Archives par mot-clé : cancer

Cancer : les seins ont leur propre microbiome

Le 11 octobre 2016.

On sait depuis des décennies que les grossesses, ainsi que l’allaitement, réduisent les risques de développer un cancer du sein, en particulier les grossesses avant l’âge de trente ans. Mais jusqu’ici, on ne savait pas pourquoi.

Des bactéries favoriseraient certains cancers du sein

Des chercheurs canadiens viennent de comprendre ce qui prédispose certaines femmes à développer un cancer, ou au contraire, les protège. En analysant des prélèvements tissulaires réalisés sur des femmes suivies pour des tumeurs soit bénignes, soit cancéreuses, et en les comparant à des prélèvements réalisés sur des femmes sans tumeur, ils ont découvert que les prélèvements contenaient tous plusieurs variétés de bactéries en quantité variable, comme dans la flore intestinale. 

Et évidemment, en creusant un peu, ils se sont rendu compte que les prélèvements des femmes atteintes d’une tumeur  contenaient significativement plus de staphylocoques et de bactéries enterobacter ou bacillus. Autant de bactéries connues pour leur capacité à endommager l’ADN humain, et donc, risquer de provoquer des cancers. 

À l’inverse, dans les prélèvements réalisés sur les femmes saines, le nombre de lactocoques et de streptocoques était significativement plus élevé. 

Cancer du sein : il serait possible de stimuler les bactéries protectrices

Leur conclusion est simple : non seulement des bactéries sont présentes naturellement dans les seins, chez toutes les femmes, mais la présence et le nombre de certaines protège, ou au contraire, favorise le développement de tumeurs. Et selon eux, il est possible de modifier cette répartition, en stimulant la présence de bactéries protectrices, notamment par la prise de probiotiques favorisant les lactobacilles notamment.  

Pour l’instant, il ne s’agit encore que d’hypothèses, mais il y a fort à parier que de nouvelles études viendront confirmer, ou infirmer, cette voie prometteuse, qui permettrait de prévenir les cancers du sein et de favoriser les bactéries pouvant en réduire le risque…

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Cancer du foie : comment améliorer le diagnostic ?

Le 3 octobre 2016.

Réunie en congrès du 28 septembre au 1er octobre, la Société Française d’Hépatologie (AFEF) a tenu à alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’améliorer le dépistage précoce du cancer du foie chez les populations à risque.

10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie chaque année

5 ans après le diagnostic, les chances de survie à un cancer du foie ne sont que de 10 %. Mais comment expliquer ces mauvais chiffres ? Selon l’AFEF, le problème vient des méthodes de dépistage qui ne sont pas encore au point. On compte en effet 10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie (CHC) chaque année en France et environ 7 000 décès par an.

Il se trouve que les symptômes sont extrêmement difficiles à identifier et que la maladie reste silencieuse jusqu’à un stade avancé. Il est donc urgent, selon l’AFEF, de former les personnels de santé, afin qu’ils sachent orienter leurs patients au plus tôt vers les bons services. « Le retard au diagnostic, même de quelques mois, peut avoir des conséquences très importantes sur la survie et les chances de guérison des patients, d’où l’extrême importance de l’échographie de dépistage tous les 6 mois », a fait savoir le Pr Olivier Chazouillères, président de l’AFEF et hépato-gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

En cause : le retard de diagnostic

Ce qu’il faut savoir, c’est que les cancers du foie surviennent la plupart du temps chez les patients atteints de maladies chroniques du foie. 9 patients sur 10 qui souffrent de cirrhose, par exemple, développeront un cancer.

L’AFEF demande donc aux pouvoirs publics de prendre cette question au sérieux et de mettre en place des dispositifs de lutte contre les maladies chroniques du foie mais aussi d’améliorer le dépistage chez les populations à risque. Et pour cause : un dépistage semestriel ferait chuter la mortalité de 40 %. La Société Française d’Hépatologie souhaite aussi convaincre les patients cirrhotiques à ne pas hésiter à se rendre chez leur médecin généraliste pour un suivi complet.

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Sur YouTube, Killian émeut les internautes en parlant de son cancer des muscles

Le 22 septembre 2016.

Sa vidéo circule en boucle sur les réseaux sociaux. Killian, un jeune Charentais de 12 ans, a décidé de partager son quotidien sur YouTube. Un quotidien peu banal, puisqu’il est atteint d’un cancer des muscles.

Le cancer de Killian, 12 ans, suivi par des centaines de milliers d’internautes

Il a ému des centaines de milliers de personnes en à peine quelques jours. Dans une vidéo postée sur YouTube, Killian, 12 ans, parle de la maladie contre laquelle il se bat depuis maintenant cinq mois : un cancer des muscles. Cette forme de cancer est extrêmement rare en France, puisque seules 70 personnes en sont atteintes aujourd’hui.

