Archives par mot-clé : cannabis

Cannabis, cocaïne et méthamphétamines au volant : un premier appareil approuvé pour la détection (Canada)

Le gouvernement fédéral canadien a donné le feu vert à un premier appareil de détection du cannabis et d’autres drogues à partir d’un échantillon de salive chez les conducteurs durant les contrôles routiers.

La ministre fédérale de la Justice a annoncé, le 27 août, l’approbation du Dräger DrugTest 5000 qui détecte le THC, principal psychotrope du cannabis, la cocaïne et les méthamphétamines.

L’approbation survient malgré certaines préoccupations, rapporte CTV News.

Une étude publiée plus tôt cette année dans le Journal of Analytical Toxicology, rapporte CTV News, examinant l’utilisation de l’appareil en Norvège, « montre que le test n’identifiait pas absolument correctement les conducteurs sous l’influence de drogues en raison d’une proportion assez importante de faux positifs ou faux négatifs comparativement aux concentrations de drogues dans le sang ».

« De plus, on s’interroge sur la pertinence du DrugTest 5000 Dräger pour le climat canadien, la température de fonctionnement de l’appareil se situant entre quatre et 40 degrés Celsius », toujours selon CTV News.

En vertu du projet de loi C-46, les policiers doivent avoir des motifs raisonnables de soupçonner qu’il y a des drogues dans le système d’un conducteur avant de l’arrêter et de lui faire passer un test. Si la personne échoue le test salivaire sur la route, elle sera arrêtée et soumise à des tests supplémentaires.

L’échec du test salivaire sur la route n’est pas une infraction criminelle, et les résultats ne peuvent être utilisés devant les tribunaux. Un test sanguin est nécessaire pour déterminer l’offense légale.

D’autres appareils semblables seront probablement également approuvés. Le gouvernement du Canada fournit 81 millions $ aux provinces et aux territoires pour l’achat de dispositifs de dépistage approuvés, ainsi que la formation et le renforcement des capacités.

Le cannabis à des fins récréatives deviendra légal au Canada le 17 octobre.

Cannabis au volant : les tests ne seraient pas fiables pour détecter la consommation récente

Pour plus d’informations sur le cannabis au volant, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Justice Canada, CTV News, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Les intoxications au cannabis en hausse chez les enfants, alerte l’ANSM (symptômes)

Le nombre d’intoxications accidentelles au cannabis, principalement chez les enfants de moins de 2 ans, sont en hausse constante, selon une étude du réseau national d’addictovigilance de l’agence française du médicament (ANSM).

L’ANSM alerte à nouveau « sur la gravité de ces intoxications, souvent sous-estimée, qui conduisent très fréquemment à une hospitalisation ».

Une première enquête a été réalisée en 2015 sur les données de 2010 à 2014 par le réseau des centres d’addictovigilance. L’actualisation de ces données a été menée sur la période du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2017.

Comparativement à la précédente période, l’analyse des nouvelles données met en évidence :

  • 2,5 fois plus d’intoxications

    La première enquête a rapporté 140 cas sur 60 mois versus 194 cas sur 33 mois pour la seconde. Les enfants de moins de 2 ans restent les plus concernés (le plus jeune est âgé de 7 mois, le plus âgé de 5 ans).

  • 2 fois plus d’hospitalisation

    Lors de la première enquête (sur 60 mois), 120 enfants sur 140 ont été hospitalisés versus 140 enfants sur 194 lors de la seconde enquête (sur 33 mois).

    Dix enfants ont été hospitalisés plus de 48 heures, dont un pendant 11 jours.

  • 5 fois plus de cas graves

    Le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants sur 140 (sur 60 mois) à 27 enfants sur 194 (sur 33 mois) lors de la seconde enquête.

Principaux symptômes

Les principaux symptômes sont :

  • la somnolence (56 %) ;
  • l’agitation (30 %) ;
  • la mydriase (augmentation du diamètre de la pupille – 27 %) ;
  • l’hypotonie (manque de tonus musculaire – 20 %) ;
  • la tachycardie (rythme cardiaque rapide – 10 %) ;
  • le coma (10 %) ;
  • la bradypnée (ralentissement anormal de la respiration – 8 %) ;
  • les convulsions (8 %).

