Archives par mot-clé : cancer

Cancer – un traitement adapté pour soigner les enfants à domicile

Les enfants souffrant de cancer recevront à domicile un traitement adapté grâce à la convention de coopération conclue entre le CHU de Toulouse et l’Hospitalisation à Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur, une innovation structurelle puisqu’il s’agit du 1er modèle sites associés public/privé de France.

Les 150 à 180 jeunes patients âgés de 0 à 18 ans suivis chaque année dans l’unité d’Hémato-Oncologie pédiatrique du CHU et leurs parents apprécient l’hospitalisation à domicile qui allie le réconfort et la sérénité d’un environnement familial rassurant aux soins de qualité prodigués par un établissement expert ouvert 7j/7 et24h/24. Concrètement, la chimiothérapie de l’enfant est débutée le premier jour au centre de référence, le CHU de Toulouse. Elle est ensuite poursuivie en hospitalisation à domicile.

Les critères d’admission sont établis en collaboration avec les deux équipes et sous la coordination du réseau Oncomip pédiatrique. Les formations, la mise à jour des procédures et leur respect sont assurés par l’équipe du réseau.

Ce nouveau partenariat fait suite à la collaboration déjà nouée en cardiologie entre le CHU de Toulouse et la Clinique Pasteur.

En savoir plus sur les trois acteurs de la coopération

L’unité d’Hémato-Oncologie de l’Hôpital des Enfants au CHU de Toulouse est l’unique centre de référence en oncologie pédiatrie en Midi-Pyrénées (accréditation INCA en décembre 2007). Les équipes ont intégré un dispositif d’annonce, un soutien psycho-social et éducatif… à leur prise en soins.

Le réseau Oncomip Pédiatrique (Oncologie Midi-Pyrénées Pédiatrique) : depuis décembre 2000, Oncomip a pour objectif de rapprocher le lieu de traitement et de vie des patients atteints de pathologies néoplasiques afin d’améliorer leur qualité de vie. A son actif, une collaboration étroite entre le CHU référent et les Centres Hospitaliers Généraux, l’HAD Pasteur et les infirmières libérales. Les procédures de soins paramédicaux et médicaux sont un support à la prise en charge des enfants atteints de pathologies malignes par ailleurs inclus dans des protocoles thérapeutiques ou essais cliniques nationaux ou internationaux. Elles fournissent un support théorique de référence et permettent une harmonisation des procédures de soins pour les différentes équipes intervenants dans le cadre du réseau.Ces procédures ont été rédigées par l’équipe de l’Unité d’Hémato-Oncologie en collaboration avec les autres équipes pédiatriques de l’Hôpital des Enfants à Toulouse. Elles comprennent des procédures médicales, paramédicales et des modes opératoires.

L’Hospitalisation À Domicile (HAD) de la Clinique Pasteur se définit comme un établissement de santé à part entière, par nature polyvalent et généraliste, qui permet le maintien à domicile du patient tout en lui garantissant la qualité et la sécurité des soins d’un établissement de santé.
Créée en 2005, l’HAD Pasteur compte aujourd’hui trois sites (Toulouse, siège de l’HAD et les antennes de Carbonne et de Quint-Fonsegrives) et prend en charge les enfants situés sur l’ensemble du territoire Haute-Garonne Nord.

L’équipe de l’HAD Pasteur est composée d’une directrice, de médecins coordonnateurs, de cadres de santé, d’infirmières responsables dont une puéricultrice coordinatrice et d’une vingtaine de soignants. Cette équipe est spécialisée dans la prise en charge de la douleur, en soins palliatifs, en pédiatrie (oncologie) et dans l’ensemble des activités de soins complexes répondant aux critères d’admission en Hospitalisation à Domicile.

Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


News Santé

Cancer de la prostate : des biopsies ciblées

Le diagnostic du cancer de la prostate repose en grande partie sur la biopsie. Laquelle consiste à prélever des échantillons prostatiques par voie transrectale, pour ensuite les analyser. La difficulté : prélever au bon endroit, c’est-à-dire dans la zone que l’on suspecte être porteuse d’une tumeur. Pour améliorer la précision de cet examen, le chirurgien-urologue dispose lors de l’intervention, dans certains centres hospitaliers français, d’une console (développée par la société Koelis). Cette dernière associe le cliché de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’échographie per-opératoire. Cet appareil présente plusieurs avantages : il permet des biopsies plus fiables et moins nombreuses. Un vrai plus pour les patients.

« L’IRM est la technique d’imagerie médicale la plus performante pour déterminer une zone suspecte dans la prostate », explique le Dr Eric Potiron, chirurgien-urologue à la clinique urologique Nantes Atlantis. Or « la biopsie se réalisant à l’aide d’instruments métalliques, il est impossible de faire une IRM en cours d’opération ». Aujourd’hui, la plupart des prélèvements sont effectués par voie transrectale, à l’aide d’une échographie en temps réel. Mais « cette technique d’imagerie seule n’est pas fiable. » Résultat, « il arrive de prélever une vingtaine de carottes de prostate sans réussir à ‘viser’ la tumeur suspecte », poursuit-il.

Voilà pourquoi Urostation a été mise au point. Il s’agit d’un outil d’imagerie permettant de superposer l’image d’une IRM prostatique – réalisée avant l’opération – à celle d’une échographie en 3D en temps réel. « Les instruments nécessaires pour la biopsie modifiant la forme de l’organe, l’Urostation adapte l’image de l’IRM aux changements observés à l’échographie », précise Eric Potiron.

Vers moins de prélèvements

Aujourd’hui, 12 appareils sont disponibles dans le monde. Essentiellement aux Etats-Unis et au Japon, mais également en Europe (notamment en Belgique, en France, en Suède et en Suisse). Cette (…) Lire la suite sur destinationsante.com

Cancer de la prostate : les autotests de dosage du PSA interdits
Cancer de la prostate avancé : la douleur mieux contrôlée
Cancer de la prostate : radiothérapie versus chirurgie
Recevez la newsletter de Destination Santé
Accédez à la rubrique Destination Femme


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

Cancer du col de l’utérus : dépister la maladie avec du simple vinaigre

Des chercheurs indiens ont mis au point une nouvelle technique pour dépister facilement et à moindre coût le cancer du col de l’utérus. La méthode utilise du vinaigre et un coton tige.

Avec plus de 400.000 nouveaux cas chaque année, le cancer du col de l’utérus représente la 2e localisation de cancer chez les femmes dans le monde. Des chiffres que l’on doit notamment aux pays en voie de développement où ce type de cancer est très fréquent. Chaque année, ce sont ainsi quelque 200.000 femmes qui décèdent suite à la maladie, notamment à cause d’un dépistage trop tardif. Mais des chercheurs indiens ont aujourd’hui développé une technique qui pourrait aider à sauver des milliers de femmes.

Présentée à la réunion annuelle de l’American Society of Clinical Oncology, la méthode serait simple, nécessiterait très peu de matériel mais serait efficace pour dépister le cancer du col de l’utérus qui représente la première cause de mortalité par cancer en Inde. Pour en arriver là, le professeur Surendra Srinivas Shastri et ses collègues du Tata Memorial Hospital de Bombay ont mené plus de 15 ans de recherche sur 150.000 femmes indiennes de 35 à 64 ans, sans antécédents de cancer du col utérin. 

Un taux de mortalité réduit de 31%

Au cours de ces travaux, ils ont divisé les femmes en deux groupes : certaines se voyaient dépister en utilisant la nouvelle méthode tandis que d’autres n’étaient pas testées. La technique consiste en fait à déposer à l’aide d’un simple coton tige du vinaigre sur le col de l’utérus de la patiente. Puis à attendre 60 secondes, avant d’observer à l’oeil nu à l’aide d’une lampe halogène, l’endroit où le vinaigre a été déposé. En contact avec le liquide, les tissus précancéreux deviennent blancs tandis que les tissus sains ne changent pas de couleur.

