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Le café, mauvais pour notre cholestérol ?

Consommer trop de café pourrait avoir des répercussions sur notre taux de cholestérol. Mais l’impact ne serait le même selon notre sexe.

Le café peut avoir de nombreuses vertus. Indispensable pour de nombreuses personnes, il nous aide à démarrer la journée en réveillant notre organisme grâce à la caféine. Cette même caféine aurait d’ailleurs des effets bénéfiques pour atténuer certaines maladies.

Néanmoins, la caféine est un stimulant qui peut avoir des effets négatifs sur notre organisme. Les effets les plus connus sont la dépendance, la nervosité, des insomnies plus fréquentes ou encore des maux d’estomac. Cependant, si ces désagréments sont physiques, le café peut aussi avec un impact invisible à l’œil nu.

Récemment, des études ont mis en lumière le fait que le café pouvait augmenter le taux de cholestérol s’il est consommé en grande quantité. Une équipe de chercheurs a souhaité comparer l’impact qu’avait le café sur la santé.

Les différents types de café étudiés

Pour cette étude, les chercheurs ont pris plusieurs éléments en compte. Tout d’abord, ils ont invité uniquement des volontaires âgés de plus de 40 ans. Ensuite, ces volontaires ont du remplir un questionnaire concernant leurs habitudes de consommation. Tous les détails ont été pris en compte : consommation journalière, type de café, mode de préparation…

Enfin, les chercheurs ont analysé l’ensemble de ces données et les ont comparé avec les révélés des taux de cholestérol de chaque participant. L’ensemble de leurs constats a par la suite fait l’objet d’une publication dans la revue spécialisée Open Heart.

Il ressort de cette étude que le type de café consommé mais également le sexe avaient des influences notables sur le taux de cholestérol. Mais cette augmentation du cholestérol variait beaucoup en fonction du nombre de tasses bues quotidiennement.

Le taux de cholestérol augmenté à partir de 3 à 6 tasses de café selon le sexe

En moyenne, ils ont constaté que les hommes buvaient 5 tasses de café par jour. Si les cafés en question sont des expressos, les hommes augmenteraient significativement leur taux de cholestérol.

À contrario, les femmes ne buvaient que 4 tasses de café. Cependant, les chercheurs ont remarqué que si les femmes boivent plus de 6 tasses de café filtré, elles augmenteraient également leur taux de cholestérol. Mais ce constat n’a pas été observé chez les hommes volontaires.

Le choix du café consommé et le nombre de tasses bues devraient donc être limités pour éviter des problèmes de santé. Mais il ne s’agit que d’une première étude sur les conséquences liées aux différents types de préparation de café. Néanmoins, les chercheurs rappellent que la boisson est le stimulant est le plus consommé au monde. Bien connaître ses effets sur notre santé est donc primordial.

Café : des effets bénéfiques et néfastes selon un 1er essai clinique randomisé

La caféine semble avoir à la fois des effets bénéfiques et des effets néfastes à court terme, selon une étude présentée en novembre 2021 lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association.

« Alors que la majorité des études observationnelles à long terme ont suggéré de multiples bénéfices potentiels de la consommation de café, il s’agit du premier essai randomisé visant à étudier les conséquences physiologiques en temps réel de la consommation de café », soulignent les auteurs.

Gregory Marcus de l’Université de Californie à San Francisco et ses collègues ont mené cette étude avec 100 personnes, âgées en moyenne de 38 ans, qui ont été assignées au hasard, pendant 2 semaines, à alterner entre l’évitement ou la consommation de café caféiné durant deux jours consécutifs.

Les participants portaient des appareils ECG pour suivre le rythme cardiaque, des appareils au poignet pour suivre l’activité physique et le sommeil, et des moniteurs de glucose pour suivre la glycémie. Des échantillons de salive ont été prélevés afin d’évaluer les variantes génétiques susceptibles d’affecter le métabolisme de la caféine.

