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Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le 8 mars 2017.

Le soja, jusqu’ici déconseillé aux femmes atteintes d’un cancer du sein, pourrait en fait avoir un effet protecteur contre certaines formes de tumeurs. Une étude américaine vient récemment de le prouver.

Le soja, au cœur d’une polémique médicale

La consommation de soja a toujours été déconseillée aux femmes présentant des risques de développer un cancer du sein. En cause : les isoflavones, une substance proche des œstrogènes et qui constitue le composé principal de cette plante. Jusqu’ici, les médecins pensaient que la consommation de cette substance pourrait en effet aggraver l’apparition des cancers de type hormono-dépendants, qui représentent environ 70 % de tous les cancers du sein.

Une équipe de chercheurs américains vient de s’intéresser au sujet et, dans une étude publiée dans la revue Cancer, remettent totalement cette idée reçue en cause. Car selon ces chercheurs, le soja pourrait, au contraire, protéger les femmes de certains types de cancers du sein.

Les consommatrices de soja ont un taux de mortalité réduit de 21 %

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont observé les données médicales de 6 200 femmes, toutes soignées pour un cancer du sein. Ces dernières ont été interrogées sur leurs habitudes alimentaires et c’est la consommation de soja qu’ont retenu les auteurs de cette étude. En recoupant les données, ces derniers ont remarqué que les femmes qui avaient l’habitude de consommer de cette plante régulièrement, voyaient leurs chances de survie augmenter de 21 % par rapport à celles qui n’en consommaient pas ou très peu.

« Nos résultats nous indiquent qu’il n’y a pas d’effets indésirables pour les femmes soignées grâce à une thérapie hormonale », explique ainsi le Dr Fang Fang Zhang, de l’université Tufts. « Concernant les femmes qui souffrent d’un cancer non hormono-dépendant, le soja peut avoir un effet protecteur. Les autres femmes semblent également bénéficier de ces avantages mais à un niveau moindre », note encore le chercheur.

Sybille Latour

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Bientôt un vaccin contre les cancers, estiment des chercheurs

D’ici 10 ans, un vaccin universel pourrait nous immuniser contre la plupart des cancers, estime le Dr Claude Perreault de l’Université de Montréal, rapporte un communiqué de l’université. « On ne pourra pas traiter tous les cancers, mais certainement une grande majorité de ceux-ci. »

Les résultats obtenus dans une étude réalisée par une étudiante de troisième cycle en biologie moléculaire, Céline Laumont, pourraient permettre d’augmenter l’activité antitumorale des lymphocytes T, est-il notamment rapporté.

L’étude, publiée dans la revue Nature Communications, représente une avancée significative dans le domaine de la cancérologie, estime le chercheur.

Les lymphocytes T, qui sont des cellules immunitaires, « constituent une arme redoutable contre les cancers, puisqu’elles gardent en mémoire toutes les cellules anormales rencontrées et qu’elles peuvent vivre éternellement en se transformant en cellules souches », explique le chercheur. « D’où l’idée d’accroître leur activité antitumorale grâce aux peptides qui stimulent leur production. »

« Mais voilà, plusieurs chercheurs dans le monde essaient de mettre au jour ces peptides, les antigènes spécifiques des cellules cancéreuses. C’est que ceux-ci possèdent des propriétés qui permettent de les associer précisément à certaines tumeurs. Il serait donc possible d’améliorer les traitements d’immunothérapie en ciblant les cellules tumorales qui produisent ces peptides afin de les éliminer, sans nuire aux cellules saines. En vain. »

Céline Laumont a décidé « de regarder ailleurs, là où personne ne cherchait… Dans les séquences de notre ADN qu’on croyait non codantes (c’est-à-dire que leur fonction biologique n’est pas remplie par une protéine) ». « Étonnamment, les protéines immunogènes proviennent de séquences de l’ADN dont le rôle biologique était inconnu jusqu’à maintenant », affirme Claude Perreault.

