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Mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool est risqué, rappelle Santé Canada

Santé Canada rappelle les risques de mélanger des boissons caféinées avec de l’alcool.

Une personne peut ne pas ressentir de symptômes d’ivresse en consommant des boissons caféinées mélangées à l’alcool. La caféine peut masquer l’état d’ébriété. Cela augmente le risque de consommer une quantité excessive d’alcool, ce qui pourrait entraîner :

  • une intoxication alcoolique ;
  • une déshydratation ;
  • des blessures ou la mort liées à la consommation d’alcool.

Santé Canada conseille la prudence aux adultes qui consomment ce type de boissons et recommande aux parents de parler à leurs adolescents des risques liés à la consommation d’alcool.

« Santé Canada exige que l’étiquette des boissons énergisantes caféinées porte une mise en garde indiquant qu’il ne faut pas les mélanger avec de l’alcool.

Au Canada, les boissons alcoolisées auxquelles on a ajouté directement de la caféine sont illégales. Il peut y avoir de la caféine dans certaines boissons alcoolisées en raison de la présence d’ingrédients aromatisants qui en contiennent naturellement (comme l’extrait de graines de guarana, le café et le chocolat). Le contenu de caféine dans ces aromatisants est très faible.

Par ailleurs, le Ministère prend des mesures pour restreindre la quantité d’alcool contenue dans les boissons très sucrées et fortement alcoolisées, vendues dans de grands contenants non refermables, parce que ces produits favorisent la beuverie. »

Les risques de combiner boissons énergisantes et alcool

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Cannabis, cocaïne et méthamphétamines au volant : un premier appareil approuvé pour la détection (Canada)

Le gouvernement fédéral canadien a donné le feu vert à un premier appareil de détection du cannabis et d’autres drogues à partir d’un échantillon de salive chez les conducteurs durant les contrôles routiers.

La ministre fédérale de la Justice a annoncé, le 27 août, l’approbation du Dräger DrugTest 5000 qui détecte le THC, principal psychotrope du cannabis, la cocaïne et les méthamphétamines.

L’approbation survient malgré certaines préoccupations, rapporte CTV News.

Une étude publiée plus tôt cette année dans le Journal of Analytical Toxicology, rapporte CTV News, examinant l’utilisation de l’appareil en Norvège, « montre que le test n’identifiait pas absolument correctement les conducteurs sous l’influence de drogues en raison d’une proportion assez importante de faux positifs ou faux négatifs comparativement aux concentrations de drogues dans le sang ».

« De plus, on s’interroge sur la pertinence du DrugTest 5000 Dräger pour le climat canadien, la température de fonctionnement de l’appareil se situant entre quatre et 40 degrés Celsius », toujours selon CTV News.

En vertu du projet de loi C-46, les policiers doivent avoir des motifs raisonnables de soupçonner qu’il y a des drogues dans le système d’un conducteur avant de l’arrêter et de lui faire passer un test. Si la personne échoue le test salivaire sur la route, elle sera arrêtée et soumise à des tests supplémentaires.

L’échec du test salivaire sur la route n’est pas une infraction criminelle, et les résultats ne peuvent être utilisés devant les tribunaux. Un test sanguin est nécessaire pour déterminer l’offense légale.

D’autres appareils semblables seront probablement également approuvés. Le gouvernement du Canada fournit 81 millions $ aux provinces et aux territoires pour l’achat de dispositifs de dépistage approuvés, ainsi que la formation et le renforcement des capacités.

Le cannabis à des fins récréatives deviendra légal au Canada le 17 octobre.

Cannabis au volant : les tests ne seraient pas fiables pour détecter la consommation récente

Pour plus d’informations sur le cannabis au volant, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Justice Canada, CTV News, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Signes et symptômes d’une surdose d’opioïdes ; comment réagir (Santé Canada)

« Les opioïdes affectent la partie de votre cerveau qui contrôle la respiration. Si vous prenez plus d’opioïdes que ce que l’organisme peut supporter (surdosage), votre respiration ralentira », indique Santé Canada.

