Archives par mot-clé : cancer

Cancer colorectal : 40% des cancers seraient évités avec une coloscopie tous les dix ans

Selon une étude américaine récemment publiée, le fait de réaliser une coloscopie tous les dix ans dès l’âge de 50 ans permettrait d’éviter jusqu’à 40% des cancers colorectaux.

La rectosigmoïdoscopie est un examen qui permet de n’explorer que la partie inférieure du colon. Or, selon une étude parue la semaine dernière dans la revue New England Journal of Medicine, cet examen reste insuffisant pour éviter tous les cancers du côlon, contrairement à la coloscopie qui examine la totalité du gros intestin.

En effet, jusqu’alors, aucune étude n’avait permis d’établir clairement l’efficacité de la coloscopie pour dépister les risques de cancer de la partie supérieure (proximale) du colon. Comme le souligne le Dr Shuji Ogino, épidémiologiste de la faculté de santé publique de Harvard, « la coloscopie est le test de dépistage le plus effectué aux États-Unis mais il n’y avait pas de preuves suffisantes jusqu’alors pour déterminer dans quelle proportion il réduit le risque de cancer du colon proximal, et la fréquence nécessaire à laquelle cette procédure doit être faite ».

Mais la nouvelle étude réalisée par le Dr Ogino et ses collègues « apporte des preuves solides que la coloscopie est une technique efficace de prévention du cancer du colon distal et proximal, alors que la rectosigmoïdoscopie est insuffisante pour éviter le cancer du colon proximal ».

Se faire dépister pour réduire le risque

Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont étudié les données récoltées auprès de 88.902 participants à deux études menées tous les deux ans de 1988 à 2008. Chez ces personnes, les scientifiques ont également porté leur attention sur les 1.815 cas de cancer colorectal qui se sont déclarés et sur les 474 décès qui en ont résulté. En comparant ces données avec les coloscopies et rectosigmoïdoscopies effectuées, ils ont pu constater que la coloscopie, comme la rectosigmoïdoscopie, permettaient de réduire le risque de développer un (…)

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Cancer de l’utérus : les 3 clés pour réduire le risque

Boire du café, manger équilibré et faire de l’exercice : ce serait le trio gagnant pour réduire le risque de cancer de l’utérus, selon une étude britannique.

Une nouvelle étude britannique, menée par les chercheurs de l’Imperial collège de Londres, indique que les femmes peuvent considérablement réduire le risque de cancer de l’utérus en mangeant suffisamment équilibré pour garder un IMC normal, en faisant de l’exercice au moins 40 mn chaque jour et en buvant du café. Selon ces chercheurs, le nombre de cancers de l’utérus pourrait être réduit de moitié si les femmes suivaient ces règles de vie toutes simples.

Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l’utérus, parfois appelé cancer de l’endomètre, est l’un des cancers gynécologiques les plus fréquents. Le cancer de l’utérus est le plus souvent lié à la présence d’une trop grande quantité d’œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus.

Selon le Dr Teresa Norat, qui a dirigé cette étude, « si vous faites de l’exercice physique quotidiennement et que vous n’avez pas de kilos en trop, alors vous réduisez considérablement le risque d’attraper un cancer de l’endomètre. En outre, vous améliorez considérablement votre état de santé général, ce qui n’est pas négligeable. Or, en Grande-Bretagne, seulement 56% des femmes suivent ces recommandations et elles ne sont que 39% à ne pas être en surpoids ».

Ce n’est pas la première fois qu’une étude trouve une vertu anti-cancer au café. L’Association pour la recherche sur le cancer américaine a déjà annoncé que consommer 3 tasses de café par jour réduisait le risque de cancer de la peau. Plus récemment, une autre étude américaine a montré que le café non décaféiné avait un effet protecteur pour notre gorge. Quant aux Suédois, ils ont annoncé qu’en cas de cancer du sein, les patientes traitées par le tamoxifène pourraient réduire leur risque de récidive en buvant du café. Cette fois, c’est donc contre le cancer de l’utérus que le café aurait des vertus protectrices.

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Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

Cancer : le cancer se soigne de mieux en mieux, estiment les Français

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Deux Français sur trois considèrent que le cancer se soigne de mieux en mieux, un optimisme particulièrement fort chez les seniors qui sont 79 % à estimer qu’une fois guéri, il est possible de retrouver sa vie antérieure. Telles sont les conclusions d’une étude ViaVoice réalisée pour l’Institut Curie.

