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Calvitie : une solution miracle pour faire pousser les cheveux !

Calvitie : une solution miracle pour faire pousser les cheveux !

Le 7 février 2018.

Selon une étude publiée dans la revue Biomaterials, il serait désormais possible de faire pousser les cheveux grâce à un produit chimique dont se sert McDonald’s pour fabriquer ses frites. Explications.

Un agent chimique utilisé par l’industrie alimentaire

Une équipe de chercheurs de l’Université de Yokohama, au Japon, est parvenue à trouver le moyen de faire pousser des follicules pileux très rapidement. Au total, ils ont réussi à créer plus de 5.000 germes de follicules pileux en quelques jours alors que les techniques que l’on connaît aujourd’hui ne peuvent créer que 50 germes à la fois. Cette petite révolution est due à un agent chimique utilisé par l’industrie alimentaire, le diméthylpolysiloxane.

Il s’agit plus précisément d’un additif alimentaire (le E 900) que McDonald’s utilise comme agent d’enrobage pour ses frites. Cet agent a une propriété particulière. Il permet à l’oxygène de circuler. Elle est là, la clé de réussite de cette expérimentation. Déposé au fond du récipient de culture, le diméthylpolysiloxane a permis aux germes de follicules pileux de se multiplier de manière très impressionnante.

Très efficace chez les souris

« Nous avons utilisé du dimethylpolysiloxane perméable à l’oxygène au fond du récipient de culture, et cela a très bien marché », détaille le professeur Junji Fukuda qui a dirigé ces travaux. « Cette méthode simple est très robuste et prometteuse. Nous espérons que cette technique améliorera la thérapie régénérative des cheveux humains afin de traiter la perte des cheveux », a-t-il ajouté.

Reste à savoir si cette expérimentation qui a été réalisée in vitro, à partir d’un mélange de cellules humaines et d’épiderme de souris, parviendra à être efficace in vivo chez l’homme. Si toutefois les résultats étaient concluants chez l’homme alors ils rendraient grandement service aux personnes qui souffrent de calvitie mais également aux personnes atteintes de cancers qui ont perdu leurs cheveux à la suite d’une chimiothérapie. 

Marine Rondot

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Calvitie et cheveux blancs précoces : risque accru de maladie coronarienne ?

Calvitie masculine précoce et/ou l’apparition prématurée des cheveux blancs sont aujourd’hui présentés comme deux facteurs de risque de maladie coronarienne dans le cadre d’une étude menée sur le sujet. Ses résultats ont été dévoilés à l’occasion de la 69ème conférence annuelle de la Société cardiologique. Selon ses conclusions les personnes concernées auraient 5 fois plus de risques que les autres de souffrir d’une maladie coronarienne. Quant à l’obésité, deuxième facteur de risque selon cette étude, elle a été associée à un risque 4 fois supérieur.

Pixabay

Attention cette étude doit toutefois être prise avec prudence, ses auteurs ayant précisé que si elle avait permis d’établir des associations, le lien entre cheveux et maladies coronariennes n’était pas clairement établi.

Cette étude a porté sur l’association entre le vieillissement prématuré des cheveux et les schémas d’alopécie chez les jeunes hommes atteints de coronaropathie.  Elle a inclus 2.060 volontaires âgés de moins de 40 ans. Parmi eux 790 souffraient de problèmes cardio-vasculaires. Les 1270 autres n’avaient pas de problème de santé et constituaient le “groupe témoin”.

Sans entrer dans des détails trop techniques, notez qu’après analyse de 24 points de vue différents du cuir chevelu, chaque participant a reçu un score de calvitie : 0 (aucun), 1 (léger), 2 (modéré), ou 3 (sévère). Un score de blanchiment des cheveux a également été déterminé en fonction du pourcentage de cheveux gris ou blancs: 1: noir pur; 2: noir plus grand que blanc; 3: le noir est égal à blanc; 4: blanc plus grand que le noir; 5: blanc pur.

Et les scientifiques ont constaté que les jeunes hommes atteints de coronaropathie avaient une prévalence plus élevée de grisonnement prématuré (50% contre 30%) et de calvitie (49% contre 27%) par rapport aux hommes du groupe témoin.

Après ajustement et prise en compte de plusieurs facteurs, ils en sont arrivés à la conclusion que la calvitie masculine était associée à un risque 5.6 fois plus élevé de maladie coronarienne, et l’apparition prématurée des cheveux blancs à un risque 5.3 fois plus élevé.

Suite à ces travaux, notez que la calvitie et le vieillissement prématuré étaient les facteurs de risques les plus forts de la coronaropathie  suivis de l’obésité, associée à un risque 4,1 fois plus élevé. Le diabète sucré, l’hypertension, les antécédents familiaux de coronaropathie prématurée, l’obésité centrale, l’indice de masse corporelle élevé, la dyslipidémie et le tabagisme prédisaient la coronaropathie, mais dans une moindre mesure.