Ainsi, un seul coup d’oeil peut permettre de dépister un cancer en développement. « Cette méthode de détection visuelle du cancer (…)
Lire la suite sur maxisciences.com

Video – La nébuleuse de la Lyre dévoilée comme jamais grâce à Hubble

Video – La sonde Mars Express célèbre ses 10 ans en orbite autour de Mars

Video – iRadio : sortie en juin du service de diffusion musicale gratuit d’Apple ?

Video – Oklahoma : trois chasseurs d’orages tués par une puissante tornadeVideo – Une espèce inconnue de limace de couleur rose vient d’être découverte en Australie


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

La nature de plus en plus complexe du cancer

©Fotolia

©Fotolia

« La nature de plus en plus complexe du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Au début des années 70, après avoir perdu leur guerre contre le Vietnam, les Américains annonçaient le lancement d’une nouvelle guerre. Une guerre morale, médicale et scientifique censée mettre un holà définitif face au cancer. À coup de milliards de dollars, ils pensaient éradiquer ce péril mortel.

Or quarante ans après, le cancer est toujours là et tue toujours autant. Certes, proportionnellement, le cancer tue moins qu’en 1970 voire 1990 mais l’idée qu’il aurait été possible de se débarrasser aussi facilement du cancer puisse actuellement être considérée comme assez simpliste. Surtout si l’on considère la complexité moléculaire du cancer, complexité totalement inconnue il y a à peine 20 ans.

Auparavant, les spécialistes du cancer pensaient en terme d’organe. Le cancérologue traitait un cancer du poumon, une tumeur du sein ou une néoplasie gastrique. Et encore actuellement, cette tendance à généraliser le cancer par organe ou par tissu n’a pas entièrement disparu et reste de circonstance pour un grand nombre de lésions.

Or, s’il y a bien une chose qui a fondamentalement changé au cours des dernières années, c’est notre compréhension du cancer. En effet, nous savons aujourd’hui qu’il n’existe pas un type de cancer ni même plusieurs sous-types de cancer par organe ou tissu. Non, il existe des millions de cancers différents.

Grâce aux progrès de la science et de la recherche médicale, l’approche anatomopathologique qui prévalait auparavant a été progressivement remplacée par une approche génétique, plus précise. On comprend désormais qu’il faut un ensemble de mutations génétiques pour conduire au développement d’une tumeur. Et ce n’est qu’après de longues années et l’accumulation de très nombreuses anomalies génétiques que les premières cellules cancéreuses vont pouvoir apparaître.

Malgré tout, cette vision moléculaire reste encore à ce stade assez réductrice puisque de très récentes études ont montré qu’il existait au sein même d’une tumeur une diversité génétique foisonnante. En fonction de l’endroit où l’on se situe dans un tissu tumoral donné, on peut observer des mutations génétiques tout à fait différentes.

Un article publié récemment vient confirmer l’importance des anomalies génétiques dans le développement tumoral et la similitude de lésions tumorales provenant d’organes différents. Cette étude apporte un nouvel éclairage sur l’importance de l’identification moléculaire des lésions tumorales d’origine différente.

L’étude parue dans la revue Nature (Integrated genomic characterization of endometrial carcinoma. Nature 497, 67–73) s’est focalisée sur les tumeurs de l’utérus et plus particulièrement les cancers de l’endomètre. Selon cette étude, de nombreuses cellules cancéreuses de l’endomètre comportent des anomalies génétiques identiques à celles trouvées au sein d’autres tissus tumoraux. Ainsi, comme le disent les auteurs dans la conclusion de l’article, certaines cellules tumorales de l’endomètre partagent des caractéristiques génomiques identiques aux tumeurs ovariennes aux à certains types de cancers du sein.