La consommation de café était associée à une augmentation de 54 % des contractions ventriculaires prématurées, un type de battement cardiaque anormal provenant des cavités cardiaques inférieures et donnant l’impression d’un battement de cœur sauté. Elle était aussi associée à une diminution des épisodes de tachycardie supraventriculaire, un rythme cardiaque anormalement rapide provenant des cavités cardiaques supérieures.

Elle était aussi systématiquement associée à une plus grande activité physique et à un sommeil moins long. Plus précisément :

  • Les participants faisaient plus de 1 000 pas supplémentaires par jour quand ils consommaient du café par rapport aux jours où ils n’en buvaient pas.

  • Les jours où ils buvaient du café, ils dormaient 36 minutes de moins par nuit, selon leurs appareils Fitbit.

  • Chaque tasse de café supplémentaire était associée à près de 600 pas de plus par jour et à 18 minutes de sommeil en moins par nuit.

  • La consommation de plus d’une tasse de café doublait le nombre de battements cardiaques irréguliers provenant des cavités inférieures du cœur.

  • Il n’y avait pas de différence dans la glycémie lorsque les participants consommaient du café ou non.

« Une activité physique accrue, qui semble être induite par la consommation de café, présente de nombreux bénéfices pour la santé, tels que la réduction des risques de diabète de type 2 et de plusieurs cancers, et est associée à une plus grande longévité », souligne le chercheur.

« D’autre part, la réduction du sommeil est associée à des problèmes psychiatriques, neurologiques et cardiovasculaires. »

« Des battements anormaux plus fréquents provenant des cavités cardiaques supérieures influencent le risque de fibrillation auriculaire, et des battements anormaux plus fréquents provenant des cavités inférieures, ou ventricules, augmentent le risque d’insuffisance cardiaque. Ces résultats mettent en évidence la relation complexe entre le café et la santé. »

Les participants présentant des variantes génétiques associées à un métabolisme plus rapide de la caféine présentaient davantage de battements cardiaques anormaux provenant des ventricules lorsqu’ils consommaient davantage de caféine. Plus une personne métabolisait lentement la caféine en fonction de sa génétique, plus elle perdait du sommeil lorsqu’elle buvait du café caféiné.

Les chercheurs ont également cherché à déterminer si des changements dans l’exercice ou le sommeil influençaient les effets du café sur les rythmes cardiaques anormaux. Aucune association de ce type n’a été identifiée.

Comme le café était attribué au hasard aux participants, on peut en déduire une relation de cause à effet, souligne le chercheur. Ces observations ont été faites au cours d’évaluations répétées des jours où le café était consommé par rapport aux jours où il ne l’était pas pour chaque participant, éliminant ainsi les préoccupations concernant les variations intra-individuelles, ajoute-t-il.

Pour plus d’informations sur le café et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
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Un excès de café peut causer des migraines

Un excès de café peut causer des migraines

Le 12 août 2019

Des chercheurs de l’université de Harvard ont montré qu’une ou deux tasses de café par jour n’augmentait pas le risque de migraine. Toutefois, la caféine peut entraîner des migraines plus fréquentes à partir de trois tasses de café par jour.

Le lien entre café et migraine

Des scientifiques ont étudié les effets du café sur 98 patients présentant régulièrement des migraines. L’objectif de l’étude qui a été publiée dans The American Journal of  Medicine était de déterminer si la consommation de caféine pouvait avoir un lien avec les crises migraineuses. 

Ces crises se caractérisent par des maux de tête, ou céphalées, intenses. L’équipe d’Elizabeth Mostofsky a remarqué que l’impact de la caféine dépendait de la dose, mais aussi de la fréquence à laquelle le café était consommé. Pour réaliser cette étude, les patients ont rempli un carnet de bord chaque matin et chaque soir pendant six semaines en indiquant leur état. 

Pas plus de deux tasses

Les participants ont également indiqué d’autres facteurs qui pouvaient déclencher des migraines, tels que la consommation d’alcool, de médicaments, les habitudes de sommeil ou encore leur niveau d’activité physique. La migraine, qui touche environ 15% de la population mondiale, est également due à des facteurs génétiques associés à des facteurs environnementaux.