En ce qui concerne les chances de guérison, l’après-cancer et le fait de retrouver une vie normale après la maladie, ce sont les seniors comparativement aux jeunes qui sont les plus optimistes. Ils sont ainsi 79 % (contre 72 % de l’ensemble des personnes interrogées) à déclarer qu’il est possible de retrouver sa vie d’avant suite à la maladie.

Parmi les difficultés évoquées pour le retour à la vie quotidienne, les Français citent en premier la réinsertion professionnelle (30 %), la reprise d’une vie sociale (21 %) ou encore les difficultés psychologiques (21 %) liées à la peur d’une rechute.

Ils sont 59 % à accorder de l’intérêt à la prise en charge psychologique des malades et sont également 70 % à revendiquer d’avoir de l’information concernant la maladie. L’information est en effet considéré comme un facteur clé (41 %) pour améliorer la qualité de vie des patients. Pour échanger autour de la maladie, et obtenir certains renseignements sur le cancer, les Français estiment à 61 % que le partage d’expériences avec d’anciens malades est important, mais également la fréquentation des associations de patients (52 %).

Concernant les attentes des patients en terme de traitement et de prise en charge, ils sont nombreux à préférer (79 %) l’hospitalisation de jour, les femmes sont encore plus que les hommes favorables à cette approche de la médecine ambulatoire. La motivation pour ce choix est portée à 55 % par la volonté de ne pas être seuls et de rester près des siens (53 %) et de conserver un mode de vie normal dans un environnement connu (27 %).

L’Institut Curie a répondu %

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CANCER : Réduire les inégalités sociales de santé

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Le rapport de M. Marmott (Review fair healthy society – february 2010) souligne que « le premier objectif politique concernant la réduction des inégalités de santé est de donner à chaque enfant le meilleur départ possible dans la vie par des dispositifs d’éducation et de prise en charge développés proportionnellement au gradient social ». En termes de santé publique, la priorité est de prendre en compte les situations de vulnérabilité, individuelles et locales.

Parmi toutes les pathologies, le cancer constitue celle pour laquelle les inégalités de santé sont les plus importantes, d’où la nécessité de reconsidérer la prévention des cancers sous l’angle des inégalités sociales.

Les constats suivants peuvent être faits dans ce domaine : une faible prise en compte des inégalités dans les mesures concernant la prévention. Le terme « inégalités » n’apparait pas dans le texte de la mesure 11 visant à « Promouvoir des actions de prévention sur les liens entre l’alimentation, l’activité physique et les cancers ». Il n’avait pas été prévu d’orienter explicitement certaines actions en fonction de critères sociaux. Pourtant, les comportements nutritionnels et les comportements d’alcoolisation sont très socialement marqués, de même que la mortalité des cancers liés à l’alcool ou au tabac.

Si les inégalités ne sont pas non plus mentionnées dans l’explicitation de la mesure 12 « Renforcer la prévention des cancers liés à l’environnement en particulier dans le domaine professionnel », cette mesure aurait dû largement prendre en compte les inégalités sociales pour les réduire. Des mesures prévues par le plan et directement orientées vers la réduction des inégalités sociales trop peu nombreuses en matière de prévention et de dépistage.

De plus, les mesures prévues ne sont pas toutes engagées à mi-parcours. Malgré la mention dans les objectifs généraux de la mesure 10 consacrée au tabac, de la nécessité de « s’attaquer aux inégalités sociales et régionales face au tabac », les différentes actions relevant de cette mesure n’ont pas fait l’objet de déclinaison particulière en direction des populations les plus vulnérables.

La prévention des cancers liés à l’environnement, qu’il s’agisse de l’environnement professionnel ou de l’habitat devrait suivre de près la question des inégalités sociales. Ce n’est pas ou peu le cas. Le recensement des cancers professionnels (action 12.1 du 2e plan cancer) s’appuie sur des données comme les rapports annuels des médecins du travail qui, selon la Direction Générale du Travail, ne comportent aucun indicateur social.

Des disparités infranationales et infrarégionales de mortalité par cancer qui peuvent potentiellement s’accentuer.