Il y a quelques mois encore, ce jeune Charentais était déjà connu de la plateforme de diffusion de vidéos sur laquelle il partageait, auprès d’autres internautes, sa passion pour les jeux vidéo. Sa maladie a bouleversé sa vie, mais n’a pas changé ses habitudes. S’il ne parle plus de ses loisirs, il témoigne de son quotidien depuis que son diagnostic a été établi.

Le cancer des muscles touche particulièrement les enfants

Cette histoire a été largement partagée sur les réseaux sociaux et la communauté Internet s’est mobilisée pour offrir du soutien à ce garçon. Une cagnotte virtuelle a été ouverte et 4 500 € ont déjà été récoltés. Ils devraient être utilisés afin d’offrir à Killian le matériel nécessaire pour que celui-ci puisse tourner et diffuser encore davantage de vidéos pendant tout le temps de sa maladie. « C’est grâce à YouTube que je gagne le sourire. Merci à toutes les personnes qui me soutiennent. Il faut jamais baisser les bras », a ainsi remercié l’adolescent, face à toutes les marques de sympathie reçues. « Chaque fois que quelqu’un s’abonne ou like mes vidéos, je me sens beaucoup moins seul », a-t-il encore ajouté.

Killian est atteint d’un cancer du muscle. Ce type de cancer, qui se caractérise par l’apparition de tumeurs sur les muscles, touche particulièrement les enfants entre deux et cinq ans, et les adolescents, jusqu’à la fin de leur croissance.

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Lymphome : un cancer très repandu et pourtant mal connu

Le 16 septembre 2016.

Le saviez-vous ? Le lymphome touche 18 000 nouvelles personnes chaque année. C’est le cancer qui touche le plus les adolescents et les jeunes adultes. Mais comment se manifeste-t-il ?

Les symptômes d’un lymphome ne sont pas caractéristiques

Selon une étude réalisée par l’association France Lymphome Espoir et publiée lundi 12 septembre, à l’occasion de la journée mondiale du lymphome, ce cancer est très mal connu. Même les patients qui en souffrent ne savent pas bien de quoi il en retourne : 70 % des malades connaissent le type de lymphome dont ils sont atteints et 54 % ont compris précisément quelles étaient les caractéristiques du lymphome qui les touchait.

Et en soi, ce n’est pas totalement surprenant, puisque ce cancer est à l’origine de plus de 50 pathologies cancéreuses. Par ailleurs, les symptômes d’un lymphome ne sont pas caractéristiques et facilement reconnaissables : gonflement des ganglions, démangeaisons, sueurs nocturnes, fatigue importante. De prime abord, on pourrait penser à une angine ou à une vilaine grippe.

Comment se développe ce cancer ?

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le lymphome est un cancer qui se développe dans le système lymphatique. Or, la lymphe qui circule dans ce système joue un rôle dans le transport de certains nutriments, mais aussi et surtout dans le système immunitaire. Par conséquent, les cellules du système immunitaire des personnes qui ont développé ce cancer se mettent à se multiplier de façon anormale et des tumeurs peuvent apparaître sur différents organes. D’où la complexité à identifier ce cancer.

Cependant, les traitements permettent aujourd’hui de faire face de façon efficace à ce cancer. Chaque année, le nombre de patients en rémission augmente. Mais selon France Lymphome Espoir, « les préoccupations se portent davantage sur les effets psychosociaux à long terme ». De nombreux patients craignent en effet la rechute et peuvent être abîmés physiquement à la suite du traitement, ce qui peut avoir un impact sur leur moral.

En France, le lymphome entraîne encore la mort de 4 000 personnes chaque année.

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La pilule a considérablement réduit le nombre de décès liés au cancer de l'ovaire

Le 7 septembre 2016.

Les femmes ont aujourd’hui moins de risques de souffrir d’un cancer de l’ovaire qu’il y a dix ans. Une étude italienne vient de révéler les effets bénéfiques de la contraception orale sur la prévention de cette maladie.

La généralisation de la pilule fait baisser le nombre de cancers de l’ovaire

Le nombre de décès liés au cancer de l’ovaire a considérablement baissé dans de nombreuses régions du monde. C’est le constat établi par des chercheurs italiens qui publient le résultat d’une vaste étude dans la revue Annals of Oncology. Ces scientifiques de l’université de Milan avancent même que ce chiffre pourrait encore baisser pendant les années à venir.

