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Réduire les calories (de combien ?) améliore la santé même chez les personnes avec peu ou pas de surplus de poids

ou qui ne pèsent que quelques kilos de trop, une réduction des calories quotidiennes permet d’améliorer plusieurs biomarqueurs de santé, montre une étude américaine publiée en juillet dans

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William E. Kraus, cardiologue et professeur à l’Université Duke, et ses collègues ont mené un essai randomisé avec 218 personnes âgées de 21 à 50 ans. Elles étaient assignées à faire partie d’un groupe réduisant leurs calories ou d’un groupe témoin.

Pendant le premier mois, les participants se familiarisaient avec la nouvelle alimentation en prenant trois repas par jour qui permettaient de réduire du quart le nombre de calories quotidiennes.

Ils assistaient également à des séances de counseling de groupe et individuel pendant les six premiers mois de l’essai, tandis que les membres du groupe témoin continuaient simplement leur régime alimentaire habituel et rencontraient les chercheurs une fois tous les six mois.

Il était demandé aux participants de maintenir la réduction de 25 % de calories pendant deux ans. Leur capacité à le faire variait, la réduction moyenne pour l’ensemble des participants ayant été d’environ 12 %. Ils ont réussi à maintenir une baisse de 10 % de leur poids, dont 71 % de matières grasses.

De nombreuses améliorations étaient constatées concernant des marqueurs mesurant le risque de maladie métabolique : taux de cholestérol, de tension artérielle, de glycémie et d’autres marqueurs. Après deux ans, les participants ont également présenté une réduction d’un marqueur qui indique une inflammation chronique qui est également liée aux maladies cardiaques, au cancer et au déclin cognitif. (Comment adopter une alimentation anti-inflammatoire pour prévenir les maladies chroniques)

Le fait que ces améliorations soient constatées chez des personnes ayant un poids santé confirme l’hypothèse des chercheurs selon laquelle ce n’est pas seulement la perte de poids qui mène à ces améliorations, mais des changements métaboliques plus complexes déclenchés par la consommation de moins de calories que ce qui est dépensé.

« Il y a quelque chose au sujet de la restriction calorique, un mécanisme que nous ne comprenons pas encore et qui entraîne ces améliorations », dit le chercheur. « Nous avons recueilli des échantillons de sang, de muscle et d’autres échantillons chez les participants et nous continuerons à explorer ce que pourrait être ce signal métabolique ou cette molécule magique. »

« Ces résultats montrent que même une modification qui n’est pas aussi grande que celle utilisée dans cette étude pourrait réduire le fardeau du diabète et des maladies cardiovasculaires », souligne-t-il. « Les gens peuvent le faire assez facilement en modifiant leurs petites consommations ici et là, ou peut-être en réduisant leur nombre, comme ne pas grignoter après le dîner. »

Pour plus d’informations sur les façons de perdre du poids et sur les calories et le poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Duke University Medical Center, Lancet Diabetes & Endocrinology.
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Comment le stress fait prendre plus de poids (pour un même excès de calories)

Sous l’effet du stress, il est encore plus important de surveiller son alimentation, souligne une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Une alimentation riche en calories, combinée au stress, entraîne une prise de poids plus importante que la même alimentation sans stress, suggère-t-elle.

Herbert Herzog, du Garvan Institute of Medical Research, et ses collègues ont révélé une voie moléculaire dans le cerveau, contrôlée par l’insuline, qui entraîne un gain de poids supplémentaire en situation de stress.

Certaines personnes mangent moins lorsqu’elles sont stressées, mais la plupart mangent plus et, surtout, ont tendance à choisir des aliments plus riches en calories, en sucre et en gras.

Les chercheurs ont analysé les mécanismes cérébraux en jeu chez la souris. Alors que la prise alimentaire est principalement contrôlée par l’hypothalamus, une autre partie du cerveau, l’amygdale, traite les réponses émotionnelles, dont l’anxiété.

« Notre étude a montré que lorsqu’elles étaient stressées pendant une période prolongée et que des aliments riches en calories étaient disponibles, les souris devenaient obèses plus rapidement que celles qui consommaient les mêmes aliments riches en gras dans un environnement sans stress », explique le Dr Kenny Chi Kin Kin Ip, coauteur.

