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La caféine influence la sensibilité à la douleur

La consommation régulière de caféine influence la sensibilité à la douleur, selon une étude publiée dans la revue Psychopharmacology.

« Il a déjà été montré que la caféine administrée de façon ponctuelle en laboratoire ou utilisée comme adjuvant à la médication a des propriétés qui aident à soulager la douleur », rapportent les auteurs de l’étude.

« Mais on en sait beaucoup moins sur l’impact potentiel de la consommation habituelle de caféine sur l’expérience de la douleur. »

Demario S. Overstreet de l’Université de l’Alabama à Birmingham et ses collègues ont mené cette étude avec 62 personnes en santé âgées de 19 à 77 ans afin de déterminer si la caféine consommée quotidiennement influence la sensibilité à la douleur.

Les participants ont noté leur consommation de caféine de différentes sources (café, thé, soda, boissons énergisantes et chocolat) pendant 7 jours. Ils consommaient en moyenne 170 mg de caféine par jour, soit environ la quantité contenue dans deux tasses de café ; 15 % des participants consommaient plus de 400 mg par jour. (Caféine : combien de cafés filtre, expressos, thés ou colas recommandés par jour ? – Santé Canada)

Au 7e jour, ils se sont présentés au laboratoire de recherche pour tester leur tolérance à la douleur à l’aide d’appareils qui augmentaient graduellement la chaleur ou une pression sur l’avant-bras ou le dos. Les participants appuyaient d’abord sur un bouton lorsque la sensation devenait douloureuse, puis de nouveau lorsqu’elle devenait intolérable.

Plus la consommation de caféine était élevée, plus le seuil de douleur et la tolérance à la chaleur étaient élevés ainsi que le seuil de douleur à la pression mécanique.

Et ce, même en tenant compte, dans l’analyse des données, de la consommation de tabac et d’alcool, entre autres variables qui pourraient influer sur la sensation de douleur.

« L’alimentation peut en fait être une intervention utile pour diminuer la sensibilité à la douleur », souligne, Burel R. Goodin, professeur de psychologie et coauteur, relayé par le New York Times. « Il n’y a pas que de la caféine. Une étude a montré, par exemple, qu’une alimentation à base de plantes peut aider à augmenter la tolérance à la douleur. »

Pour plus d’informations sur les bénéfices de la caféine et sur les effets de l’alimentation sur la douleur, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Psychopharmacology, New York Times.
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Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Le 17 mai 2017.

Il aura suffi d’un soda, d’un café latte et d’une boisson énergisante pour que Davis Allen Cripe, un jeune Américain de 16 ans, meure d’un malaise cardiaque.

Une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine

On ne cesse de le répéter : il faut faire attention à notre consommation de caféine. Un adolescent américain de 16 ans est décédé des suites d’une crise cardiaque, en Caroline du Sud, aux États-Unis, après avoir bu un soda Mountain Dew, un café latte et une boisson énergisante, le tout en deux heures. C’était le 26 avril dernier. Ensuite, il est allé en cours et c’est alors qu’il a été pris d’un malaise.

Les médecins qui l’on autopsié n’on remarqué aucune malformation cardiaque. Il était en parfaite santé et n’avait pas consommé d’alcool ou de drogue. Aucune trace de médicament n’a par ailleurs été trouvée. Il semblerait donc qu’il soit mort d’une une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine. Les sodas Mountain Dew sont en effet des boissons sucrées contenant aussi de la caféine.

Ne pas dépasser les 400 mg de caféine par jour

En règle générale, un adulte ne doit pas dépasser les 400 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de 4 à 5 cafés. Mais il semblerait qu’aux États-Unis, cette limite ne soit pas respectée, notamment par les adolescents qui boivent beaucoup de boissons sucrées contenant de la caféine, alors même que l’Académie des pédiatres américains recommande aux adolescents de ne pas dépasser les 100 mg par jour.

Le père du jeune homme a tenu à alerter les parents sur les dangers que courent les adolescents en buvant des boissons énergisantes comme on boit de l’eau. Pour rappel, une canette de 250 ml de Red Bull contient 52,5 mg de caféine. Si un jeune en boit deux par jour, ce sera le maximum autorisé. La caféine n’est pas anodine, elle peut limiter l’afflux de sang jusqu’aux organes et finir par tuer. 

