Archives par mot-clé : café

Vos machines à café à capsules sont des nids à bactéries

hart_es_anna/Flick

Le café c’est bon pour la santé, enfin à condition de ne pas trop en abuser non plus. Et quand ce café sort tout droit d’une machine à capsules, mieux vaut ne pas être trop regardant ! Pourquoi ? Et bien parce que ces machines sont de vrais nids à bactéries. Elles aiment y proliférer et certaines peuvent représenter un danger pour la santé. Voilà les conclusions d’une étude qui a été menée par chercheurs de l’Université de Valence en Espagne. Menée durant un an, elle étude a porté sur 9 appareils : 8 de la marque de la marque Nespresso et 1 de la marque Krups. Ils étaient utilisé soit dans le cadre domestique, soit à l’université.

Avant d’entrer dans les détails de cette étude, les chercheurs ont tenu à préciser qu’ils n’avaient rien de particulier contre ces deux marques qu’ils avaient choisi en raison de leur popularité, ces deux marques faisant partie des meilleures ventes mondiales.

Au terme de cette étude, les scientifiques ont identifié jusqu’à  67 types de bactéries différentes en quantité « modérément à fortement abondante » ont-ils précisé. De quoi vous passer l’envie de prendre un café.

Le plus inquiétant étant que dans cette diversité bactérienne ont été retrouvés des « genres bactériens avec des propriétés pathogènes »… en clair ceux capables de provoquer des maladies.

Le principal visé ? Le réservoir à capsules usagées. C’est à partir de là que les bactéries commenceraient à se développer avant de se propager à l’ensemble de la machine. Son simple rinçage régulier ne changerait pas vraiment la donne, les bactéries ne mettant que très peu de temps à s’y réinstaller.

La solution ? Nettoyez régulièrement votre machine avec un produit antibactérien. Cela concerne le réservoir à capsules mais pas seulement. Il est aussi conseillé de nettoyer la grille d’égouttage et de soutien de la tasse. Et puis il y a bien sûr des produits qui vous permettent aussi de nettoyer l’intérieur de vos machines tout en procédant à leur détartrage.


News Santé

Le café en soirée affecte l’horloge biologique circadienne

C’est en affectant l’horloge circadienne (horloge biologique) que le café du soir retarde le sommeil, montre une étude publiée dans la revue Science Trabslational Medicine.

Kenneth P. Wright Jr de l’Université du Colorado et ses collègues ont mené cette étude avec 5 participants qui ont vécu, pendant 49 jours, dans les conditions contrôlées d’un laboratoire de recherche.

Ils ont testé 4 conditions lors des soirées :

  • lumière faible et pilule contenant 200 mg de caféine (équivalent d’un double expresso), 3 heures avant le coucher ;
  • lumière faible et pilule placebo ;
  • lumière vive et pilule placebo ;
  • lumière vive et pilule de caféine.

Des échantillons de salive permettaient de mesurer les niveaux de l’hormone mélatonine qui est produite par la glande pinéale sous le contrôle de l’horloge centrale (maître) du cerveau. Cette dernière s’ajuste selon l’exposition à la lumière et coordonne les horloges cellulaires de tout le corps, explique le chercheur.

Les niveaux de mélatonine dans le sang augmentent pour signaler le début de la nuit biologique au cours de chaque période de 24 heures et diminuent au début de la journée biologique.

Lorsque la soirée était passée sous un faible éclairage, ceux qui prenaient la caféine avaient un décalage de 40 minutes de la production de mélatonine comparativement à ceux qui prenaient le placebo.

Il n’y avait pas de différence significative entre la prise de café dans la condition de faible éclairage et la prise du placebo dans la condition d’éclairage vif.

Les chercheurs ont ensuite mené des expériences de laboratoire qui ont montré que la caféine bloque les récepteurs cellulaires du neurotransmetteur adénosine, qui normalement favorise le sommeil et supprime l’activation.

Ces résultats pourraient avoir des implications pour le traitement de certains troubles du cycle circadien sommeil/éveil. Pour les voyageurs, par exemple, la caféine prise au temps approprié pourrait aider à modifier l’horloge circadienne, souligne le chercheur.