Les chercheurs ont découvert un rôle joué par la molécule NPY, que le cerveau des humains et des souris produit naturellement en réponse au stress, pour stimuler l’alimentation.

« Lorsque nous inhibions la production de NPY dans l’amygdale, le gain de poids était réduit. Sans NPY, la prise de poids avec un régime riche en graisses lors d’un état de stress était la même que dans un environnement sans stress », explique le Dr Ip. « Cela montre un lien clair entre le stress, l’obésité et le NPY. »

Les chercheurs ont découvert que les cellules nerveuses qui produisent le NPY ont des récepteurs pour l’insuline, une des hormones qui contrôlent l’apport alimentaire.

Dans des conditions normales, l’organisme produit de l’insuline juste après un repas, ce qui aide les cellules à absorber le glucose du sang et envoie un signal « arrêter de manger » à l’hypothalamus.

Les chercheurs ont découvert que le stress chronique seul n’augmentait que légèrement les taux d’insuline dans le sang, mais en combinaison avec une alimentation riche en calories, les taux d’insuline étaient 10 fois plus élevés que ceux des souris sans stress et ayant un régime alimentaire normal.

Ces niveaux élevés et prolongés d’insuline dans l’amygdale provoquaient la désensibilisation des cellules nerveuses à l’insuline, ce qui les empêchait de détecter complètement l’insuline. En conséquence, ces cellules nerveuses désensibilisées augmentaient leur taux de NPY, ce qui faisait manger plus et réduisait la réponse normale de l’organisme consistant à brûler l’énergie.

« Nos résultats montrent un cercle vicieux, où des taux d’insuline élevés et chroniques, dus au stress et à une alimentation riche en calories, favorisent de plus en plus l’appétit », explique le professeur Herzog.

« Ce qui renforce vraiment l’idée que s’il est mauvais de consommer de la malbouffe, le faire en état de stress favorise doublement l’obésité. »

« Bien que le déséquilibre de l’insuline soit au centre d’un certain nombre de maladies, l’étude indique que l’insuline a des effets plus étendus dans le cerveau qu’on ne le pensait auparavant », note-t-il.

« Nous avons été surpris que l’insuline ait eu un impact si important sur l’amygdale », dit-il. « Il devient de plus en plus clair qu’elle n’a pas seulement un impact sur les régions périphériques du corps, mais qu’elle régule des fonctions du cerveau. Nous espérons explorer ces effets plus en profondeur à l’avenir. »

Pour plus d’informations sur le stress et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Garvan Institute of Medical Research, Cell Metabolism.
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Effets du manque de sommeil sur l’apport et la dépense de calories

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans l’European Journal of Clinical Nutrition (EJCN), ont analysé les études portant sur l’effet du manque de sommeil sur l’apport et la dépense de calories le jour suivant.

Haya Al Khatib et Gerda Pot du King’s College London ont, avec leurs collègues, combiné les données de 11 études, impliquant un total de 172 participants. Ils étaient assignés au hasard à une privation partielle de sommeil (durée de sommeil entre 3 1/2 et 5 1/2 heures) ou une nuit de sommeil complète (entre 7 et 12 heures au lit).

Le lendemain d’une nuit de privation de sommeil, les participants consommaient en moyenne 385 calories supplémentaires, soit l’équivalent de 4 1/2 tranches de pain.

Le manque de sommeil n’avait toutefois pas d’effet sur la dépense d’énergie dans les 24 heures suivantes. Les calories de surplus peuvent ainsi entraîner une prise de poids.

Ils avaient aussi tendance à consommer plus de matières grasses et moins de protéines. La consommation de glucides demeurait inchangée.

Une petite étude précédente avec 26 personnes a montré que la privation partielle de sommeil augmentait l’activation de régions cérébrales associées à la récompense quand les participants étaient exposés à la nourriture. Une plus grande motivation pour la nourriture pourrait ainsi être une explication pour l’augmentation de la consommation alimentaire. D’autres explications possibles incluent une perturbation de l’horloge interne du corps affectant la régulation de la leptine (l’hormone de satiété) et de la ghréline (hormone de la faim).