« À ce jour, on pensait que tous les peptides présentés au système immunitaire étaient codés par moins de 2 % de nos gènes, ajoute-t-il. Le reste des séquences de notre ADN, soit 98 %, était considéré comme non codant. L’étude montre que la totalité de notre ADN peut produire des peptides immunogènes, qui sont reconnaissables par notre système immunitaire. »

« C’est une découverte majeure, car toutes les cellules cancéreuses ont un ADN anormal. La reconnaissance du soi est donc capitale pour détecter les cellules infectées et les supprimer tout en épargnant celles qui sont saines », explique le Dr Perreault. « Cette détection est possible grâce au système immunitaire, plus particulièrement aux lymphocytes T (pour “thymus”) ».

Une étude antérieure menée dans son laboratoire avec des souris a montré l’importance des lymphocytes T dans les traitements. « On s’est aperçu que ce qui permettait de guérir, c’était les lymphocytes T, mentionne-t-il. Si on les enlève, il n’y a pas de guérison. Leur absence décuple le taux de cancers spontanés. »

Chez l’humain, c’est la même chose. « Lorsqu’on regarde des biopsies de tumeurs cancéreuses, quel que soit le type de cancer, on constate qu’il y a une grande présence de lymphocytes T », souligne Claude Perreault.

Il y a 20 ans, personne ou presque ne l’aurait cru possible. Mais on peut désormais prédire la survie du patient en fonction de sa réponse immunitaire contre le cancer. « On fait une biopsie et l’on compte le nombre de lymphocytes T. Plus leur nombre est élevé et plus la réponse immunitaire est grande », dit le Dr Perreault. Le taux de survie 15 ans plus tard s’élève à 90 % chez ceux qui ont une forte réponse immunitaire, alors qu’il se situe à moins de 20 % pour les autres.

Des études exploratoires ont montré que la simple injection d’un stimulant au système immunitaire donne un meilleur taux de survie que la chimiothérapie. « Ce stimulant est analogue à ce qu’on appelle un “adjuvant” dans un vaccin, précise Claude Perreault. Si le simple fait d’injecter l’équivalent d’un adjuvant a un effet positif sur la maladie, imaginez ce qu’on pourrait faire si l’on avait le deuxième composant, soit l’antigène, pour mettre au point un vaccin. On devrait pouvoir guérir pratiquement tous les cancers ! »

Le professeur Perreault présentera le 3 février (pavillon Marcelle-Coutu, de 7 h à 8 h 30), à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, une conférence « sur l’extraordinaire capacité des lymphocytes T à stimuler notre système immunitaire ».

Animation interactive sur le site de l’Université de Montréal : Comment la vaccination pourrait protéger du cancer.

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
Tous droits réservés.

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Un test sanguin pour estimer l'espérance de vie des malades de cancers ?

l'espérance de vie estimée grâce à une prise de sang

Le patients en phase terminal d’un cancer devraient être mieux informé du temps qu’il leur reste à vivre grâce à un test sanguin. L’objectif étant d’accompagner les patients et les proches tout en respectant l’éthique médicale.

Une estimation précise de l’espérance de vie des patients en phase terminale

Un simple test sanguin peut-il prédire l’heure de la mort d’un patient ? C’est en tout cas bientôt possible : les médecins auront bientôt la possibilité d’estimer l’espérance de vie de leurs patients en phase terminale d’un cancer. Il s’agit pour les professionnels de santé de mieux accompagner médicalement les malades dans leurs derniers instants, ainsi que dans le soutien de leurs proches.

En quoi consiste ce test sanguin ?

Découvert par des chercheurs japonais sur une base de 5 000 patients soignés à l’hôpital de Kyoto, ce test serait fiable dans 75 à 80 % des cas. Les chercheurs ont prédit l’espérance de vie de 1 015 patients en soins palliatifs.

Le test analyse les taux d’albumine, de neutrophiles et de lactate déshydrogènase.

