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Le président vénézuélien Hugo Chavez succombe à un cancer

CARACAS (Reuters) – Le président vénézuélien Hugo Chavez est mort après un combat de deux ans contre un cancer, a annoncé mardi le vice-président Nicolas Maduro à la télévision.

Chavez, qui était âgé de 58 ans et dirigeait le Venezuela depuis 14 ans, avait subi quatre opérations à Cuba pour un cancer de la région pelvienne détectée au milieu de l’année 2011.

« C’est un moment de profonde douleur », a déclaré Nicolas Maduro, la voix tremblante, dans une allocution.

Hugo Chavez avait été facilement réélu pour un quatrième mandat en octobre, mais il n’avait plus réapparu en public depuis sa quatrième opération, le 11 décembre dernier.

Adulé par ses partisans fascinés par son charisme, son discours anti-américain et sa politique sociale financée par la manne pétrolière, Chavez entretenait une image ambivalente, celle d’un tribun socialiste soucieux du sort des pauvres et, pour ses détracteurs, celle d’un dictateur qui se grisait de ses rodomontades.

Son décès ouvre la voie à une nouvelle élection présidentielle qui montrera si sa « révolution socialiste » pourra lui survivre.

Lundi soir, le gouvernement avait fait savoir que les problèmes respiratoires d’Hugo Chavez s’étaient aggravés et que le président vénézuélien souffrait d’une nouvelle et sévère infection pulmonaire.

Cette nouvelle a incité plusieurs dizaines de partisans du président à venir prier pour son rétablissement mardi matin dans la chapelle de l’hôpital militaire de Caracas où le « comandante » était soigné depuis son retour de Cuba il y a deux semaines.

L’état de Hugo Chavez a connu de multiples complications depuis sa dernière opération à La Havane, dont une hémorragie et une première infection respiratoire.

Largement réélu en octobre, après d’être déclaré lui-même guéri, Hugo Chavez n’a pu prêter serment le 10 janvier comme le prévoyait la Constitution. Mais le Tribunal suprême a validé le report de la cérémonie d’investiture en soulignant que Chavez était déjà président élu et qu’il n’y avait pas interruption de la continuité du pouvoir.

Dans le cas d’un décès ou d’une démission, des élections devraient être organisées dans les trente jours pour élire un successeur.

Guy Kerivel et Pascal Liétout pour le service français


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Le cancer du sein bientôt supplanté par le cancer du poumon en terme de mortalité.

Crédit : National Institutes of Health

« Le cancer du sein bientôt supplanté par le cancer du poumon en terme de mortalité » par le Docteur Erard de Hemricourt. S’il est un cancer qui fait particulièrement peur aux femmes, c’est bien celui du sein, probablement en raison de sa prévalence relativement importante : une femme sur huit risque d’être touchée par cette maladie au cours de sa vie. Et même si le nombre annuel de nouveaux cas a fluctué vers le haut et le bas au cours des dernières années, la mortalité associée à ce type de cancer est quant à elle en réduction progressive. Par contre, il n’en est pas de même pour d’autres types de cancer.

Ainsi, selon une étude récente publiée dans la revue ‘Annals of Oncology’ (M. Malvezzi et al. European cancer mortality predictions for the year 2013. Ann Oncol (2013) 24(3): 792-800), d’ici peu, ce n’est plus le cancer du sein que les femmes devront craindre mais plutôt le cancer du poumon qui, en terme de mortalité supplantera dès 2015 nettement le cancer du sein.

Dès à présent, le cancer pulmonaire est déjà le cancer le plus mortel chez la femme dans certains pays européens comme le Royaume-Uni ou la Pologne. Et selon certains chercheurs du King’s College de Londres, au cours des 30 prochaines années, le cancer du poumon chez la femme verra sa progression multipliée par 30 comparativement aux hommes !