« Cela peut entraîner la perte de connaissance ou même la mort. »

Les signes et symptômes d’une surdose incluent :

  • « la difficulté à

    • marcher
    • parler
    • rester éveillé
  • les lèvres ou les ongles bleus

  • les pupilles très petites

  • la peau froide et moite

  • des étourdissements et de la confusion

  • une somnolence extrême

  • des bruits de suffocation, des gargouillements ou des ronflements

  • une respiration lente, faible ou inexistante

  • l’incapacité à se réveiller, même si la personne est secouée ou qu’on lui crie après »

Comment réagir à un surdosage d’opioïdes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada (Surdosage d’opioïde).
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Cannabis : effets psychotropes et sur la santé (Santé Canada)

Santé Canada a mis en ligne, en mars 2018, une page d’information sur les effets du cannabis sur la santé.

« Les effets peuvent se faire sentir dans les secondes ou les minutes après avoir fumé, vaporisé ou “dabbé” du cannabis. Ces effets peuvent durer jusqu’à 24 heures », est-il indiqué.

« Si vous consommez du cannabis sous forme d’aliment ou de liquide, les effets peuvent apparaître de 30 minutes à 2 heures après la consommation, et durer jusqu’à 24 heures. »

Sont décrits les effets à court terme sur la santé (dont les effets psychotropes), les effets à long terme sur la santé, les effets sur la santé pendant la grossesse et l’allaitement ainsi que les usages thérapeutiques éventuels du cannabis.

S’y trouvent aussi des liens vers des pages d’information sur le cannabis et la santé mentale ainsi que sur l’affaiblissement des facultés et les risques pour la sécurité.

Sur le site du gouvernement du Canada : Effets du cannabis sur la santé

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

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Sel : boulangeries et pâtisseries contribuent le plus à l’apport (voyez la liste, Canada)

« La moyenne de l’apport en sodium quotidien chez les Canadiens est actuellement estimée à 2 760 mg, ce qui est plus élevé que l’objectif établi de 2 300 mg par jour », selon un nouveau rapport de Santé Canada.

Une consommation trop élevée de sel « fait courir un plus grand risque de souffrir d’hypertension artérielle, et donc de maladie cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux ».

Points saillants du rapport :

  • 58 % des Canadiens âgés d’un an et plus, et 72 % des enfants âgés de 4 à 13 ans ont un apport trop élevé en sodium par rapport aux limites recommandées.

  • Les hommes consomment beaucoup plus de sodium que les femmes : plus de 90 % des hommes de 14 à 30 ans ont un apport excessif en sodium.

  • Les produits de boulangerie et de pâtisserie, les mets composés et les viandes transformées composent la moitié de la consommation de sodium.

  • Les fromages, les soupes, les sauces et les condiments contribuent aussi à l’apport en sodium.

  • La réduction volontaire du sodium dans les aliments transformés entre 2010 et 2017 a représenté une diminution de seulement 240 mg, ou 8 % de l’apport moyen quotidien en sodium.

  • Ces résultats montrent que les efforts visant à réduire l’apport en sodium n’ont pas été suffisants jusqu’à maintenant, puisque la plupart des Canadiens, particulièrement les enfants, les adolescents et les hommes continuent de consommer trop de sodium.

Pourcentage de la contribution de l’apport en sel des catégories d’aliments :

  • Produits de boulangerie et de pâtisserie : 19,5 %
  • Mets composés : 19,4 %
  • Viandes transformées : 11,2 %
  • Fromages : 7 %
  • Soupes : 6,5 %
  • Sauces, trempettes, fonds et condiments : 4,7 %
  • Graisses, huiles, tartinades et vinaigrettes : 3,3 %
  • Collations : 2,6 %

  • Produits de poisson et de fruits de mer : 2,4 %

  • Céréales pour le petit-déjeuner : 2,2 %

  • Légumes transformés et jus de légumes : 1,9 %

  • Beurres de noix : 0,4 %

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Hypertension : rappel de médicaments contenant du valsartan au Canada (et ailleurs)

Comme d’autres pays, Santé Canada effectue un rappel de plusieurs médicaments contenant du valsartan.

« Plusieurs médicaments contenant l’ingrédient valsartan font l’objet d’un rappel par leurs fabricants. Une impureté, la N-nitrosodiméthylamine (NDMA), a été trouvée dans le valsartan utilisé dans ces produits », indique Santé Canada dans un communiqué daté du 9 juillet.