Psychomédia avec sources : University of Colorado Boulder, Science Trabslational Medicine.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le café contre la récidive du cancer du côlon

hart_es_anna/Flick

On le sait depuis un certains temps déjà, le café a bien des vertus… De très nombreuses études ont plusieurs fois démontré qu’une consommation régulière pouvait avoir de nombreux bénéfices pour la santé. Plus de 150 études au moins ont ainsi été publiées sur le sujet.

En ce qui concerne le cancer, plusieurs d’entre-elles ont révélé que la caféine pouvait avoir un effet protecteur contre plusieurs formes de cancer (cancer du foie, du sein, de la prostate ou certains cancers de la peau comme le basaliome=.

La dernière en date, menée par des scientifiques du Dana-Farber Cancer Institute de Boston, montre qu’une consommation de 4 tasses de café par jour (460 milligrammes de caféine) réduit de manière sensible le risque de récidive et accroît les chances de guérison.

Selon cette étude menée sur 1000 patients, boire quotidiennement cette dose de café aurait pour effet de ‘réduire de 42% le risque d’une réapparition du cancer et de 33% celui de décéder de toutes autres causes ».

Cela ne s’est pas vérifié avec une consommation inférieure. Pour deux à trois tasses, l’effet a été jugé modeste. Il a été jugé nul en dessous.

L’occasion de vous rappeler que si toutes ces études n’en arrivent pas forcément aux même conclusions, toutes ou presque s’accordent à dire que la consommation de café doit rester raisonnable !

Jean Costentin, professeur de pharmacologie à la faculté de médecine de Rouen, et auteur d’un livre sur le sujet, a déjà mis en garde contre les excès de café qui peut aussi provoquer des  brûlures d’estomac et augmenter le taux de cholestérol lorsqu’il est non filtré. Et de rappeler que certaines substances issues de la torréfaction peuvent aussi être cancérigènes. Il a d’ailleurs invité plusieurs fois les femmes enceintes  à ne pas consommer plus d’une tasse par jour et les femmes ménopausées à  éviter toute consommation excessive afin de ne pas favoriser risque d’ostéoporose.


News Santé

Le café protègerait du risque de sclérose en plaques

Share Button

Des travaux, présentés au 67ème congrès annuel de l’Académie américaine de Neurologie viennent de mettre en évidence les effets protecteurs du café contre le développement d’une sclérose en plaques. Selon les scientifiques de l’université de Baltimore ayant réalisés cette étude, les personnes qui consomment plus de 4 tasses de café par jour diminueraient de 1,5 point le risque de développer cette pathologie. Explications

Afin de parvenir à ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur l’analyse de deux études antérieures portant sur les effets protecteurs du café sur le cerveau. Alors que la première étude suédoise s’appuyait sur les données recueillies auprès de 1629 personnes atteintes de sclérose en plaques (groupe contrôle de 2807 personnes en bonne santé), la deuxième, menée en Amérique avait été menée auprès de 1159 personnes atteintes de sclérose en plaques (versus 1172 personnes en bonne santé).

L’analyse des données par le Dr Ellen Mowry et son équipe ont permis de constater les effets bénéfiques et protecteurs du café sur la survenue de la sclérose en plaques (SEP). Les participants buvant 4 tasses de café par jour ou plus ont 1,5 fois moins de risques de développer une SEP que celles qui en boivent moins ou pas du tout. L’effet protecteur reste valable au delà de 5 ans, selon l’étude suédoise.

Si des études antérieures avaient déjà montrés les effets bénéfiques de la caféine sur le cerveau contre des pathologies comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, les conséquences de la consommation de café sur la SEP restaient jusqu’alors peu connues. Les effets bénéfiques du café sont liés, selon les spécialistes, à la caféine qui a des vertus neuroprotectrices et supprimerait la production de cytokines pro-inflammatoires.

Cette nouvelle analyse est précieuse car elle permettra peut-être, dans l’avenir, de trouver un traitement efficace pour les 2 millions de personnes souffrant de sclérose en plaques dans le monde : il n’existe en effet à l’heure actuelle aucun médicament permettant la guérison.

Les effets protecteurs du café contre la sclérose en plaque

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Le café, un allié pour améliorer sa mémoire ?

