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Les générations X et Y sont en moins bonne santé que les précédentes

Aux États-Unis, les générations X et Y (ou des milléniaux) sont en moins bonne santé physique et mentale que leurs parents et grands-parents lorsqu’ils avaient le même âge, montre une étude publiée en mars 2021 dans l’American Journal of Epidemiology.

Par rapport aux générations précédentes, les membres de la génération X et de la génération Y ont une moins bonne santé physique, des niveaux plus élevés de comportements malsains et davantage de dépression et d’anxiété que la génération des baby-boomers (nés entre 1946 et 1964) à leur âge, montrent Hui Zheng et Paola Echave, chercheurs en sociologie à l’Université d’État de l’Ohio.

La santé physique était évaluée par une série de facteurs qui augmentent le risque de maladies cardiovasculaires et rénales ainsi que de diabète et qui constituent le syndrome métabolique : notamment, le tour de taille, la pression sanguine, le taux de cholestérol et l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL rapide de votre poids idéal) ainsi que par le taux d’albumine dans les urines, qui est un indicateur d’inflammation chronique.

Les mesures de la santé physique se sont détériorées depuis la génération des baby-boomers jusqu’à la génération X et la génération Y. Chez les Blancs, l’augmentation du syndrome métabolique était le principal coupable, tandis que l’augmentation de l’inflammation chronique était surtout observée chez les Noirs, en particulier chez les hommes.

Les niveaux d’anxiété et de dépression ont augmenté pour chaque génération de Blancs, de la génération des bébés de la guerre (nés en 1943-1945) à la génération Y. (TEST : Êtes-vous en dépression ? Quelle sévérité ?)

Les comportements en matière de santé présentent également des tendances inquiétantes. La probabilité d’une consommation excessive d’alcool n’a cessé d’augmenter d’une génération à l’autre pour les Blancs et les hommes noirs, et est plus marquée pour ceux nés dans les dernières années de la génération X (entre 1973 et 1980).

« Les personnes des générations X et Y sont encore relativement jeunes, il se peut donc que nous sous-estimions leurs problèmes de santé », souligne Hui Zheng. « Lorsqu’elles vieilliront et que les maladies chroniques seront plus répandues, nous aurons une meilleure vision de leur état de santé. »

Les États-Unis ont déjà connu récemment des diminutions de l’espérance de vie et des augmentations de l’invalidité et de la morbidité, ajoute-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ohio State University, American Journal of Epidemiology.
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Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé

Seniors : adopter un chien permet de garder un cœur en bonne santé

Lundi 13 mai 2019

Une étude vient de montrer qu’avoir un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Par conséquent, la Fédération française de cardiologie conseille aux personnes âgées d’adopter un compagnon à quatre pattes.

Le chien réduit nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire des seniors

Nos amis les bêtes sont bénéfiques pour la santé et une étude suédoise vient de nouveau confirmer ce constat. Vivre avec un chien réduirait nettement le risque de mortalité cardio-vasculaire. Une nouvelle sur les bienfaits que peut apporter le meilleur ami de l’homme et sur laquelle la Fédération française de cardiologie (FFC) a décidé de communiquer 

« Oh my dog »! Tel est le nom de cette campagne qui a débuté le dimanche 12 mai 2019 et se clôturera le 4 juin 2019. Son objectif ? Inciter les seniors à adopter un chien. Selon l’étude danoise le meilleur ami de l’homme réduirait de 36% le risque de mortalité cardio-vasculaire : un chiffre non négligeable.

Avec un chien les personnes âgées sont moins sédentaires et moins isolées

Vous vous demandez pourquoi avoir un chien réduirait autant le risque de mortalité cardio-vasculaire ? La réponse est simple : quand on a un chien, on est obligé de le sortir quotidiennement et donc d’être moins sédentaire. C’est une manière comme une autre de pratiquer une activité physique. Par ailleurs, « de récentes études ont montré que les personnes seules ou privées de relations sociales sont deux fois plus susceptibles que les autres de développer des pathologies graves, comme les maladies cardio-vasculaires » affirme la FFC. Or, « avec un chien, vous prenez soin de votre cœur en luttant contre l’isolement social ».

Vous comprenez donc pourquoi cette campagne de sensibilisation concerne les chiens. Il va de soi qu’un chat, par exemple, ne nécessite pas d’être sorti en laisse et donc ne permet pas de réduire la mortalité cardio-vasculaire. Alors rendez-vous à la SPA pour adopter votre nouveau compagnon !

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Maladies de l’appareil circulatoire

 

 

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Alimentation : le saumon norvégien n'a pas bonne presse

Alimentation : le saumon norvégien n'a  pas bonne presse

Le 1er mars 2019.

