l’envers du développement: chômage des jeunes, urbanisation rapide et drogues. Et même au pays de bonheur, certains souffrent de maladies mentales… Le journal The Star consacre ainsi un portrait au seul psychiatre du pays, le docteur Chencho Dorji. Son histoire est aussi celle de l’introduction, timide, de la psychiatrie au Bhoutan.

Chencho Dorji est devenu psychiatre pour aider son frère Damchoy, schizophrène. Il est aujourd’hui à la tête du seul service de psychiatrie de l’Etat. 5.300 dépressifs, bipolaires, schizophrènes et, surtout, alcooliques et toxicomanes (la moitié des lits) ont été traités depuis l’ouverture du service en 1999. Le service a reçu 151 patients la première année, et 864 en 2012.

Comme le Bouthan est très croyant, la majorité de ces malades se pensent d’abord possédés par un esprit, et font appel aux rituels bouddhistes ou à la magie noire avant de se rendre, en dernier recours, chez le psychiatre. Il n’y a d’ailleurs, note le quotidien, pas de mot pour dire «dépression» en dzongkha, la langue officielle au Bhoutan. Le docteur Chencho Dorji ne décourage donc pas ses patients de poursuivre leurs rituels, pourvu qu’ils acceptent de prendre un traitement médical sur le long terme…

Problème: après 14 ans de pratique solitaire et intense de la psychiatrie, et sans aide extérieure, le docteur Chencho admet craindre le burn-out. La Commission du bonheur national brut, contactée par le Star, reconnaît un manque d’investissement dans la prise en charge des maladies mentales, et explique que les ressources ont été appliquées à d’autres secteurs (le pays ne compte, par exemple, que six chirurgiens).

Le Bhoutan veut, malgré ces problèmes, rester le pays connu pour sa qualité de vie exceptionnelle. Comme l’expliquait The Guardian en février, le gouvernenent a annoncé au début de l’année 2013 qu’il souhaitait devenir la première nation de la planète cultivant une agriculture à 100% biologique. Un pas de plus dans sa stratégie centré sur «la recherche du bonheur collectif».

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Comment le bonheur se traduit dans vos gènes

Crédits photo : © Fotolia

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« Comment le bonheur se traduit dans vos gènes » par le Docteur Erard de Hemricourt.

« Faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter » disait le poète et écrivain Jean-Jacques Rousseau en 1777. Et bien, presque 250 ans après, les faits scientifiques semblent lui donner entièrement raison.

Une équipe de chercheurs américains vient de montrer que le bien-être a une influence directe sur l’expression de certains de nos gènes, impliqués dans nos défenses immunitaires et l’état inflammatoire de notre organisme (A functional genomic perspective on human well-being. Barbara L. Fredrickson et al. PNAS 2013; July 29, 2013, doi:10.1073/pnas.1305419110).

Pour commencer, les spécialistes ont défini deux groupes de patients : ceux qui pratiquaient l’hédonisme et ceux qui aspiraient à l’eudémonisme. Pour faire simple, l’hédonisme est une manière de vivre pour obtenir du plaisir personnel. Le but de la vie est de rechercher le plaisir (par tous les moyens) et d’éviter tout ce qui nuit ou freine ce plaisir.

En comparaison, l’eudémonisme peut être considéré comme une sorte d’altruisme ou le plaisir personnel découle des actes que l’on fait ou que l’on rend autour de soi. Les philosophes retiennent plus aisément que l’hédonisme sert à renforcer son plaisir personnel et que l’eudémonisme sert à nouer et renforcer des liens sociaux, à créer un environnement social positif autour de soi.

Et bien que ces deux conceptions du plaisir semblent distinctes, ils sont souvent liés l’une à l’autre et peuvent s’influencer réciproquement. Le but de l’étude américaine était justement de voir quelles étaient les implications biologiques et génétiques liées à ces deux formes de bien-être.

Afin de réaliser cette étude, 80 patients ont été sélectionnés sur base d’un questionnaire précis (Short Flourishing Scale) et ensuite répartis dans les deux catégories de bien-être, en fonction des réponses apportées. Les chercheurs ont ensuite réalisé des prélèvements sanguins et analysés le profil génétique de chacun des patients.

Sur un total d’environ 21.000 gènes présents dans notre génome, une série de gènes avaient déjà montré une réponse adaptive en fonction des conditions externes comme le stress, le sentiment de menace ou d’inquiétude. Ces gènes regroupés sous le terme CTRA pour ‘Conserved Transcriptional Response to Adversity’ interviennent dans l’élaboration de certaines réponses inflammatoires, dans les réactions de défenses du système immunitaire, dans la production d’anticorps, etc.

D’après les résultats publiés, les patients qui présentaient un état de bonheur eudémonique/altruiste avaient une expression réduite des séquences CTRA liées aux molécules inflammatoires et présentaient également un renforcement de l’expression de gènes impliqués dans les réponses antivirales.

À l’opposé, les patients hédoniques avaient une surexpression des séquences CTRA et une réduction des réponses antivirales de l’organisme. Il semble donc que, d’après cette étude, bien que les deux formes de bien-être semblent liées conceptuellement, les implications génétiques et biologiques se situent totalement à l’opposé.

En d’autres termes, atteindre un état de bien-être en diffusant du bonheur autour de nous serait très bénéfique pour notre organisme. A l’inverse, un comportement purement hédonique où seul notre plaisir personnel nous importe serait plutôt délétère d’un point de vue biologique.

D’après le Dr Steven Cole ayant participé à cette étude, la présence de stimuli négatifs provenant de notre environnement social peut d’une manière activer une inflammation et provoquer des maladies cardiaques, neurodégénératives ou d’autres affections et limiter nos capacités de défenses antivirales.

Toujours d’après le Dr Cole : « cette étude nous dit que faire du bien [autour de soi] et se sentir bien ont des effets très différents sur nos gènes même si le sentiment de bien-être général qui en découle semble être de même nature. Apparemment, notre génome humain semble être beaucoup plus sensible que notre conscience aux différentes voies qui nous mènent au bonheur ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Un couple heureux est un couple bien en chair

Plus vous êtes heureux dans votre mariage, plus vous risquez d’engraisser.

C’est du moins le constat auquel en sont arrivés des chercheurs de l’Université Southern Methodist, à Dallas, aux États-Unis, dans le cadre d’une étude portant sur 169 jeunes couples.

«Il est bien connu que le mariage est associé au gain de poids et le divorce avec la perte de poids, a indiqué la chercheuse principale, Andrea Meltzer, au magazine «Health». Ce qui est moins évident est le rôle de la satisfaction conjugale sur l’augmentation de poids.»

L’étude a suivi les 169 jeunes couples pendant quatre ans en mesurant leur degré de satisfaction et leur poids.

«La satisfaction est associée à la prise de poids, a indiqué la chercheuse. Les couples mariés et heureux dans leur relation ont tendance à engraisser tandis que les époux moins heureux gagnent moins de kilos.»

D’autres études ont tissé un lien entre le mariage et de meilleurs comportements en matière de santé, comme s’assurer de prendre ses médicaments et voir son médecin, mais il s’agit ici de la première étude qui porte spécifiquement sur le poids.