Chez les femmes en Europe, bien que le cancer du sein représente toujours la principale de décès lié au cancer, la comparaison des chiffres estimés pour 2013 avec ceux obtenus en 2009 montre une nette réduction d’environ 9 % (88.886 décès ; 14.6/100.000 femmes pour 2013). Toujours en 2013, le cancer du poumon devrait entraîner le décès d’environ 82.640 femmes. Ce chiffre est en progression de 9 % par rapport aux données obtenues en 2009. Et si cette tendance reste en l’état, les experts estiment que d’ici deux ans, les deux courbes se croiseront et le cancer du sein perdra sa place de tueur numéro 1.

Quelles conclusions en tirer ? Probablement que la diminution liée au cancer du sein est multifactoriel et liée aux campagnes de dépistage (parfois poussées à l’excès) et certainement aux meilleures alternatives thérapeutiques. De même, l’augmentation importante du cancer pulmonaire chez la femme n’est que le reflet retardé des mauvaises habitudes des femmes qui se sont mises à fumer de plus en plus dès les années 1970.

Heureusement, ces dernières années, le tabagisme chez la femme s’est réduit très discrètement ce qui pourrait faire espérer une réduction de la mortalité liée au cancer pulmonaire quelque part après 2020.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Obésité et prévention du cancer de l’estomac

Quatre brochures sur la prévention du cancer de l’estomac viennent d’être publiées par l’Institut National du cancer (InCa). Une brochure est destinée aux patients et trois autres aux professionnels de santé (généralistes, gastro-entérologues, oncologues médicaux et chirurgiens digestifs).

Le cancer de l’estomac est responsable de plus de 4 400 décès par an en France. En 2011, près de 6 500 nouveaux cas ont été diagnostiqués. 80% de ces cancers sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines personnes ont plus de risques que d’autres de développer un cancer de l’estomac (c’est le cas des parents au 1er degré d’un patient ayant eu un cancer de l’estomac).

En 2011, on a diagnostiqué 6 438 nouveaux cas de cancers de l’estomac en France. Environ 80% des cancers de l’estomac sont dus à l’infection par Helicobacter pylori. Cette infection toucherait en France 20 à 50% de la population mais n’induit le développement d’un cancer que dans 1% des cas. Après infection, certaines populations apparaissent plus à risque que d’autres de développer un cancer de l’estomac.

Les brochures mises en ligne par l’Institut national du cancer rappellent l’intérêt de la démarche de prévention du cancer de l’estomac qui repose sur la recherche et le traitement de l’infection par la bactérie Helicobacter pylori.

Les brochures adressées aux gastroentérologues et aux médecins généralistes précisent quelles sont les populations à risque de cancer de l’estomac pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place une démarche de prévention spécifique et détaillent les étapes de cette prise en charge : recherche de l’infection, traitement de l’infection puis contrôle indispensable de l’efficacité de l’éradication de la bactérie.

Cancer de l'estomacCelle diffusée aux oncologues médicaux et chirurgiens digestifs rappelle que la recherche et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori doit être systématique chez les proches (enfants, frères/sœurs, parents) d’un patient atteint de cancer de l’estomac. Elle souligne également l’importance de l’éradication de cette bactérie chez les patients atteints de cancer de l’estomac ayant été traités par gastrectomie partielle pour réduire le risque de survenue d’un second cancer.

Enfin, les professionnels de santé pourront remettre à leurs patients atteints de cancer de l’estomac un dépliant afin qu’ils sensibilisent leurs proches à cette démarche de prévention.

Ces documents d’information ont été élaborés par l’Institut National du cancer (INCa), en collaboration avec la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), la Société française d’endoscopie digestive (SFED), l’Association nationale des hépato-gastroentérologues des hôpitaux généraux (ANGH), le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie (CREGG), la Fédération francophone de la cancérologie digestive (FFCD), le Groupe d’études français des Helicobacters (GEFH) ainsi que le Centre national de référence des Campylobacters et Hélicobacters (CNRCH) et avec la participation du collège de médecine générale (CMG).

L’Agence sanitaire et scientifique de référence dédiée au cancer, l’Institut national du cancer stimule, soutient et met en œuvre une politique coordonnée de lutte contre la maladie. Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’INCa regroupe un peu plus de 150 collaborateurs en quatre entités opérationnelles : Recherche et innovation, Santé publique et soins, Recommandations et qualité de l’expertise, Communication et information.

