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Cancer : l’obésité et le surpoids accroissent le risque

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Une étude de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres vient que montrer qu’il existerait un lien entre obésité et certains cancers. Le risque serait ainsi augmenté à chaque élévation de 5 points de l’Indice de Masse corporelle (IMC) qui est le rapport entre la taille et le poids. Explications

Si des études antérieures avaient pu mettre en évidence l’existence d’un lien entre l’obésité et certains cancers, ces travaux n’avaient pas pris en compte ou pas suffisamment d’autres facteurs connus comme l’âge ou le tabagisme sur la survenue de cette maladie. Une nouvelle étude récente réalisée par des scientifiques de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres a voulu palier à cet écueil. Les chercheurs, tout en contrôlant ces facteurs, se sont ainsi intéressés au lien entre l’IMC et 17 des 22 tumeurs les plus fréquemment observées au Royaume-Uni.

Pour réaliser cette recherche, ils ont suivi pendant 7 ans et demi au total près de 5 millions de Britanniques âgés de 16 ans et dont l’indice de masse corporelle était connu.

L’indice de masse corporelle, qui est le rapport entre la taille et le poids, permet de définir différentes catégories en terme de poids : un indice au dessus de 40 est considéré comme un signe d’obésité morbide chez l’adulte. Au dessus de 30, on parle d’obésité modérée. Pour un indice situé entre 25 et 30, on parle de surpoids.

Sur les 5 millions de participants à l’étude, les scientifiques ont constaté qu’il y avait 167 000 cas de cancers qui étaient survenus. Les chercheurs ont à partir de ce point mis en lien l’IMC et le développement de différents types de cancers. Ils ont pu établir que chaque augmentation de 5 points de l’IMC était associée à un risque accru de développer certains types de cancers. Le risque s’accroît ainsi de 62 % pour les cancer de l’utérus, de 31 % pour la vésicule biliaire. Le cancer du foie est 25 % plus fréquent, celui du col de l’utérus est augmenté de 10 %, celui de la thyroïde de 9 % (idem pour la leucémie).

Le risque global est également plus important pour les IMC surpoids et obésité pour le cancer du foie (+19%), du colon (+10 %) ou encore des ovaires (+9%).
Des IMC trop importants augmentaient également le risque global de cancer du foie (19%), du colon (10%) et des ovaires (9%).

Selon une estimation des scientifiques ayant participé à cette étude, 12 000 cas de cancers courants pourraient être liés chaque année à l’obésité et au surpoids au Royaume-Unis. Les effets de l’obésité peuvent cependant être très différents d’un cancer à l’autre, ont encore constaté ces chercheurs.

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Cancer du sein : attention à la viande rouge

Consommer trop de viande rouge favoriserait le cancer du sein selon une nouvelle étude scientifique américaine.

L’alimentation joue un rôle essentiel dans la santé et en particulier dans le développement des cancers. Un excès de viande rouge et tous ses dérivés semble multiplier les risques de cancer du sein chez les jeunes femmes.

Pour cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Université de Harvard ont analysé des données médicales et alimentaires de plus de 88 000 femmes âgées de 26 à 45 ans, depuis 1991.

Les premiers résultats de cette recherche ont été publiés en 2006 et révélaient déjà un lien entre la surconsommation de viande rouge et le cancer du sein.

La nouvelle publication éditée dans la revue médicale britannique the British Medical Journal confirme les conclusions antérieures.

Les scientifiques soupçonnent les protéines dans la viande rouge d’accélérer la division cellulaire et la croissance tumorale. De plus, les viandes rouges sont souvent riches en produits chimiques tels que les nitrates, des substances déjà classées comme cancérogènes probables.

« Cette étude rappelle l’importance d’avoir une alimentation saine et équilibrée », a déclaré Sally Greenbrook, chargée de la lutte contre cancer du sein au Royaume-Uni. « Les femmes doivent vraiment penser à réduire leur consommation de viande rouge, d’alcool et de tabac et ne pas oublier de contrôler leur poids et pratiquer régulièrement une activité physique pour lutter activement contre le cancer du sein. »

«D’autres études seront nécessaires pour confirmer et expliquer ce lien entre consommation importante de viande rouge et le risque de cancer du sein », précisent les auteurs. Mais en attendant, il est de toute façon assez bon pour la santé de «remplacer les viandes rouges transformées ou non transformées par des légumes et de la volaille chez les adultes jeunes pour limiter le risque de cancer du sein. »

En effet, lors d’une précédente étude des chercheurs de la Harvard Medical School ont constaté que consommer une portion de viande rouge quotidiennement présente de nombreux (…) Lire la suite sur Topsanté

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Impact des informations génomiques dans la prise en charge du cancer

Marqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

Marqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

« Impact des informations génomiques dans la prise en charge du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Pour ceux qui s’intéressent aux progrès et dernières nouveautés dans le monde de la cancérologie, comme chaque année à la même date, tous les regards se tournent vers les États-Unis où se déroule la réunion annuelle de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology).