Depuis plusieurs années, les médias et les réseaux sociaux alertent sur les dangers supposés du saumon pour les consommateurs, et plus particuliérement du saumon d’élevage norvégien. 

Faut-il continuer à manger du saumon ? Le débat sur la question ressemble beaucoup aux tergiversations autour de la consommation de vin.

Le saumon fixe les métaux lourds et la dioxine dans ses chairs 

Quand une étude affirme que certains composés organiques présents dans le vin protègent de telle ou telle maladie, une autre vient dire le contraire aussitôt après, et en dénonce les dangers dès le première verre. Pour le saumon, quand une étude recommande la consommation régulière de poissons gras, riches en Oméga 3, une autre alerte sur la sur-concentration en métaux lourds que l’on décèle en analysant leur chair. 

La ressemblance ne s’arrête pas là : les réseaux sociaux font ressortir réguliérement tel ou tel article sur ces sujets, et le montent en épingle. C’est par exemple le cas en ce début d’année 2019 pour le saumon d’élevage norvégien. 

Que faut-il retenir de tout cela, en l’état actuel des connaissances scientifiques ? Sans aucun doute que la consommation régulière de saumon, un poisson gras, est conforme aux recommandations nutritionnelles, et notamment celles du Plan National Nutrition Santé. Mais l’on sait aussi que le saumon, comme d’autres poissons de sa famille, stocke particuliérement bien dans ses graisses certains produits toxiques, dont les métaux lourds, ou encore la dioxine. Et le saumon norvégien serait particuliérement concerné. 

Les mesures effectuées sur les poissons pêchés confirment bien évidemment qu’ils sont propres à la consommation humaine, car toujours en deça des seuils de concentration de polluants. Mais tout le problème, c’est évidemment l’accumulation, au fur et à mesure de la consommation, de ces polluants, dans l’organisme humain. Mais aussi l’effet cocktail, rarement, ou mal évalué.

Le risque : l’accumulation, et l’effet cocktail

Conséquence, l’origine du poisson consommé n’est sûrrement pas une donnée à négliger. Ce n’est sans doute pas un hasard si le saumon d’élevage norvégien est aussi bien souvent le moins cher, et de loin !

La Norvège pratique en effet depuis plusieurs décennies l’élevage intensif du saumon dans ses fjords. Des poissons nourris pour certains avec des farines animales, gavés d’antibiotiques afin d’accélèrer leur croissance. Grâce à cette production intensive, la Norvège produit à elle seule près des deux tiers du saumon consommé dans le monde, et réalise ainsi des dizaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires, faisant de cette ressource la deuxième du pays derrière la vente d’hydrocarbures. 

Maintenant, si vous ne connaissez pas l’origine du saumon que l’on vous propose de consommer, au restaurant, ou en restauration collective, faut-il pour autant s’en détourner par défaut ? À vous de décider, avec les éléments à votre disposition sur la question actuellement. 

À lire aussi Comment choisir le saumon ?

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À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

Le 10 décembre 2018.

Les médecins, infirmiers et aides-soignants qui travaillent à l’hôpital sont très souvent malades. Beaucoup plus que l’ensemble de la population. Une étude publiée ce lundi revient sur les raisons de ce constat.

Les professionnels de santé absents 7,5 jours ces 12 derniers mois

Les cordonniers sont les plus mal chaussés, et il est désormais acté que les soignants sont les plus mal soignés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Odoxa, publiée par Le Figaro ce lundi 10 décembre. Ce panorama de la santé des médecins, des infirmiers, aides-soignants et autres personnels de santé dresse un tableau peu reluisant de l’état du personnel hospitalier en France.

Cette étude révèle ainsi que les professionnels de la santé qui travaillent dans un milieu hospitalier sont nettement plus malades que le reste de la population. Ce constat se vérifie particulièrement chez les aides-soignants et les infirmiers, qui sont deux fois plus malades que le reste de la population. Respectivement 49% et 42% d’entre eux ont déclaré une maladie au cours des deux mois de l’étude. En tout, et en moyenne, les membres du personnel hospitalier ont pris 7,5 jours de travail sur les 12 derniers mois.

Les médecins sont-ils les derniers à se faire vacciner contre la grippe ?

Comment expliquer ces chiffres ? Sans aucun doute par la proximité avec de nombreuses maladies, mais pas seulement. Les chiffres indiquent en effet que les soignants ne sont pas les premiers à respecter leurs propres consignes de prévention. Ils sont ainsi nombreux à boire de l’alcool (1 sur 10 en boit tous les jours), à fumer (22% des infirmiers fument) et à ne pas pratiquer d’activités sportives (56% des aides-soignants ne font jamais de sport).