Malgré des situations territoriales très différentes pour les principaux facteurs de risque que constituent le tabac, l’alcool ou la nutrition, la question des inégalités territoriales n’est pas mentionnée dans les mesures concernant la prévention dans le 2e plan cancer. Seuls deux objectifs quantifiés portent sur la réduction des écarts entre territoires. D’autre part, les ARS, acteurs centraux de la lutte contre les inégalités territoriales, sont peu citées dans le Plan.

Des structures de proximité peu mobilisées en matière de prévention et de dépistage pour réduire les inégalités sociales de santé.

De nombreuses collectivités territoriales ont mis en place des structures de proximité de type Ateliers santé Ville (ASV). Le HCSP considère dans son avis de 2013 que sur le terrain de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé, les ASV constituent un exemple unique et innovant. Dispositifs impulsés au niveau national, les ASV se sont développés au niveau communal ou intercommunal pour une approche territoriale des problèmes de santé jusqu’à l’échelle d’un quartier. Ils permettent le développement de programmes de santé publique en s’appuyant sur des dynamiques et des réseaux d’acteurs locaux. En dehors de quelques expérimentations, ces structures sont peu mobilisées en termes de prévention ou d’incitation à la participation aux dépistages organisées.

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Le rat-taupe nu détiendrait le secret du traitement contre le cancer

Un petit rongeur résistant au cancer pourrait s’avérer essentiel pour mettre au point un traitement de cette maladie, révèle une nouvelle étude publiée mercredi sur le site web de la revue Nature.

Des études de laboratoire ont identifié une sécrétion cellulaire sucrée du rat-taupe nu qui empêche la propagation de tumeurs cancéreuses.

Les résultats pourraient conduire à de nouvelles thérapies sur des humains à long terme, rapporte l’équipe de chercheurs américaine dirigée par Andrei Seluanov et Vera Gorbunova de l’Université de Rochester, à New York.

Ces derniers ont prélevé en laboratoire des cellules du rongeur et ont constaté que les tissus étaient riches en acide hyaluronique, un sucre gluant qui répare des tissus. Une version similaire de la substance est d’ailleurs utilisée comme médicament pour traiter l’arthrite et les rides.

Lorsque cet acide est retiré des cellules du rat-taupe nu, le rongeur n’est plus résistant au cancer, révèle l’étude.

Cette espèce de rongeur myope et dépourvu de pilosité, plus près du porc-épic que du rat, peut vivre jusqu’à 32 ans. Les scientifiques n’ont jamais détecté de cancer chez aucun d’entre eux, contrairement aux souris, qui meurent souvent de cancer et vivent rarement au-delà de quatre ans.

Les chercheurs estiment que la substance qui le protège du cancer lui confère également sa peau élastique et fripée qui le caractérise.

Cancer : les femmes de grande taille plus exposées

Les grandes femmes sont plus susceptibles que celles de petite taille de développer un cancer, a révélé une étude publiée jeudi aux États-Unis. Les chercheurs ont examiné près de 145 000 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans et constaté que pour chaque dix centimètres de taille de plus leur risque de souffrir d’un cancer du sein, du côlon, du rein, de l’ovaire, du rectum, de la thyroïde et de la peau (mélanome) augmentait de 13 %.

« Le cancer résulte d’un processus lié à la croissance. De ce fait, il est logique que les hormones et d’autres facteurs contribuant à la croissance puissent accroître le risque de cancer », relève le docteur Geoffrey Kabat, un épidémiologiste de la faculté de médecine Albert-Einstein de l’Université Yeshiva à New York, principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Cancer Epidemiology.

Un facteur toutefois mineur

Le lien entre la taille et un risque accru de cancer a subsisté après avoir pris en compte d’autres facteurs pouvant accroître la probabilité de développer la maladie, tels que l’âge, le poids, le niveau de formation, le tabac, la consommation de l’alcool et le fait de suivre une thérapie hormonale. « Nous avons été surpris par le nombre de centres de traitement du cancer où la taille était clairement liée au développement de la maladie. Dans ces statistiques, davantage de cancers semblent avoir un lien avec la taille qu’avec l’indice de masse corporelle », ajoute-t-il.