A cette occasion, le gratin de la communauté mondiale des spécialistes en cancérologie tous sous-domaines confondus (immunothérapie, génétique, cancérologie clinique, hématologues, mais aussi start-ups, compagnies de biotechnologie, groupes pharmaceutiques) s’est donné rendez-vous pour discuter des derniers progrès, dernières études cliniques, derniers essais de recherche fondamentale servant un but unique : stopper le cancer et apporter une survie tant espérée aux millions de patients touchés chaque année par le crabe.

L’une des tendances qui se confirme depuis quelques années est l’importance de plus en plus significative des informations génétiques non seulement de l’individu lui-même mais surtout de la tumeur, qu’elle soit primitive (tumeur originelle) ou secondaire (métastase).

Si l’on croyait, il y a encore quelques années qu’il suffirait de lire à l’intérieur des cellules tumorales pour en comprendre le mécanisme et les détruire avec des thérapies ciblées, la réalité aujourd’hui n’est plus du tout la même. En effet, tout comme les êtres vivants sur terre, les cellules cancéreuses sont soumises à une pression sélective (sorte d’évolution à la sauce darwinienne) qui explique que certaines cellules au sein même d’une tumeur présenteront un patrimoine génétique (avec des mutations de l’ADN) différent des autres cellules tumorales.

Et c’est là toute la complexité. Grâce aux dernières informations en génétique du cancer, on sait maintenant que le comportement d’une cellule métastatique sera complètement différent de celui d’une cellule cancéreuse primitive du fait essentiellement de l’instabilité génétique qui a été le moteur de l’apparition de nouvelles anomalies au sein de l’ADN cellulaire.

Ainsi, les spécialistes misent beaucoup sur l’analyse complexe des biomarqueurs (ensemble des anomalies présentes dans l’ADN tumoral) de toutes les cellules cancéreuses, non seulement des cellules primaires mais aussi des cellules secondaires et même des cellules tumorales en circulation dans le sang.

Et ici, il n’est même pas question de parler des modifications épigénétiques qui, si la situation n’était pas assez difficile à appréhender, interviennent ‘au-dessus’ de l’information génétique pour en moduler son expression.

Crédits photo : ©Fotolia

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De nombreux spécialistes (et compagnies pharmacologiques) misent également beaucoup d’espoir (et un paquet de dollars) sur les dernières avancées dans le domaine de l’immunothérapie et de l’immunomodulation. Il en est ainsi pour le mélanome où un nouveau médicament, l’Ipilimumab (Yervoy), a été introduit très récemment dans l’espoir de ‘booster’ le système immunitaire pour mieux faire face au cancer.

D’autres études sorties dernièrement insistent sur le fait de bien connaître son ennemi pour le mettre au sol. Ainsi une étude publiée très récemment dans le JAMA (Using Multiplexed Assays of Oncogenic Drivers in Lung Cancers to Select Targeted Drugs. Mark G. Kris et al. JAMA. 2014;311(19):1998-2006. doi:10.1001/jama.2014.3741) confirme l’importance des biomarqueurs dans l’étude des adénocarcinomes pulmonaires. Dans cette étude publiée, sur plus de 1000 patients testés, 64% présentaient au sein de leur cancer du poumon au moins une mutation génétique repertoriée.

La prochaine étape sera bien entendu de savoir si, le fait d’identifier une certaine anomalie dans l’ADN (ou ARN) tumoral, permet de mieux choisir des thérapies ciblées (cela semble en effet être le cas) et seule l’évaluation au cours du temps permettra de savoir si cette approche thérapeutique est la bonne sur le plan clinique.

L’accumulation de nouvelles données génétiques dans le cancer augmentant à une allure titanesque, on se rend compte que notre vision est assez ‘myope’. Dans un avenir proche, il ne faudra plus parler de mutations ou de biomarqueurs mais d’ensemble de mutations, chacune interagissant avec une autre et créant ainsi un réseau de communications intracellulaires d’une complexité effroyable. Complexité qu’il faudra maîtriser si on espère, un jour, terrasser le dragon.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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Cancer du col de l’utérus : l’auto-prélèvement aussi efficace que le frottis

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Une étude parue dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) vient de montrer que l’auto-prélèvement vaginal serait aussi efficace que le frottis médical habituellement réalisé par les médecins-gynécologues en cabinet. Ce frottis, qui est préconisé dans le dépistage du cancer du col de l’utérus, souvent appréhendé par de nombreuses femmes, pourrait donc être pratiqué chez soi, permettant une meilleure détection pour les femmes qui ne sont pas régulièrement dépistées.