Ils ne semblent également pas concernés par la vaccination contre la grippe lorsque l’épidémie est annoncée. Cette étude montre que 53% des soignants ne se font pas vacciner. Ils sont seulement 36% à s’y astreindre tous les ans tandis que 16% le font, de temps en temps. Nombre d’entre eux (18%) n’ont d’ailleurs pas de médecin traitant pour leur prescrire un vaccin contre la grippe.

Gaëlle Latour

À lire aussi 5 choses à savoir sur le vaccin contre la grippe

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Et si l'ablation des amygdales n'était pas une bonne idée ?

Et si l'ablation des amygdales n'était pas une bonne idée ?

Le 21 août 2018.

Une étude récente vient remettre en cause une habitude assez fréquente dans nos hôpitaux : l’ablation des amygdales et des végétations chez l’enfant. Cette opération est-elle vraiment sans risques ? 

Une opération très fréquente chez les enfants

Une étude menée par des chercheurs danois, américains et australiens et publiée début juin dans « Journal of the American Medical Association (JAMA) Otolaryngology–Head & Neck Surgery » pointe du doigt une opération plutôt fréquente chez les enfants mais qui, finalement, ne serait pas sans conséquences sur la santé et particulièrement celle de la sphère ORL : l’ablation des amygdales et des végétations. 

Combien d’enfants passent chaque année sur la table d’opération pour qu’on leur retire les amygdales et/ou les végétations afin de sortir d’un cycle sans fin d’angines, d’otites ou de bronchites ? Les parents sont soulagés, l’enfant va mieux. Oui mais. Selon les chercheurs, cette opération ne doit pas être l’unique solution car elle peut entraîner d’autres maladies sur le long terme.

Des conséquences futures sur la santé des enfants opérés

Pour l’étude, les chercheurs ont suivi 1,2 million d’enfants : 17.460 avaient subi une adénoïdectomie, 11.830 une amygdalectomie et 31.377 avaient subi les deux. Résultats ? Après une amygdalectomie (ablation des amygdales), le risque relatif des maladies des voies respiratoires supérieures a presque triplé par rapport aux enfants non opérés. Parmis ces maladies : l’asthme, la grippe, la pneumonie et la bronchopneumopathie chronique obstructive.

Du côté des végétations, on observe un phénomène assez semblable. Le risque de bronchopneumopathie chronique obstructive et de conjonctivite a plus que doublé après une adénoïdectomie. La solution préconisée par les scientifiques serait donc de laisser le système immunitaire de l’enfant se développer avant de lui ôter les amygdales et/ou les végétations. Cela éviterait les complications sur un horizon plus lointain.

Maylis Choné

À lire aussi : Soigner la douleur aux amygdales

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Cancer du sein : bonne nouvelle ! Plusieurs peuvent éviter la chimiothérapie en toute sécurité

Un test de 21 gènes effectué sur les tumeurs pourrait permettre à la plupart des femmes atteintes du type de cancer du sein précoce le plus courant d’éviter la chimiothérapie en toute sécurité, selon une étude publiée dans le

à Chicago.

« La chimiothérapie peut être évitée en toute sécurité chez environ 70 % des patientes chez qui on diagnostique la forme la plus courante de cancer du sein », indique Dre Kathy Albain, oncologue à l’Université de Loyola.

« Pour d’innombrables femmes et leurs médecins, les jours d’incertitude sont révolus. »

Le test examine 21 gènes provenant d’échantillons de biopsie du cancer du sein des patientes afin de déterminer leur degré d’activité. On attribue à la tumeur un « score de récidive » de 0 à 100 ; plus le score est élevé, plus le risque de récidive du cancer dans les organes éloignés et de diminution de la survie est élevé. Si les patientes dont le score est plus élevé reçoivent une chimiothérapie, ce risque de récidive est considérablement réduit.

Auparavant, le défi auquel les médecins et les patientes étaient confrontés était de savoir ce qu’il fallait faire si une patiente avait un score moyen. On ne savait pas si les bienfaits de la chimiothérapie étaient suffisamment importants pour justifier les risques et la toxicité. Des études précédentes ont montré que les patientes ayant de faibles scores (10 ou moins) n’avaient pas besoin de chimiothérapie, tandis que les femmes ayant des scores élevés (plus de 25) avaient besoin de chimiothérapie et en bénéficiaient. La nouvelle étude a examiné la majorité des femmes qui tombent dans la fourchette intermédiaire de 11 à 25.