Aucun décès n’a été rapporté.

« Ces intoxications surviennent le plus souvent dans un cadre familial, avec une recrudescence au cours de la période estivale et lors des fêtes de fin d’année. »

Les risques encourus lors d’intoxications au cannabis sont d’autant plus importants que la teneur en delta-9-THC est élevée. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) cité par l’ANSM, la teneur moyenne de delta-9-THC dans la résine de cannabis a triplé en dix ans pour atteindre 23 %.

« En cas d’ingestion ou de suspicion d’ingestion de cannabis, les structures d’urgences (Samu Centres 15) doivent être immédiatement prévenues. »

« L’ANSM souhaite également rappeler aux services d’urgences pédiatriques la nécessité d’une recherche systématique de cannabis (urines et/ou sang et/ou cheveux) chez les enfants qui présenteraient des signes cliniques compatibles avec cette intoxication. »

Pour plus d’informations sur les intoxications au cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Cannabis : effets psychotropes et sur la santé (Santé Canada)

Santé Canada a mis en ligne, en mars 2018, une page d’information sur les effets du cannabis sur la santé.

« Les effets peuvent se faire sentir dans les secondes ou les minutes après avoir fumé, vaporisé ou “dabbé” du cannabis. Ces effets peuvent durer jusqu’à 24 heures », est-il indiqué.

« Si vous consommez du cannabis sous forme d’aliment ou de liquide, les effets peuvent apparaître de 30 minutes à 2 heures après la consommation, et durer jusqu’à 24 heures. »

Sont décrits les effets à court terme sur la santé (dont les effets psychotropes), les effets à long terme sur la santé, les effets sur la santé pendant la grossesse et l’allaitement ainsi que les usages thérapeutiques éventuels du cannabis.

S’y trouvent aussi des liens vers des pages d’information sur le cannabis et la santé mentale ainsi que sur l’affaiblissement des facultés et les risques pour la sécurité.

Sur le site du gouvernement du Canada : Effets du cannabis sur la santé

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

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Du cannabis thérapeutique en boutique : est-ce sans danger ?

herbalhemp/Pixabay/CC0 Creative Commons

Du cannabis thérapeutique dans une boutique, c’est tout sauf nouveau. En effet, et contrairement à ce que certains de nos confrères bien mal informés ont pu écrire, la boutique « Bestown » qui vient d’ouvrir à Annœullin (Hauts-de-France) est loin d’être la première du genre. Des boutiques de ce type, il en existe déjà à Besançon, Mandelieu-La Napoule ou bien encore Béthune.

Qu’y trouve t-on ? Des infusions, du e-liquide pour cigarette électronique, des huiles essentielles, des plantes à infuser, etc…

Est-ce légal ? Oui. Ces produits sont fabriqués à base de cannabidiol (CBD), un composé du cannabis qui n’est pas considéré comme une substance illicite, et sont surtout débarrassés du fameux THC, la molécule qui fait de la marijuana une drogue.

« Nos produits n’ont aucun effet psychoactif et il n’y a pas d’addiction (…) le CBD a des effets très bénéfiques sur des pathologies comme l’arthrose » a martelé la propriétaire de la nouvelle boutique auprès du célèbre quotidien « Le Parisien/Aujourd’hui en France » .

La gérante de ce magasin vendait autrefois des vêtements et a décidé avec son compagnon de se lancer dans ce commerce d’un nouveau genre après avoir vu un reportage sur un magasin déjà ouvert, celui de Besançon.

Selon les propriétaires de ces établissements d’un nouveau genre,  le cannabidiol aurait la faculté d’améliorer les fonctions pulmonaires des asthmatiques, de réduire les tremblements dus à la maladie de Parkinson, de soulager la douleur, l’arthrose et même l’anxiété..

Il y a quelques semaines l’émission « Quotidien » avait consacré un reportage assez déroutant sur la boutique de Besançon

Qu’est-ce que le cannabidiol et est-il sans danger?

Mais le cannabidiol c’est quoi exactement. Et est-il vraiment sans danger ? Voici l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le cannabidiol est l’un des nombreux (probablement 200) composés de la plante de cannabis.