Afin de parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont invité 722 femmes entre 2009 et 2011 à réaliser un frottis classique ainsi que deux auto-prélèvements à domicile. Pour parvenir à faire cet examen, les femmes ont reçu chacune un écouvillon, une sorte de coton tige qui prélève des cellules dans le vagin, le but de ce prélèvement étant de déceler la présence d’un papillomavirus, à l’origine des cancers du col de l’utérus. L’écouvillon était ensuite placé d’une part dans un tube plastique (APV sec) et d’autre part dans un « milieu de transport liquide ».

Les résultats de cette étude ont permis de monter que le prélèvement en milieu sec est légèrement plus efficace au niveau de la sensibilité (88,7 % contre 87,4 % en milieu humide) et de sa spécificité (détection du type d’HPV : 92,5 % contre 90,9 %).

L’auto-prélèvement à sec s’est montré efficace, et serait également plus simple d’utilisation et moins chers à envoyer.

14 % des femmes ayant réalisé un auto-prélèvement ont déclaré avoir des difficultés lors du prélèvement et 8,9 % des douleurs, plus que ce à quoi elles s’attendaient.

Les auteurs de l’étude rappellent cependant que l’auto-prélèvement vaginal à domicile ne servira pas à remplacer le frottis cervico-utérin, mais serait plutôt destiné aux femmes qui ne réalisent pas cet examen, où peu régulièrement. Les autorités de santé préconisent en effet à toutes les Françaises âgées entre 25 et 65 ans, à faire un frottis tous les trois ans chez un professionnel de santé. 40 % des femmes ne le font pourtant pas régulièrement.

L'auto-prélèvement aussi efficace que le frottis vaginal

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Cancer: le «syndrome de l’embellie Angelina Jolie»

On se souvient de ce coup de tonnerre médiatique. Le 14 mai 2013, dans une tribune dans le New York Times, l’actrice Angelina Jolie révélait avoir accepté qu’on lui pratique une double mastectomie. Elle précisait qu’elle fait le choix de cette opération car porteuse d’une mutation génétique BRCA1/BRCA2. Elle expliquait encore qu’elle était exposée à un risque de 87 % de développer un cancer du sein et de 50 % un cancer de l’ovaire.

Elle a pris cette décision à l’âge de 37 ans. Sa mère était morte à l’âge de 56 ans d’un cancer. Elle ajoutait que désormais ses risques d’être atteinte d’un cancer du sein ne sont plus que de 5 %.

L’aura de la l’actrice et l’écho international que rencontra son témoignage ont-ils aidé à la vulgarisation d’une pratique chirurgicale préventive et hautement problématique? Vulgarisation de la pratique ou de la réflexion médicale et éthique sur cette pratique? Nous avons aujourd’hui 4 juin des éléments de réponse sur Medscape France (Aude Lecrubier) avec les réponses à quelques questions du Dr Odile Cohen-Haguenauer, spécialiste d’oncogénétique à l’hôpital Saint Louis (Paris).

Extraits :

«L’intervention d’Angelina Jolie a eu un effet globalement tout à fait extraordinaire et positif. Elle a été déterminante pour créer un vrai mouvement chez les femmes les plus à risque qui n’étaient jamais allées consulter. Si les hommes et les femmes du commun ont pu être choqués, beaucoup de personnes réellement concernées par des cas d’antécédents familiaux de cancer du sein, se sont “débloquées”, ont “pris le taureau par les cornes” et se sont dirigées vers les consultations d’oncogénétique auxquelles elles n’osaient pas aller par déni ou par terreur. Or, ces consultations sont une véritable valeur ajoutée pour leur prise en charge et celle de leur famille (…)

Après l’intervention d’Angelina Jolie, nous avons observé que des femmes qui sont à risque génétique avec des facteurs familiaux majeurs n’osaient pas approcher nos consultations. En pratique, l’encombrement des consultations a, en effet, explosé en 2013-2014. Personnellement, je suis rendue pour mes prochains rendez-vous à juillet-août de 2015 car nous gérons en permanence des demandes d’urgence. (…)

Concernant le maillage des consultations d’oncogénétique sur le territoire, il est satisfaisant. Il existe des centres de référence et des consultations spécialisées mais aussi des consultations avancées dans des territoires plus retirés où des spécialistes consultent une fois par mois pour éviter aux patientes de se déplacer. Le vrai besoin est de former plus d’oncogénéticiens pour répondre à une demande croissante.»