Le Dr Kamal Sharma, co-auteur l’étude et professeur agrégé au Département de cardiologie de l’Institut de cardiologie et de recherche de l’Université de New York, a déclaré: «La calvitie et le vieillissement prématuré doivent être considérés comme des facteurs de risque de maladie coronarienne. Ces facteurs peuvent indiquer un âge biologique, plutôt que chronologique, qui peut être important pour déterminer le risque cardiovasculaire total”

Reste que les scientifiques se posent encore beaucoup de questions. Et si ces changements capillaires n’étaient en fait que de simples symptômes ? Pas impossible après tout qu’ils ne soient qu’une simple conséquence de la maladie.L’un des auteurs de l’étude suggère une accélération du processus de vieillissement biologique chez les personnes malades. Elle aurait pour conséquence un changement d’état des cheveux.

De nouvelles études seront nécessaires avant que les statines ne soient officiellement recommandées pour les hommes concernés.

“Les facteurs de risque classiques tels que le diabète, les antécédents familiaux de maladie coronarienne, le tabagisme, le mode de vie sédentaire, les taux élevés de cholestérol et l’hypertension sont responsables de la grande majorité des maladies cardiovasculaires. Il reste à déterminer si de nouveaux facteurs de risque potentiels, comme ceux décrits, peuvent améliorer l’évaluation des risques cardiovasculaires” a conclu le professeur Marco Roffi, directeur du programme ESC au CSI et chef de l’unité de cardiologie interventionnelle de l’hôpital universitaire de Genève.

Pour le docteur Dhammdeep Humane cette étude doit plus que jamais inciter à la prévention, les hommes concernés devant bénéficier selon lui “d’une surveillance accrue pour les maladies coronariennes, ainsi que sur les habitudes de vie comme une alimentation saine, de l’exercice, et une gestion du stress”

La coronaropathie est une maladie cardiovasculaire qui atteint les artères coronaires, sièges de lésions athéromateuses. La maladie peut être stable mais parfois les coronaires peuvent s’obstruer, c’est l’infarctus. Source.

Crédit/Source (article en anglais).

Vu sur Slate

News Santé

Calvitie: vers une action judiciaire d’utilisateurs du Propecia

Pixabay

Le finastéride à la dose de 1 mg (Propecia et génériques) est indiqué dans le traitement de la chute de cheveux (alopécie androgénétique), chez l’homme uniquement. A la dose de 5 mg (Chibro-Proscar et génériques), il est indiqué dans le traitement et le contrôle de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Et si depuis plusieurs années on connaît ses effets secondaires sur les fonctions sexuelles qui sont d’ailleurs mentionnées dans la notice (troubles de l’érection, diminution de la libido), l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s’est récemment inquiétée des cas de dépression et plus rarement d’idées suicidaires qui ont observés chez certains utilisateurs. Elle a d’ailleurs recommandé aux professionnels de santé de suspendre la prescription de cette molécule en cas de « changement d’humeur » des personnes traitées.

Dans un récent communiqué l’ANSM a également évoqué l’observation de troubles sexuels persistants après l’arrêt du traitement par Finastéride. Des troubles dont il était déjà question en 2012 !

Et même la notice de ce médicament fait mention de ces effets secondaires potentiels, Maître Charles Joseph Oudin, ‘avocat de l’association “AIDE AUX VICTIMES DU FINASTERIDE (AVFIN)”, a indiqué au journal Le Parisien qu’une action judiciaire était désormais envisagée contre le laboratoire Merck

« On réfléchit à une action judiciaire contre le laboratoire Merck (…) Nous regroupons une dizaine d’hommes et de familles. Certains souffrent d’impuissance sexuelle irréversible, d’autres ont fait des tentatives de suicide » a t-il ainsi déclaré avant de préciser que l’objectif était « que des expertises soient lancées pour établir le lien de causalité entre le Propecia et ces effets secondaires».

Traitement anti-calvitie : ce qu’il faut savoir

Le finastéride à la dose de 1 mg (Propecia et génériques) est indiqué dans le traitement de la chute de cheveux (alopécie androgénétique), chez l’homme uniquement. A la dose de 5 mg (Chibro-Proscar et génériques), il est indiqué dans le traitement et le contrôle de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Ces médicaments sont strictement contre-indiqués chez la femme.

Depuis la commercialisation de Propecia en 1999, des effets indésirables psychiatriques ont été signalés, suggérant un lien possible entre la prise de finastéride et une dépression ou des idées suicidaires.

Le risque de dépression était par ailleurs déjà mentionné dans les documents d’information (RCP et notice) du finastéride 5 mg (Chibro-Proscar et génériques).

Suite au dernier rapport européen de sécurité de ces médicaments, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a demandé une modification des documents d’information de toutes les spécialités 1 mg et 5 mg afin d’avertir les professionnels de santé et les patients sur les risques de changements d’humeur, d’idées suicidaires et de dépression. Ces informations figurent donc dorénavant dans les RCP et notices des spécialités Propecia et Chibro-Proscar. Le traitement par finastéride devra ainsi être interrompu devant tout symptôme psychiatrique.

D’autres effets indésirables

Par le passé d’autres effets indésirables ont été observés ! Des cas de troubles sexuels (diminution de la libido, troubles de l’érection et troubles de l’éjaculation) ont en effet été rapportés ces dernières années. Dans des cas plus rares des cas de cancers du sein ont également été signalés chez des hommes traités par finastéride.