En comparant toutes ces données, les chercheurs ont noté que la consommation d’une ou deux tasses de café n’était pas associée à un risque accru de migraine. L’étude montre que le risque peut s’accroître à partir de trois tasses de café par jour ou plus. D’autres travaux seront nécessaires pour valider ces résultats.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : En savoir plus sur les effets du café sur la santé

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Café et migraine

Les personnes qui souffrent de migraine rapportent que les conditions météorologiques, les troubles du sommeil, les changements hormonaux, le stress, les médicaments et certains aliments ou boissons peuvent provoquer des crises, soulignent les auteurs d’une étude parue en dans l’

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« Bien que certains déclencheurs potentiels, comme le manque de sommeil, ne peuvent qu’augmenter le risque, le rôle de la caféine est particulièrement complexe, car elle peut déclencher une crise, mais elle peut aussi aider à réduire les symptômes ».

« L’impact de la caféine dépend à la fois de la dose et de la fréquence, mais comme il y a eu peu d’études prospectives, il y a peu de données pour formuler des recommandations pour les personnes souffrant de migraines. »

Afin de déterminer l’effet de la caféine selon la dose et la fréquence, Elizabeth Mostofsky et ses collègues de la Harvard T.H. Chan School of Public et du Beth Israel Deaconess Medical Center ont mené une étude avec 98 personnes souffrant de migraines fréquentes.

Chaque jour pendant 6 semaines, les participants ont rapporté leur consommation de café, de thé, de boissons gazeuses et de boissons énergisantes contenant de la caféine, en plus de remplir deux fois par jour des rapports détaillés sur les maux de tête, indiquant le début, la durée et l’intensité ainsi que les médicaments contre la migraine utilisés. Ils ont également fourni des renseignements sur d’autres déclencheurs, notamment la consommation de médicaments, de boissons alcoolisées, les niveaux d’activité, les symptômes dépressifs, le stress psychologique, le sommeil et le cycle menstruel.

Une ou deux portions de boissons caféinées n’étaient pas associées au risque de crise de migraine le même jour, mais trois portions ou plus l’étaient. Cependant, chez les personnes qui consommaient rarement des boissons contenant de la caféine, même une ou deux portions augmentaient le risqu.

Ces résultats étaient constants même en tenant compte des changements quotidiens dans la consommation d’alcool, le stress, le sommeil, l’activité physique et les menstruations.

Pour plus d’informations sur la migraine et sur le café et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Beth Israel Deaconess Medical Center, American Journal of Medicine.
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Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Pourquoi le café a-t-il un effet laxatif ?

Le 24 mai 2019

Une équipe de chercheurs américains a voulu comprendre pourquoi le café a souvent un effet diurétique et laxatif. Il semblerait que la caféine ne soit pas responsable.

Le café accélère la digestion

Pourquoi lorsque nous buvons du café, avons-nous tendance à aller à la selle peu de temps après ? C’est à cette question qu’a tenté de répondre une équipe de chercheurs américains de l’Université du Texas. Selon eux, l’effet laxatif du café serait dû à la contraction des muscles du petit et du gros intestins, facilitant le passage des aliments. Le café augmenterait en effet la production d’acides gastrique et chlorogénique, ainsi que la production de certaines hormones, accélérant ainsi la digestion.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont donné du café à boire à des rats pendant trois jours, puis ont observé, à l’aide d’une sonde, la façon dont les muscles de leurs intestins se contractent pour guider la nourriture ainsi que la matière fécale. « Lorsque les rats ont été traités avec du café pendant trois jours, la capacité de contraction des muscles de l’intestin grêle a apparemment augmenté », note Xuan-Zheng Shi, auteur principal de l’étude. 