Le valsartan a été fourni par l’entreprise chinoise Zhejiang Huahai Pharmaceuticals.

« Les médicaments contenant du valsartan sont prescrits aux patients qui font de l’hypertension afin de prévenir les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Ces médicaments sont également utilisés chez les patients qui ont récemment eu une insuffisance cardiaque ou une crise cardiaque. »

« La NDMA est une substance potentiellement cancérogène pour l’humain, ce qui signifie qu’elle pourrait causer le cancer en cas d’exposition à long terme. »

Cinq entreprises ont des produits visés par le rappel.

Liste des produits touchés sur le site de Santé Canada : Rappel de plusieurs médicaments contenant du valsartan en raison d’une contamination potentiellement cancérogène.

Santé Canada conseille :

  • Continuez de prendre votre médicament s’il contient du valsartan, à moins que votre médecin ou votre pharmacien ne vous ait dit d’arrêter.

  • Si vous prenez un médicament contenant du valsartan, parlez à votre pharmacien qui peut vous dire si votre médicament fait l’objet d’un rappel.

  • Si vous avez utilisé un produit visé par le rappel, communiquez avec votre professionnel de la santé dès que possible pour discuter des options de traitement.

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Les appareils d’auto-mesure de l’hypertension ne sont pas tous fiables : recommandations d’Hypertension Canada

Plus de trois millions de Canadiens ont acheté des appareils de mesure de la pression artérielle à usage domestique, mais ces appareils peuvent ne pas être précis, indique Hypertension Canada dans un communiqué.

« Avec le nombre d’appareils disponibles, il peut être difficile pour les gens de savoir lesquels sont précis. »

La pression artérielle est sensible aux traitements, souligne l’organisation. « Selon des études, rapporte-t-elle, adopter des habitudes de vie saines, comme le régime DASH à faible teneur en sodium, peut réduire la pression artérielle systolique (le chiffre le plus élevé dans une lecture) jusqu’à 10 mmHg. Les médicaments peuvent produire des réductions similaires. »

La précision des appareils est importante, car « les lectures trop faibles exposent une personne à un risque de complications, et les lectures trop élevées causent des inquiétudes inutiles et peuvent même contribuer à la récente augmentation des visites aux urgences liées à l’hypertension », souligne le communiqué.

« Les tensiomètres se retrouvent dans la catégorie des matériels médicaux de classe II de Santé Canada, ce qui exige seulement l’attestation du fabricant que l’appareil fonctionne tel qu’annoncé. »

Hypertension Canada a publié la première liste en Amérique du Nord des appareils recommandés qui répondent aux nouvelles normes internationales établies par l’AAMI (l’Association pour l’avancement de l’instrumentation médicale) et l’ISO (Organisation internationale de normalisation).

« Choisir le bon appareil est la bonne première étape », explique la Dre. Nadia Khan, présidente d’Hypertension Canada. « Il est également important de s’assurer que le brassard vous fait bien lors de l’achat et que l’appareil est utilisé de la bonne manière. »

Quinze millions de Canadiens vivent avec l’hypertension ou sont à risque, selon l’organisme.

Sur le site d’Hypertension Canada : Les appareils de mesure de la pression artérielle recommandés par Hypertension Canada

Pour plus d’informations sur l’hypertension, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Hypertension Canada.
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Autisme au Québec et au Canada : quelles proportions chez les garçons et filles ?

L’Agence de la santé publique du Canada a publié, le 29 mars, les premières estimations du taux de prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) chez les enfants et adolescents de 5 à 17 ans au pays.

Voici les principaux chiffres :

  • chez les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans, la prévalence globale du TSA pour l’année 2015 est de 1 enfant sur 66 (15,2 pour 1 000) ;

  • le TSA est diagnostiqué quatre fois plus souvent chez les garçons que chez les filles, soit chez 1 garçon sur 42 (24 pour 1 000) et 1 fille sur 165 (6 pour 1 000) ;

  • au Québec, de 2003 à 2015, chez les enfants de 5 à 14 ans, la prévalence du TSA est passée de 3,5 à 15,7 pour 1000 (1 sur 64) ;

  • la prévalence chez les enfants de 8 ans en 2015 (1 enfant sur 63) est comparable à celle rapportée aux États-Unis (1 sur 68) en 2012.