Cette spécialiste rappelle qu’il existe un annuaire des consultations d’oncogénétiques sur l’ensemble du territoire français. Et que la Haute Autorité de Santé a formulé il y a quelques jours de nouvelles recommandations sur ce sujet. (Voir ici).

Résumons. Une actrice-vedette parlant ouvertement de son corps et de ses peurs dans un grand journal d’information générale. Des femmes entendant ce message. Sans affolement ni scandale. Un dispositif français national qui répond présent.Voilà un ensemble de symptômes peu fréquent. Cela pourrait mériter un nom. Quelque chose comme le «syndrome de l’embellie Angelina Jolie».

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Cancer du sein : quel dépistage selon vos facteurs de risque ?

cancer-sein-ruban-roseEn France, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à participer au programme national de dépistage organisé du cancer du sein et celles porteuses d’une mutation génétique (BRCA1 et 2) bénéficient d’un suivi spécifique défini par l’Institut National du Cancer (INCa). Pourtant, d’autres facteurs de risque de cancer du sein existent. Ils peuvent inquiéter les femmes et donner lieu à des pratiques de dépistage hétérogènes.

La Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui des recommandations sur ces facteurs de risque et identifie ceux nécessitant un dépistage spécifique. L’objectif est d’améliorer les pratiques médicales, aider les professionnels à repérer et dépister les femmes à haut risque et permettre aux femmes de s’informer et lever les idées reçues.

En France, une femme sur 8 sera confrontée au cancer du sein au cours de sa vie. Plus il est détecté tôt et plus un cancer du sein a de chances d’être guéri. Si un dépistage organisé a été mis en place pour l’ensemble des femmes âgées de 50 à 74 ans et que les femmes porteuses d’une mutation génétique (BRCA1 et 2) sont ciblées par des recommandations particulières, la question du dépistage des femmes présentant un autre facteur de risque se pose. A la demande de l’INCa et dans le cadre du Plan Cancer, la HAS a élaboré des recommandations sur les modalités de dépistage des femmes à haut risque de cancer du sein. La HAS a analysé tous les facteurs potentiellement associés au cancer du sein recensés dans la littérature scientifique, puis a déterminé ceux qui nécessitent un dépistage spécifique et enfin, a défini les modalités de dépistage à mettre en place pour chaque situation.

La plupart des facteurs étudiés ne nécessitent pas de dépistage spécifique

L’analyse des études épidémiologiques retrouvées dans la littérature scientifique a permis à la HAS d’identifier 69 facteurs de risque présumés. Elle a déterminé, pour chacun, s’ils étaient liés ou non à la survenue du cancer du sein et si oui, le niveau de risque auquel ils étaient associés. Ce travail a permis d’écarter des situations pour lesquelles il n’est pas recommandé de dépistage spécifique, autrement dit les femmes concernées par un de ces facteurs de risque n’ont pas besoin d’un dépistage autre que celui proposé à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans et qui consiste en une mammographie tous les 2 ans. Les facteurs de risque écartés par la HAS sont notamment :

  • certains aliments (thé, café, etc.) ou les prothèses en silicone = facteurs de risque prétendus mais dont l’analyse de la littérature montre qu’ils n’en sont pas ;
  • l’utilisation de déodorants, la taille des seins, une densité mammaire élevée après la ménopause = facteurs de risque pour lesquels les données scientifiques disponibles ne sont pas suffisamment fiables pour les définir comme tels ;
  • le traitement hormonal substitutif, la prise de contraception hormonale, certaines lésions mammaires, une grossesse tardive, une obésité après la ménopause = facteurs de risque associés à une augmentation modérée voire modeste du risque de survenue du cancer du sein.

7 situations pour lesquelles un dépistage spécifique est recommandé

La HAS a retenu les facteurs de risque qui sont associés soit à une augmentation majeure du risque de survenue du cancer du sein, soit à une augmentation modérée voire modeste de ce risque mais liés à un mauvais pronostic du cancer.

La HAS a approfondi son travail et défini les modalités d’un dépistage spécifique à mettre en place pour les 7 facteurs de risque suivants :

  • Antécédent personnel de cancer du sein invasif ou de carcinome canalaire in situ ;
  • Antécédent d’hyperplasie canalaire atypique, d’hyperplasie lobulaire atypique ou de carcinome lobulaire in situ ;
  • Antécédent de radiothérapie thoracique (irradiation thoracique médicale à haute dose pour maladie de Hodgkin) ;
  • Antécédents familiaux de cancer du sein avec score d’indication à la consultation d’oncogénétique ≥ 3 selon le score d’Eisinger* en l’absence de mutation génétique identifiée dans la famille.

Pour chacun de ces facteurs de risque, la HAS a précisé :

  • L’âge de début du dépistage ;
  • Les examens de dépistage à mettre en œuvre ;
  • La fréquence des examens de dépistage ;
  • La durée du suivi spécifique.

Voir les modalités de dépistage recommandées en p. 4 du question-réponse de la HAS.

Améliorer les pratiques et proposer les meilleures garanties de qualité aux femmes

L’enjeu de ces recommandations est d’améliorer et d’homogénéiser les pratiques de dépistage chez ces femmes, notamment afin d’éviter des examens radiologiques trop fréquents, trop rapprochés, ou à un âge trop jeune. Toutes les femmes qui ne sont pas concernées par le dépistage spécifique sont invitées à participer au dépistage organisé, à partir de l’âge de 50 ans et jusqu’à 74 ans.

*Score d’Eisinger : score obtenu après analyse de l’arbre généalogique et de l’histoire familiale permettant d’évaluer la nécessité d’une consultation avec un oncogénéticien.

Communiqué de presse Haute-Autorité de Santé


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Utilisation du téléphone portable et cancer du cerveau… association de faits ou causalité ?

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Utiliser de manière très importante et de façon chronique son téléphone portable pourrait être associé à un risque accru de développer une tumeur cérébrale. Voilà le message principal résultant d’une nouvelle étude cas-témoins qui a passé en revue les habitudes de plus de 1500 Français provenant de 4 régions (Calvados, Manche, Gironde, Hérault) entre 2004 et 2006.

D’après les données de l’étude française publiée ce mois-ci dans la revue Occupational & Environmental Medicine (Gaëlle Coureau et al., Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study. Occup Environ Med doi:10.1136/oemed-2013-101754), il existe une très forte association entre l’importance de la durée d’appel cumulée au cours du temps et le fait de développer un gliome ou un méningiome.

Dans le débat actuel qui peut parfois pousser à l’excès certains commentaires qu’ils soient émis par des journalistes, par des professionnels de la santé ou par tout un chacun, il est important de bien analyser cette étude.

Il s’agit tout d’abord d’une étude cas-témoins rétrospective qui a pour but de montrer un lien entre deux faits. Cette étude n’apporte pas d’élément de preuve montrant qu’un processus A est effectivement la cause réelle d’un phénomène B. Cette remarque est très clairement énoncée par un rapport de l’INSERM qui souligne qu’il s’agit d’une association et non d’une relation de cause à effet !

De plus, comme l’étude en question le rappelle, pour la majorité des utilisateurs qui ne dépassent pas la durée de 15h par mois (soit une durée cumulée de 896 heures), le risque de développer une tumeur cérébrale est identiquement le même que celui d’une population contrôle. Ce risque n’apparaît que lorsque la durée cumulée mensuelle dépasse 15h. Or en France, d’après les dernières données disponibles (sources ARCEP), le temps de communication moyen des Français est de 2h30 par mois.

Sans négliger ou sous-estimer les conclusions de l’étude actuelle, il s’agit donc plus d’une association statistique qui plus est, reste liée à une utilisation très importante du téléphone portable. Un emploi qui n’est – fort heureusement – pas l’habitude de la majorité des utilisateurs.

Autre bémol, les épidémiologues se sont aperçus ces dernières années d’une augmentation sensible du nombre de cas de tumeurs cérébrales, sans qu’aucune cause parfaitement identifiée ou identifiable ne puisse être isolée.

Cette donnée complique donc le tableau puisque, si l’utilisation du téléphone est avérée dans le développement des tumeurs, il est fort probable que cela ne soit pas la seule cause et qu’il s’agisse soit d’un phénomène associé soit d’un phénomène partiellement causal !

N’oublions pas que les premières études cas-témoins qui reliaient l’utilisation du tabac au développement du cancer pulmonaire étaient déjà disponibles dès les années 1920-1930 mais qu’il a fallu attendre les études prospectives des années 1940-1950 pour montrer que le tabac était réellement une cause carcinogène entraînant l’apparition des premières cellules cancéreuses.