Concrètement, le test sanguin permettrait d’éviter des soins inutiles, souvent lourds pour les patients en fin de vie.

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Les crèmes solaires ne protégeraient pas des cancers de la peau

Vendredi 5 août 2016.

Selon une étude de scientifiques colombiens, les crèmes solaires ne seraient pas efficaces pour prévenir les cancers de la peau. D’après deux médecins de l’Institut d’évaluation technologique du Salut à Bogota, il n’y a pas de preuves suffisantes, à ce jour, de l’efficacité des crèmes solaires en matière de prévention des cancers de la peau.

Plus de crème solaire, plus souvent 

Mais les chercheurs d’avertir aussitôt que cela ne doit en rien changer le comportement des adeptes de la bronzette ! C’est plutôt un problème d’ordre éthique qui préoccupe ces deux chercheurs. Ils estiment en effet que l’on ne peut pas affirmer que les crèmes solaires protègent en procédant à des tests pendant lesquels certains cobayes humains sont exposés directement au soleil (en fait, des lampes UV), sans protection, et d’autres exposés à ces mêmes UV, mais enduits de crème.

Qui plus est, lors des tests, les doses de crème solaire administrées sont largement supérieures à ce que monsieur ou madame tout le monde se met sur la peau en conditions réelles, sans compter les effets du sable, de l’eau et des vêtements sur la crème. 

Il est communément admis que la plupart des personnes exposées au soleil, se pensant protégées par la crème solaire, n’en ont soit pas mis assez, soit n’en mettent pas assez souvent. 

60 % des mélanomes provoqués par l’exposition au soleil

Sachant que 60 % des mélanomes sont provoqués par l’exposition au soleil, les dermatologues continuent à recommander de se protéger du soleil avec chapeaux et vêtements, et pour les parties exposées, ou quand on est en maillot à la plage, en appliquant généreusement et régulièrement de la crème solaire, indice 50. 

À lire aussi : Bien se protéger du soleil : 20 questions-réponses

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L’alcool responsable de 7 cancers ?

Le 25 juillet 2016.

Selon une équipe de chercheurs de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, sept formes de cancers découleraient de la consommation d’alcool, même modérée. Explications.

Attention au tabac avec l’alcool

L’alcool doit être consommé avec modération. Tel est le slogan répété par les autorités sanitaires en France. Mais selon une étude néo-zélandaise, publiée dans la revue Addiction, même avec modération, l’alcool peut s’avérer dangereux pour la santé. Il interviendrait en effet directement sur le développement de sept types de cancers : le cancer du sein, du colon, du foie, de l’œsophage, du rectum, du larynx et de l’oropharynx.

« Plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société », explique Jennie Connor, auteure de l’étude. Le cocktail le plus nocif serait l’association d’alcool et de tabac, qui augmenterait considérablement le risque d’attraper un cancer de la gorge ou de la bouche.

Non, le vin n’est pas bon pour le cœur !

Les femmes qui ne boivent que 70 à 140 grammes par semaine (1 à 2 verres par semaine) seraient 5 % plus à risque de cancer que les abstinentes. Mais que les petits buveurs ne s’alarment pas : arrêter de boire réduit de 15 % la probabilité de développer un cancer. Et après 30 ans de sevrage, le risque disparaît.

Selon les auteurs de l’étude, les autorités sanitaires ne devraient pas mettre en garde uniquement sur les excès, mais bien sur les risques liés à la consommation d’alcool quelle que soit la quantité. Par ailleurs, ils tiennent à condamner les études qui mettent en avant les bienfaits du vin sur la santé, notamment pour le cœur. Ces études ne seraient absolument pas fondées, selon les chercheurs néo-zélandais. « Cette étude examine également la connexion entre l’alcool et le bon fonctionnement du cœur, et pour l’instant les preuves sont plutôt faibles », précise Jennie Connor.

À lire aussi : Alcool et santé : de bonnes et de mauvaises nouvelles

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Un site Internet pour dépister les cancers au bon moment

Le 20 mai 2016.

