Archives par mot-clé : cancer

« Un cancer, et alors ? » : un ouvrage positif face à la maladie

Caroline Cotinaud a combattu un cancer du sein. Suite à cette maladie, elle a décidé d’écrire un ouvrage intitulé « Un cancer, et alors ? » pour prôner l’optimisme face à la maladie.
Loin d’être un récit personnel, son livre est un guide pratique pour vivre avec la maladie. « C’est en étant moi-même malade que j’ai eu envie d’écrire ce livre en me disant, il est le livre que j’aurais aimé trouver quand moi-même j’étais malade donc j’ai tout fait pour que mes lectrices trouvent au travers de mon expérience et pas de mon histoire personnelle, tout ce qui va les porter vers le mieux-être », explique l’auteure.

Caroline Cotinaud préconise de garder le sourire en toutes circonstances. Elle a même organiséune « chimio party » à la veille du début de sa chimiothérapie. « Je n’avais pas du tout le coeur à ça d’autant plus que le matin même j’étais partie me faire raser les cheveux (…) mais j’ai emmagasiné dans cette soirée tant d’amour, tant de tendresse, tant de beaux moments qu’à aucun moment je n’ai senti que j’étais face à quelque chose de difficile à vivre », se remémore-t-elle.

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Ravages de l’amiante : 2 200 nouveaux cas de cancer par an

Son cancer du poumon a été diagnostiqué en 2013. Annie était sportive, non-fumeuse, vivait au grand air. Aucun facteur de risque, a priori. Mais au travail, elle a manipulé des joints en amiante dans un atelier industriel pendant 35 ans, sans aucune protection. 18 ans après son interdiction en France, l’amiante provoque au moins 2200 nouveaux cas de cancer et tue 1700 personnes chaque année.

« On est incapables aujourd’hui de savoir quand le pic sera atteint. Tout ce qu’on constate, c’est que l’augmentation continue », admet Annabelle Gilg-Soit Ilg, épidémiologiste à l’Institut de veille sanitaire.

Chantier naval, automobile, construction, cet isolant bon marché et résistant au feu s’était répandu partout depuis les années 1960, au mépris des alertes lancées dès la fin du 19e siècle.

La fibre cancérigène, encore présente dans beaucoup de bâtiments, continuera de distiller son poison pendant des décennies. 100 000 morts sont annoncées d’ici à 2050.

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Des chercheurs découvrent un gène clé dans l’apparition du cancer

SANTÉ – Bloquer son action pourrait avoir un impact direct sur l’apparition de tumeurs cancéreuses…

C’est l’un des mystères que la recherche contre le cancer tente de résoudre. Comment une protéine, le TGF-bêta, a-t-elle la double faculté d’empêcher dans certains cas l’apparition du cancer et dans d’autres d’encourager sa progression agressive? Les chercheurs du Comprehensive Cancer Center de l’Université du Michigan pourrait bien l’élucider. Les scientifiques ont découvert un gène clé, le BUB1, qui pourrait expliquer ce paradoxe et, à terme, permettre d’élaborer un traitement ciblé.

Une découverte inattendue

Connu pour être un surpresseur de tumeur, le TGF-bêta est un régulateur négatif de la prolifération cellulaire. En clair, un surpresseur de tumeur empêche les cellules de devenir malignes. Problème: il arrive que sa fonction se retourne et qu’il devienne un accélérateur de la tumeur, favorisant la croissance agressive et la propagation du cancer. L’étude, publiée dans Science Signaling révèle que les chercheurs ont identifié BUB1 comme un gène clé impliqué dans la régulation des récepteurs de TGF-bêta.

«Nos données sur ce gène sont complètement inattendues», explique le directeur de l’étude Dr Alnawaz Rehemtulla, radio-oncologue et codirecteur du Centre d’imagerie moléculaire à l’Université du Michigan. «BUB1 est bien connu pour son rôle dans la division cellulaire. Mais c’est la première étude qui le lie au TGF-bêta. Nous pensons que cela peut expliquer le paradoxe du TGF-bêta en tant qu’accélérateur et surpresseur de tumeur», ajoute-il.