Parmi les femmes les plus grandes, le risque de certains cancers (rein, rectum, sang, et thyroïde) est même nettement plus élevé, allant de 23 à 29 % pour chaque 10 centimètres de plus. L’étude n’a pas établi une certaine taille à partir de laquelle le risque de cancer commence à augmenter, relève le docteur Kabat tout en soulignant que ce risque reste faible. « Il est important de souligner que l’âge, le tabagisme, le surpoids et certains autres facteurs de risque jouent un rôle considérablement plus grand », souligne le chercheur.

Le cancer toucherait plus les femmes de grande taille

En matière de cancer, la statistique reste encore souvent l’ultime recours. Faute de comprendre les mécanismes profonds de cette maladie, les épidémiologistes tentent de discerner des corrélations entre certains facteurs et la survenue de certains cancers. En matière de comportement et de mode de vie, cette démarche peut conduire à proscrire… beaucoup.

Mais voici qu’un nouveau trait serait discriminant: la taille des femmes ménopausées.

Une cohorte de plus de 20.000 femmes a été analysée par Geoffrey Kabat, épidémiologiste au département d’épidémiologie et de santé à l’école de médecine Albert Einstein de l’université Yeshiva de New York. L’incidence de 19 cancers, dont ceux du sein, du colon, de l’endomètre, du rein, des ovaires, du rectum et de la thyroïde tout comme du myélome multiple et des mélanomes apparaît liée à la taille, même après les ajustements avec les facteurs connus pour influencer la survenue de tels cancers, tels que l’âge, le poids, l’éducation, la consommation de tabac et d’alcool et les thérapies hormonales (THS), selon l’étude publiée par la revue Cancer Epidemiology .

«Nous avons été très surpris par l’association entre le nombre de cancers et la taille, note-t-il. Dans les données, les cancers sont plus liés à la taille qu’à l’indice de masse corporelle. In fine, le cancer résultant de processus ayant à voir avec la croissance, il semble cohérent que les hormones ou d’autres facteurs de croissance qui influencent la taille agissent aussi sur le risque de cancer.» 

L’équipe de Geoffrey Kabat a étudié les données fournies par la Women’s Health Initiative (WHI) qui a recruté des femmes âgées de 50 à 79 ans entre 1993 et 1998 et leur a posé des questions sur leur activité physique tandis que leur taille et leur poids étaient mesurés. Sur un total de 144.701 femmes, 20.928 ont été victimes d’un cancer dans les 12 années qui ont suivi.

Pour une différence de taille de 10 cm, il est apparu une augmentation générale de 13% du risque d’avoir un cancer. Plus précisément, cette augmentation se situe entre 13% et 17% pour le mélanome et le cancer du sein, des ovaires, de l’endomètre et du colon. Il atteint de 23% à 29% pour les cancers du rein, du rectum, de la thyroïde et du sang. Aucune association négative avec la taille n’a été relevée pour les 19 cancers étudiés.

En conclusion, Geoffrey Kabat note que, contrairement à de nombreux facteurs de risque (mode de vie, alimentation…), la taille n’est pas modifiable. Quoique. Le chercheur estime que le résultat de son étude s’inscrit dans ceux qui lient le cancer à des expositions, comme la nutrition, pendant les premières années de leur vie.

Qu’en déduire? Faut-il moins alimenter les petites filles pour qu’elles grandissent moins et qu’ainsi, après leur ménopause, leur risque de cancer soit réduit?

Ce type d’étude souligne surtout la nécessité de comprendre les mécanismes profonds du cancer. Sinon, on pourra un jour reprocher à certains parents d’avoir laissé leurs filles… trop grandir.

M.A.

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Diabète et cancer du sang seraient liés par des anomalies chromosomiques

Selon une étude franco-britannico-qatari, des anomalies chromosomiques permettraient d’expliquer le risque accru de développer un cancer du sang pour des patients atteints de diabète de type 2.

Depuis quelques années, plusieurs études ont mis en évidence l’existence d’un risque accru de cancer du sang chez les personnes souffrant de diabète de type 2 qui représente 90% des cas de diabète. Mais jusqu’ici, les causes de cette augmentation restaient relativement floues. Pour en savoir plus, des chercheurs français, britanniques et qataris ont mené une nouvelle étude et ont réussi à mettre en évidence certaines anomalies chromosomiques.