La Dre Albain et Joseph Sparano du Montefiore Medical Center ont, avec leurs collègues, recruté 10 273 femmes qui présentaient le type de cancer du sein le plus courant (récepteur hormonal positif, HER-2 négatif) qui ne s’était pas propagé aux ganglions lymphatiques.

Ils ont mené l’étude avec les 69 % ayant obtenu des scores intermédiaires. Les participantes ont été assignées au hasard à recevoir une chimiothérapie suivie d’une hormonothérapie ou une hormonothérapie seule.

Pour l’ensemble des participantes ayant des scores entre 11 et 25 et surtout chez les femmes âgées de 50 à 75 ans, il n’y avait pas de différence significative entre le groupe de chimiothérapie et le groupe sans chimiothérapie.

Chez les femmes de moins de 50 ans, les résultats étaient semblables lorsque les résultats des tests génétiques étaient de 15 ou moins. Chez les femmes plus jeunes ayant obtenu des scores de 16 à 25, les résultats étaient légèrement meilleurs dans le groupe de chimiothérapie.

« L’étude devrait avoir un impact énorme sur les médecins et les patients », souligne la Dre Albain. « Ces résultats augmenteront considérablement le nombre de patientes qui peuvent renoncer à la chimiothérapie sans compromettre leurs résultats. »

Pour plus d’informations sur le cancer du sein, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Loyola University, New York Times.
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Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Selon une récente étude réalisée par des chercheurs allemands, avoir un peu de graisse sur les hanches serait bénéfique pour la santé, à condition d’avoir un IMC normal.

Une personne sur 5 à l’IMC normal souffre d’une mauvaise santé métabolique

Une étude, menée par une équipe de chercheurs allemands de l’hôpital universitaire de Tubigen et du Centre allemand du diabète, a révélé que les personnes ayant un IMC (indice de masse corporelle) normal mais un peu de graisse sur les hanches et les cuisses avaient moins de risques de développer une maladie cardiovasculaire et du diabète que celles qui stockaient la graisse ailleurs dans leur corps.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont observé 981 volontaires ayant un IMC normal, en surpoids ou obèses. Leur but était de comprendre pourquoi 1 personne sur 5 ayant un IMC normal a une mauvaise santé métabolique et souffre d’au moins deux facteurs de risque de diabète et de troubles cardiaques.

La graisse sur les hanches limiterait le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète

Selon leurs travaux, publiés dans la revue Cell Metabolism, la graisse située en bas du corps a un effet protecteur sur le cœur et diminue le risque de troubles du métabolisme. D’après le Dr Norbert Stefan, co-auteur de l’étude, « les hanches et les cuisses offrent un stockage sûr pour les graisses ». Située ailleurs dans le corps, la graisse circulerait dans le sang et atteindrait notamment le cœur et le foie, entraînant hypertension artérielle ou augmentation du taux de la glycémie.

Cette étude ouvre la voie vers de nouvelles pistes permettant d’aider l’organisme à mieux stocker les graisses, notamment grâce à des médicaments. Rappelons qu’une alimentation saine et équilibrée accompagnée d’une activité sportive régulière participera également à éloigner les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pourquoi stocke-t-on de la graisse sur les hanches ?

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1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

1 Français sur 3 ne se sent pas en bonne santé

Le 3 mars 2017.

Selon une enquête menée par la Drees (Direction de la recherche, des études et de l’évaluation et des statistiques) et l’Irdes (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé), un tiers des Français se plaint de son état de santé.

Des disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social

Selon les premières conclusions de « l’Enquête santé européenne-Enquête santé et protection sociale », deux tiers des Français de plus de 15 ans en métropole se disent en bonne ou très bonne santé. De grandes disparités existent cependant selon l’âge et le milieu social des personnes interrogées. Sans surprise, les agriculteurs et les ouvriers non qualifiés sont plus nombreux à ne pas se sentir en bonne santé.

Près d’une femme sur dix et un homme sur vingt présentent des symptômes dépressifs. Ces derniers s’accentuent à partir de 75 ans. Les personnes les plus touchées sont les employés du commerce ou administratif. Les milieux défavorisés seraient, quant à eux, moins touchées par la dépression. Au total 7 % de la population française seraient concernés, ce qui situe la France dans la moyenne européenne.

Le surpoids et le tabac, principaux facteurs de risque

Près de 40 % des personnes interrogées se plaignent d’un problème de santé chronique et 26 % se sentent limités dans leurs activités quotidiennes en raison de leur état de santé. Parmi les facteurs de risque, les auteurs de l’enquête pointent du doigt le tabac qui touchait 28 % des plus de 15 ans, en 2014. À l’heure actuelle, 41 % des 25-34 ans sont fumeurs. Ils ne sont plus que 12 % chez les plus de 65 ans, et 5 % chez les plus de 75 ans.

