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Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Le 27 mai 2019.

Les dentifrices au charbon végétal, de plus en plus plébiscités par les consommateurs, pourraient être cancérogènes. Explications.

Le charbon végétal est de plus en plus utilisé dans la composition des dentifrices

Depuis quelques années, de nombreux consommateurs, désireux d’adopter une démarche responsable dans leurs achats, se tournent vers des produits naturels, notamment lorsqu’il s’agit de l’hygiène corporelle. Les dentifrices ne font pas exception et dans ce secteur, il semble que le charbon végétal se soit fait une place de taille dans les rayons des épiceries bio. Mais selon une équipe de chercheurs, ces dentifrices ne seraient pas forcément recommandables.

Dans une étude publiée dans le British Dental Journal, ces chercheurs ont détaillé l’analyse faite de 50 dentifrices affichant une composition à base de charbon végétal, un composé censé blanchir les dents naturellement. Outre le fait qu’aucune étude scientifique n’a jamais mis en lumière l’impact du charbon sur la blancheur des dents, ces chercheurs révèlent qu’il pourrait être cancérogène.

Des dentifrices qui ne contiennent pas de fluor

Certains dentifrices analysés contenaient en effet des hydrocarbures polyaromatiques. Naturellement présents dans le charbon, ces composés sont des cancérogènes avérés, qu’on trouve d’ailleurs également dans la fumée de tabac et dans les gaz d’échappement.

Pour ces chercheurs, le charbon végétal est donc à éliminer de son environnement. Ce n’est pas la seule raison de se méfier de ces dentifrices vantant leurs propriétés naturelles. Les analyses ont par ailleurs prouvé que 8% des dentifrices sélectionnés dans cette étude, ne contenaient pas de fluor, or, cet ingrédient est essentiel à notre bonne santé bucco-dentaire, en ce qu’il permet de lutter contre les caries.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Dentifrice maison : comment faire son dentifrice naturel ?

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Cinq pesticides dont le Roundup classés cancérogènes « probables » par l’OMS

L’Iarc (Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS) vient d’alerter sur la dangerosité de cinq pesticides qui ont été classés ce vendredi cancérogènes « possibles » ou « probables ». Un herbicide très utilisé dans le monde, le glyphosate, contenu notamment dans le Roundup de Mosanto mais aussi 4 insecticides, le malathion et le diazinon, mais aussi le tetrachlorvinphos et le parathion figurent au banc des accusés. Un bilan pour le moins inquiétant !

Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume dans le monde. Très utilisé dans le monde, il est notamment utilisé dans l’agriculture, mais également par les particuliers dans les jardins (Roundup) ou même pour traiter des forêts. Cet herbicide a été retrouvé dans l’eau, l’air ou encore la nourriture. Ce sont principalement les personnes qui habitent près des zones traitées qui y sont les plus exposées, bien que le niveau d’exposition reste généralement bas.

Les preuves concernant les risques cancérigènes du glyphosates restent limitées et concernent les lympomes non hodgkiniens et les cancers du sang. Ils ont été évalués en se basant sur des études d’exposition agricole effectuées aux États-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux en laboratoire.

Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, déjà interdits ou restreints dans de nombreux pays, ont été classés cancérogènes « possibles » et les insecticides malathion et diazinon cancérogènes « probables » chez l’homme même si les preuves restent là aussi limitées. Pour le malathion, outre les risque de lymphomes non hodkiniens et des cancers du sang, il y aurait également des risques de cancer de la prostate. Le diazinon pourrait quant à lui être impliqué dans le cancer du poumon.

Les conclusions de l’Iarc ont très rapidement été remises en question par le groupe Monsanto (fabriquant du Roundup) qui a jugé que ces études n’étaient pas basées sur de nouvelles données scientifiques et sur suffisamment de travaux.