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Additif E171 potentiellement cancérigène : « la logique de marché prime sur la santé publique »

 », commente Alain Bazot, président de l’association de consommateurs françaises UFC-Que Choisir, dans un billet.

« Actée dans la Loi Alimentation en 2018, explique-t-il, puis remise en cause par le gouvernement début 2019 avant une volte-face, suite à la mobilisation des ONG dont l’UFC-Que Choisir, l’interdiction du dioxyde de titane prévue par arrêté au 1er janvier 2020, est aujourd’hui remise en cause par… la Commission européenne. »

« Cette dernière, estimant que les données scientifiques sur les risques sont insuffisantes, entend annuler la mesure française. L’incertitude bénéficie à l’industrie, pas aux consommateurs… Mais où est passé le principe de précaution ? », demande M, Bazot.

« Nous allons donc continuer à être exposés à cet additif contenu dans les aliments, alors qu’il est jugé “cancérogène possible pour l’homme” par le Centre International de Recherche contre le Cancer.

Sans parler des cosmétiques et des médicaments où il est présent. (…) Qu’est-ce qui doit primer : le marché unique, fût-il morbide, ou la santé et l’environnement des européens ? Et dire que la Commission avait promis une nouvelle donne pour les consommateurs et l’environnement ! »

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Une impureté cancérigène dans des médicaments contre les brûlures d’estomac

Les agences du médicament européenne (EMA), américaine (FDA) et canadienne (Santé Canada) ont informé, le 13 septembre, que la présence d’une impureté classée comme cancérigène probable, la nitrosamine N-nitrosodiméthylamine (NDMA), a été détectée dans des lots de certains médicaments contenant de la ranitidine.

La ranitidine, un antihistaminique H2 qui inhibe la production d’acide gastrique, est notamment la molécule active du médicament en vente libre Azantac ou Zantac (et autres noms commerciaux).

« Les médicaments à base de ranitidine en vente libre sont approuvés pour prévenir et soulager les brûlements d’estomac associés à l’indigestion acide et l’aigreur d’estomac », précise Santé Canada.

La NDMA est la même impureté dont la présence a entraîné des rappels de différents médicaments contre l’hypertension de la classe des sartans depuis plus d’un an.

« La NDMA est classée parmi les agents cancérogènes possibles pour l’humain, ce qui veut dire qu’une exposition à long terme à des concentrations dépassant celles jugées sûres pourrait accroître le risque de cancer », indique Santé Canada. « Nous sommes tous exposés à de faibles concentrations de NDMA, que l’on trouve dans certains aliments (comme les viandes, les produits laitiers et les légumes) et dans l’eau potable. La NDMA ne devrait pas avoir d’effets nocifs en cas d’ingestion à de très faibles concentrations. »

Les agences poursuivent leurs analyses afin de déterminer la source de NDMA dans les médicaments contenant de la ranitidine et si les niveaux détectés représentent un danger pour la santé.

« Il existe un grand nombre de médicaments d’ordonnance et de médicaments en vente libre qui sont homologués pour le même usage que la ranitidine ou pour un usage semblable », mentionne Santé Canada. « Toute personne qui cherche d’autres options de traitement devrait en parler avec son médecin ou son pharmacien. »

Les médicaments contre l’acidité gastrique liés à une augmentation des allergies

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : EMA, FDA, Santé Canada.
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