Beaucoup de cancers pourraient être guéris s’ils étaient dépistés à temps. C’est pour cette raison que l’Inca vient de créer un site Internet permettant de savoir quels sont les cancers à dépister, selon son âge.

De plus en plus de nouveaux cas

385 000. C’est le nombre de nouveaux cas de cancers qui ont été détectés en 2015. Un chiffre toutefois à la baisse, grâce aux avancées de la recherche médicale. Pour lutter contre ce fléau, l’Institut National du Cancer a eu l’idée simple de répertorier sur un site Internet créé à cet effet les différentes catégories de cancer, ainsi que l’âge auquel il faut penser à les dépister.

Car il faut savoir que plus un cancer est dépisté tôt, plus on a de chance de guérir. Il peut même arriver dans certains cas que les cancers soient évités, en repérant et en traitant leur apparition. C’est par exemple le cas pour les mélanomes, qui peuvent être prévenus avec une surveillance régulière, surtout chez les personnes à risque.

Des tests personnalisés

Ainsi, le site Internet de l’Inca présente les différentes catégories de cancers, avec les symptômes qui y sont associés, à surveiller. Attention toutefois, car ce site ne doit pas être considéré comme une solution pour tous : il ne conviendra pas aux personnes ayant eu des antécédents familiaux ou qui peuvent présenter d’autres problèmes de santé. Ceux-là devront être surveillés et suivis par un spécialiste.

Il ne faut toutefois pas dramatiser la situation, si l’on doit s’en référer aux chiffres du cancer. Ceux-là sont en baisse en réalité en France, grâce essentiellement à des campagnes de prévention et à des dépistages précoces efficaces, associées à des traitements plus aboutis. En 2015, le nombre de décès en France par cancer s’élevait à 149 456.

À lire aussi : Comprendre les différentes phases du cancer

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Téléphone mobile : 30 ans d’études ne révèlent pas d’augmentation des cancers

Le 10 mai 2016.
 

On parle depuis des années des risques induits par l’utilisation du téléphone mobile, en matière de cancers du cerveau. Une étude australienne estime qu’il n’y a pas de lien de cause à effet.

Pas de preuves formelles du lien entre cancer du cerveau et téléphone mobile

Ce sont des chercheurs de l’université de Sydney qui relancent le débat sur ce sujet ô combien controversé depuis tant d’années. Dans une étude publiée par la revue de référence The International Journal of Cancer Epidemiology, cette équipe affirme avoir étudié plus de 34 000 cas de tumeurs cérébrales diagnostiquées en Australie entre 1982 et 2012… Sans avoir trouvé de signes d’augmentation du nombre de cancers, lors de l’apparition du téléphone mobile dans le pays. 

La fréquence de diagnostic des cancers du cerveau n’a pas évolué pendant toute cette période, sauf… sauf chez les plus de 70 ans, mais cela, bien avant l’apparition du mobile ! 

Un recul suffisant après trente ans d’exposition au téléphone mobile

Après trente années d’exposition aux ondes des téléphones mobiles, statistiquement, si ceux-ci pouvaient provoquer ou favoriser le déclenchement de cancers du cerveau, cela devrait commencer à se voir. Et pourtant, en Australie, mais aussi dans d’autres pays comme la France, aucune hausse significative du nombre de cas de tumeurs au cerveau n’a été enregistrée à ce jour, en lien direct ou supposé avec le téléphone mobile.

En revanche, le nombre de tumeurs détectées, lui, augmente, mais c’est grâce aux progrès en matière d’imagerie médicale, notamment grâce à l’IRM. Les tumeurs cérébrales sont détectées beaucoup plus tôt, souvent du vivant des malades, quand elles n’étaient voici encore peu même pas recherchées chez des patients âgés, séniles ou en fin de vie.

À lire aussi : Wifi, téléphones portables, antennes… Faut-il s’en méfier ?