La vision classique des tumeurs ne convient plus à la complexité moléculaire sous-jacente. Comme le montrent toutes les études récentes et en particulier l’étude publiée dans Nature. À l’avenir, pour traiter de manière efficace une tumeur, une chimiothérapie ‘à l’aveugle’ne suffira plus. Il faudra faire plus attention aux cibles moléculaires qu’au type de tissu ou à l’organe d’où provient le cancer.

C’est déjà le cas avec certains cancers de l’estomac qui expriment pour une minorité d’entre eux des cibles moléculaires plus ou moins comparables à celles trouvées dans un quart des cancers du sein. Cette similitude moléculaire permet ainsi de traiter des cancers de l’estomac par l’Herceptine qui est un agent typiquement donné aux femmes pour traiter leur cancer du sein.

L’avenir appartient aux cocktails d’agents thérapeutiques spécifiques. L’ère de la chimiothérapie classique touche peu à peu à sa fin. Mais il faudra encore beaucoup d’efforts (et de temps) pour espérer éradiquer complètement le cancer. La prochaine étape sera très certainement le séquençage complet des tumeurs qui accélérera la compréhension ultime des mécanismes à la base du dérèglement cellulaire.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
Suivez-moi sur www.medfut.org, la médecine du futur, le futur de la médecine


News Santé

Des tomates pour contrer le cancer de la prostate ?

Des tomates pour contrer le cancer de la prostate ?

Les tomates et le soja pourraient aider à empêcher le cancer de la prostate, selon une étude menée par des chercheurs de l’université de l’Illinois.

Une consommation régulière des tomates et du soja permettrait de prévenir le cancer de la prostate, selon les résultats d’une étude menée par deux chercheurs de l’université de l’Illinois.

L’équipe du Docteur John Erdman, professeur en science de la nutrition à l’Université de l’Illinois, a conçu des souris génétiquement modifiées pour développer un virulent cancer de la prostate.

Ces souris ont ensuite été divisées en quatre groupes : un groupe était nourri à base de tomates, un de soja, l’autre de de soja et de tomates, et le dernier groupe n’était nourri d’aucun de ces aliments.

Les résultats montrent révèlent que 66 % des souris nourries de soja ont développé un cancer, contre 61% pour celles nourries uniquement de tomates, et 45 % des celles nourries de tomates et de soja. la totalité des souris n’ayant été nourries ni de soja ni de tomates ont développé le cancer de la prostate.

Les chercheurs concluent que le régime à base de tomates et/ou de soja réduirait considérablement les effets du cancer de la prostate. Mais la combinaison des deux aliments a donné les meilleurs résultats, a indiqué le professeur en science de la nutrition, John Erdman.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Cancer : un rein partiellement retiré par le nombril à l’aide d’un robot

1ère mondiale aux Hospices Civils de Lyon : le 29 mars 2013, l’équipe d’urologie et de chirurgie de la transplantation de l’Hôpital Edouard Herriot, dirigée par le Pr Xavier Martin, a retiré la partie cancéreuse du rein d’un patient de 46 ans en passant par son nombril,. L’intervention a été réalisée avec le tout nouveau robot chirurgical acquis par le CHU de Lyon début janvier.

Une fois la tumeur prélevée, le rein a été suturé et réparé. Plus technique qu’une ablation totale du rein, la néphrectomie partielle permet une préservation maximale de la fonction rénale du patient qui conserve ses 2 reins. Le patient est sorti de l’hôpital avec un simple pansement sur le nombril.