L’équipe de chercheurs de l’Université du Michigan a développé une méthode de dépistage et découvert que le BUB1 jouerait un rôle important dans la manière dont agit le TGF-bêta.

Sur la voie d’une solution

L’étude a démontré que le gène BUB1 avait une influence directe sur la prolifération de cellules cancéreuses agressives (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Le cancer, la faute à pas de chance ?

Et si certains cancers étaient uniquement dus au hasard ? C’est ce qu’avancent deux chercheurs américains qui ont publié leur résultat dans la revue Science : la malchance serait le principal coupable dans deux tiers des cancers. « Ce qu’on dit c’est qu’il y a une part de malchance. Ce n’est pas de notre faute, ça arrive, tout simplement, » commente le professeur Christian Tomasetti, du centre du cancer de Baltimore (Maryland). Les médecins ont étudié 31 types de cancers, 22 d’entre eux seraient causés par un coup du sort. Pour ces cancers, le mode de vie et l’hérédité ne sont pas en cause. Toutefois, les cancers du sein et de la prostate, les plus fréquents, n’ont pas été pris en compte dans cette étude.

« Dans le cancer, il n’y a pas de hasard. Vous avez des gens qui sont exposés de façon différente, à différents types de toxiques », explique Annie Thébaud-Mony directrice de recherche à l’INSERM. Pour les fumeurs par exemple, le hasard n’existe pas. La cigarette multiplie par 70 les risques de développer un cancer. La cigarette, l’alcool, l’alimentation, l’environnement… en changeant les mauvaises habitudes, de nombreuses personnes peuvent être épargnées.

En 2012, 355 000 nouveaux cas de cancer se sont déclarés, la première cause de mortalité en France.

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Les obèses ne sont pas tous en mauvaise santé
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VIDEO. « Il n’y a pas beaucoup de hasard pour le cancer du poumon », rappelle un cancérologue
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1ère mondiale : le cancer du poumon détecté dans le sang !

Le cancer du poumon diagnostiqué des années avant sadétection par imagerie : une première mondiale réalisée par une étude française.Un pas de géant en matière de diagnostic précoce des cancers invasifs du poumon vient d’être franchi par l’équipe Professeur Paul Hofman du CHU de Nice qui a conduit une étude sur 245 sujets sans cancer dont 168 patients à risque, atteints de Bronchopathie Chronique Obstructive (BPCO). L’enjeu : repérer des signes avant-coureurs du cancer, sous forme de cellules cancéreuses circulantes « sentinelle », plusieurs mois voire même années avant que le cancer devienne détectable par scanner. Les patients ont été testés chaque année durant trois années par ISET et par CT-scan à basse dose.

Résultat, le test ISET a démontré sa plus grande sensibilité en permettant d’identifier des cellules cancéreuses chez 5 patients (3%), alors que le CT-scan ne détectait aucun nodule. Les 5 patients ont été immédiatement opérés et l’analyse pathologique effectuée sur le nodule a confirmé le diagnostic de cancer du poumon. Le suivi d’un an minimum après chirurgie n’a montré aucun signe de récidive chez les 5 patients. L’alerte joue donc un rôle clé dans la précocité de l’intervention chirurgicale, permettant ainsi de viser l’éradication du cancer. Ces résultats très prometteurs viennent de paraître dans la revue PLOS ONE d’octobre 2014.

La découverte niçoise représente avancée significative en médecine moderne prédictive, personnalisée, et non invasive

Le test ISET rend possible la détection des cellules cancéreuses circulantes, 1 à 4 ans avant que le nodule ne soit repéré par imagerie. Jusqu’à présent, aucune étude n’avait encore été capable de démontrer, chez l’homme, une telle possibilité, pour des raisons techniques. En effet, les cellules cancéreuses circulantes sont extrêmement rares dans le sang, très hétérogènes et fragiles, et difficiles à extraire sans biais ni perte.
En avril dernier un article du prestigieux New York Times avait fait le point sur toutes les méthodes innovantes en oncologie prédictive et conclu qu’aucune méthode n’avait été capable de détecter le cancer avant les approches classiques d’imagerie. Ce défi a été maintenant gagné pour la première fois par l’action combinée gagnante de deux équipes françaises, celle de Rarecells Diagnostics qui a développé le test et celle du Professeur Paul Hofman qui a appliqué la méthode et réalisé cette étude.