Ces résultats suggèrent que le sommeil serait un troisième facteur potentiel à cibler, en plus de l’alimentation et de l’exercice, soulignent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : King’s College London, EJCN.
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Nutrition : une assiette qui absorbe les calories ?

Le 30 mai 2016.


La cuisine thaï est l’une des plus savoureuses au monde, mais elle n’est pas spécialement réputée pour être légère et diététique. Le gouvernement thaïlandais a donc pensé à une solution pour lutter contre l’obésité d’une manière assez originale… 

Une assiette qui capture les graisses

La solution, c’est une assiette qui capture l’huile et les matières grasses ! L’assiette en question, dotée de plus de 500 petits trous, piège les matières grasses qui s’écoulent des aliments placés à sa surface. Tous les aliments frits, les beignets, les sauces grasses, sont comme « épongés » par l’assiette. Plusieurs centaines de ces assiettes ont été distribuées dans des restaurants de Bangkok, pour tester la réaction des clients. 

Un thaïlandais sur trois concerné par l’obésité

L’obésité est un vrai problème de santé publique en Thaïlande. Avec 32,2 % de la population obèse ou pré-obèse, le pays est en deuxième position, en Asie, derrière la Malaisie, à 44,2 %, et devant Singapour à 30,2 %, et les Philippines, à 26,5 %. À titre de comparaison, seuls 12 % des Cambodgiens sont concernés par l’obésité.  

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Régime : et si vous comptiez les bouchées et non les calories

© Fotolia

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En matière de régime, on a tout essayé ou presque. Et bien souvent sans résultat. Et il faut croire que nous avions tout faux. Au lieu de comptabiliser les calories absorbées, des scientifiques nous invitent aujourd’hui à revoir radicalement notre copie. Selon eux, la bone méthode consiste à comptabiliser le nombre de bouchées que nous avalons au quotidien puis les réduire progressivement.

Avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’université américaine BYU, ont demandé à une soixantaine de volontaires de compter le nombre de bouchées quotidiennes avalées. La semaine suivante, ils ont été invités à réduire ce nombre de 20 à 30% tout en maintenant leurs habitudes alimentaires.

Verdict assez surprenant : Au terme d’un test de 4 semaines, et sur les 41 personnes ayant suivi jusqu’au bout les consignes, les scientifiques ont constaté une baisse moyenne de 1,6kg.

« Nous ne suggérons pas que les gens s’affament, mais qu’ils mangent juste un peu moins qu’à leur habitude » a déclaré John West, principal auteur de l’étude.

Mais parce que compter le nombre de ses bouchées quotidiennes risque très vite d’en agacer plus d’un, une application pour smartphones pourrait rapidement voir le jour et aider ceux qui souhaitent opter pour ce mode opératoire pour perdre quelques kilos.


News Santé

Quel pays consomme le plus de calories ?

Le 11 décembre 2015. Alors que l’obésité et le surpoids font près de 3 millions de victimes chaque année d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la consommation de calories des pays occidentaux et de certains pays asiatiques, ne cesse d’augmenter.

Selon une étude menée par l’OCDE sur ses pays membres, certains pays dépassent en moyenne de plus 500 leurs besoins caloriques.

Le besoin calorique journalier moyen d’un homme est d’environ 2500 calories et de 2000 calories chez une femme. Or, dans certains pays d’Occident, ce nombre est majoritairement dépassé.  

En haut de la liste du rapport de l’OCDE : l’Autriche, avec une moyenne de 3769 calories par jour et par personne. Suivi de près par les États-Unis où d’ailleurs, 33,3 % des hommes et 35,8 % des femmes sont obèses.

Mais forte consommation calorique ne rime pas forcément avec obésité. En effet, la Belgique, au même niveau que les États-Unis en ce qui concerne la consommation de calories, possède un taux d’obésité bien plus bas (10 %). À l’inverse, le Mexique possède un taux d’obésité extrêmement élevé, mais une consommation de calories plus faible que la plupart des pays étudiés.