« Cette nouvelle approche chirurgicale robotique à travers l’ombilic présente plusieurs avantages pour le patient », explique le Dr Sébastien Crouzet qui a réalisé l’intervention. « Un avantage esthétique évident : une fois refermée, la cicatrice est largement enfouie dans le nombril offrant une chirurgie quasiment sans cicatrice visible. Elle semble également diminuer les douleurs post opératoires et accélérer la convalescence, du fait de la petite taille de la cicatrice et de l’absence de lésion des muscles de la paroi abdominale. »

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra - HCL

Mise en place des trocarts dans la gaine plastique (Single Site) à travers le nombril sous contrôle caméra – HCL

La technique

Une incision unique de 3 centimètres au niveau de l’ombilic (nombril) permet d’insérer une gaine plastique. Cette gaine possède plusieurs orifices permettant l’introduction d’un système robotique (une caméra et jusqu’à 3 instruments). Le chirurgien est installé sur une console de contrôle d’où il bénéficie d’une vision 3D à l’intérieur du patient grâce au système Haute Définition du robot. Les mouvements du chirurgien sur cette console sont reproduits par le robot à l’intérieur du corps du patient.

Après dissection, la partie cancéreuse du rein cancer est placée dans un sac d’extraction et retirée par l’incision au niveau du nombril. Aucune autre incision abdominale et aucun autre trocart ne sont nécessaires.
L’équipe est fortement impliquée dans le développement des nouvelles techniques mini invasives. Elle a notamment réalisé le premier prélèvement en Europe d’un rein par le nombril chez un donneur vivant en vue d’une greffe, en février 2010.

Avec le robot chirurgical de 2ème génération, les HCL investissent dans la chirurgie de demain

En 2003, les HCL faisaient partie des premiers CHU à acquérir le robot chirurgical Da Vinci. 10 ans plus tard, devenus Centre de référence pour la chirurgie robot-assistée, ils s’équipent du nouveau robot Da Vinci de deuxième génération : un effort financier de 2,5 M € consenti par les HCL pour accompagner la forte augmentation d’activité constatée ces 2 dernières années, et investir ainsi dans « la chirurgie de demain ». Par rapport au robot de 1ère génération, le nouvel équipement offre plusieurs avancées :

– Vision en 3D en haute définition pour une meilleure qualité d’analyse et de précision.
– 4 bras robotisés au contact du patient (1 de plus que l’ancien robot) : 1 pour l’optique et jusqu’à 3 pour les instruments.
– Double console permettant la formation des jeunes chirurgiens ou le travail simultané de 2 experts.
– Embarquement de nouvelles technologies utilisées jusqu’ici uniquement en chirurgie ouverte (laser, ultrasons…)

Le Centre de chirurgie robotique des HCL est à la fois un centre de formation et un centre d’innovation technique pour le patient.

La conduite accompagnée pour former les chirurgiens de demain : La double console fait du nouvel équipement un formidable outil d’apprentissage : le chirurgien senior, installé sur la console-maître, et l’apprenti, installé sur la consoleélève, reçoivent la même image. Les gestes de l’élève sont ainsi réalisés sous le contrôle en temps réel du chirurgien expérimenté, qui peut reprendre la main tout moment, selon le principe de la conduite accompagnée. Cet esprit de formation correspond aux missions du Centre Hospitalo-Universitaire qui offre une formation diplômante depuis plusieurs années

Le travail « à 4 mains » sur le même champ opératoire

La double console permet de faire intervenir deux experts pour un meilleur geste opératoire, plus court, moins traumatisant, ouvrant la voie vers de nouvelles opérations.

Un plateau technique partagé

Certains établissements hospitaliers font l’objet d’une convention d’accès au robot avec les HCL : St Luc-St Joseph, cliniques mutualistes, centres hospitaliers de Villefranche, Bourgoin-Jallieu, Vienne, Givors. Les praticiens, formés par nos seniors à la chirurgie robotique, viennent opérer leurs patients au Centre-Hospitalier Lyon-Sud. Ces conventions permettent aux patients provenant d’autres établissements d’accéder aux techniques de chirurgie robotisée.