On en est encore très loin en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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Un cancer guéri par une dose massive de virus modifiés de la rougeole

SANTE – Une femme de 49 a été totalement guérie de son cancer après l’injection d’une dose massive de virus modifiés…

A première vue, le virus de la rougeole n’a rien de sympathique. Il serait pourtant un sérieux allié dans la lutte contre le cancer. Une femme de 49 ans a en effet pour la première fois été guérie d’un cancer de la moelle osseuse après l’injection d’une dose massive de virus modifiés de la rougeole, ont annoncé cette semaine des chercheurs américains.

Ce traitement n’a pas eu le même succès avec une deuxième patiente dont le cancer a néanmoins été affaibli par cette virothérapie, ont-ils précisé.

Une première dans la virologie anti-cancer

«Il s’agit de la première étude clinique à montrer la faisabilité d’une virothérapie contre des cancers ayant fait des métastases», a souligné le Dr. Stephen Russell, un hématologue de la Mayo Clinic dans le Minnesota, principal co-développeur de cette thérapie anti-cancéreuse avec des virus. «Ces patientes ne répondaient plus aux autres thérapies et avaient connu plusieurs rechutes de leur cancer», ajoute le principal auteur de cette recherche publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings.

Les deux malades ont reçu chacune une seule dose de ce vaccin contenant des virus génétiquement modifiés de la rougeole capable de cibler les cellules cancéreuses. La dose qu’elles ont chacune reçue aurait pu être utilisée pour vacciner 10 millions de personnes. Les deux patientes ont réagi positivement à ce traitement avec une réduction des cellules cancéreuses. Une connaît une rémission complète sans trace de cancer depuis plus de six mois.

La virologie anti-cancer, recourant à des agents pathogènes modifiés pour attaquer les cellules cancéreuses remonte aux années 50. Il s’agit ici de la première étude bien documentée sur la rémission complète d’une malade atteinte d’un cancer invasif après l’injection d’une seule dose de virus.

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Cancer en entreprise : le tabou persiste

La Ligue contre le cancer publie aujourd’hui le 3ème rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, s’appuyant sur des études inédites pour comprendre les réalités de cette maladie. Si les conséquences économiques du cancer pour les personnes malades et leur entourage sont connues, cette nouvelle édition met aussi en avant l’impact de la maladie sur le parcours professionnel: 1 personne sur 3 perd ou quitte son emploi dans les 2 ans après le diagnostic. Que vivent les malades dans cette situation ? Qu’en perçoivent les salariés et les employeurs ? Comment les travailleurs indépendants concilient-ils maladie et activité professionnelle ?

De plus, si aujourd’hui une grande partie des traitements du cancer est prise en charge par l’assurance maladie, les limites et les modalités du « remboursé à 100% » sont-elles bien connues ? Comment les restes à charge contribuent aux inégalités dans la prise en charge des malades atteints de cancer ?

Point sur les principaux enseignements de l’Observatoire sociétal des cancers.

Devenue un rendez-vous sociétal annuel, la sortie du rapport de l’Observatoire sociétal des cancers (action 9.17 du Plan cancer III) dévoile, dans sa nouvelle édition les délais de prises en charge, les difficultés d’accès aux soins, les frais cachés restés à la charge des personnes malades, les problèmes économiques, les entraves dans le retour ou le maintien à l’emploi…

« La Ligue contre le cancer, grâce à sa présence sur tout le territoire, met en lumière les réalités quotidiennes des personnes malades et de leurs proches, réalités très éloignées des données théoriques. La force de l’Observatoire sociétal des cancers est de donner une vision fine des situations vécues, dont seule la Ligue peut rendre compte. Cet observatoire permet de rendre visibles les besoins économiques, professionnels et sociaux des personnes malades et de leurs proches » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

>>>Maintien ou retour à l’emploi : le cancer, source de discriminations ?

La maladie fragilise la vie professionnelle :

• 3 personnes sur 10 qui étaient en emploi effectif au moment du diagnostic ne le sont plus, 2 ans après
• 11 % des personnes en activité se sont senties pénalisées professionnellement à cause de leur cancer
• Seules 30 % des personnes qui étaient au chômage au moment du diagnostic ont retrouvé un emploi 2 ans après.

Chefs d’entreprise & salariés : des perceptions antinomiques

Faut-il parler de son cancer sur son lieu de travail ? Si oui, à qui ? L’annonce de la maladie modifie-t-elle les relations avec l’employeur, avec les collègues ? Faut-il craindre l’impact de la maladie sur son activité professionnelle ? Peut-on continuer à travailler durant les traitements ? Quelles sont les répercussions sur les relations au travail ? Autant de questions que l’Observatoire sociétal des cancers a cherché à explorer via deux enquêtes, menées auprès de chefs d’entreprise et de salariés[1].

• Le cancer est un sujet tabou en entreprise

– pour 63% des salariés ayant ou ayant eu un cancer

– pour 57% des salariés n’ayant pas été confrontés à la maladie ;

– pour seulement 8% des chefs d’entreprises.

· Mise en place de mesures spécifiques pour aider le maintien dans l’emploi

Pour les chefs d’entreprise :

79 % d’entre eux déclarent avoir fait bénéficier de mesures spécifiques pour aider un salarié atteint de cancer qui continuait à travailler pendant son traitement, et plus précisément :

– d’un aménagement de ses horaires : 50 % ;
– d’un aménagement de ses tâches : 38 % ;
– d’une réduction de son temps de travail : 37 % ;
– du télétravail : 1 %.

Pour les salariés, la situation est bien différente :

– 1 salarié sur 3 atteint de cancer déclare n’avoir bénéficié d’aucune mesure pour l’aider durant son traitement
– près d’1 salarié sur 2 déclare avoir connu des répercussions de sa maladie sur sa situation professionnelle, y compris se voir imposer un travail moins intéressant.

· Le cancer impacte l’organisation globale de l’entreprise

– Près de la moitié des collègues (43%) juge que l’absence du salarié malade a perturbé l’organisation de l’entreprise, et plus particulièrement l’organisation de son service (35 %).

– 1 chef d’entreprise sur 2 (47 %) déclare avoir pris une personne en contrat temporaire en attendant le retour du salarié malade. 1 sur 3 (39 %) a réparti la charge de travail entre les autres salariés. Pour 3 entreprises sur 4, l’absence du salarié a occasionné des coûts directs (embauche d’un autre salarié, recours à des prestataires extérieurs, paiement d’heures supplémentaires, etc.).

· Salariés à temps partiel et professionnels indépendants : contraints à travailler pendant les traitements

– Pour la première fois, la situation des professionnels indépendants fait l’objet d’une étude dont les premiers résultats sont publiés dans le rapport de l’Observatoire sociétal des cancers : 100% des professionnels interrogés ont continué de travailler pendant la totalité des traitements*.

– Les salariés, personnes travaillant sous le régime général et agricole moins de 17h30 par semaine, ne peuvent pas bénéficier des indemnités journalières (IJ) maladie.

>>>Malgré la prise en charge dite à 100%, des frais cachés persistent

« Bien que le cancer soit pris en charge dans le cadre des affections de longue durée (ALD), les malades atteints de cancer n’arrivent plus à financer le quotidien. Cette situation est anormale » complète Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

– 47 % des personnes interrogées ayant ou ayant été soignées pour un cancer déclarent avoir eu des frais de santé restés à leur charge, dont 8% d’un niveau important.

– Ont déclaré avoir subi un reste à charge :

• 60 % des personnes vivant difficilement ou très difficilement,
• 53 % des personnes actives avant la maladie,
• 39 % des personnes de 61 à 80 ans.

Le niveau de vie et l’âge sont donc 2 variables importantes pour expliquer les inégalités face aux restes à charge.

Près de 2/3 des personnes ayant déclaré des restes à charge au cours de leur traitement pour un cancer les ont évalués à près de 1 000 euros.

Principaux frais cachés à la charge des personnes malades :

• les soins dits « de confort » : médicaments contre les effets secondaires, vitamines et compléments alimentaires : près d’1 personne sur 2 ;
• les aides à domicile : 36% des personnes qui y ont recours ;
• les dépassements d’honoraires : 30% des personnes malades ;
• les frais liés aux prothèses, perruques : 26% des personnes malades
• les frais de transports pour 16% des personnes malades

Ces frais cachés aggravent les inégalités. Ils ont des conséquences d’autant plus grandes si la personne malade est issue d’une classe sociale défavorisée. Pourtant la prise en charge des effets secondaires et des séquelles pourrait améliorer la qualité de vie des personnes malades. Les Français estiment majoritairement (62%) que c’est à la collectivité de prendre en charge les frais de santé pour une maladie grave comme le cancer[2].

Dès aujourd’hui, découvrezle rapport de l’OBSERVATOIRE SOCIETAL DES CANCERS sur www.ligue-cancer.net

*Etude INDEPCAN soutenue financièrement par la Ligue contre le cancer et le Régime social des indépendants, menée par l’Unité de Recherche en Sciences Humaines et Sociales de l’Institut Gustave Roussy sous la direction de Philippe Amiel.