Les chercheurs attribuent cette baisse à la généralisation de la contraception orale dans les pays développés. Dans l’Union européenne, la mortalité liée au cancer de l’ovaire a baissé de 10 % entre 2002 et 2012, passant de 5,76 décès pour 100 000 femmes à 5,19 décès. Cette évolution favorable est encore plus flagrante aux États-Unis où le nombre de morts liées au cancer de l’ovaire a baissé de 16 %. Partout, les scientifiques italiens estiment que cette baisse devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2020.

Moins de traitements hormonaux substitutifs pour les femmes ménopausées

« Les grandes variations de taux de mortalité en Europe ont diminué depuis les années 1990 […] C’est probablement dû à une utilisation plus uniforme des contraceptifs oraux sur le continent, ainsi qu’à des facteurs reproductifs, tels que le nombre d’enfants par femme », souligne ainsi le professeur La Vecchia, un des auteurs de cette étude.

Les scientifiques italiens pointent également du doigt le déclin du recours des femmes ménopausées à des traitements hormonaux substitutifs (THS). Ces derniers ont longtemps été prescrits, alors même que certaines études avaient prouvé qu’ils favorisaient les cancers du sein et de l’ovaire, ainsi que les maladies cardio-vasculaires. Ce déclin a été entamé il y a une dizaine d’années, et les conséquences bénéfiques sur la santé des femmes se font aujourd’hui ressentir.

À lire aussi : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

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Cancer : nouvelle méthode de greffe de moelle osseuse sans chimiothérapie

Le 16 août 2016.

Non, la chimiothérapie n’est pas inéluctable, affirment des chercheurs de l’Académie de médecine de Stanford (États-Unis).

Des anticorps capables de bloquer certains capteurs sur les cellules souches

Ils sont parvenus à mettre au point un protocole permettant de procéder à une transplantation de moelle osseuse, utilisée non seulement comme soin curatif chez les malades atteints d’un cancer,comme la leucémie, mais aussi dans d’autres pathologies, sans avoir besoin d’avoir recours à la radiothérapie, ou à la chimiothérapie.

Des expérimentations à confirmer sur l’homme

Avec ce nouveau protocole, le nombre de cellules greffées transplantées qui meurent après la greffe chute de 20 à près de 0 %. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs utilisent des anticorps capables de bloquer les capteurs des cellules souches, en se fixant sur les protéines de surface CD47.

Pour l’instant, ces travaux portent sur la souris, mais ils seront prochainement expérimentés in vitro sur des cellules humaines, puis, si les résultats sont concluants, in vivo. 

À lire aussi : L’intérêt des médecines alternatives dans l’accompagnement du patient atteint d’un cancer

 

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Tatouage : plusieurs risques de santé, dont le cancer, pour une couleur en particulier

Certaines encres de tatouage présentent plusieurs risques pour la santé, selon un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) qui sera prochainement publié. L’ECHA pourrait limiter ou bannir l’usage de plusieurs substances, rapporte le Daily Mail.

« Les préoccupations les plus graves sont les allergies causées par des substances dans les encres et les possibles effets cancérigènes, mutagènes ou les effets toxiques sur la reproduction », rapporte le Daily Mail.

L’encre rouge est considérée comme la plus dangereuse. Le vert, le bleu et le noir seraient également à risque.

Bien que les encres soient injectées dans le corps, elles ne sont pas sujettes aux mêmes règlements que les médicaments et les aliments.

Psychomédia avec source : Daily Mail.
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L'utilité du dépistage du cancer de la peau remise en question

Le 28 juillet 2016.

La publication d’un rapport mettant en doute la valeur du dépistage du cancer de la peau a soulevé un vif débat aux États-Unis, où des dermatologues font bloc pour affirmer que seule une visite chez un spécialiste permet d’écarter les risques de mélanome.

Sans antécédents familiaux, pas de dépistage obligatoire

Le dépistage du cancer de la peau fait débat aux États-Unis. Dans la lignée de ce courant médical, qui estime que les dépistages trop précoces des cancers peuvent être nocifs pour les patients, des scientifiques américains viennent de publier un rapport, dans lequel ils estiment qu’inciter les gens à aller chez le dermatologue tous les ans pour faire surveiller leurs grains de beauté serait superflu, lorsqu’il n’y a pas d’antécédents exigeant une surveillance plus sérieuse.

Dans ce rapport, publié dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), ce groupe d’experts mandatés par les autorités américains note que « les preuves pour déterminer si les bienfaits potentiels d’un examen annuel par un médecin sont plus grands que les risques » sont « insuffisantes chez les personnes sans précédents familiaux de mélanome – une forme agressive de cancer de la peau – ou de prédispositions particulières ».