Les HCL et le robot chirurgical : une activité ponctuée d’innovations techniques

Mars 2013 : Le Dr Sébastien Crouzet, urologue, réalise pour la première fois au monde l’ablation partielle d’un rein tumoral à travers le nombril
Début 2013 : Les praticiens des HCL réalisent la 1000ème intervention au robot chirurgical
2012 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci 2ème génération, qui permet une chirurgie toujours moins invasive
2010 : Le robot chirurgical est transféré au Centre Hospitalier Lyon-Sud
2008 : Le Dr Philippe Céruse, ORL, réalise pour la 1ère fois en France une chirurgie du larynx au robot chirurgical
2003 : Les HCL acquièrent le robot chirurgical Da Vinci

Article et illustration de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


News Santé

CANCER DU CÔLON : Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

Le mois de mars est consacré à la lutte contre le cancer colo-rectal. A cette occasion, le service d‘Oncologie Digestive de l’hôpital de la Timone, dirigé parle Pr Jean-François SEITZ, en lien avec la fondation reconnue d’utilité publique : A.R.CA.D – Aide et Recherche en CAncérologie Digestive organise le mardi 26 Mars le 5ème forum Patients : Cancer colo-rectal.

Ce forum organisé sous forme de conférence-débats est animé par plusieurs spécialistes et experts médicaux. Chacun présente un sujet en lien avec les traitements et la prise en charge du cancer du côlon et du rectum. Une partie des interventions est consacrée aux aspects pratiques. Objectif : favoriser les échanges afin que le public ait une meilleure connaissance du déroulement de la prise en charge, des options thérapeutiques et des acteurs impliqués dans le suivi de la maladie.

L’importance du dépistage

Aujourd’hui en France, 4 hommes et près de 3 femmes sur 100 risquent de développer un cancer du côlon-rectum au cours de leur vie avant 75 ans. Troisième cancer le plus fréquent, avec 37.400 cas annuels, le cancer colo-rectal est la deuxième cause de mortalité par cancer, après celui du poumon. Malgré ces chiffres éloquents, il reste beaucoup à faire pour améliorer le dépistage car face à ce fléau la meilleure arme repose sur une détection précoce de la maladie.

85 médecins contre les pesticidesEn effet, lorsqu’un cancer du côlon est diagnostiqué tôt, les chances de guérison approchent les 100 %. Le dépistage est réalisé grâce au test « Hémocult », un test qui consiste en la détection de traces de sang dans les selles, tous les deux ans. Il s’adresse aux femmes et aux hommes à partir de 50 ans qui sont invités à consulter leur médecin généraliste. Les traitements des cancers colorectaux varient selon le stade d’avancement de la maladie. Ils peuvent être simples et rapides ou longs et contraignants (ablation chirurgicale, chimiothérapie…).

Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

La stratégie thérapeutique utilisée au sein du service Hépato gastro-entérologie et oncologie de la Timone s’appuie sur la multidisciplinarité des équipes médicales. Une coordination étroite est établie entre les services de chirurgie, d’oncologie digestive, de radiothérapie, des laboratoires de biologie oncologique et d’anatomie pathologique. Ce regroupement, en un seul lieu, de compétences et de technicité en oncologie digestive est un atout majeur pour traiter les cas les plus complexes de façon immédiate, précise et efficace.

Grâce à ce fonctionnement, propre au CHU, des plans personnalisés conformes aux traitements les plus avancés sont déployés. Le programme thérapeutique est ainsi associé à un planning personnalisé, un atout majeur pour proposer des traitements plus rapides et ainsi augmenter les chances de guérison.