Marine Rondot

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Un plus long sommeil et la caféine peuvent diminuer la sensibilité à la douleur

Le manque de sommeil augmente la sensibilité à la douleur, selon une étude publiée dans Nature Medicine qui suggère que les personnes souffrant de douleurs chroniques peuvent obtenir un soulagement en dormant plus ou, à défaut de pouvoir le faire, en prenant des médicaments qui stimulent, comme la caféine.

Ces deux approches donnaient de meilleurs résultats que les analgésiques standards dans cette étude menée chez la souris.

Alban Latremoliere du Boston Children’s Hospital et Chloe Alexandre du Beth Israel Deaconess Medical Center ont mesuré, chez la souris, les effets d’un manque modéré de sommeil pendant quelques jours ou d’un manque aigu sur la sensibilité à des stimuli douloureux et non douloureux (tels qu’un son qui fait sursauter). Le manque de sommeil était provoqué par un environnement riche et stimulant, sans stress.

Ils ont ensuite testé des médicaments standards contre la douleur, comme l’ibuprofène et la morphine, ainsi que des agents favorisant l’éveil comme la caféine et le modafinil. Leurs résultats révèlent un rôle inattendu du niveau de vigilance sur la sensibilité à la douleur.

Cinq jours consécutifs de privation modérée de sommeil exacerbaient la sensibilité à la douleur au fil du temps. La réponse était spécifique à la douleur et n’était pas due à un état d’hyperexcitabilité générale.

« Étonnamment », rapportent les chercheurs, les analgésiques courants comme l’ibuprofène ne bloquaient pas l’hypersensibilité à la douleur induite par le manque de sommeil. Même la morphine avait perdu la plus grande partie de son efficacité.

Ces observations suggèrent, notent les chercheurs, que les gens qui utilisent ces médicaments pourraient devoir augmenter leur dose pour compenser l’efficacité perdue en raison du manque de sommeil, augmentant ainsi leur risque d’effets secondaires.

En revanche, la caféine et le modafinil (Provigil), un médicament utilisé pour promouvoir l’éveil, bloquaient l’hypersensibilité à la douleur causée par la perte de sommeil. Alors que chez les souris ne manquant pas de sommeil, ils n’avaient pas de propriétés analgésiques.

« Cela représente un nouveau type d’analgésique, n’ayant pas été considéré auparavant, qui dépend de l’état biologique de l’organisme », souligne Woolf. « De tels médicaments pourraient aider à rompre le cycle de douleur chronique, dans lequel la douleur perturbe le sommeil, ce qui favorise la douleur, ce qui perturbe encore plus le sommeil ».

La caféine et le modafinil stimulent les circuits cérébraux de la dopamine, ce qui pourrait être le mécanisme qui sous-tend cet effet, notent les chercheurs.

Des recherches sont nécessaires pour déterminer la durée de sommeil requise et tester l’efficacité de médicaments favorisant l’éveil chez les personnes atteintes de douleur chronique.

 

La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

Le 20 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, la consommation régulière de caféine permettrait de réduire les risques de maladies chroniques liées à l’âge.

Réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires

Vous buvez une tasse de café tous les jours. N’arrêtez pas, c’est excellent pour la santé ! C’est en tout cas que révèlent des chercheurs américains dans une étude publiée par la revue Nature Medicine. Selon ces travaux, la caféine, que l’on trouve aussi dans le thé ou le cacao, serait capable de réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné le suivi médical et analysé les habitudes alimentaires d’une centaine de personnes. Ils ont ainsi pu constater que le taux de protéines IL-1-bêta était plus faible chez les personnes qui consommaient régulièrement de la caféine. Or, ces protéines augmentent les risques d’inflammation. Quand le taux de IL-1-bêta est bas, le risque de durcissement des artères et d’hypertension est donc moins important.

Les maladies liées au vieillissement peuvent être évitées

« Plus de 90 % des maladies liées au vieillissement, y compris le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et même la dépression, sont dues à une inflammation chronique », a expliqué le Pr. David Furman, qui a participé aux travaux. Le mécanisme d’inflammation dépendrait donc en grande partie de notre consommation de caféine, mais attention aux abus.

Boire trop de café (plus de 4 tasses par jour) peut en effet être néfaste pour le cœur et entraîner des tachycardies. Ces accélérations du rythme cardiaque peuvent conduire à une perte de connaissance. Ce qui n’est pas anodin. L’excès de café peut aussi conduire à faire de l’hypertension. Alors comme toute bonne chose, consommez de la caféine avec modération. 