Les dermatologues mettent en avant l’importance du dépistage

Après la publication de ce rapport, des dermatologues américains ont fait part de leurs doutes quant à la fiabilité des résultats de ce groupe d’experts. « Pour déterminer scientifiquement l’utilité de ces examens, il faudrait avoir des résultats d’essais cliniques très étendus vu la faible mortalité de ce cancer. Or ces études n’ont pas été faites », a ainsi déclaré le Dr Weinstock, dans un éditorial publié dans la revue JAMA.

L’American Academy of Dermatology (AAD) a quant à elle mis en avant le rôle du dermatologue, seul juge de l’utilité d’un dépistage. « Les dermatologues savent que le dépistage du cancer de la peau peut sauver des vies », a ainsi déclaré le président de l’AAD, Abel Torres, dans un communiqué. « Le mélanome est la principale cause du décès du cancer de la peau mais les autres formes de tumeurs, rarement mortelles (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome cellulaire squameux), peuvent aussi avoir des effets dévastateurs comme des pertes importantes de tissus », a-t-il encore ajouté.

À lire aussi : Mélanome : des chercheurs niçois découvrent une molécule miracle

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Diagnostic de cancer : répercussions financières sur la famille (Statistique Canada)

Une étude de Statistique Canada a porté sur les répercussions d’un diagnostic de cancer sur la situation d’emploi et les revenus des autres membres de la famille.

L’étude porte sur les personnes ayant été mariées sans interruption avec la même personne et fait le suivi des diagnostics de cancer reçus par le conjoint de 1992 à 2003. La situation d’emploi et les revenus des personnes âgées de 59 ans et moins au cours des 5 années suivant le diagnostic de cancer reçu par leur conjoint sont comparés avec ceux de personnes présentant les mêmes caractéristiques, mais dont le conjoint n’a pas reçu de diagnostic de cancer.

Les taux d’emploi des hommes et des femmes ont diminué en moyenne de 2,4 % au cours des années suivant le diagnostic de cancer de leur conjoint. Les revenus annuels ont diminué d’environ 2 000 $ pour les hommes et d’environ 1 500 $ pour les femmes. En valeurs relatives, cela représente une baisse de 3,4 % pour les hommes et une diminution de 5,9 % pour les femmes.

Les résultats révèlent aussi qu’il y a eu un recul important du revenu familial, en raison de la baisse du revenu tant des personnes recevant le diagnostic de cancer que de leurs conjoints. Dans le cas des hommes dont l’épouse a reçu un diagnostic de cancer, le revenu familial a diminué dans une proportion allant jusqu’à 4,8 % par année, tandis que la baisse pouvait atteindre 8,5 % dans le cas des femmes dont l’époux recevait un tel diagnostic.

Psychomédia avec source : Statistique Canada.
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Bientôt un test pour dépister le cancer colorectal chez soi ?

Le 28 juin 2016.

La ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, a annoncé qu’il serait désormais possible de détecter un éventuel cancer colorectal grâce à un nouveau test, qui permet un diagnostic à domicile.

Un seul prélèvement de selles suffit

Le cancer colorectal touche environ 42 000 nouvelles personnes chaque année en France et est responsable de plus de 17 500 décès. C’est le 3ème cancer le plus fréquent et la 2ème cause de décès par cancer en France. Pourtant, s’il est détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Grâce à un nouveau test de dépistage à réaliser chez soi, il sera bientôt possible de savoir si on a développé ce cancer ou pas.

Ce « nouveau test ressemble à un bâton de mascara », explique le docteur Ghislain Houbiers, oncologue digestif en Belgique. « Il est beaucoup plus efficace et plus facile que l’ancien : la tige sert à prélever un peu de selles. Une opération que vous faites à domicile. Un seul prélèvement suffit alors que l’ancien test en demandait trois ».

Ce nouveau test devrait arriver en Grande-Bretagne, mais aussi en Belgique. Quant à la France, nous n’avons pas encore d’information sur le sujet.

10 % de personnes en plus dépistées chaque année

Selon la ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, ce nouveau test devrait permettre de dépister 10 % de personnes en plus chaque année, soit 200 000 personnes au total. Ce nouveau dépistage permettrait ainsi de sauver des milliers de vies. « Ce nouveau test sera très efficace pour nous aider à vaincre le cancer colorectal. Il est très facile à utiliser et permet de détecter plus tôt des éventuels cancers », s’est réjouit la ministre britannique.

En Belgique, les autorités ont prévenu que le test sera gratuit. Les Belges n’auront qu’à renvoyer gratuitement le test dans un centre d’analyse et les résultats seront communiqués à leur médecin traitant. Ce dépistage à domicile risque de réduire de manière significative le nombre de décès liés au cancer colorectal, puisqu’il réduit d’un tiers le risque de mortalité.

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