Rappelons que l’AP-HM est un acteur majeur dans le développement de nouvelles thérapies ou de nouvelle stratégies notamment en cancérologie parmi les domaines les plus étudiés nous retrouvons les tumeurs digestives. En 2012, 30 essais cliniques avec des médicaments ou stratégies thérapeutiques innovantes étaient en cours dans le service d’oncologie digestive à la Timone et plus de 200 patients ont été inclus ou suivis dans ces essais cliniques. Ces essais permettent de proposer aux malades un accès précoce aux innovations thérapeutiques : nouvelles molécules, nouvelles stratégies, techniques innovantes.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Le cancer, une maladie qui aggrave la pauvreté

Le cancer aggrave la pauvreté pour les malades et leurs proches, selon un rapport révélé par l’ »Observatoire des cancers » au cours de la Semaine nationale de lutte contre le cancer. Si ce phénomène était déjà observé en 2011, il n’a fait que s’accentuer en 2012, dévoilant les difficultés toujours plus importantes pour les malades à faire face à leurs dépenses quotidiennes, conséquences de leur cancer. Le soutien financier de la Ligue contre le cancer a par exemple augmenté de 8 % pour les malades, portant à 20 000 patients le nombre total de personnes aidées par cet organisme en 2012.

D’après le rapport de l’ »Observatoire des cancers » dont c’est la deuxième édition, ce sont les actifs et les femmes (59 et 65 % respectivement) qui sont les premiers touchés par les difficultés financières qui concernent pour la moitié des demandeurs les dépenses quotidiennes, pour 1/4 les dépenses liées à la maladies par manque de prise en charge et pour 17 % l’assistance personnalisée.

Au delà de l’annonce de la maladie, les patients souffrent également dans leur quotidien, raison pour laquelle la Ligue contre le cancer veut interpeller le gouvernement. Pour ce faire, un Plan cancer est en cours de réalisation et devrait aborder, entre autre, la question de la précarité avant et après le cancer.
A travers ce plan, cet organisme veut aussi proposer des solutions concrètes pour aider les malades en situation de pauvreté.

L’Observatoire a aussi interrogé les proches des personnes malades. De cette enquête il ressort que les aidants sont conscients du soutien qu’ils doivent apporter, ils sont souvent informés mais démunis. Ils ont besoin de relais, de formation pour aider à administrer le traitement. Ce sondage révèle aussi pour les proches des malades que le cancer est encore très souvent associé à la mort, malgré un taux de guérison qui est de 60 % aujourd’hui. Un effort considérable reste donc à faire concernant la représentation de cette maladie.

Le cancer augmente les difficultés financières des plus démunis

L »‘Observatoire sociétale des cancers » tire la sonnette d’alarme. Du fait du cancer, les personnes les plus démunies voient encore davantage leurs difficultés financières s’accentuer.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

La migration « en tortue » des cellules cancéreuses

Dans un certain nombre de processus biologiques, y compris dans la formation de métastases, les cellules communiquent entre elles afin de se déplacer en groupe

Les chercheurs de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal ont identifié un nouveau mécanisme permettant à certaines cellules de notre corps de se déplacer en groupe, en formation en tortue comme le font les soldats romains dans la bande dessinée Astérix. La migration cellulaire collective est un processus essentiel à la croissance et au système de défense de notre organisme, mais elle permet également aux cellules cancéreuses de se propager efficacement dans l’organisme. « Nous avons identifié un mécanisme important permettant aux cellules de contrôler leur déplacement en groupe et nous pensons que ce mécanisme est utilisé par les cellules malignes dans un certain nombre de cancers et en particulier certains types de cancer du sein, de la prostate et de la peau », explique le chercheur principal Gregory Emery.

Les soldats romains adoptaient la formation en tortue, ou testudo, où ils resserraient les rangs tout en accolant leurs boucliers pour former un écran qui les protégeait lorsqu’ils perçaient les lignes ennemies. « Comme les Romains, si certaines cellules cancéreuses se déplacent efficacement, c’est en raison de leurs mouvements étroitement coordonnés. Pour stopper leur progression, nous devons d’abord comprendre comment s’effectue cette coordination. Ensuite  nous pourrons essayer de bloquer la coordination des cellules cancéreuses et empêcher la propagation de certains cancers. »