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Les cancers, 2ème cause de mortalité chez l’enfant

ligue-cancerEn ce dimanche 15 février se déroule la Journée internationale du cancer de l’enfant, 2ème cause de mortalité chez l’enfant.Prévention, soins, recherche, soutien des familles, loi pour le droit à l’oubli, la Ligue contre le cancer réclame la mobilisation générale.

Les cancers pédiatriques font partie intégrante des enjeux du Plan cancer 2014-2019, et ce tant au niveau de la recherche que de la prise en charge des enfants malades et de leurs parents. À la veille de la Journée internationale du cancer de l’enfant, la Ligue contre le cancer rappelle l’urgence et l’importance de la mobilisation de tous : chercheurs, pouvoirs publics, citoyens… Pour cette journée mondiale, la Ligue fait le point et demande la promulgation d’une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au « droit à l’oubli ».

Le cancer chez l’enfant représente la seconde cause de mortalité après les accidents de la vie courant. En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant sont dénombrés chaque année.

« Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire. Si, la Ligue contre le cancer soutient les orientations prises dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles, avant, pendant et après la maladie » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.

Les anciennes personnes atteintes de cancer souffrent de discriminations et d’inégalités. Refus d’assurance, surprimes, les anciens enfants malades doivent pouvoir bénéficier du droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance. La Ligue sait qu’après la rémission, l’enfant et sa famille n’oublieront jamais l’épreuve et demande ainsi de ne pas infliger cette double peine et cette condamnation à un traitement inégalitaire à vie face aux assureurs.

La Ligue contre le cancer se mobilise sur tous les fronts pour une lutte efficace et efficiente contre les cancers pédiatriques : avant, pendant, et après la maladie

Dans le cadre du Plan cancer 2014-2019, la Ligue contre le cancer est impliquée dans la conduite de 9 actions,
concernant les enfants et les adolescents atteints de cancer. Parce que la lutte contre les cancers de l’enfant est un enjeu majeur, la Ligue pérennise ses actions sur tous les fronts :

Avant la maladie

En matière de prévention

En développant une prévention réellement efficace et adaptée au sein des établissements scolaires, la Ligue contribue à réduire les inégalités de santé :
– interventions dans les classes : plus de 130 000 élèves sensibilisés chaque année ;
– formation des infirmières scolaires ;
– réalisation d’un travail de prévention sur le long terme en collaboration avec les enseignants.

En matière de recherche

Mieux traiter les cancers pédiatriques est une priorité. Plusieurs projets de recherche, soutenus par la Ligue contre le cancer, pourraient permettre de viser cet objectif. Certains tentent d’identifier les paramètres génétiques favorisant le développement ou l’apparition de récidives. D’autres analysent les complications survenant après traitement, notamment après une radiothérapie, pour en déceler plus efficacement la survenue et, surtout, aider les médecins à mieux les éviter.

Pendant la maladie

La Ligue contre le cancer milite pour la préservation de la fertilité (parfois mise à mal par la chimiothérapie et la radiothérapie) des jeunes malades et aide les CECOS (Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme)* à développer des projets de recherche sur ce thème.

Au quotidien, la Ligue œuvre pour améliorer la prise en charge personnalisée et assurer la structuration du suivi de long terme des enfants et des adolescents. Par exemple :
– aide apportée aux frais de trajets ou d’hébergements pour les familles en grande précarité ;
– hébergement en famille d’accueil pendant les périodes d’intercure ;
– soutien des enfants et des familles au quotidien dans les centres d’onco-pédiatrie.

Après la maladie

Aujourd’hui, la Ligue demande la mise en place d’une loi pour mettre concrètement en œuvre le DROIT A L’OUBLI, promesse faite par le président de la République lors de l’annonce du Plan cancer, en février 2014, pour faciliter l’accès des anciens malades (enfants, adolescents et adultes) aux prêts bancaires et aux assurances.