Au cours de sa réunion de novembre 2017, le Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance a conclu que, à l’état pur, le cannabidiol (CBD) ne semble pas présenter de potentiel d’abus, ni être nocif pour la santé. Ainsi, le cannabidiol n’étant actuellement pas classé comme substance à part entière (uniquement comme composé d’extraits de cannabis), les informations actuelles ne justifient ni le changement de statut ni la classification de cette substance.

Cependant, dans la mesure où le CBD est produit à des fins pharmaceutiques en tant qu’extrait de cannabis, les extraits et teintures de cannabis figurent dans la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961. Les extraits ou préparations contenant presque exclusivement du CDB feront l’objet d’un examen plus approfondi en juin 2018, lorsque le comité d’experts de l’OMS procédera à une analyse complète du cannabis et des substances apparentées.

La non-classification d’une substance signifie qu’elle n’est pas placée sous contrôle international strict, y compris pour la production et l’approvisionnement. La définition de son statut juridique dans les pays relève des législateurs nationaux. Certains pays ont assoupli les réglementations relatives au cannabidiol afin de considérer les produits qui en contiennent comme des produits médicaux. Il s’agit notamment de l’Australie, du Canada, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni et de la Suisse.

Quelles sont les preuves que le cannabidiol est utile à des fins médicales?

L’OMS ne recommande pas l’usage du cannabidiol à des fins médicales. Les premières données issues d’études réalisées chez l’homme et l’animal (une étude contrôlée publiée dans le New England Journal of Medicine et d’autres cas individuels notifiés) montrent que son utilisation pourrait avoir des vertus thérapeutiques pour les crises dues à l’épilepsie et à des pathologies associées.

Certaines personnes utilisent le cannabidiol pour calmer les spasmes lors des crises d’épilepsie. Récemment, le le New England Journal of Medicine a également publié une étude indiquant que certains éléments attestent d’une possible efficacité pendant les crises d’épilepsie. Cela signifie qu’il pourrait être utilisé à des fins médicales, mais d’autres éléments de preuve restent nécessaires.

Voir aussi >>> Alcool, tabac, cannabis… nos ados sont dépendants!

News Santé

Cannabis : La France a légalisé le THC par erreur

Le 23 avril 2018.

Un chercheur canadien a révélé une faille dans le code de Santé publique français légalisant le principal composant psychoactif de la plante de cannabis, le delta 9-tétrahydrocannabinol (THC).

Le principal psychotrope du cannabis légal depuis plus de dix ans en France

Selon une information révélée par Libération, le tétrahydrocannabinol (plus connu sous l’acronyme THC), le principal composant psychoactif du cannabis, était légal depuis plus de dix ans dans l’Hexagone ! On apprend ainsi qu’un article du Code de Santé publique autorise l’usage de cette molécule sous certaines formes. Pour rappel, le THC est notamment à l’origine de la rougeur des yeux en cas de consommation, des sensations de fatigue, de somnolence, de faim et d’euphorie. 

Renaud Colson, maître de conférences à l’université de Nantes et chercheur à l’Institut universitaire sur les dépendances de Montréal, au Canada, a remarqué cette subtilité dans la législation française. Tout commence en 2004 lorsque le code de Santé publique autorise l’utilisation du « delta -9 — tétrahydrocannabinol de synthèse ».

Le THC pourrait être utilisé dans des produits tels que les tisanes

Ainsi, selon le maître de conférence, le texte d’origine a d’abord autorisé le produit de synthèse en 2004, permettant ainsi l’importation de certains médicaments comme le Marinol, utile dans le traitement du sida et du cancer. Puis une mise à jour du texte en 2007 a supprimé la mention, autorisant le THC sous sa forme naturelle. Le chercheur de s’interroger sur la nature réelle de cette petite erreur. 

Il se demande s’il s’agissait vraiment d’une erreur ou si le gouvernement pensait ouvrir une voie plus large à une médication à base de THC en France. S’il est autorisé à la consommation dans sa forme naturelle, il se pourrait qu’il soit utilisé de la même façon que le cannabidiol (CBD), un autre principe actif de la plante de cannabis que l’on retrouve légalement sous forme de tisanes, liquide pour cigarettes électroniques, huiles, baumes cosmétiques ou encore gélules. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

Lire aussi : Cannabis thérapeutique, quelles utilisations ?