La caféine n’aurait pas d’effet laxatif

Pour en savoir un peu plus, les chercheurs ont également mélangé dans une boîte de Pétri aux excréments des rats, une solution composée de café : ils ont observé que le café avait une action sur la prolifération des bactéries, qui ont cessé de se multiplier à son contact. Selon Xuan-Zheng Shi ,« C’est vraiment intéressant, car cela signifie que le café pourrait être un agent antibactérien »

Autre information intéressante apportée par cette étude, ce n’est pas la caféine contenue dans le café qui serait à l’origine de ce phénomène, puisque selon les chercheurs, « ces effets sont indépendants de la caféine, car le café sans caféine a eu des effets similaires à ceux du café ordinaire ». Mais les chercheurs précisent que « des recherches supplémentaires seront nécessaires pour tenter de comprendre pourquoi le café pourrait avoir cet effet inhibiteur sur le microbiome ».

Aurélie Giraud

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Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Combien de café peut-on boire chaque jour ?

Le 2 janvier 2019.

Dans le creux de l’hiver, l’organisme est un peu fatigué et on a parfois tendance à tenir le coup en avalant plusieurs tasses de café par jour. Mais quelle dose journalière est vraiment recommandée ?

Un site pour vous aider à y voir plus clair

Une tasse, deux tasses, cinq tasses ? Combien de tasses de café peut-on boire chaque jour non seulement sans se mettre en danger mais tout en profitant des bienfaits prouvés de ce breuvage ? Un site a récemment vu le jour et permet d’y voir plus clair. 

Connaissez-vous caffeineinformer.com ? Ce portail vous aidera à calculer, selon votre poids, la dose de café à ne pas dépasser pour rester en bonne santé. Il est même possible de connaître la dose de caféine qui, si elle était avalée en l’espace de 24 heures deviendrait létale. Par exemple : si je pèse 55 kg, il est recommandé de ne pas dépasser deux tasses par jour. Si je bois 51 tasses, je meurs.

Le café est-il vraiment bon pour la santé ? 

Entre ceux qui recommandent de ne plus boire de café et d’autres qui en vante les bienfaits antioxydants ou ses effets cardioprotecteur, difficile de s’y retrouver. Une étude récente menée par les chercheurs de l’université de Düsseldorf nous permet d’en savoir plus.

Publiée dans la revue Plos Biology, elle recommande de boire quatre tasses par jour pour profiter des apports bénéfiques du café. Et ce, même si vous souffrez de problème cardiaque. Tout est dans la mesure : le café ne doit ni remplacer une activité physique régulière si se substituer à une alimentation saine et variée. 

Maylis Choné

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Plutôt thé ou café ? Nos goûts seraient déterminés par la génétique

Plutôt thé ou café ? Nos goûts seraient déterminés par la génétique

Le 26 décembre,

Selon une étude australienne, notre préférence pour le thé ou pour le café serait déterminée en partie par la génétique. C’est la perception de l’amertume qui nous ferait préférer l’un à l’autre.

La génétique entre en compte dans la perception de l’amertume 

Une étude australienne parue dans la revue Nature, révèle que nos goûts seraient en partie déterminés par la génétique. Pour arriver à ce constat, l’étude s’est basée sur les données génétiques de 438.000 Britanniques.

Daniel Liang-Dar Hwang, de l’université de Brisbane révèle que « l’étude a utilisé un échantillon très large » pour montrer que « la perception de l’amertume influence la consommation de thé et de café ». De manière paradoxale, l’étude montre que les personnes les plus sensibles au goût amer du café sont celles qui en boivent le plus. Pour la professeure en médecine préventive Marilyn Cornelis, cela « suggère que les consommateurs de café développent un goût ou une capacité à détecter la caféine ».

Les goûts évoluent en fonction des comportements

Selon Daniel Liang-Dar Hwang les goûts sont influencés par nos comportements : « Même si naturellement les humains n’aiment pas l’amertume, nous pouvons apprendre à apprécier des aliments amers ». 

« Les buveurs de café étant généralement moins sensibles que les buveurs de thé à l’amertume, ils ont également plus de chances d’apprécier l’amertume d’autres aliments, comme les légumes verts ». poursuit-il. Les auteurs reconnaissent cependant les limites de l’étude qui n’est « pas généralisable à d’autres pays et cultures ».