Selon une étude américaine qui vient de paraître, le café serait capable de stimuler la mémoire. La caféine serait en effet en mesure d’améliorer certains souvenirs sur une durée d’au moins un jour.

Si l’on savait déjà que le café présentait certains bienfaits, une récente étude vient une nouvelle fois de le confirmer. Publiée dans la revue britannique Nature neuroscience, celle-ci affirme que le café serait capable de stimuler la mémoire à long-terme et d’améliorer le processus de mémorisation de certains souvenirs.

Pour arriver à ce résultat, une équipe de l’Université Johns Hopkins de Baltimore dirigée par le Pr Michael Yassa a demandé à 44 volontaires, qui n’étaient pas de grands buveurs de café et qui n’en avaient pas bu au cours des dernières 24 heures, de regarder des images représentant des objets. Il leur était alors demander non pas de mémoriser les images mais de dire s’il s’agissait d’un objet que l’on trouve à l’intérieur ou à l’extérieur.

Cinq minutes après cette première tâche, la moitié des participants s’est vue administrée une gélule de 200 mg de caféine (l’équivalent d’environ deux tasses et demi d’expressos ou d’un grand café très fort) et l’autre moitié a reçu un placebo. Des prélèvements sanguins ont été réalisés avant la prise de la gélule, une heure après, trois heures après et 24 heures après, afin de contrôler le taux de caféine de chaque sujet.

Un souvenir plus précis avec la caféine

Le lendemain, une seconde série d’images a été présentée à tous les participants : certaines était identiques à celles de la première série, d’autres étaient proches mais présentaient quelques différences et d’autres encore étaient totalement nouvelles. Les chercheurs ont ainsi constaté que les deux groupes parvenaient aussi bien l’un que l’autre à différencier les anciennes images des nouvelles.

En revanche, les personnes qui avaient pris de la caféine distinguaient (…)
Lire la suite sur maxisciences.com

Video – Un cachalot de 16 mètres s’échoue sur une plage en Uruguay Video – Une hirondelle se fait attaquer en vol par un poisson Video – Samsung Galaxy Note 3 Neo (SM-N7505) : caractéristiques et premières photos de la phablette surprise du constructeur Video – La capsule Cygnus livre avec succès des fourmis à l’ISS !


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les souris gestantes devraient lever le pied sur le café

Nous connaissons tous le syndrome d’alcoolisme fœtal. Nul ne peut en revanche dire ce qu’il en est de la nocivité des consommations réduites et épisodiques de boissons alcooliques par la femme enceinte. Qu’en est-il du café? Telle est la problématique dans laquelle s’inscrit le travail d’une équipe de l’Inserm qui vient de donner matière à une publication dans  la revue Science Translational Medicine, datée du 7 août. «La caféine est la substance psychoactive la plus consommée au monde, y compris pendant la grossesse» rappelle Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm (Institut de Neurosciences des Systèmes/Université Aix Marseille). Il vient de décrire pour la première fois quelques-uns des effets néfastes de la consommation de café par des souris femelles gestantes sur les cerveaux de leur descendance.

Une question, pas de réponse

«Ces chercheurs révèlent que la caféine affecte le cerveau en développement, entraînant chez la progéniture une plus grande sensibilité aux crises d’épilepsie et des problèmes de mémoire, souligne l’Inserm. Bien qu’ayant recours à un modèle animal, pose la question des conséquences de la consommation de caféine par la femme enceinte». C’est bien là tout le problème: elle soulève une question a priori nullement négligeable en termes de santé publique. Elle «soulève la question» mais n’y apporte aucune réponse. 

Le cadre de cette recherche est bien connu: de nombreuses substances agissent directement sur le fonctionnement du cerveau, en modifiant l’activité des neurones. C’est notamment le cas des antidépresseurs, des anxiolytiques, de la nicotine, de l’alcool et des drogues récréatives comme le cannabis, l’héroïne, la cocaïne etc. Ces substances, «psycho-actives» se fixent sur des molécules situées dans les cellules cérébrales et modifient ainsi leur activité.

Consommées pendant la grossesse ces substances psycho-actives modifient-elles  la construction du cerveau du fœtus? On peut raisonnablement  le supposer: les molécules sur lesquelles elles se fixent jouent un rôle clé dans le développement cérébral. C’est précisément la raison pour laquelle la consommation de certaines de ces substances est aujourd’hui fortement déconseillée pendant la grossesse. Faut-il ajouter le café à la liste de ces substances? Si oui comment le démontrer?