  • chez les enfants et les adolescents ayant reçu un diagnostic avant l’âge de 17 ans, 56 % l’ont reçu avant l’âge de 6 ans ; près des trois quarts (72 %) l’ont reçu avant l’âge de 8 ans et moins de 10 % l’ont reçu après l’âge de 12 ans.

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Agence de la santé publique du Canada.
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Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Movember : le cancer de la prostate est le troisième le plus mortel au Canada

Le 13 novembre 2017.

La Fondation Movember a donné le top départ de son opération de sensibilisation au cancer de la prostate. Il est temps pour les hommes de se laisser pousser la moustache !

Les « Mo Bros » portent fièrement la moustache contre le cancer de la prostate

En novembre, la moustache est de rigueur. Comme chaque année depuis 2003, la Fondation Movember lance sa désormais traditionnelle opération de dépistage du cancer de la prostate, en invitant les hommes à se faire dépister et à en témoigner publiquement en portant la moustache.

L’opération a officiellement débuté le 1er novembre, jour du « Shave down ». Ce jour-là, tous les « Mo Bros », autrement dit les hommes engagés pour la cause de la lutte contre le cancer de la prostate, sont invités à arrêter de se raser la moustache, et ce pendant les 30 jours qui les séparent de la fin du mois de novembre.

11 Canadiens meurent chaque jour d’un cancer de la prostate

La Fondation Movember lancera par ailleurs, durant tout ce mois, une vaste opération d’appel aux dons qui serviront à financer les multiples opérations de sensibilisation à ce cancer masculin. Les fondateurs sont aujourd’hui fiers d’être parvenus à financer plus de 1 200 projets dans le monde entier et se sont fixé pour objectif de réduire de 25 %, d’ici 2030, le nombre de décès prématurés touchant les hommes.

Le cancer de la prostate, qui frappera un homme sur sept au cours de sa vie, est aujourd’hui le troisième cancer le plus mortel au Canada. En 2017, la Société canadienne du cancer estime que 21 300 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et que 4 100 hommes en sont décédés. En moyenne, chaque jour, 11 Canadiens mourront donc d’un cancer de la prostate.

Gaëlle Latour

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Faut-il retirer la malbouffe des pharmacies au Canada ?

Au Canada, il n’est pas rare de voir des rayons entiers de nourriture peu recommandable pour un préserver une bonne santé. Comment la malbouffe peut-elle encore avoir sa place dans des lieux dédiés à la santé ?

La malbouffe trop présente dans les pharmacies au Canada ? 

Quand on rentre dans une pharmacie au Canada, une grande partie des lieux est consacrée à la nourriture. Pourtant, ces produits ne sont pas des aliments naturels, des compléments alimentaires ou des substituts de repas pour les personnes au régime. On parle alors de malbouffe : boissons gazeuses, chips, biscuits sucrés et bonbons en tout genre.

Me Bourassa-Forcier enseigne à l’université de Sherbrooke. Elle explique que de nombreux pharmaciens n’ont pas vraiment le choix d’accepter ou de refuser ces produits. Leur pharmacie est en fait associée à des grandes chaînes, qui exercent des pressions importantes sur le contenu de leurs rayons et ils ne peuvent exercer de pouvoir de décision. 

Promouvoir la santé ou le commerce ? 

La double casquette des pharmaciens est paradoxale : comment peut-on à la fois promouvoir la santé du patient et le pousser à la consommation en lui proposant des produits néfastes pour sa santé ? Au Québec, 7 % de la nourriture est achetée dans les pharmacies. Le coût des soins pour les personnes touchées par des maladies engendrées par une mauvaise alimentation est faramineux et commence à interroger l’Ordre des pharmaciens.

« On avait un levier légal pour le tabac ; pour le sucre ou les autres aliments, nous n’en avons pas. On n’a pas de levier légal pour fouiller la boutique du pharmacien et lui interdire des choses, mais on peut très certainement l’encourager à réfléchir à ça », termine Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec.

Maylis Choné

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