De manière générale, les zones consommant le plus de calories sont le Royaume-Uni et l’Irlande, l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord. 


 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Il y a autant de calories dans un cocktail que dans un hamburger

Alimentation – Selon une étude britannique, une pinte de bière équivaudrait à 180 calories, soit l’équivalent d’une belle part de gâteau au chocolat. Et nous ne sommes que 35% à le savoir…

Selon une récente étude de la Société royale pour la santé publique en Grande-Bretagne, 75% des individus n’ont aucune idée du nombre de calorie présent dans un verre de vin, un cocktail. Ils sont même 90% pour une pinte de bière blonde. Ainsi, même si chacun sait que l’alcool n’aide pas à garder la ligne, nombreux sont ceux qui ignore l’apport calorique des boissons. 

Un apport que, selon l’étude réalisée sur 2.000 personnes, nous nous attachons à minimiser durant nos soirées arrosées. L’association britannique a fait, pour nous, le calcul et… un cocktail à base d’alcool et de jus de fruit serait tout aussi calorique qu’un hamburger.

Une pina colada = un Big Mac

Et sachant que les adultes se procurent en moyenne 10% de leur apport calorique quotidien (2.500 calories pour un homme adulte et de 2.000 calories pour une femme), connaître la teneur calorique d’une boisson est intéressant. Sachez donc qu’une pinte de bière contient 180 calories, soit une part de gâteau au chocolat. Reste que si le vin blanc est plus calorique qu’une double vodka tonic (143 calories, l’équivalent d’un donut), il l’est beaucoup moins qu’une pina colada, cocktail qui contient 644 calories, c’est-à-dire autant qu’un Big Mac!

Alerter sur les risques de surpoids ou d’obésité liés à la consommation d’alcool, voilà ce à quoi devra servir cette étude, selon les experts. Des auteurs qui souhaitent que la population soit davantage informer sur ces apports caloriques. Puisque, selon la même étude, quand les menus des bars mettent en avant le nombre de calories que représentent les boissons, les clients ont tendance à consommer 400 calories de moins que ceux qui n’ont pas été informés.

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Minceur : pourquoi il ne faut pas vous fier à la table des calories

Les calories sont un indicateur simplifié de la valeur énergétique d’un aliment. Cette valeur énergétique, utilisée en nutrition et en diététique, est souvent exprimée en Kcal pour 100gr de l’aliment, ce qui permet à toutes les personnes qui suivent un régime hypocalorique, de calculer grosso modo le nombre de calories qu’elles avalent chaque jour.

Or, selon certains scientifiques américains réunis en congrès à Boston à l’initiative de la Société américaine pour l’avancée de la science , il semble que ces tables de calories ne soient plus du tout le reflet de ce que nous mangeons. « Par exemple, les personnes qui suivent un régime riche en fibres ont souvent une sous-estimation d’environ 25% du nombre de calories qu’elles avalent quotidiennement car les tables de calories ne tiennent pas compte de la valeur énergétique des fibres » explique le Pr Richard Wrangham, de l’Université d’Harvard.

« A l’inverse, les calories de certains aliments très protéinés comme un steak de thon sont surestimées de 20% en moyenne car la table de calories ne tient pas compte de l’énergie qui est dépensée par notre corps pour digérer les protéines. Or, quand on est au régime, il est important de savoir qu’on brûle plus d’énergie en mangeant un steak de poisson qu’en avalant deux tranches de pain blanc ! »

>> A lire aussi : Quel est le dessert le moins calorique ?

Au cours de ce congrès , les spécialistes de nutrition ont également pointé du doigt l’absence d’informations justes sur les calories des plats tout préparés. « Les nutritionnistes se basent sur des calculs faits à partir des valeurs énergétiques de chaque aliment cru. Par exemple un gramme de protéines équivaut à 4 calories, 1 g de lipides fournit 9 calories… Ils calculent le poids des aliments préparés et font la multiplication pour obtenir le nombre de calories d’une portion. Or on aboutit à une erreur de 10 à 30% sur les calories réelles car les aliments déjà préparés sont plus facilement et plus (…) Lire la suite sur TopSante.com

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