Pourquoi ? Parce que trois millions de personnes ont un cancer en France ou en ont guéri. Elles ont des droits et veulent être pleinement considérées et reconnues.

Concrètement : en fonction du cancer, passé un certain délai, l’ancien malade ne devrait plus être obligé de mentionner cette maladie dans le questionnaire de santé.

Si la convention AERAS a permis quelques avancées, tout reste à faire dans son application. La preuve : depuis sa création en 2006, le service Aidéa de la Ligue contre le cancer (accompagner pour emprunter) a reçu 16 000 appels de personnes ayant des problèmes pour acquérir une assurance.

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Et la lutte contre le cancer de l’enfant dépasse les frontières !
Depuis 2000, la Ligue soutient activement le Groupe Franco-Africain Oncologie Pédiatrique (GFAOP) pour
mieux soigner la jeunesse africaine

Le GFAOP est né d’un constat simple : l’Afrique n’a pas les moyens de soigner ses enfants atteints de cancers. Pour tenter de pallier cette injustice, une coopération a pu naître entre pédiatres oncologues du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne francophone et de France. Depuis sa création, en 2000, plus de 4 500 enfants africains ont pu être traités près de chez eux, dans de bonnes conditions.

La Ligue contre le cancer et le GFAOP sont deux des membres fondateurs de l’Alliance des Ligues francophones africaines et méditerranéennes (ALIAM)

À propos de la Ligue contre le cancer

1er financeur associatif indépendant de la recherche contre le cancer, la Ligue contre le cancer est une organisation non-gouvernementale indépendante reposant sur la générosité du public et sur l’engagement de ses militants. Forte de près de 650 000 adhérents et 13 800 bénévoles, la Ligue est un mouvement populaire organisé en une fédération de 103 Comités départementaux. Ensemble, ils luttent dans quatre directions complémentaires : chercher pour guérir, prévenir pour protéger, accompagner pour aider, mobiliser pour agir. Aujourd’hui, la Ligue, fait de la lutte contre le cancer un enjeu sociétal rassemblant le plus grand nombre possible d’acteurs sanitaires mais aussi économiques, sociaux ou politiques sur tous les territoires. En brisant les tabous et les peurs, la Ligue contribue au changement l’image du cancer et de ceux qui en sont atteints. Pour en savoir plus : www.ligue-cancer.net


News Santé

Les chiens sont vraiment les meilleurs pour détecter les cancers de la prostate

Une étude de l’Istituto Clinico Humanitas de Milan, dévoilée le 18 mai lors des rencontres annuelles de l’Association Américaine d’Urologie et rapportée par Bloomberg, montre que les chiens sont vraiment plus efficaces que les scientifiques pour détecter les cancers de la prostate. Les chercheurs italiens ont démontré que les chiens ont pu répérer, grâce à leur odorat, ce type de cancer dans 98% des cas contre 80% pour le test classique de PSA (Prostate Specific Antigen) utilisé par les cancérologues. 

Le caractère inédit de cette étude est que l’échantillon de personnes analysées est le plus important pour une étude sur l’efficacité de nos amis canins dans le dépistage du cancer. Le groupe «reniflé» était composé de 667 personnes. En France, le docteur Olivier Cussenot, avait dès 2008, envisagé le dépistage de ce type de cancer par les chiens comme une innovation possible. A l’époque, les résultats n’avaient pas montré une réelle différence avec le test du PSA et l’expérience ne portait que sur une quarantaine de personnes. Mais en 2011, de multiples rapports avaient prouvé que l’odorat des chiens était supérieur aux scientifiques sur les tests de dépistage du cancer de la vessie, des poumons ou encore des intestins. 

Pour la dernière expérience, les chercheurs italiens ont soumis les 677 échantillons d’urines du groupe aux truffes de deux chiens, une partie de ce groupe étant diagnostiqué comme sain et l’autre présentant des risques de tumeur cancéreuses ou étant atteint d’un cancer métastasé. Les chiens ont visé juste dans la majorité des cas. Grâce à leur système olfactif, quatre fois plus développé que le nôtre, ils sont parvenus à détecter des composés organiques volatils émis par les tumeurs. 