Ces effets indésirables font l’objet d’une surveillance approfondie par l’autorité sanitaire européenne.

L’ANSM rappelle qu’il est possible d’observer une persistance de ces troubles après l’arrêt d’un traitement par finastéride…

News Santé

Calvitie : une nouvelle technique pour faire repousser les cheveux ?

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En cultivant en laboratoire des cellules humaines du derme papillaire, des scientifiques sont parvenus à faire repousser des cheveux. La technique a consisté dans un premier temps à multiplier en laboratoire des cellules du derme papillaire d’une centaine de donneurs puis à les réimplanter sur une peau de souris, ce qui a permis de produire des follicules pileux qui ont produit de nouveaux cheveux dans 5 cas sur 7.

La calvitie concerne 10 millions d’hommes et 2 millions de Femmes en France. Elle se caractérise par le fait de perdre, pendant plusieurs semaines d’affilé, plus de 150 cheveux par jours. 30 % des hommes sont touchés à 30 ans, et cette tendance tend à s’accroître en fil du temps, puisqu’à 80 ans, ce sont 80 % des hommes qui sont touchés. Les traitements proposés jusqu’à présent ralentissent la perte des cheveux, mais ne stimulent pas leur croissance. Le problème est donc non seulement loin d’être loin marginal mais les possibilités de soigner la calvitie sont peu efficaces, raison pour laquelle une nouvelle étude qui vient de paraître sur le sujet est synonyme d’espoir.

Ces travaux, parus dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) viennent de montrer qu’il était possible de développer un grand nombre de follicules en utilisant des cellules du derme papillaire. Dr Angela Christianio, l’un des auteurs de l’étude, affirme ainsi que cette technique pourrait permettre que la greffe de cheveux sont accessible à des personnes n’ayant pas beaucoup de follicules, ou encore des personnes ayant souffert de brûlures.

Cette nouvelle étude a consisté à prélever des cellules papillaires et à les cultiver en laboratoire. Après quelques jours, elles ont été insérées entre le derme et l’épiderme d’un fragment de peau humaine puis greffées sur le dos de souris.

Les résultats montrent que dans cinq des sept tests, de nouveaux cheveux ont pu être produit à partir de la greffe pendant au moins six semaines. Grâce à une analyse ADN, les chercheurs ont pu identifier que les nouveaux follicules pileux étaient humains et génétiquement similaires aux donneurs des cellules papillaires.

Un certain nombre de vérifications (origines des propriétés intrinsèques des nouveaux cheveux comme leur couleur ou leur angle de pousse) seront cependant nécessaires avant de pouvoir tester cette nouvelle méthode chez les hommes. Il faudra donc encore patienter…

Une nouvelle technique contre la calvitie ?re

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La calvitie de la tonsure serait associée à un risque accru de maladies coronariennes

Selon une étude japonaise, les hommes qui présentent une calvitie au niveau de la tonsure présentent 32% de risques supplémentaires de développer des maladies coronariennes.
Si la calvitie peut devenir un véritable complexe pour certains hommes, elle pourrait être associée à des conséquences plus sérieuses. C’est ce qu’affirment dans une étude des chercheurs de l’Université de Tokyo qui ont indiqué avoir découvert un lien entre la calvitie au niveau de la tonsure et un risque accru de maladies coronariennes.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé six études menées entre 1993 et 2008 aux États-Unis et en Europe auprès de 40.000 participants. Les résultats montrent que les hommes qui avaient perdu la plus grande partie de leur chevelure présentaient un risque statistique 32% plus élevé que les autres de souffrir d’obstruction des artères. Mais le niveau de risque semble dépendre de la sévérité de la calvitie et de sa localisation puisque seuls les patients perdant des cheveux au sommet de la tête (vertex) seraient concernés d’après les chercheurs. Ainsi, dans l’étude publiée par la revue scientifique en ligne BMJ Open, les auteurs expliquent que les hommes qui présentent une calvitie au niveau de la tonsure et au niveau de la tonsure seulement, présentent davantage de risques de développer des maladies coronariennes. En revanche, ceux qui, par exemple, voient leur front se dégarnir ne présentent aucun risque supplémentaire. « Ces résultats suggèrent que la calvitie de la tonsure est plus étroitement associée à de l’athérosclérose systémique que la calvitie frontale », précisent les chercheurs japonais.
Un facteur à surveiller ?
Selon eux, « les facteurs de risque cardiovasculaire devraient donc être suivis de près chez les hommes présentant une tonsure, en particulier les plus jeunes ». Pour les scientifiques, s’il existe bien une relation, les liens entre la calvitie et ces pathologies coronariennes restent mystérieux. Le rapport pourrait être plus subtil dans la mesure où des liens ont déjà été établis entre la calvitie et d’autres maladies, comme la résistance à l’insuline, le diabète, les inflammations chroniques et la sensibilité à la testostérone. Les auteurs de se veulent toutefois prudents sur les conclusions à tirer de leur analyse, jugeant nécessaire de les confirmer par d’autres études.