Cette recherche publiée dans la revue Nature Genetics a consisté à analyser l’ADN sanguin de 7.437 personnes âgées de plus de 50 ans, dont 2.208 patients atteints d’un diabète de type 2. Plus précisément, les chercheurs ont étudié des anomalies chromosomiques bien particulières appelées anomalies clonales en mosaïque (ACM). Celles-ci touchent de grandes portions de chromosomes (voire leur intégralité) et apparaissent dans l’ADN de cellules sanguines ou salivaires de personnes vieillissantes.

Au cours des travaux, les scientifiques ont pu constater que ce type d’anomalie est très rare chez les personnes jeunes, alors que 2% des personnes de plus de 70 ans le présente, ce qui multiplie par dix le risque de cancers, notamment hématologiques (cancer du sang). Or, les ACM se sont révélés être présents en quantité quatre fois plus élevées chez les patients atteints de diabète de type 2 que dans le groupe témoin.

Une piste pour un dépistage précoce ?

Par ailleurs, les diabétiques porteurs de ces anomalies présentaient davantage de complications vasculaires que les diabétiques non porteurs d’ACM. « Nous nous sommes demandé si tout comme le grand âge, le diabète 2 entraînait l’apparition d’anomalies chromosomiques de type ACM dans les cellules sanguines », souligne le Pr Philippe Froguel qui a (…)

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Un état des lieux du cancer en France

INFOGRAPHIE – Basé sur des indices standardisés, un rapport sur les cancers en France depuis 1980 montre que l’augmentation des cas est notamment liée au vieillissement et à l’augmentation de la population française.

Au premier regard, les résultats semblent décourageants. Le nombre de cancers a explosé en France au cours de ces trente dernières années: + 107,6 % pour les hommes et + 111,4 % pour les femmes. Pour la seule année 2012, le nombre de nouveaux cas de cancers en France métropolitaine est ainsi estimé à 355 000 dont 200 000 pour les hommes et 155 000 pour les femmes.

Mauvaise nouvelle à l’échelle de la population mais qui doit être nuancée au niveau individuel. Pas moins de quatre institutions publiques ont justement mis leurs expertises en commun pour analyser en détail l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France depuis 1980: l’Institut national du cancer, l’Institut de veille sanitaire, le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon et le registre des cancers Francim.

Première remarque, d’importance, la population française a non seulement augmenté depuis trente ans mais elle a aussi vieilli. Or, le cancer est une maladie dont l’incidence (survenue de nouveaux cas sur une période donnée) augmente avec l’âge, à l’exception de certains cancers plus fréquents chez les enfants. C’est pourquoi la hausse du nombre de cas observés est trompeuse. Ainsi les statisticiens ont-ils pu calculer que deux tiers de la hausse constatée, pour les hommes, et un peu plus de la moitié de celle-ci pour les femmes s’expliquait d’abord par ces deux paramètres démographiques.

Deuxième indicateur important: la mortalité, c’est-à-dire le nombre de décès par cancer rapporté à la population. Là encore, les chiffres bruts montrent que le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % pour les hommes et de 20,3 % pour les femmes entre 1980 et 2012. Mais si l’on enlève statistiquement l’augmentation et le vieillissement de la population (…)

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Le cancer existait déjà à l’époque de l’homme de Néandertal

La disparition de l’homme de Néandertal reste toujours un mystère. En revanche, il semble bien que notre cousin ait déjà souffert du cancer, alors que les scientifiques estimaient que l’apparition de cette anomalie cellulaire était bien plus tardive.

L’analyse d’une côte d’un homme de Néandertal vivant dans la région de Krapina, en Croatie, il y a 120.000 ans, a révélé la présence d’une tumeur osseuse, écrivent des chercheurs de l’université du Kansas dans la revue PLOS One.

Jusqu’à présent, les premières traces de cancers avaient été détectées dans des momies égyptiennes au maximum âgées de 4.000 ans, expliquent les scientifiques à la BBC.

Parce que le squelette n’est que partiel, les chercheurs n’ont pas pu mesurer l’impact de la tumeur sur la santé de cet individu. Mais selon eux, cela prouve que le cancer n’est pas apparu récemment, comme d’autres experts l’affirmaient.