Cette étude pose une nouvelle fois la question d’une utilisation du chien renifleur au sein des hôpitaux. Une alternative que certains, comme les chercheurs de Milan, jugent idéale.

«Cette méthode est reproductible, peu coûteuse et n’est pas invasive pour les patients et les chiens», déclare Gian Luigi Taverna, auteur de l’étude, à Bloomberg. Beaucoup vont dans le même sens comme la fondation InSitu qui milite pour leur présence dans les hôpitaux. A grand renfort de vidéo, ils démontrent leur efficacité.

Les résultats probants de l’étude italienne donne un nouveau coup d’accélérateur à cette pratique. Même si on peine toujours à savoir exactement ce qui les alertent. Les Américains et les Scandinaves, eux, travaillent toujours sur un nez électronique capable de remplacer nos amis poilus par des robots.

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La hausse du nombre de cancers va surtout frapper les pays en développement

Le 3 février 2014, François Hollande lançait son troisième «plan cancer». Si la maladie est un véritable fléau en France, elle l’est partout ailleurs. Dans son rapport annuel publié le même jour que l’annonce du Président de la République, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisarion mondiale de la sante (OMS) lançait une nouvelle alerte, peu relayée en France. Dans les vingt prochaines années, le nombre de cancers dans le monde devrait augmenter de 70%.

Il y a environ 14 millions de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année dans le monde, peut-on lire dans un résumé du rapport, paru sur un blog de la National Public Radio (NPR). Un nombre qui ne va cesser d’augmenter selon les spécialistes, pour atteindre 22 millions d’ici 2032.

Les hommes et les femmes ne sont pas touchés par les mêmes types de cancer. Celui du sein est le plus répandu chez les femmes, et c’est celui de la prostate qui arrive en tête chez les hommes. Mais ces généralités varient tout de même selon les pays, comme en attestent ces cartes du CIRC, reprises par la NPR.

Cliquez sur les cartes pour les voir en grand.

Cancers des femmes dans le monde via NPR / source: Organisation Mondiale de la Santé
Cancers des hommes dans le monde via NPR / source: Organisation Mondiale de la Santé

Toutes les régions du monde ne sont donc pas à égalité face au cancer. Le Globe and Mail souligne notamment qu’en 2012, le Danemark, la France, l’Australie, la Belgique et la Norvège avaient été les pays les plus touchés par cette maladie.

Néanmoins, les régions en développement sont celles où le cancer sévit le plus. En effet, plus de 60% des cas se trouvent en Asie, en Afrique, en Amérique centrale et du Sud. Et ces mêmes parties du monde regroupent 70% des décès liés au cancer, souligne le CIRC dans son communiqué.

Ce problème pourrait pourtant être réglé par des efforts dans l’accès aux soins:

«Un accès à des traitements efficaces et abordables dans les pays en développement, y compris pour les cancers des enfants, pourrait réduire la mortalité de manière significative, même dans les régions où les services de soins médicaux sont moins développés.»

Réalisée en 2012, la carte interactive ci-dessus permet précisément de souligner les disparités entre pays face au cancer. Mise au point par Public Radio International grâce aux statistiques de 2008 de Globocan, elle permet de comparer le nombre de personnes atteintes du cancer en fonction notamment du PIB (Produit Intérieur Brut) et de l’IDH (Indice de Développement Humain) des Etats.

Le docteur Christopher Wild, directeur du CIRC, veut profiter de ce rapport pour lancer un «signal fort»:

«Malgré des avancées enthousiasmantes, ce rapport montre que nous n’en avons pas fini avec le cancer. Il faut absolument davantage d’engagement dans la prévention et dans la détection précoce, pour compléter des traitements plus performants, et pour aborder cette question de l’augmentation alarmante du nombre de cancers au niveau mondial»

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