Pour en savoir plus : Pour ou contre le café ?

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La caféine réduirait l’inflammation associée à 90 % des maladies chroniques venant avec l’âge

Plus de 90 % des maladies chroniques non transmissibles liées au vieillissement sont associées à une inflammation, indiquent les auteurs d’une étude, publiée dans Nature Medicine, qui montre que la caféine peut réduire cette inflammation et le risque cardiovasculaire.

David Furman de l’Université Stanford et ses collègues ont découvert une connexion entre l’âge avancé, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et la consommation de café.

Ils ont analysé plusieurs données biologiques et médicales d’une centaine de personnes suivies pendant plusieurs années. Ils ont aussi étudié les mécanismes cellulaires impliqués en laboratoire.

Une activité inflammatoire spécifique était liée à une pression artérielle élevée et une rigidité des artères. Cette activité était réduite chez les participants qui consommaient plus de café.

Les tests de laboratoire précisaient des mécanismes par lesquels la caféine réduisait l’inflammation.

Plus de 1 000 articles ont montré que l’inflammation chronique contribue à de nombreux cancers, à la maladie d’Alzheimer et d’autres démences, aux maladies cardiovasculaires, à l’arthrose et même à la dépression, rapportent les chercheurs.

Alerte des autorités US après la mort d’un jeune d’une overdose de caféine

SANTE – Ce produit en poudre est facilement disponible en ligne…

Une cuillère équivaut à environ 25 tasses de café. Cela peut-être mortel, comme lors du décès d’un lycéen dans l’Ohio, la semaine dernière. De quoi pousser les autorités américaines à lancer une mise en garde, vendredi, contre l’ingestion de caféine pure.

«La caféine pure est un stimulant très puissant et de très petites doses peuvent provoquer des surdoses», prévient encore la FDA dans son communiqué. L’autorité en matière d’alimentation déconseille fermement la consommation «de caféine en poudre pure».

Vente non régulée

Les médias américains se sont fait l’écho au début du mois de la mort d’un jeune de 18 ans originaire de l’Ohio. Plusieurs sachets de caféine pure en poudre ont été retrouvés chez lui.

Ces produits sont très aisément disponibles sur Internet et les associations de consommateurs exigent que leur vente soit régulée, à l’image de l’ONG Center for Science in the Public Interest.

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Les dangers de la caféine pendant la grossesse

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« Le café c’est bon… mais sous conditions » nous rappelait il y a quelques mois une étude dont les résultats étaient publiés sur News Santé .

Pour autant les chercheurs de l’Inserm nous mettent aujourd’hui en garde contre les dangers de la caféine pendant la grossesse et ses effets sur le cerveau en développement.

Une mise en garde qui intervient alors que la caféine reste encore et toujours la substance psychoactive la plus consommée au monde, y compris pendant la grossesse.

Selon une étude menée sur des souris par Christophe Bernard, directeur de recherche Inserm et son équipe au sein de l’unité 1106 Institut de Neurosciences des Systèmes” (Inserm/Université Aix Marseille),  la caféine affecte le cerveau en développement,  entraînant chez la progéniture une plus grande sensibilité aux crises d’épilepsie et des problèmes de mémoire.

Même s’il est délicat d’extrapoler ces résultats à la population humaine, ils posent la question des conséquences de la consommation de caféine par la femme enceinte.

Avant d’en arriver à ces conclusions, les scientifiques  ont reproduit chez des souris femelles une consommation de café régulière (équivalent de 2-3 cafés par jour chez l’Homme), tout au long de la période de gestation (19-20 jours) jusqu’au sevrage de la progéniture, en ajoutant de la caféine dans l’eau de boisson.

Au terme de l’étude ils ont notamment constaté que les bébés souris étaient beaucoup plus sensibles aux crises d’épilepsie et qu’une fois adultes elles présentaient d’importants problèmes de mémoire spatiale, à savoir des difficultés à se repérer dans leur environnement.

A propos des ces résultats,  Christophe Bernard a déclaré “Cette étude est la première démonstration des effets néfastes de l’exposition à la caféine sur le cerveau en développement. Bien qu’elle pose la question de la consommation de café chez la femme enceinte, il est nécessaire de rappeler la difficulté, liée à l’utilisation de modèles animaux, d’extrapoler ces résultats à la population humaine sans prendre en compte les différences de développement et de maturation entre les espèces”

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – Consommation de caféine pendant la grossesse et effets sur le cerveau en développement


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