[1] Enquête auprès des chefs d’entreprise : Sondage LH2 «La perception du cancer et de la lutte contre le cancer par les chefs d’entreprise», réalisé par téléphone, du 18 au 27 juillet 2011 auprès d’un échantillon de 405 chefs d’entreprise.

Enquête auprès des salariés : Sondage LH2/BVA «Les salariés et le cancer», réalisé par questionnaire auto-administré, du 8 au 22 janvier 2014, auprès d’un échantillon de 668 salariés en activité.

[2] Enquête Ligue contre le cancer/Ifop « La notoriété et la perception du reste à charge », réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 21 février 2013 sur la base d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française.


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Le soutien psychologique, capital pour les patients atteints du cancer

« Le soutien psychologique, capital pour les patients atteints du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Malgré ce que bon nombre d’individus et surtout de médecins pourraient encore croire, la prise en charge d’un patient touché par le cancer ne passe plus uniquement par les consultations classiques où l’on discute de chimiothérapie, de chirurgie ou de radiothérapie.

De plus en plus d’institutions et de spécialistes comprennent ou ont déjà compris qu’une prise en charge optimale d’un patient atteint par un cancer passe également et peut-être avant tout par une approche plus globale – holistique diront certains. Les côtés psychologique et émotionnel restent des éléments incontournables qu’il faut ménager au travers de plusieurs techniques. Il s’agit ici d’une réelle évolution par rapport à la cancérologie telle qu’elle était pratiquée au siècle dernier.

De plus en plus de patients se tournent vers des techniques de relaxation, de prise en charge de leur vécu émotionnel. Et pour faire face à cette demande croissante de la part des patients, de nombreux services de cancérologie proposent une assistance psychologique, des conseils nutritionnels, des soins de corps comprenant réflexologie ou massages, des techniques de pleine conscience (mindfulness), etc.

Cette approche globale du patient n’est pas qu’une simple lubie ou un caprice accordé par certains services pour contenter leurs patients difficiles, voire récalcitrants. Au contraire, des études scientifiques sérieuses sont disponibles pour attester de l’importance des thérapies dites cognitivo-comportementales, des gestions du stress et autres techniques de relaxation dans la prise en charge du patient atteint par le cancer.

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Ainsi, à l’occasion de la réunion annuelle organisée par l’American Psychosomatic Society ce mois-ci à San Francisco, le Dr Catherine Malboeuf-Hurtubise de l’Université de Montréal a dévoilé les premiers résultats d’une étude concernant l’impact du ‘mindfulness’, autrement dit les techniques de relaxation basées sur la méthode de ‘pleine conscience’ au sein d’un groupe d’adolescents et de jeunes adultes touchés par le cancer.

Cette étude qui a duré huit semaines et qui a englobé treize adolescents touchés par le cancer a analysé l’impact des techniques de pleine conscience sur la qualité de vie des jeunes adultes. Au moyen d’un questionnaire, divers paramètres ont été retenus comme l’humeur, la qualité du sommeil, la qualité de vie en général, etc.

Après ces huit semaines, les deux séries de questionnaires (au début et à la fin de l’étude) ont été comparées et analysées. Il ressort de cette étude que les adolescents qui avaient pu bénéficier des techniques de relaxation présentaient des scores nettement plus réduits de dépression. Mais ce qui est intéressant selon le Dr Malboeuf-Hurtubise, c’est que l’impact de la pleine conscience était beaucoup plus marqué chez les femmes que chez les hommes. En effet, les patients de sexe féminin présentaient une qualité de sommeil meilleure et avaient développé une aptitude de réaction également meilleure par rapport au groupe masculin.

Sur un autre registre, une étude cette fois suédoise publiée en mars 2014 (Breast cancer patients in need of more psychological support) par le Dr Karin Stinesen Kollberg de l’Académie Sahlgrenska de Göteborg montre clairement l’importance du soutien pour les patientes touchées par un cancer du sein. Pour ces patientes, le principal facteur influençant le bien-être psychologique n’était pas leur santé, mais plutôt les soucis et autres inquiétudes liés à leurs enfants.

D’après ces résultats, les patientes ayant encore des enfants à leur domicile étaient celles qui avaient le plus besoin de soutien et de conseil par rapport aux femmes sans enfant. Malheureusement, selon Karin Kollberg, la notion familiale est un paramètre souvent ignoré lors des consultations médicales avec le spécialiste oncologue.

Le Dr Kollberg espère qu’au vu de ces premiers résultats, les femmes bénéficieront à l’avenir d’une meilleure prise en charge, avec l’intervention soit d’un psychologue soit d’un acteur du milieu social.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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