Les chercheurs de l’IRIC et leurs collègues de la Johns Hopkins School of Medicine à Baltimore, aux États-Unis, ont étudié le mouvement des « cellules de bordur » dans l’ovaire de la mouche drosophile, un processus biologique hautement reproductible et bien compris par les chercheurs. Les chercheurs se servent souvent de ce type de cellules comme modèle pour mieux comprendre la migration des cellules cancéreuses et la formation de métastase – processus par lequel les cellules malignes migrent hors de la tumeur d’origine – puisqu’elles sont faciles à observer et à manipuler. Les chercheurs observent comment les substances chimiques appelées protéines, produites par notre corps, influencent ce qui se passe au niveau cellulaire. Dans la présente étude, les chercheurs de l’IRIC ont réussi à pointer un laser avec une précision suffisante pour activer ou inactiver une protéine d’intérêt génétiquement modifiée dans une seule cellule vivante pour observer directement les conséquences de la modification de l’activité de cette protéine.

Ils ont constaté que la protéine Rab11 permettait aux cellules individuelles de détecter le comportement des autres cellules et de s’organiser en structure compacte pour se déplacer ensemble. Rab11 agit en régulant une autre protéine appelée moésine, connue pour contrôler la forme et la rigidité des cellules. La diminution du niveau de moésine contribue à réduire la cohésion des groupes de cellules, nuisant ainsi à leur migration. « Nous avons identifié un mécanisme par lequel les cellules communiquent pour coordonner leurs mouvements. En perturbant ce mécanisme, nous arrivons à bloquer leur migration », précise le Dr Emery.

Bien que les résultats aient été obtenus dans un modèle cellulaire d’insecte, il a déjà été démontré que les protéines en question, soit  Rab11 et la moésine, jouent un rôle dans certains cancers chez les humains. « Cela signifie que le nouveau mécanisme de régulation que nous avons identifié dans les cellules de la mouche est probablement aussi important chez les humains atteints du cancer », affirme le Dr Emery. « Notre travail nous permettra d’identifier des cibles moléculaires pour perturber la migration cellulaire collective et, nous l’espérons, pour lutter contre la formation des métastase », conclut-il.

Cancer colorectal : un traitement par jet à haute pression

Une technologie innovante de jet d’eau à haute pression, mise au point par la société Nestis pour le traitement du cancer du côlon, dont l’emploi lors de la dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM) facilite la dissection en isolant les attaches fibreuses à sectionner. Elle est évaluée dans le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot.

Le cancer du côlon est le second cancer en terme d’incidence en France. Le cancer colorectal est aujourd’hui traité à un stade précoce par dissection sous-muqueuse endoscopique (DSM) consistant à enlever la tumeur en une seule pièce, avec une marge de tissu sain latéralement, et en profondeur.

Cet acte long expose à des risques de complications parmi lesquels des risques de perforation de la couche musculaire pouvant atteindre 10% et imposant souvent une chirurgie en urgence.

Afin de limiter les séquelles, le service d’Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital Edouard Herriot évalue actuellement une technologie innovante de jet d’eau à haute pression, développée par la société Nestis, dont l’emploi lors de la DSM facilite la dissection en isolant les attaches fibreuses à sectionner. Le chirurgien évite les lésions de la couche musculaire en séparant bien la muqueuse de la couche musculaire.

Un test pour prédire le risque de cancerDans le cadre du projet de recherche Enki-HEH coordonné par le Pr Thierry Ponchon, l’évaluation de la première cohorte de 18 patients a révélé une meilleure qualité de dissection par rapport à la technique classique, sans aucune complication.

Des essais cliniques multicentriques de grande envergure seront menés dans les hôpitaux parisiens et marseillais pour confirmer l’intérêt de la technique par jet à haute pression, qui est d’ores et déjà proposée à l’hôpital Edouard Herriot, pour traiter les cancers superficiels du côlon, de l’oesophage et de l’estomac.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé