Archives par mot-clé : cancer

Cancer : avons-nous conscience du coût des traitements ?

Selon la dernière édition de l’Observatoire Cancer Institut Curie-Viavoice, les Français savent que les traitements contre le cancer coûtent cher mais ils sont malgré tout bien loin de réaliser combien ils coûtent vraiment.

Des dépenses de santé sous-estimées

En France, quand on tombe malade, on est très rapidement pris en charge. Avec un cancer, la prise en charge par la Sécurité sociale est de 100 %. Du coup, les Français ne se rendent pas bien compte de ce que coûtent réellement les soins des patients. C’est ce qui ressort de la dernière édition de l’Observatoire Cancer Institut Curie-Viavoice. Selon ces travaux, il existe « un fossé immense entre la perception des Français et la réalité ».

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont réalisé un sondage auprès de 1 000 personnes. Dans le cas d’une chimiothérapie pour une patiente atteinte d’un cancer du sein, 24 % des Français pensent que le traitement coûte moins de 500 €, alors qu’en réalité, les dépenses s’élèvent entre 5 200 à 31 200 €, selon la molécule utilisée. Au total, 67 % des Français sous-évaluent le prix d’une chimiothérapie.

Les traitements ciblés sont encore plus chers

Les Français n’auraient en effet pas conscience que la recherche en cancérologie et les produits utilisés sont très onéreux. « Seuls 9 % des Français évaluent un juste prix de 10 000 à 25 000 € pour un essai clinique face à 23 % qui estiment un prix inférieur à 500 € », notent les auteurs des travaux. Quand les associations s’élèvent contre le prix trop élevé des traitements, qui comprend vraiment de quoi on parle ?

Les traitements ciblés notamment coûtent extrêmement cher. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), une thérapie ciblée contre le cancer coûte aux alentours de 50 000 € par an et par patient. Savons-nous qu’une journée d’hospitalisation en cancérologie coûte de 1 600 à 2 170 € ? Aujourd’hui, la prise en charge du cancer coûte 16 milliards d’euros à l’État, soit 10 % des dépenses de l’Assurance maladie.

 

Cancer : même guérison avec les médecines alternatives ?

Cancer : même guérison avec les médecines alternatives ?

Le 21 août 2017

Des chercheurs américains viennent de publier une étude portant sur la guérison du cancer et le type de traitement utilisé. Le taux de décès est-il le même en cas de recours exclusif à la médecine alternative que lorsque le patient est soigné par une thérapie classique ? Les résultats sont sans appel…

Cancer et médecines alternatives en complément ou en remplacement ?

Pour soigner leurs patients atteints d’un cancer, les médecins ont recours à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie. Mais le traitement ne se limite pas à ces deux thérapies et afin d’améliorer le quotidien du malade, d’autres médicaments lui sont proposés en complément. Ainsi, l’acupuncture, l’homéopathie et autres médecines douces peuvent apporter un supplément de confort.

Si les médecines alternatives viennent en complément des traitements plus lourds proposés par les médecins, certains patients choisissent d’y avoir recours de manière exclusive et refusent de se faire soigner par chimiothérapie ou radiothérapie.

La guérison est-elle la même pour les malades qui traitent leur cancer avec des médecines alternatives uniquement ? Pour le savoir, des chercheurs américains de l’université de Yale ont observé l’évolution de la maladie de 560 patients soignés avec le traitement « classique » (chimiothérapie, radiothérapie et intervention chirurgicale), ainsi que 280 patients ayant recours à l’usage exclusif des traitements alternatifs.

Traitement alternatif exclusif : 2,5 fois plus de décès

Les résultats de l’étude sont sans appel et montrent que les médecines alternatives sont une thérapie bien moins efficace que le traitement habituellement proposé par les médecins. En effet, le risque de décès est en moyenne multiplié par 2,5 pour les malades se faisant soigner uniquement par des médecines alternatives

Selon les chercheurs, c’est pour le cancer du sein que la disparité est la plus flagrante. En effet, chez les femmes qui en sont atteintes, le risque de décès est 5,68 fois plus élevé. Pour le cancer colorectal, la différence est également significative, puisque le risque de décès est multiplié par 4,57. En revanche, concernant le cancer de la prostate, les écarts sont nettement moins marqués, puisque le taux de survie à 5 ans pour ceux qui ont reçu un traitement « classique » est de 91,5 % contre 86,2 % pour ceux qui ont eu recours à un traitement alternatif. Un résultat qui s’explique par la lente évolution de ce cancer.

Perrine Deurot-Bien

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Un lien entre éclairage extérieur de nuit et risque de cancer du sein

Les femmes qui vivent dans des zones où les niveaux de lumière extérieure pendant la nuit sont plus élevés pourraient avoir un risque plus élevé de cancer du sein, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Des études précédentes ont suggéré que l’exposition à la lumière de nuit entraîne une diminution des niveaux de l’hormone mélatonine, ce qui perturbe les rythmes circadiens, les « horloges » internes qui régissent la somnolence et la vigilance, et augmenterait le risque de cancer du sein.

Dans la présente étude, Peter James de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 110 000 femmes suivies de 1989 à 2013. Ils ont mis en relation les données d’images de la terre prises de nuit par satellite et l’adresse de résidence des participantes.

Les femmes qui faisaient partie du cinquième le plus exposé à la lumière de nuit avaient un risque de cancer du sein accru de 14 % comparativement à celles faisant partie du cinquième le moins exposé.

L’association n’a été constatée que chez les femmes n’ayant pas atteint la ménopause et celles qui étaient des fumeuses actuelles ou passées.

Le lien était plus fort chez celles qui travaillaient dans les quarts de nuit, ce qui suggère que l’exposition à la lumière au cours de la nuit et le travail de nuit contribuent conjointement au risque de cancer du sein, possiblement à travers des mécanismes impliquant une perturbation circadienne.

D’autres travaux sont nécessaires pour confirmer les résultats de cette étude et clarifier les mécanismes potentiels.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health
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Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Le 7 août 2017

Une récente étude autrichienne, révélée par nos confrères du Figaro, met en avant le lien entre présence d’aluminium dans les déodorants et le risque de développement d’un cancer du sein. Une conclusion qui ne fait pourtant pas l’unanimité chez les chercheurs. Explications.

Le risque cancérogène des déodorants contenant de l’aluminium ne fait pas consensus

Une équipe de chercheurs de l’université d’Innsbruck (Autriche) s’est penchée une nouvelle fois sur les risques de la présence de sels d’aluminium dans les déodorants et anti-transpirants pour notre santé. Leur étude, révélée par nos confrères du Figaro, porte sur 209 femmes souffrant d’un cancer du sein et 209 femmes en bonne santé. Selon leurs travaux, l’utilisation plusieurs fois par jour d’un anti-transpirant contenant de l’aluminium, sur des aisselles rasées – permettant à l’aluminium de « pénétrer plus facilement » – et depuis un âge inférieur à 30 ans, doublerait le risque du cancer du sein. Cette théorie confirme une précédente étude suisse menée sur des souris en 2016.

Mais selon l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, le lien entre cancer du sein et aluminium n’est pas certain. Tout comme certains scientifiques, qui considèrent que l’étude ne porte pas sur un échantillon de femmes assez large, l’Agence française estime que nous ne disposons pas actuellement de suffisamment de preuves permettant d’évaluer correctement le risque pour les femmes. « Aucun élément pertinent ne (permettait) de considérer l’exposition par voie cutanée à l’aluminium comme présentant un risque cancérogène », précisait d’ailleurs l’ANSM en 2011 dans un rapport.

Comment savoir si votre déodorant contient de l’aluminium ?

L’ANSM préconise cependant la prudence, en recommandant de limiter la concentration d’aluminium à 0,6 % et de ne pas les utiliser sur une peau irritée ou blessée, comme ça peut être le cas après un rasage. Pour savoir si votre déodorant contient de l’aluminium, il convient de lire très attentivement les emballages, qui sont tenus de mentionner tous les ingrédients du produit mis en vente, « dans l’ordre décroissant de leur quantité au moment de leur incorporation dans le produit », comme le précise l’ANSM.

Ainsi, la mention d’ « aluminium chloryde », « aluminium chlorohydrate », « aluminium chlorydrex », « aluminium chlorydrex », « aluminium sesquichlorydrate », « aluminium zirconium » devra vous alerter. Prenez garde à la présence d’autres substances également pointées du doigt par les scientifiques, comme les perturbateurs endocriniens et les allergènes. Choisissez ainsi un déodorant le plus neutre possible, en évitant par ailleurs l’alcool et le parfum.

Aurélie Giraud

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Cancer : bientôt des médicaments personnalisés

Cancer : bientôt des médicaments personnalisés

Le 26 juillet 2017

Les traitements contre le cancer pourraient être révolutionnés par le groupe de laboratoires pharmaceutiques américain Norvatis. Le 12 juillet 2017, le comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) a en effet rendu un avis favorable à la commercialisation d’une thérapie individualisée contre la leucémie.  

Un traitement individualisé contre la leucémie

 Le 12 juillet 2017, le comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) a rendu un avis favorable à la commercialisation d’un traitement individualisé contre le cancer de la leucémie. Ce traitement est produit par le groupe de laboratoires pharmaceutiques américain Norvatis. L’avis définitif de la FDA ne sera prononcé que le 3 octobre prochain, mais cette nouvelle pourrait révolutionner les soins prodigués aux patients atteints d’un cancer du sang. 

Le médicament (CTL019) élaboré dans ces laboratoires pharmaceutiques est composé d’un process dosé en fonction de chaque patient. Destiné à restaurer les capacités du système immunitaire de la personne malade, ce traitement permettrait de « reprogrammer directement » les cellules du patient afin qu’elles luttent contre le cancer. 

82 % des bénéficiaires du traitement individualisé sont en phase de rémission

Pour les laboratoires pharmaceutiques habitués à produire les traitements en série, individualiser les médicaments est un défi coûteux. En revanche, il semblerait que le jeu en vaille la chandelle. Les expériences thérapeutiques menées par Norvatis depuis cinq ans ont en effet permis de traiter 400 patients. Selon Les Échos, certains d’entre eux sont « presque guéris » et peuvent à nouveau mener une vie normale.

De plus, 82 % des bénéficiaires de ce médicament individualisé étaient en rémission après trois mois de traitements alors qu’ils enchaînaient auparavant les échecs thérapeutiques. Si la communauté scientifique ne maîtrise pas encore parfaitement le processus, une quinzaine de sociétés pharmaceutiques travaillent actuellement sur la question. Les traitements individualisés contre les cancers du sang pourraient donc très prochainement bouleverser la manière d’aborder ces maladies.

À lire aussi : Leucémie : une modification du régime alimentaire pourrait aider 

Marie-Hélène Hérouart

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Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Cancer de la prostate : réduire les risques grâce à la masturbation

Le 10 juillet 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de Harvard et de l’université de Boston, aux États-Unis, atteindre l’orgasme régulièrement permettrait de réduire les risques de cancer de la prostate.

Atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois

Les hommes auraient tout intérêt à se masturber s’ils souhaitent éviter tout risque de cancer de la prostate. Voici la conclusion pour le moins surprenante d’une étude publiée dans le journal European Urology. Selon ces travaux, atteindre l’orgasme au moins 21 fois par mois permettrait en effet de réduire le risque de contracter un cancer de la prostate. Une étude qui pousse les autorités sanitaires britanniques à encourager l’onanisme.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs américains ont épluché les résultats d’un questionnaire auquel près 31 000 hommes en bonne santé avaient participé en 1992. Ce questionnaire portait sur la fréquence de leur éjaculation. Âgés de 20 à 29 ans et de 40 à 49 à l’époque, ces participants avaient ensuite été suivis jusqu’en 2010. Pendant ces 18 ans, près de 4 000 hommes ont développé un cancer de la prostate.

Un constat qui n’est pas encore expliqué

Les chercheurs ont ainsi pu constater que les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois, soit en se masturbant, soit à l’occasion de rapports sexuels, réduisaient significativement (-33 %) leur risque de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux qui n’éjaculaient que 4 à 7 fois par mois. Mais ils ne sont pas parvenus à expliquer ce phénomène. L’éjaculation permettrait-elle de réduire le risque d’infection ou d’inflammation ?

Pour rappel, la prostate est une glande qui produit un liquide qui permet la formation du sperme. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population : près de 54 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, selon l’Institut national du cancer. C’est un cancer qui se diagnostique très difficilement. En cas de troubles urinaires, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Claire Verdier

En savoir plus sur le cancer de la prostate

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Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le cancer du poumon reste le cancer le plus meurtrier en France

Le 21 juin 2017.

Selon la 9ème édition du rapport annuel « Les cancers en France » de l’Institut national du cancer (INCa), le cancer du poumon a été le cancer le plus meurtrier en 2015, hommes et femmes confondus.

Les cancers les plus fréquents ne sont pas les plus meurtriers

Le cancer continue de faire des ravages. En 2015, 384 442 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en France. Les hommes ont cependant été plus touchés que les femmes : 57,6 % des nouveaux cas de cancer et 55,6 % des décès par cancer ont touché les hommes cette même année. Le cancer le plus fréquent chez l’homme est le cancer de la prostate, chez la femme, c’est le cancer du sein.

En revanche ces deux cancers ne sont pas les plus meurtriers. C’est le cancer du poumon qui a causé le plus de décès chez les hommes : 13 752 décès en 2015, contre 8 350 décès à cause du cancer de la prostate et 7 633 décès à cause du cancer colorectal. Chez la femme, les deux cancers les plus meurtriers sont le cancer du poumon et le cancer colorectal. Le cancer du sein a cependant entraîné la mort de 8 462 femmes en 2015.

Des cancers qui pourraient être évités

Mais le drame c’est qu’une grande partie de ces cancers pourraient être évités. L’Institut national du cancer avance en effet que 40 % des cancers pourraient être évités si nous changions nos habitudes. Si nous évitions de consommer trop de viande, trop de charcuteries ou de produits laitiers, par exemple, et que nous les remplacions par des aliments contenant des fibres, nous pourrions réduire notre risque de développer un cancer de 20 à 25 %.

Autres facteurs à risque : le tabac et l’alcool. Selon ces travaux, le tabac serait responsable de 45 000 décès par cancer en France en 2013. Quant à l’alcool, il serait responsable de près de 15 000 décès chaque année par cancer, soit 9,5 % de l’ensemble de décès par cancer. On rappelle qu’une consommation modérée d’alcool ne doit pas dépasser les 10 verres par semaine. Or, en France, un habitant de plus de 15 ans boit en moyenne 2,6 verres par jour.

À lire aussi : Cancer du sein : l’effet protecteur du régime méditerranéen 

Marine Rondot

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Cancer : des virus modifiés renforcent l’immunothérapie contre les tumeurs

Le « système immunitaire ne se bat que très peu contre les cellules cancéreuses, alors qu’il mobilise tous ses moyens de lutte dès qu’il est confronté à un virus ».

Afin de renforcer la réponse immunitaire contre les tumeurs, des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Communications, ont modifié un virus en lui adjoignant des protéines provenant de cellules cancéreuses afin que le système immunitaire apprenne à les identifier comme dangereuses.

Améliorer la réponse du système immunitaire est tout l’enjeu de l’immunothérapie, utilisée depuis quelques années dans le traitement du cancer.

Chez la souris, ce virus modifié a permis d’alerter le système immunitaire, provocant le recrutement de lymphocytes T cytotoxiques, appelés aussi cellules tueuses, contre les cellules cancéreuses, ont constaté les équipes de Doron Merkler de l’université de Genève (UNIGE) et de Daniel Pinschewer de l’Université de Bâle.

La réponse immunitaire déclenchée par ce nouveau vecteur était plus forte et de meilleure qualité que celle déclenchée par les vecteurs traditionnels. Ce virus a aussi induit des réponses pour certains types de tumeurs qui ne répondaient pas jusqu’ici à l’immunothérapie.

Les chercheurs espèrent que ces résultats trouveront bientôt une application dans le traitement du cancer.

Actualités portant sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer

Psychomédia avec source : Université de Genève.
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Noix et cancer colorectal

La consommation de quelques noix par jour est liée à une plus grande survie au cancer colorectal, montre une étude qui sera présentée au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).

Temidayo Fadelu du Dana Farber Cancer Institute et ses collègues ont mené cette étude observationnelle avec 826 personnes atteintes d’un cancer du côlon de stade 3.

Les personnes atteintes d’un cancer du côlon à ce stade ont environ 70 % de chance de survie trois ans après le traitement qui comporte généralement la chirurgie et/ou la chimiothérapie, précisent les chercheurs.

Chez les participants qui consommaient 56 g ou plus de noix par semaine, le risque de récidive était réduit de 42 % et le risque de décès de 57 % comparativement à ceux n’en consommant pas.

Les noix liées à ce bénéfice incluent les amandes, les noix de Grenoble, les noisettes, les noix de cajou et les noix de pécan parmi d’autres. La consommation d’arachides n’était pas liée à la récidive et à la survie.

Les chercheurs se sont intéressés à la consommation de noix parce qu’elle est liée à une baisse de l’incidence de l’obésité et du diabète de type 2 ainsi qu’à une réduction de la résistance à l’insuline, qui sont des conditions associées à un plus grand risque de récidive et de décès par cancer du côlon.

Des recherches doivent se poursuivre pour vérifier l’impact d’une consommation de noix à d’autres stades de ce cancer, particulièrement le stade 4, et comprendre les mécanismes qui sous-tendent ce bénéfice.

Un essai clinique randomisé, dans lequel des participants seraient assignés au hasard à faire partie d’un groupe qui recevrait la consigne de consommer des noix, devrait aussi être mené pour s’assurer que le lien constaté est de cause à effet, indique le chercheur.

Café et cancer colorectal

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ASCO.
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Cancer de la peau : les signes à déceler

Cancer de la peau : les signes à déceler

Le 16 mai 2017.

Jusqu’au 19 mai, vous pouvez vous rendre gratuitement à un rendez-vous personnalisé et sur le site dermatos.fr, pour vous faire dépister du cancer de la peau. Mais quels sont les signes qui doivent vous alerter ?

90 000 cancers de la peau diagnostiqués chaque année

Tous les ans, au mois de mai, le Syndicat national des dermatos-vénéréologues organise une « semaine de prévention et de dépistage des cancers de la peau ». Une occasion pour faire le point sur les différents symptômes de ce cancer, qui tue près de 1 800 personnes chaque année en France. S’ils sont diagnostiqués tôt, ces cancers sont plus facilement maîtrisables. En 2015, près de 90 000 cas de cancer de la peau ont été diagnostiqués.

Mais comment reconnaître un grain de beauté significatif du mélanome, le cancer de la peau le plus grave ? Vos grains de beauté ne doivent pas être trop asymétriques. Plus ils forment un beau rond, mieux c’est. Autre détail important : le grain de beauté ne doit pas être de plusieurs couleurs. Il ne doit pas non plus être trop imposant. 

Consulter régulièrement un dermatologue

De toute manière, en règle générale, on recommande de faire un dépistage du cancer de la peau au moins une fois par an. Vous devrez par ailleurs être attentif à l’évolution de vos grains de beauté : si la taille ou la couleur change de manière significative, vous ne devrez pas hésiter à consulter ou à vous rendre en pharmacie pour demander conseil. Plus vous avez de grains de beauté, plus le risque est important.

La consultation régulière est d’autant plus nécessaire que certains grains de beauté ne se voient pas. Vous pouvez en avoir dans le dos ou dans les cheveux qui posent problème et dont vous ne soupçonnez pas l’existence. Enfin, on ne recommandera jamais assez de se protéger des rayons UV. Si vous avez la peau claire, ne prenez aucun risque, protégez votre peau. Après des vacances au soleil, pensez bien à inspecter vos grains de beauté, la présence de taches sur votre peau devra vous inquiéter. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Pourquoi et comment surveiller ses grains de beauté ?

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