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Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Fumer du cannabis sera désormais puni de 300 € d’amende

Le 5 avril 2018.

Le gouvernement a tranché en faveur d’une amende forfaitaire pour les fumeurs de cannabis. Celle-ci a été fixée à 300 €.

Une amende forfaitaire de 300 € en cas de consommation de cannabis

Si la dépénalisation de la consommation de cannabis a été au menu de certaines discussions gouvernementales, elle n’est pas à l’ordre du jour. Les autorités veulent toutefois désemplir les tribunaux des cas de simple consommation, et pour punir sans trop de bureaucratie, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé la création d’une amende forfaitaire.

Désormais, les personnes surprises à fumer du cannabis seront punies d’une amende forfaitaire de 300 €. En cas de minoration, cette amende sera réévaluée à 250 € et elle pourrait atteindre 600 € si elle était majorée.

Les Français sont de plus en plus nombreux à fumer du cannabis

Si cette mesure n’est pas spécifiquement dédiée à la lutte contre l’addiction au cannabis, le gouvernement met également en place de nombreuses mesures pour lutter contre la consommation de cette drogue qualifiée de « douce », mais qui n’en est pas moins très dangereuse pour la santé. Le 22 mars dernier, la Sécurité routière ont notamment lancé une campagne pour sensibiliser aux dangers du cannabis au volant. Selon les messages martelés par l’organisme, la consommation de cannabis, avant de prendre la route, augmente le risque de provoquer un accident en raison d’une mauvaise évaluation des distances, d’une perte de vigilance et de contrôle et d’une diminution de la concentration.

Les autorités rappellent par ailleurs que le cannabis augmente le risque de développer certaines maladies comme la schizophrénie ou la dépression. Ces faits ne semblent pourtant pas faire peur aux Français, notamment les jeunes, qui sont toujours plus nombreux à en consommer. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, 28 % des 18-25 ans, ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année. Les Français sont par ailleurs 700.000 à en consommer quotidiennement, ce qui fait de la France une des plus grosses consommatrices de cannabis en Europe.

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Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
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Quel impact de la légalisation du cannabis sur la consommation des adolescents ?

L’impact de la légalisation du cannabis récréatif sur la consommation des adolescents dépend s’ils consommaient ou pas avant la légalisation, selon une étude de l’Oregon Research Institute publiée dans la revue Psychology of Addictive Behaviors.

Dans l’état américain de l’Oregon, la vente légale de cannabis récréatif à des personnes de plus de 21 ans a débuté en octobre 2015. La légalisation n’est pas uniformisée dans l’État car chaque comté peut autoriser ou non la vente.

Julie C. Rusby et ses collègues ont analysé les résultats d’une enquête menée auprès des adolescents de 8e et 9e années de 11 écoles secondaires rurales et de banlieues de 7 districts scolaires de l’Oregon. Ils ont aussi questionné les parents sur leur propre consommation.

Dans les comtés où le cannabis a été légalisé, il n’y a eu aucun changement important dans le nombre de jeunes qui en consommait, mais une augmentation de la fréquence de consommation chez ceux qui en consommaient déjà.

Ceux qui consommaient déjà en 8e année ont augmenté leur consommation de 26 % après la légalisation, alors qu’ils étaient en 9e année, comparativement aux élèves de 9e année de l’année avant la légalisation.

La consommation des adolescents déjà initiés au cannabis a également augmenté dans les communautés n’ayant pas légalisé le cannabis.

Il n’y avait pas d’impact de la légalisation sur la consommation des parents.

Les chercheurs recommandent que des campagnes de prévention éduquent les jeunes sur les risques liés à la consommation de cannabis pendant que leur cerveau est encore en développement, et renforcent les capacités et les ressources des parents pour qu’ils puissent discuter du cannabis avec leurs enfants adolescents.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Oregon Research Institute, Psychology of Addictive Behaviors.
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Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Le 30 octobre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de médecine de Stanford, aux-États-Unis, fumer du cannabis permettrait d’avoir une vie sexuelle plus active.

