Archives par mot-clé : cancer

Un chien découvre le cancer de sa maîtresse

Le 26 octobre 2015. Karin Gibson, 62 ans est l’heureuse propriétaire de Paddy, un adorable labrador de 5 ans. Son fidèle compagnon à quatre pattes a détecté les premiers signes du cancer de sa maîtresse et lui a sauvé la vie.

Un changement de comportement alertant

En rentrant de vacances, l’ancienne professeure de Science remarque un étrange changement de comportement de la part de son labrador. Si Paddy a toujours été un compagnon affectueux, ses démonstrations d’affection insistantes et inhabituelles ont alerté Mme Gibson.

 « Il est devenu hypercollant. Il sautait sur moi, sentait mon haleine, me regardait droit dans les yeux, il se frottait sans cesse sur ma poitrine… J’ai trouvé ça étrange et je me suis dit qu’il valait mieux consulter. » explique la retraitée de Portsmouth aux caméra de la BBC.

Une vie de sauvée en retour

Sa biopsie et sa mammographie ont confirmé qu’elle avait un début de cancer au sein droit et elle est opérée 2 semaines plus tard. Avec quelques séances de chimiothérapie, elle devrait à présent pouvoir s’en sortir.

Quand Mme Gibson a recueilli Paddy quelques années plus tôt, c’était encore un chiot abandonné.  Son compagnon peut être fier de lui avoir rendu la pareille. « Je lui ai sauvé la vie et maintenant c’est lui qui a sauvé la mienne » affirme la sexagénaire. Sans lui, elle ne serait sans doute pas allée chez le médecin à temps.

L’odorat des chiens pour la lutte contre le cancer

La recherche contre le Cancer démontre que certaines tumeurs produisent des molécules volatiles qui peuvent être détectées par les chiens. Avec 200 millions de cellules olfactives, leur odorat est ultra développé et 30% de leur cerveau est consacré à l’analyse des odeurs. Il y a d’ailleurs des études en cours sur la détection des cancers grâces aux chiens de l’armée, par le biais des urines. Les tests sont probants avec des résultats allant de 93 % à 98 % selon l’association Medical Detection Dogs et le groupe de recherche GRC-UPMC.  

On dit que le chien est le plus fidèle ami de l’homme et cette histoire est une jolie preuve. En tout cas, l’histoire d’amour entre Paddy et Karin qui n’est prête de s’arrêter là.  Tout comme les progrès en matière de recherche sur les cancers.

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les meilleurs aliments pour réduire l’inflammation et prévenir le cancer

Tiré du livre de recettes Mieux s’alimenter pendant et après un cancer

 

Puisque l’inflammation chronique sur le plan cellulaire peut mener à l’apparition, à la croissance et à l’invasion des cellules cancéreuses, il semble raisonnable de consommer une variété d’aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Parmi les meilleurs d’entre eux, on trouve les herbes et les épices, plus particulièrement le curcuma et l’ail, le gingembre et le safran. Utiliser ces herbes et épices vous apportera deux bienfaits : vous ajouterez des éléments anti-inflammatoires à votre alimentation et vous utiliserez moins de sel pour donner du goût à vos aliments.

 

Le curcuma

Le curcuma vient au premier rang sur la liste des aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Les études ont démontré qu’en plus d’avoir ces propriétés, le curcuma – ou plus précisément son ingrédient actif, la curcumine – prévient la prolifération des cellules cancéreuses, agit comme antioxydant, empêche la formation de nouvelles cellules par le cancer et améliore la réponse immunitaire de l’organisme.

 

L’ail

L’ail fait partie de la famille de l’allium, qui inclut également les oignons, les poireaux, la ciboulette et les échalotes. Même si on ne s’entend pas sur les composants de l’ail qui sont responsables de son potentiel anticancéreux, vous n’avez pas besoin d’attendre pour profiter de ses bienfaits sur la santé. Cela dit, vous devriez patienter un peu au moment de le préparer : les chercheurs ont démontré qu’après avoir haché l’ail, vous devriez le laisser reposer environ dix minutes avant de le consommer ou de le faire chauffer. Cette période de repos maximise son potentiel anticancéreux

 

Le gingembre

Le gingembre est classé troisième parmi les épices de la liste des aliments aux propriétés anti-inflammatoires. Le rhizome, ou la racine, se mange frais ou séché. Pour l’utiliser frais, pelez la peau fibreuse avec un économe ou le bord d’une cuillère. Vous pouvez le couper en petits morceaux pour l’utiliser dans des sautés ou en gros morceaux ou en tranches pour faire du thé au gingembre. Le gingembre moulu que vous achetez au rayon des épices de votre épicerie est généralement utilisé pour la cuisson. Les herbes et les épices séchées conservent les bienfaits des épices fraîches. Vous n’avez donc pas à vous borner à n’utiliser que les épices fraîches.

