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Trop de cadmium dans l’alimentation

« Le cadmium a beau faire partie des métaux lourds les plus toxiques, nous y sommes trop exposés et c’est via l’alimentation », rapporte l’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir.

En cause, selon un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publié le 26 septembre, les épandages d’engrais minéraux phosphatés par les agriculteurs.

« Le cadmium migre dans les cultures et se retrouve dans notre assiette. »

L’association précise :

« Classé “cancérogène certain” chez l’homme, toxique pour la reproduction, impliqué dans les dysfonctionnements rénaux et la fragilité osseuse avec des risques d’ostéoporose et de fractures, le cadmium est assurément une substance à éviter.

Présent dans les engrais minéraux phosphatés que les agriculteurs épandent sur les cultures, il imprègne les sols et pénètre très facilement dans les céréales et les légumes via leurs racines. »

L’Anses rappelle qu’« hors tabagisme, la source principale d’exposition de la population au cadmium est l’alimentation ».

15 % des enfants dépassent la dose hebdomadaire admissible, et le risque sanitaire « ne peut être écarté pour les enfants de moins de 3 ans ».

« Loin de diminuer, l’exposition au cadmium a même augmenté, principalement via la consommation de produits à base de céréales, comme les pains, et la consommation de pommes de terre. »

L’Anses estime qu’il faut considérablement abaisser les teneurs en cadmium des engrais minéraux.

« Alors que la limite est fixée à 90 mg de cadmium par kilo d’engrais dans la norme française et que le marquage CE est pire, puisqu’il n’impose aucune concentration maximale, les experts de l’Anses recommandent une teneur maximale de 20 mg/kg ! C’est dire le chemin qu’il y a à parcourir », résume UFC-Que Choisir. « Au niveau européen c’est mal parti, la limite à venir est de 60 mg/kg, un seuil qui ne saurait limiter la migration du cadmium vers les cultures. »

L’Anses prévient : « si aucune action n’est entreprise pour réduire la teneur en cadmium des engrais minéraux phosphatés, l’impact négatif sera conséquent pour le consommateur », avec une augmentation significative du pourcentage d’adultes et d’enfants surexposés.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, Anses.
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Arsenic, cadmium et plomb dans les jus de fruits

Près de la moitié des jus de fruits contiennent des niveaux potentiellement nocifs d’arsenic, de cadmium et de plomb, selon les résultats de tests menés par l’association américaine de consommateurs Consumer Reports publiés le 30 janvier 2019.

L’association a testé 45 jus de pomme, raisin, poire et mélange de fruits de plusieurs grandes marques dont Minute Maid, Mott’s, Whole Foods, Welch’s, Ocean Spray, Old Orchard, et Great Value (Walmart).

Des concentrations élevées de ces métaux lourds ont été trouvées dans la moitié (47 %) d’entre eux, dont des jus destinés aux enfants.

« Dans certains cas, seulement une demi-tasse par jour est suffisante pour soulever des inquiétudes », indique le Dr James Dickerson, directeur scientifique de Consumer Reports.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des métaux lourds. « L’exposition précoce à ces métaux peut influer sur leur trajectoire de vie entière », explique la DreJennifer Lowry, présidente du Council on Environmental Health de l’American Academy of Pediatrics.

Mais les métaux lourds peuvent aussi nuire aux adultes. « Cinq des jus que nous avons testés présentent un risque pour les adultes à raison d’une demie-tasse ou plus par jour, et cinq autres à raison d’une tasse ou plus », dit Dickerson.

Voyez, sur le site de Consumer Reports, quels sont les meilleurs et les pires jus de fruits : Arsenic and Lead Are in Your Fruit Juice: What You Need to Know (infographie en bas de l’article : les meilleurs en vert, les pires en orange)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Consumer Reports.
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Substances toxiques illégales (plomb, cadmium, phtalates…) dans 1 article de consommation sur 5 (contrôles européens)

Les résultats des contrôles menés par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) sur des milliers de produits grand public « n’ont rien de rassurant », a rapporté l’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir en février.

« Phtalates, cadmium, nickel, plomb et autres horreurs toxiques sont encore présents dans des articles de consommation courante. »

Les analyses ont porté sur 5 625 articles de consommation courante vendus dans les pays de l’Union européenne. Le but était de vérifier le respect des interdictions et restrictions d’emploi exigées par le règlement européen REACH. « Les taux de non-conformité, 18 % sur le total, sont beaucoup trop élevés. »

Dans le détail :

  • Dans 20 % des jouets, les phtalates dépassaient le seuil autorisé. « C’est d’autant plus grave que les plastifiants en cause, le DEHP, le DBP et le BBP, sont à la fois classés reprotoxiques et perturbateurs endocriniens. »

  • Dans 14 % des bracelets brésiliens, le cadmium est présent. Plus généralement, les bijoux fantaisie sont à risques, outre le cadmium, la présence de nickel et de plomb est trop fréquente. Ces résultats concordent avec la recherche de métaux lourds, nickel, cadmium et plomb, effectuée par Que Choisir : un test en 2015 a détecté au moins un de ces composés très toxiques au-delà des seuils réglementaires autorisés dans des jouets en métal et dans des bijoux fantaisie.

  • Dans 13 % des articles en cuir, la présence de chrome VI, un allergène cutané très puissant, est détectée. Une présence également mise en évidence par des analyses récentes d’UFC-Que Choisir.

Si 17 % des produits fautifs proviennent de Chine, l’Echa souligne que près de 40 % sont d’origine inconnue. Il n’a pas été possible d’identifier le pays de production. Il est donc préférable d’acheter des produits qui affichent leur lieu de production, conclut UFC-Que Choisir.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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