Anne-Flore Renard

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Comment le zinc, combiné à des aliments tels que chocolat, thé et café, contribuerait à ralentir le vieillissement

« Le vieillissement et une faible espérance de vie sont causés, au moins en partie, par le stress oxydatif. »

Ivana Ivanović-Burmazović de la Friedrich-Alexander-Universität (Allemagne) et Christian Goldsmith de l’Université Auburn (États-Unis) ont, avec leurs collègues, découvert que le zinc peut activer une molécule organique aidant à protéger contre le stress oxydatif.

Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Chemistry.

Le zinc est un oligo-élément nécessaire pour le fonctionnement du corps. Les chercheurs ont découvert qu’il peut protéger contre le superoxyde, un radical libre causant un stress oxydatif, lorsqu’il est combiné à un composant présent dans des aliments comme le vin, le café, le thé et le chocolat.

Ce composant est un groupe hydroquinone présent dans les polyphénols, des substances végétales responsables de l’odeur et du goût. Le zinc active les groupes hydroquinones, produisant une protection naturelle contre le superoxyde qui est un sous-produit de la respiration cellulaire humaine endommageant les biomolécules de l’organisme, par exemple les protéines ou les lipides, ainsi que le génome.

Il est considéré que le superoxyde joue un rôle dans le processus de vieillissement et dans un certain nombre de maladies telles que l’inflammation, le cancer ou les maladies neurodégénératives.

L’hydroquinone seule ne peut décomposer le superoxyde. Cependant, si le zinc et l’hydroquinone se combinent, un complexe métallique qui imite une enzyme, une superoxyde dismutase, est créé. Ces enzymes protègent l’organisme des processus de dégradation causés par l’oxydation et ont un effet antioxydant. De cette façon, le superoxyde peut être métabolisé et les dommages à l’organisme peuvent être prévenus ; le stress oxydatif est évité.

Ces résultats ouvrent la voie à la création de nouveaux médicaments ou compléments alimentaires, soulignent les chercheurs. Il serait également possible d’ajouter du zinc aux aliments qui contiennent naturellement de l’hydroquinone tels que le café, le thé ou le chocolat.

L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, suivie par les viandes. Des graines (ex. de sésame et de citrouille), ainsi que les légumineuses, des céréales entières et les produits laitiers en contiennent également.

La dépression liée à de faibles niveaux sanguins de zinc

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Friedrich-Alexander-Universität, Nature Chemistry.
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Le café nuirait à la récupération de l’oreille après un bruit important (ex. concert)

La consommation quotidienne de caféine pourrait entraver la récupération suite à des dommages auditifs temporaires, selon une étude québécoise publiée dans Journal de l’American Medical Association (JAMA).

Le bruit excessif est présent dans plusieurs environnements de travail. Les concerts et les autres événements sociaux peuvent également être une source de bruit importante, où les niveaux sonores peuvent excéder les recommandations de santé et mener à la diminution de l’acuité auditive.

« Lorsque l’oreille est surexposée à un son, elle peut souffrir d’une perte auditive temporaire », explique Faisal Zawawi de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), coauteur. « Ce type de problème se résout habituellement au cours des 72 heures suivant l’exposition, mais si les symptômes persistent, la dégradation peut s’avérer permanente. »

Grâce à leurs travaux précédents, les chercheurs soupçonnaient déjà que certaines substances, comme la caféine, pourraient avoir un impact sur la capacité de l’oreille à récupérer, explique le communiqué du CUSM.

« Les chercheurs ont eu recours au modèle animal, exposant deux groupes à un son de 110 dB (comparable à un concert de rock à volume élevé) pendant une période d’une heure. Un des deux groupes était exposé à des doses de caféine. 24 heures plus tard, les chercheurs ont découvert que la perte auditive était similaire chez les deux groupes. Par contre, à la suite d’une période de huit jours, le groupe sans caféine avait presque complètement retrouvé son seuil auditif initial, alors que la perte auditive persistait chez le groupe recevant de la caféine au quotidien. »

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre la nature de l’impact chez les êtres humains.

Psychomédia avec source : CUSM.
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