Autre facteur de risque : le surpoids. Si la France est le pays européen où le surpoids touche le moins de personnes (31 % contre 35 % en Europe), le taux d’obésité est proche de la moyenne européenne (15 %). Ce phénomène touche en particulier les hommes de 65-84 ans, notamment les agriculteurs, les employés, les ouvriers et les chefs d’entreprise. Notons pour rappel que l’obésité et le tabac exposent les Français à de nombreux cancers et des maladies cardiovasculaires.

Marine Rondot

À lire : Les 12 facteurs qui influencent votre santé

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Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Le 5 janvier 2017.

Selon l’Association américaine du sommeil, un adulte a besoin en moyenne de 7 heures de sommeil. Ne pas dormir assez peut même avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Il faut dormir au minimum 7 heures par nuit

Les fêtes de fin d’année vous ont épuisé. Et cela tombe mal, puisque fin décembre, vous accumuliez déjà beaucoup de fatigue. Alors, comment faire pour récupérer ce sommeil en retard et retrouver des forces pour bien commencer cette nouvelle année ? Les autorités sanitaires recommandent de dormir au minimum 7 heures par nuit. Il faudrait donc dormir environ 8 heures par nuit, pendant un certain temps, dont un maximum d’heures avant minuit, pour être certains de bien récupérer.

Il est aussi bon de faire des micro-siestes ou de prendre le temps de reposer son cerveau quelques minutes dans la journée. Faire des exercices de relaxation ou encore méditer peut être aussi reposant qu’une sieste et aussi réparateur. Cette récupération de la fatigue accumulée est indispensable, dans la mesure où le manque de sommeil n’est pas sans conséquence au quotidien.

Les conséquences du manque de sommeil

Manquer de sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance et de l’attention et de la somnolence diurne. Un comportement qui peut avoir un impact direct sur votre conduite par exemple. Par ailleurs, le manque de sommeil accumulé dans le temps peut dérégler notre le métabolisme et augmenter le risque de contracter certaines maladies, comme le diabète ou l’obésité.

De nombreuses études ont aussi prouvé que lorsqu’on manque de sommeil, on a tendance a manger d’avantage. « De fait, une durée insuffisante de sommeil limite aussi l’efficacité d’un régime amaigrissant », explique Véronique Viot-Blanc, du Centre du sommeil de l’hôpital Lariboisière (Paris), dans les colonnes su magazine Sciences et Avenir. À terme, certains scientifiques affirment que le manque de sommeil peut affaiblir le système immunitaire, jusqu’à augmenter le risque de développer certains cancers.

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique 

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L’importance du sommeil pour avoir une bonne mémoire

Le 15 novembre 2016.

Les études sont nombreuses qui ont mis en lumière l’importance du sommeil pour avoir une bonne mémoire, notamment pour les personnes âgées. Le manque de sommeil peut en effet entraîner des pertes de mémoire.

Le cerveau travaille pendant la nuit

Il existe un lien indéniable entre la qualité du sommeil et la qualité de la mémoire. Ce constat est encore plus clair chez les personnes âgées. De nombreuses études ont en effet montré que quand on est jeune, on dort d’un sommeil profond, d’un sommeil réparateur excellent pour la mémoire. Chez les personnes âgées, le manque de sommeil est souvent à l’origine des manques de mémoire.

Mais comment l’expliquer ? « Constamment sollicitée, la mémoire enregistre la multitude d’informations que nous percevons durant la journée », explique Géraldine Rauchs, responsable du groupe « Sommeil, cerveau et mémoire », à Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans les colonnes du Figaro. « Pour consolider les souvenirs, le cerveau doit effectuer un tri de ces informations en stockant les éléments importants tout en oubliant les détails. »

Lien entre la maladie d’Alzheimer et le manque de sommeil

Pendant la nuit, la mémoire ancre les informations récoltées toute la journée. Avant un examen, il est donc bon de relire les cours avant de s’endormir. Réviser toute la nuit est en revanche contre-productif. Avec la fatigue, la mémoire ne fera plus le tri entre les informations importantes à retenir et celles qui n’ont aucun intérêt. Du coup, pour se souvenir d’une information, le cerveau devra redoubler d’efforts.

Selon Géraldine Rauchs, il existe un lien entre la qualité du sommeil et la formation des plaques amyloïdes, caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Un lien qu’il serait important de prendre en compte dans l’accompagnement des patients souffrant de démence ou de perte de mémoire.

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