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Maladies cardiaques : attention aux cheveux gris !

Maladies cardiaques : attention aux cheveux gris !

Le 11 avril 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université du Caire, en Égypte, l’arrivée précoce de cheveux blancs pourrait être liée à un risque de maladies cardiovasculaires. Explications.

Les cheveux gris, annonciateurs d’une crise cardiaque? 

Avoir des cheveux blancs peut être un signe de vieillesse, de stress ou de maladie cardiaque. C’est en tout cas ce que révèle une étude égyptienne présentée à l’occasion de l’EuroPrevent 2017, le Congrès annuel de l’Association Européenne de Cardiologie qui se tient à Malaga, en Espagne. Selon ces travaux, les risques cardiovasculaires pourraient en effet être détectés à la suite d’une décoloration des cheveux.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à près de 550 volontaires masculins de passer un scanner. Puis, ils ont séparé ces participants en deux groupes : ceux qui souffraient d’une maladie coronarienne (une maladie des artères qui vascularisent le cœur) et ceux qui étaient en parfaite santé. Les chercheurs ont ensuite observé la couleur des cheveux de ces hommes.

Un risque cardiovasculaire accru ?

Ils ont ainsi pu constater que plus les cheveux étaient gris, plus le risque de développer une maladie coronarienne était élevé. Ces résultats étaient confirmés quel que soit l’âge des participants. « Le vieillissement est un facteur de risque de maladies cardiaques et il est associé également à des signes dermatologiques qui pourraient signaler un risque cardiovasculaire accru », a analysé le Dr Irini Samuel, cardiologue à l’université du Caire, qui a dirigé ces travaux.

Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les auteurs de cette étude, les cheveux changent de couleur à cause du stress qui créé un déséquilibre entre les cellules et qui joue un rôle dans l’accélération du processus de dégradation des mélanocytes (les cellules qui pigmentent la peau). En clair, quand les cheveux grisonnent, c’est peut-être le signe avant-coureur d’une crise cardiaque. 

Marine Rondot

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Maladies cardiaques : les femmes mal diagnostiquées

Les stratégies concernant l’approche de la maladie et les traitements doivent être mieux adaptées au sexe du malade.

Le cœur des femmes est plus fragile qu’on ne le croit. Pendant des années, toutes les études sur l’infarctus, le risque cardiaque, la prévention s’ingéniaient à trouver des solutions pour les hommes. Quelques femmes s’en sont indignées dans le monde et en France. Cette semaine dans le journal Global Heart, la revue de la Fédération mondiale pour le cœur, des chercheurs américains pointent les caractéristiques particu­lières des maladies cardiaques chez les femmes. Les facteurs de risque sont un peu différents, l’expression de la maladie aussi. Quant à la mortalité, elle est supérieure pour les femmes, après un infarctus. Il faut désormais prendre en compte ces nouvelles données, afin de mettre en place des stratégies de diagnostic et de traitement adaptées.

«Ces dernières années, un ensemble d’études a montré que non seulement l’atteinte cardiaque a été sous-estimée chez les femmes, mais qu’en plus, cette pathologie se développait différemment chez les femmes par rapport aux hommes», soulignent les docteurs Kavita Sharma et Martha Gulati (Université de l’Ohio, États-Unis). Certains facteurs de risque affectent les deux sexes différemment. Par exemple, l’obésité augmente le risque d’infarctus de 64 % pour les femmes et seulement de 46 % pour les hommes. Les femmes de moins de 50 ans ayant présenté une attaque cardiaque courent un risque d’en mourir deux fois plus grand que les hommes, à gravité équivalente. Pour celles de plus de 65 ans qui ont un infarctus, le risque de décès dans l’année qui suit est bien plus important: 42 % d’entre elles décèdent dans l’année, contre 24 % des hommes (résultats américains). Une des hypothèses pour expliquer ces plus mauvais résultats est que la prise en charge serait moins bonne pour les femmes avec, en particulier, un retard au diagnostic, du fait notamment du faux dogme voulant qu’elles soient moins (…)

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