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Cancer : sous-information ou déni ?

institutclaudiusregaudL’association Oncopole vient de présenter les premiers résultats d’une enquête menée auprès de 500 personnes* sur la perception de la maladie et les comportements en matière d’information.

«J’estime mon risque d’avoir un cancer à moins de 1 sur 100 ». C’est la réponse surprenante que font 70%des personnes interrogées. Une perception qui contraste avec le constat des épidémiologistes selon lesquels le cancer touche un homme sur deux et une femme sur trois au cours de leur vie. Les réponses obtenues, très éloignées de la réalité, interpellent sur l’efficacité de l’information diffusée par les institutions et sur l’importance du déni du risque.

« Un combat national prioritaire »

Et pourtant « mort » et « peur » sont les deux mots les plus souvent prononcés dans cette étude lorsqu’on évoque cette pathologie. Les messages positifs passent mal, les avancées de la recherche restent peu connues : «Comme le montre les données épidémiologiques, on guérit certains cancers, explique Benjamin Gandouet, directeur de l’association Oncopole. Des progrès incroyables ont été obtenus dans plusieurs localisations comme le sein, la prostate, les leucémies ou encore les cancers de l’enfant pour lesquels on obtient près de 75% de guérison suivant les données nationales». L‘ensemble des personnes estime que la l’action contre cette maladie devrait être « un combat national prioritaire ». La lutte contre le sida et Alzheimer arrivent juste derrière. En clair, beaucoup de choses restent à faire en matière d’information pour réduire l’angoisse face à cette maladie.

Où se procurer les informations médicales ?

En toute logique, les répondants citent comme sources d’information prioritaires le médecin spécialiste puis le médecin généraliste et en troisième position Internet. Le recours aux associations obtient le score le plus bas. Même observation pour les personnes ayant été touchées par la maladie.

Internet, levier d’information et d’échanges

33%, c’est le pourcentage de sondés qui ont déjà cherché des informations médicales sur Internet soit pour valider ou compléter les informations émises par un médecin, soit pour en savoir plus sur des effets secondaireset aussi pour échanger. « Ce média est en passe de devenir une source d’information et un lieu d’échanges incontournables, constate Benjamin Gandouet. Pour répondre à cette attente croissante, l’enjeu pour les
institutions du soin et les associations est de proposer des informations claires, complètes et fiables. Nous préparons le futur site Oncopole dans ce sens».

Plus globalement, l’information via les médias et les professionnels de soins joue un rôle essentiel dans le développement du diagnostic précoce et la participation au dépistage. C’est ainsi que les personnes interrogées souhaitent que soient poursuivies les campagnes sur la prévention/dépistage comme Octobre rose sur le cancer du sein (citées par 31% des sondés), la diffusion d’articles dans les médias (26%), les événements avec collecte de fonds comme le téléthon (23%).

Importance de l’information toujours pendant la maladie où elle devient indispensable pour 63% des personnes
tant pour les patients que pour les accompagnants.

Crise économique et santé

69% des sondés redoutent l’impact de la crise dans la lutte contre le cancer tant pour la qualité des soins que le développement de la recherche. 76% se disent favorables au principe de collecte de fonds pour soutenir la recherche.

* L’enquête a été réalisée en janvier 2013 selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon représentatif de 500 personnes dans la région Midi-Pyrénées par la société Learning. Les sondés n’étaient pas affectés au moment du sondage par la pathologie cancéreuse (8 % d’entre eux avait déjà eu un cancer). www.learning-consult.com
Communiqué de presse Institut Claudius Regaud


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Cancer du sein : comment choisir sa prothèse externe ?

Cancer du sein : comment choisir sa prothèse externe ?En cas de cancer du sein, le chirurgien est parfois contraint de procéder à une mastectomie, une ablation du sein. Au moment de la sortie de l'hôpital, la patiente porte une petite prothèse en dacron. Un peu plus tard, vous pouvez choisir une prothèse externe qui vous redonnera une belle silhouette.



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