L’importance des cellules sentinelles
Les études chez l’animal ont clairement montré que les tumeurs invasives diffusent dans le sang des cellules cancéreuses depuis les toutes premières étapes de leur formation, quand encore les tumeurs ne sont pas détectables par imagerie. La possibilité de détecter ces cellules « sentinelle » est considérée un atout majeur dans la course contre la montre visant la détection, et donc traitement, précoces du cancer.

Pour réaliser cette étude, l’équipe du Laboratoire du Professeur Hofman (Dr M. Ilie, Dr V. Hofman, Dr E. long, Mr E. Selva), a travaillé en étroite collaboration avec les équipes de Chirurgie Thoracique du CHU de Nice (Pr J. Mouroux, Pr N. Vénissac, D. Pop) et de Pneumologie du CHU de Nice (Pr CH. Marquette, Dr M. Poudenx)

Test de cytopathologie sanguine issu de la recherche française, le test ISET pour « Isolation by SizE of Tumor cells » a été développé par la compagnie Rarecells Diagnostics, spin off de l’INSERM, Université Paris Descartes et AP-HP, qui isole du sang tout type de cellules tumorales sans perte et en les laissant intactes, ce qui permet leur diagnostic cytopathologique.

Selon l’American Cancer Society (ACS), la survie de ces patients à un an est de 44% et à 5 ans est de seulement 16%. Seulement 15% de ces cancers sont actuellement diagnostiqués à un stade de maladie localisée. Selon l’Institut national de la santé américain, le cancer du poumon a coûté au système de santé $ 12,1 milliards en 2010. La Bronchopathie Chronique Obstructive (BPCO) est la 3e cause de décès aux US et sa cause principale est le tabagisme.

*Centre de Recherche IRCAN, UMR CNRS 7284/Unité Inserm 1081, Université de Nice Sophia Antipolis.

Article de CHU Réseau.

VIDEO. Laetitia Mendès : « J’ai subi une double mastectomie pour éviter un cancer du sein »

Elle n’a que 24 ans, en 2006, lorsqu’elle apprend qu’elle est porteuse d’une mutation génétique qui l’expose particulièrement au cancer du sein. Comme son arrière-grand-mère, sa grand-mère et sa mère avant elle. Alors Laetitia Mendès décide de se faire retirer les deux seins, préventivement.

« Je sens que, si je ne le fais pas, je suis condamnée, témoigne la jeune femme, qui raconte son choix dans le livre ‘Mon petit gène, ma seconde chance’. On m’annonce que j’ai plus de 80% de risques de déclarer un cancer du sein. »

Lorsque le dépistage tombe, elle apprend également qu’elle est enceinte. « Pour moi, cette poitrine, elle n’est pas nourricière, elle n’est pas en pleine santé. Ces seins, ils sont empoisonnés. »

Deux ans après la naissance de sa fille, en 2008, c’est l’opération. Commence un nouveau combat : celui de l’acceptation. « C’est une vraie mutilation, il nous manque quelque chose. » Il lui a fallu du temps pour accepter son nouveau corps. « J’ai dû me forcer à rester coquette. »

Laetitia Mendès a décidé de parler de son opération quand l’actrice Angelina Jolie a révélé sa double mastectomie, en 2013. « Cela m’a libérée. Si elle n’avait pas parlé, je n’aurais jamais réussi à le faire. J’avais honte. » Et la jeune femme de conclure : « Cette opération, je ne l’ai jamais regrettée. C’est la plus belle décision de ma vie. »

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VIDEO. Les arômes alimentaires, à quoi ça sert ? Et faut-il s’en méfier ?
VIDEO. Ebola : la France met en place un dispositif de dépistage du virus à Roissy
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VIDEO. La cigarette pourrait être interdite dans les parcs parisiens


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Cancer du sein : Pauline Delpech, topless pour soutenir Octobre Rose

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Le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein vient de commencer : c’est Octobre Rose. Cette année, l’association « Le cancer du sein parlons-en » a réussi à s’adjoindre une célébrité, l’écrivaine, comédienne et femme politique Pauline Delpech qui a accepté de poser topless pour défendre cette cause.

Sur une affiche portant le slogan « Faites comme moi. Le dépistage sauve des vies », la belle-fille de Michel Delpech pose seins nus. Une image forte pour appuyer un message fort. Tel est bien le but de l’association qui rediffusera pendant tout le mois d’octobre une vidéo de la jeune-femme sur le sujet.

Ce n’est pas la première fois que Pauline Delpech participe cette campagne de dépistage. La lutte contre le cancer du sein lui tient en effet très à coeur parce qu’une de ces amies proches avait été touchée par cette maladie.

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Cancer du sein : l’effet Angelina Jolie sur le dépistage

L'effet Angelina Jolie sur les dépistages du cancer du sein

Une étude scientifiques publiée cette semaine dans la revue médicale Breast Cancer Research montre l’augmentation des tests de dépistage du cancer au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis la révélation d’Angelina Jolie sur son ablation préventive des seins il y a un an et demi.

En mai 2013, Angelina Jolie avait déclaré à la presse avoir subi une ablation des deux seins encore appelée double mastectomie, par mesure de prévention. Sa mère était en effet décédée des suites d’un cancer des seins contre lequel elle avait lutté pendant presque 10 ans à l’âge de 56 ans. Cette révélation largement reprise par la presse a été suivi d’une vague de femmes au Royaume-Uni voulant se faire dépister du cancer du sein et subir des tests génétiques de juin à octobre 2013.

Selon l’étude, le témoignage d’Angelina Jolie a quelque chose à voir avec cet engouement soudain pour le dépistage. Même si en novembre et en décembre, les visites ont été moins nombreuses, les centres de dépistage et d’appel continuaient toujours à recevoir plus de patientes en plus que d’habitude.

L’effet de la confession de l’actrice a même perduré au delà de 2013 puisqu’en janvier 2014, le Centre d’assistance pour le cancer du sein héréditaire a reçu 10 fois plus d’appel qu’avant l’annonce d’Angelina Jolie.

Selon les scientifiques ayant réalisé cette étude, des effets similaires sont observés également dans les centres de dépistages des États-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Si l’impact sur les dépistages a été évident, les femmes aux Etats-Unis ne sont pas pour autant plus à même de comprendre les risques liés au gêne déficient évoqué par l’actrice, selon les chercheurs qui alertent sur la nécessité d’éduquer le grand public sur les tests génétiques, le dépistage et la chimio prévention.

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Cancer : les Français favorables aux approches complémentaires

Améliorer la qualité de vie pendant un cancer, identifier les difficultés de l’après-cancer, bien s’informer sur la maladie… le baromètre cancer « Institut Curie – Viavoice » vise depuis 2013 à analyser l’opinion des Français sur le cancer, en particulier concernant la qualité de vie, l’information sur la maladie et les enjeux de l’ « après-cancer ».

L’édition 2014 de ce baromètre montre que les Français accordent une attention constante à la qualité de vie et plébiscitent de plus en plus les approches complémentaires comme le yoga, la sophrologie, l’hypnose ou encore le sport adapté.

Plébiscite des approches complémentaires

2014 signe même un véritable plébiscite pour les approches complémentaires puisque 72 % des Français les considèrent comme importantes en complément des traitements médicaux, soit 9 points de plus qu’en 2013.

Les femmes y sont particulièrement favorables (76 %) tandis que 29 % des hommes estiment que ces approches sont peu voire pas importantes. Les seniors semblent également un peu moins convaincus : 67 % d’entre eux les jugent importantes, soit 5 points de moins que l’ensemble de la population.

Par ailleurs, les catégories socioprofessionnelles supérieures ont d’avantage tendance à juger ces approches importantes (77 %) bien que les classes populaires ne s’y montrent pas réticentes (70 % d’opinions favorables).

Lorsqu’on demande aux Français ce que ces approches complémentaires peuvent apporter aux malades, ils évoquent spontanément en premier lieu un soutien, un réconfort psychologique (43%).

Les répondants parlent ensuite d’une amélioration de la condition psychique et physique (18 %), d’une diminution des effets secondaires et des douleurs (17 %) ainsi que d’une rupture de l’isolement du patient (12 %).

©Institut Curie

©Institut Curie

Vivre le mieux possible avec un cancer

Le cancer est une maladie qui se soigne mieux, le nombre de patients en rémission ne cesse de progresser. Dorénavant, il ne s’agit plus uniquement de se focaliser sur la manière de traiter la maladie mais également d’apprendre à vivre le mieux possible avec un cancer.

Les approches complémentaires peuvent en cela apporter un bien- être supplémentaire aux malades traversant cette épreuve physique et psychique, en plus de soulager certains effets secondaires des traitements (douleurs chroniques, nausées, insomnies, angoisse…). Les approches dites psychocorporelles comme l’hypnose, la relaxation, la sophrologie, le yoga ou encore le qi gong peuvent aider par exemple à mieux vivre pendant la maladie en diminuant le stress, en permettant de réinvestir le corps malade.


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Cancer : les Français et internet

©Fotolia

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Le baromètre cancer 2014 de « Institut Curie-Viavoice » s’est arrêté sur l’utilisation très controversée d’internet.

Il faut dire que l’accès d’un simple clic à l’immense source d’informations qu’est internet n’a pas manqué d’impacter l’univers de la santé et, par ricochet, les relations avec les professionnels de santé. Si les Français reconnaissent une fonction pédagogique à l’utilisation d’internet, ils n’en restent pas moins sceptiques sur sa capacité à renforcer
la relation patient – médecin.

Internet, trait d’union ambivalent entre patient et médecin

Internet peut avoir une véritable fonction pédagogique pour les patients atteints d’une pathologie lourde comme le cancer. Près de 6 Français sur 10 (58 %) estiment en effet qu’il permet de poser des questions que l’on n’oserait pas aborder avec son médecin.

Cette tendance est encore plus manifeste auprès des moins de 34 ans (72 %) et des catégories socioprofessionnelles populaires (66 %). A l’inverse, 44 % des plus de 65 ans considèrent que l’outil informatique ne permet pas de poser des questions que l’on n’oserait aborder avec son médecin. Cette dernière donnée reflète l’approche traditionnelle des seniors avec le corps médical, ayant tendance à privilégier leur médecin comme source principale d’information pour ce qui touche à leur santé. La dimension pédagogique d’internet ne semble pas enrichir ou favoriser les échanges entre patient et corps médical.

En effet,une majorité de Français (54 %) estime que la consultation d’internet, dans le cadre d’une pathologie lourde comme le cancer, ne permet pas de mieux préparer une consultation chez le médecin(versus 43 % d’accord). Sur ce point, ce sont les femmes qui se montrent les plus sceptiques (58 %). De même, elles sont 55 % à penser que cet outil ne renforce pas la qualité du dialogue lors de la consultation médicale.

Par ailleurs,plus d’1 Français sur 2 (53%) estime qu’internet complique la relation patient – médecin (versus 44 % pas d’accord). Cette affirmation est d’autant plus vraie pour les catégories socioprofessionnelles supérieures.

Internet, entre expertises, expériences et inexactitudes

Ces résultats traduisent le manque de confiance que les internautes peuvent éprouver face à des informations dont la source, et donc la crédibilité, est difficile à évaluer. Face à ce constat, il semble nécessaire de guider les usagers dans leur recherche, en commençant par les aider à dissocier l’expertise de l’expérience sur le web, afin de leur apporter des contenus validés par des professionnels ou autorités de santé.

« Les sites parlant de santé et de médecine sont extrêmement nombreux, les patients peuvent accéder à toutes sortes d’informations très complètes sur les cancers. Ils arrivent souvent en consultation avec des pages imprimées qui évoquent des innovations, des essais ou encore des équipements et nous les réclament en consultation. Or la plupart des sites tombent dans le même écueil : ils donnent une information très généraliste sur tel ou tel type de cancer, qui ne correspond pas aux besoins spécifiques de chaque patient »souligne le Dr Alain Livartowski, oncologue, responsable du projet e-santé à l’Institut Curie.


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