 

Le safran

Le safran est une autre épice qui a un bon potentiel anti-inflammatoire. Le safran provient d’une variété de crocus. Le stigmate est la partie jaune vif, longue et plumeuse à l’intérieur de la fleur de crocus. Il y a quatre mille ans, le stigmate des fleurs de crocus de couleur pourpre était déjà examiné pour ses propriétés médicinales. Depuis ce temps, il est utilisé comme médicament, comme teinture, comme parfum, comme savon pour le corps et comme ingrédient en cuisine. Il existe de plus en plus de données scientifiques selon lesquelles le safran interfère avec la vie des cellules cancéreuses. On a démontré en laboratoire que le safran, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires, pouvait tuer les cellules malignes.

 

En plus de conseils, vous trouverez dans ce livre plus de 150 recettes délicieuses, accompagnées de variantes ou d’idées d’adaptations selon les symptômes éprouvés, des grilles de menus quotidiens pour parer aux problèmes nutritionnels les plus courants pendant et après le traitement contre le cancer et un index pour repérer la recette appropriée et voir à quels effets secondaires elle est associée. 

Aussi disponible en format numérique.

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Prévention du cancer du sein : comparaison d’un régime méditerranéen avec noix ou huile d’olive en extra

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, visait à vérifier si le régime méditerranéen peut prévenir le cancer du sein.

Miguel A. Martínez-González de l’Université de Navarra (Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 4,282 femmes, âgées de 60 à 80 ans (moyenne de 67 ans), déjà enrôlées dans une étude sur les liens entre le régime méditerranéen et la prévention des maladies cardiovasculaires.

Elles étaient assignées au hasard à suivre un régime méditerranéen ou à simplement recevoir des conseils pour une alimentation faible en gras. Celles qui suivaient le régime méditerranéen recevaient un supplément d’huile d’olive (un litre par semaine pour les participantes et leur famille) ou un supplément de noix (noix de Grenoble, noisettes et amandes).

Ce design expérimental permet de tirer des conclusions de cause à effet contrairement à des études épidémiologiques (observationnelles) qui peuvent démontrer l’existence de liens (corrélations) sans prouver que ces derniers sont de cause à effet.

Pendant la période de suivi de près de 5 ans, 35 participantes ont reçu un diagnostic de cancer du sein. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive avaient un risque inférieur de 68 % comparativement à celles qui n’avaient que reçu des conseils alimentaires. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément de noix n’avaient pas un risque différent du groupe de comparaison.

L’étude n’indique pas si l’effet de prévention est attribuable à l’huile d’olive seule ou à l’huile d’olive dans le contexte d’un régime méditerranéen.

Le petit nombre de participantes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein limite la puissance statistique de cette étude. Une autre limite est que cette étude n’étant pas au départ conçue pour évaluer les effets du régime méditerranéen sur le risque de cancer du sein, les chercheurs n’avaient pas d’information sur le moment ou les mammographies ont été réalisées.

Ces résultats doivent donc être confirmés par des études sur un plus long terme avec un nombre de participantes plus élevé. Ils suggèrent néanmoins que le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive pourrait constituer une mesure préventive du cancer du sein.

Psychomédia avec source : JAMA Internal Medicine.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le café contre la récidive du cancer du côlon

hart_es_anna/Flick

On le sait depuis un certains temps déjà, le café a bien des vertus… De très nombreuses études ont plusieurs fois démontré qu’une consommation régulière pouvait avoir de nombreux bénéfices pour la santé. Plus de 150 études au moins ont ainsi été publiées sur le sujet.

En ce qui concerne le cancer, plusieurs d’entre-elles ont révélé que la caféine pouvait avoir un effet protecteur contre plusieurs formes de cancer (cancer du foie, du sein, de la prostate ou certains cancers de la peau comme le basaliome=.

La dernière en date, menée par des scientifiques du Dana-Farber Cancer Institute de Boston, montre qu’une consommation de 4 tasses de café par jour (460 milligrammes de caféine) réduit de manière sensible le risque de récidive et accroît les chances de guérison.

Selon cette étude menée sur 1000 patients, boire quotidiennement cette dose de café aurait pour effet de ‘réduire de 42% le risque d’une réapparition du cancer et de 33% celui de décéder de toutes autres causes ».

Cela ne s’est pas vérifié avec une consommation inférieure. Pour deux à trois tasses, l’effet a été jugé modeste. Il a été jugé nul en dessous.

L’occasion de vous rappeler que si toutes ces études n’en arrivent pas forcément aux même conclusions, toutes ou presque s’accordent à dire que la consommation de café doit rester raisonnable !

Jean Costentin, professeur de pharmacologie à la faculté de médecine de Rouen, et auteur d’un livre sur le sujet, a déjà mis en garde contre les excès de café qui peut aussi provoquer des  brûlures d’estomac et augmenter le taux de cholestérol lorsqu’il est non filtré. Et de rappeler que certaines substances issues de la torréfaction peuvent aussi être cancérigènes. Il a d’ailleurs invité plusieurs fois les femmes enceintes  à ne pas consommer plus d’une tasse par jour et les femmes ménopausées à  éviter toute consommation excessive afin de ne pas favoriser risque d’ostéoporose.


News Santé

Cancer du sein de stade 0 : l’utilité des traitements chirurgicaux mise en doute

L’utilisation généralisée de la mammographie, depuis 30 ans, a entraîné une flambée de diagnostics de carcinome canalaire in situ (CCIS). Il s’agit de cellules cancéreuses présentes uniquement dans le revêtement des canaux mammaires.

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Oncology ce mois-ci, jette des doutes sur l’utilité des traitements chirurgicaux actuels de ces cancers « souvent dits de stade 0, et que plusieurs considèrent comme n’étant tout simplement pas des cancers », rapporte la journaliste Gina Kolata dans une série d’articles dans le New York Times.

Le CCIS représente environ 20 % des cancers du sein détectés par mammographie, précise le communiqué des chercheurs.

Steven A. Narod de l’Université de Toronto et ses collègues ont analysé des données concernant 100,000 femmes qui ont reçu un tel diagnostic et ont été suivies pendant 20 ans. La majorité a subi une lumpectomie (avec ou sans radiothérapie) et la plupart des autres, une mastectomie.

Le taux de mortalité par cancer du sein de ces femmes au cours des 20 années suivantes, quel que soit leur choix de traitement, a été environ le même que le risque à vie dans la population générale des femmes, soit de 3,3 % (1).

Le fait que la mortalité soit la même chez les femmes ayant subi une mastectomie (ablation d’un ou même des deux seins) et celles ayant subi une lumpectomie (avec ou sans radiothérapie) jette des doutes sur l’utilité de ces traitements (la lumpectomie étant plus susceptible de laisser des cellules cancéreuses, le taux de mortalité associé aurait dû être plus élevé qu’avec la mastectomie et la radiothérapie aurait dû influencer le taux de mortalité).

De plus, souligne la Dre Laura J. Esserman de l’Université de Californie à San Francisco dans un éditorial qui accompagne l’article, si les traitements du CCIS prévenaient les cancers du sein invasifs, l’incidence de ces derniers aux États-Unis aurait diminué alors que quelque 60 000 femmes sont traitées annuellement comparativement à quelques centaines avant 1983.

Les auteurs proposent que les options de traitements moins agressifs soient explorées.

La plupart des médecins continueront de prôner les traitements chirurgicaux jusqu’à ce qu’une étude montre qu’ils ne sont pas nécessaires, commente la Dre Esserman. Mais certaines femmes choisissent de ne pas être traitées tout en étant surveillées fréquemment. La Dre Esserman assure le suivi de femmes qui choisissent ce parcours.

Pour plus de détails, voyez les articles du New York Times :

Doubt Is Raised Over Value of Surgery for Breast Lesion at Earliest Stage
Breast Cancer Treatment and D.C.I.S.: Answers to Questions About New Findings
Decades of Data Fail to Resolve Debate on Treating Tiny Breast Lesions

Ainsi que l’article de recherche, l’éditorial et le communiqué des chercheurs : JAMA Oncology, JAMA Oncology Editorial, Women’s College Hospital.

(1) Certaines femmes recevant un diagnostic de CCIS ont cependant un risque plus élevé (7.8 % de mortalité sur le suivi de 20 ans), montre l’étude. Ce sont celles qui reçoivent ce diagnostic avant l’âge de 35 ans, celles d’origine africaine et celles qui présentent certains marqueurs biologiques.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Cinq pesticides dont le Roundup classés cancérogènes « probables » par l’OMS

L’Iarc (Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS) vient d’alerter sur la dangerosité de cinq pesticides qui ont été classés ce vendredi cancérogènes « possibles » ou « probables ». Un herbicide très utilisé dans le monde, le glyphosate, contenu notamment dans le Roundup de Mosanto mais aussi 4 insecticides, le malathion et le diazinon, mais aussi le tetrachlorvinphos et le parathion figurent au banc des accusés. Un bilan pour le moins inquiétant !

Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Très utilisé dans le monde, il est notamment utilisé dans l’agriculture, mais également par les particuliers dans les jardins (Roundup) ou même pour traiter des forêts. Cet herbicide a été retrouvé dans l’eau, l’air ou encore la nourriture. Ce sont principalement les personnes qui habitent près des zones traitées qui y sont les plus exposées, bien que le niveau d’exposition reste généralement bas.

Les preuves concernant les risques cancérigènes du glyphosates restent limitées et concernent les lympomes non hodgkiniens et les cancers du sang. Ils ont été évalués en se basant sur des études d’exposition agricole effectuées aux États-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoire.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, déjà interdits ou restreints dans de nombreux pays, ont été classés cancérogènes « possibles » et les insecticides malathion et diazinon cancérogènes « probables » chez l’homme même si les preuves restent là aussi limitées. Pour le malathion, outre les risque de lymphomes non hodkiniens et des cancers du sang, il y aurait également des risques de cancer de la prostate. Le diazinon pourrait quant à lui être impliqué dans le cancer du poumon.

Les conclusions de l’Iarc ont très rapidement été remises en question par le groupe Monsanto (fabriquant du Roundup) qui a jugé que ces études n’étaient pas basées sur de nouvelles données scientifiques et sur suffisamment de travaux.

Ménopause : les traitements hormonaux augmenteraient les risques de cancer

© Fotolia

Après avoir passé au crible 52 études épidémiologiques portant sur un total de 21.488 femmes (américaines, européennes et australiennes), des chercheurs britanniques en sont arrivés à la conclusion que les traitements hormonaux de la ménopause (THM) augmentaient le risque de cancer de l’ovaire.

Selon cette analyse, dont vous trouverez tous les détails en cliquant ici (document en anglais et au format PDF), le risque serait accru de 43% chez les femmes ayant reçu de tels traitements par rapport à celles n’en ayant reçu aucun.

« Pour les femmes qui prennent un THM pendant 5 ans à partir de l’âge de 50 ans, cela signifie un cancer supplémentaire pour 1.000 utilisatrices et un décès par cancer de l’ovaire pour 1.700 utilisatrices » a déclaré l’un des co-auteurs de l’étude, le Professeur Richard Peto de l’Université d’Oxford.

Et si le risque diminue après l’arrêt des traitements,  il serait toujours accru de 25% 10 ans après.


News Santé

Le cancer est maladie la plus crainte par les Français

Share Button

Le cancer est la maladie qui fait le plus peur aux Français, selon un sondage réalisé par Ipsos pour la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer et publié en exclusivité par Le figaro. Environ 355 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année en France, 155 000 femmes et 200 000 hommes. L’âge médian au diagnostic est de 67 ans chez la femme et 68 ans chez l’homme.

Un sondage réalisé en janvier 2015 par l’institut Ipsos pour la Fondation Arc révèle que le cancer est maladie la plus crainte par 57 % des Français, devant la maladie d’Alzheimer (19 %), le syndrome d’immunodéficience acquise (8 %) et les maladies cardiovasculaires (8 %).

72 % des Français interrogés auraient une probabilité « importante » de développer un cancer un jour dans leur vie. Environ 59 % d’entre eux auraient une probabilité « plutôt importante » de souffrir du cancer, dont 13 % une probabilité « très importante ».

Environ 67 % des Français éprouveraient « fréquemment » de la peur à l’idée de souffrir du cancer.Elles se rasent le crâne en soutien à leur amie malade du cancer

Google+

Commentaires


Top Actus Santé