La consommation de cannabis encourage la libido ?

Le cannabis peut provoquer de nombreux troubles de la santé mais il peut également vous permettre d’avoir une vie sexuelle plus active. C’est en tout cas ce qu’ont constaté des chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine. Selon ces travaux, il existerait un lien entre la consommation de cannabis et la fréquence des rapports sexuels. Plus on fumerait, plus on ferait l’amour.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé des personnes qui fumaient régulièrement du cannabis. Ils ont ainsi pu observer que ceux qui fumaient quotidiennement avaient en moyenne 7 rapports sexuels en un mois contre un peu plus de 5 pour ceux qui n’en consommaient pas. Ces résultats sont d’autant plus intéressants que l’étude a porté sur plus de 50 000 Américains, âgés de 25 à 45 ans.

Le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité

Les auteurs de ces travaux n’en concluent pas pour autant qu’il faut se mettre à fumer du cannabis pour relancer une vie sexuelle en berne. En revanche, cette étude est intéressante dans la mesure où elle vient contredire de précédents travaux qui expliquaient que la consommation de cannabis pouvait entraîner des problèmes d’érection ou une chute de la libido. Pour la première fois, une étude met en lumière le fait que le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité.

« La consommation fréquente de cannabis ne semble pas altérer la motivation ou la performance sexuelle et est même associée à une augmentation de la fréquence coïtale », note le Dr Michael Eisenberg, professeur adjoint d’urologie et auteur principal de l’étude. Ce qui a surpris le plus le chercheur, c’est que les rapports sexuels sont plus fréquents même après la prise d’autres substances comme la cocaïne ou l’alcool. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 tabous sur la sexualité

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Intoxication au cannabis : 5 enfants hospitalisés

Intoxication au cannabis : 5 enfants hospitalisés

Le 30 août 2017.

Cinq enfants, âgés de un an à 18 mois, ont été hospitalisés à Nice, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, après avoir ingéré des résidus de cannabis dans un parc. Une intoxication peu banale.

Le cannabis monte directement au cerveau

Alors qu’ils jouaient dans un parc, des enfants sont tombés sur des mégots ou des boulettes de cannabis qu’ils ont portés à leur bouche. Une mésaventure qui les a conduits à l’hôpital. Selon nos confrères de Nice Matin qui rapportent l’information, l’un des enfants aurait même fait un passage au service de réanimation. Parmi les symptômes observés : somnolence ou état d’ébriété sans fièvre.

 « Lorsqu’ils sont ingérés, les cannabinoïdes montent directement au cerveau avec des effets majeurs », a expliqué au quotidien le chef des urgences pédiatriques, le docteur Hervé Haas. « Chez les bébés, l’impact est cent fois plus important que chez les adultes ». Ce type d’intoxication n’est pas pris à la légère puisque les conséquences pour l’enfant peuvent être graves. On peut en effet craindre des séquelles neurologiques.

Le risque de coma existe pour les enfants

Le risque de coma existe, s’est inquiété le docteur Hervé Haas. Ces enfants n’ont pas ingéré ces résidus de cannabis le même jour. En moins de 15 jours, ils ont été hospitalisés pour la même raison mais ils n’étaient pas ensemble. Cela inquiète fortement sur l’état des parcs dans la ville de Nice. Si ces restes de joints jonchent le sol, les parents doivent redoubler de vigilance lorsqu’ils emmènent leurs enfants au parc. Mais qu’en est-il ailleurs ?

Selon une récente étude menée par une équipe de chercheurs français et publiée dans la revue Pediatrics, de 2004 à 2014, le nombre d’hospitalisations pour une intoxication au cannabis chez les enfants de moins de 6 ans a augmenté de 133 %. Sur les 235 enfants admis à l’hôpital, 70 % étaient des nourrissons de moins de 18 mois. On apprend par ailleurs que, de 2010 à 2014, 33 enfants sont tombés dans le coma, à la suite de ces intoxications. 

À lire aussi : Cannabis thérapeutique, quelles utilisations ? 

Marine Rondot

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