Un effet sur le cerveau en construction des bébés souris

Les chercheurs l’équipe de Christophe Bernard ont choisi de travailler sur la souris de laboratoire. Partant ils savaient qu’en toute hypothèse ils ne pourraient extrapoler à l’espèce humaine. Ils ont reproduit chez des femelles gestantes (la gestation dure une vingtaine de jour chez ces mammifères) une consommation de café régulière équivalente de 2-3 cafés par jour chez la femme. En pratique ils ont ajouté de la caféine à l’eau de boisson des rongeurs et ce depuis la fécondation jusqu’au sevrage.  

«Les bébés souris étaient beaucoup plus sensibles aux crises d’épilepsie et, une fois devenues adultes, nous avons observé qu’elles présentaient d’importants problèmes de mémoire spatiale, c’est-à-dire des difficultés à se repérer dans leur environnement» commente Christophe Bernard, principal auteur de l’étude.

Cette équipe de recherche est allées plus loin: elle annonce être parvenue à identifier le mécanisme par lequel la caféine affecte les cerveaux murins en construction. Il faut ici savoir que pendant le développement cérébral certaines cellules migrent vers les régions dans lesquelles elles sont destinées à fonctionner. C’est tout particulièrement vrai de certains neurones qui libèrent le GABA – un des principaux médiateurs chimiques du cerveau. Ces neurones migrent notamment vers l’hippocampe, une région cérébrale impliquée dans les processus de mémorisation.

Faire peur

Or les chercheurs observent que chez la souris la caféine va directement influencer la migration de ces neurones. Le principe actif du petit noir vas se fixer sur un récepteur particulier de ces neurones (dénommé A2AR). Ce faisant il ralentit leur vitesse de déplacement. On observe ici ce qu’il peut en être. «Ces cellules arrivent alors plus tard que prévu à l’endroit où elles étaient destinées à s’établir, expliquent les chercheurs. Ce retard de migration va se répercuter tout au long du développement et entrainer des effets néfastes sur le cerveau des souris à la naissance (excitabilité cellulaire et sensibilité aux crises d’épilepsie) et à l’âge adulte (perte de neurones et problèmes de mémoire).»

Et maintenant? Les chercheurs suggèrent de développer dans l’espèce humaine des études longitudinales pour évaluer, à court et surtout à long terme, les conséquences de la caféine chez les nouveau-nés. Ces études devraient porter sur les nouveau-nés exposés à la caféine pendant la grossesse et/ou pendant l’allaitement. Elles devraient également porter sur les nouveau-nés qui, victimes de «l’apnée du nourrisson» ont été traité avec du de citrate de caféine. 

«L’ensemble de ces données permettraient aux cliniciens d’affiner les recommandations élaborées à l’intention des femmes enceintes» estime Christophe Bernard. Ce chercheur fait valoir être le premier à démontrer l’existence d’effets néfastes de l’exposition à la caféine sur le cerveau en développement. Dans le même temps il se garde d’aller trop loin: «Ces résultats  posent la question de la consommation de café chez la femme enceinte mais il est nécessaire de rappeler la difficulté, liée à l’utilisation de modèles animaux, d’extrapoler ces résultats à la population humaine sans prendre en compte les différences de développement et de maturation entre les espèces.»

En clair cette étude ne démontre que la nocivité de la consommation de caféine par des souris gestantes et/ou allaitantes. Fallait-il la mener? Anticipant ces résultats les recommandations officielles le Programme national nutrition santé (PNNS) français recommande aux femmes enceintes de «modérer la caféine» et de ne pas dépasser «trois tasses de café par jour». Faut-il passer à deux? Aujourd’hui les chiffres officiels établissent qu’en France une femme enceinte sur quatre fume du tabac. Relayée par le PNNS la toxicité de ce dernier ne fait ici aucun doute: «fausses couches, morts fœtales in utero, complications placentaires, prématurité et retard de croissance intra-utérine, diminution de la fertilité et augmentation des risques de grossesses extra-utérines».

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr