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Logos nutritionnels, le casse-tête des étiquettes

À partir du 26 septembre et durant 10 semaines, 4 nouveaux logos seront testés dans 40 supermarchés, à travers la France. L’enjeu est de lutter contre l’obésité. La polémique fait rage sur le choix des étiquettes.

Indicateurs nutritionnels : lutter contre l’obésité

L’objectif du ministère de la santé est clair : lutter contre l’obésité, qui touche 15% de la population en incitant les Français à acheter moins de produits riches en gras, sel et sucre. Chaque magasin colle sur une sélection de produits (frais, cuisinés, viennoiseries et pains de mie) une étiquette, afin de voir comment les clients réagissent. 4 logos sont en lice.

La guerre est déclarée, le ministère de la Santé avait sélectionné le logo le plus visuel, une gradation de couleurs en fonction de la valeur nutritionnelle du produit. Les industries agro-alimentaires l’ont jugée trop stigmatisant et ont tout fait pour mettre en concurrence d’autres logos. Des étiquettes moins lisibles et moins claires, selon les scientifiques, et donc moins efficaces pour informer les clients.

Des logos pas assez clairs aux yeux des médecins

Avec cette pression des industriels, Marisol Touraine, ministre de la santé, a accepté qu’une nouvelle étude soit faite sur différents logos. Le Pr Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS), dénonce une perte de temps dans l’application d’une mesure qui devrait déjà être en oeuvre.

Les substances chimiques sont les « grandes oubliées » dans ce nouveau processus d’étiquettage,  déplorent des nutritonnistes… En effet, afin de bien choisir un produit, il faudrait pouvoir prendre en compte la quantité d’additifs chimiques, de sucre et de mauvais gras. La guerre contre l’obésité ne fait que commencer !

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le casse-tête de la complémentaire santé senior

L'audioprothèse : une dépense courant chez les seniors

Après la généralisation de la complémentaire santé qui s’adresse aux actifs, le gouvernement s’attèle à mettre en place une complémentaire dont les contours s’adaptent aux besoins des seniors.

Mutuelle senior : des tarifs moins chers sans mettre en danger l’assureur ?

C’est là tout le casse-tête des contrats labélisés pour les seniors. Alors que les seniors sont la tranche d’âge la plus dépensière en matière de soins, ils sont aussi ceux qui paient le plus cher leur complémentaire santé. Or, le gouvernement souhaite limiter les tarifs des mutuelles séniors… sans pour autant mettre en péril l’équilibre financier des assureurs et mutualistes.

Le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie notait en 2010 qu’une personne âgée de 75 ans dépensait en moyenne 6 000 euros de soins par an alors qu’une personne de 45 ans n’en dépense que 2 000.

Pourtant le gouvernement a fixé des tarifs pour les 75 /79 ans plafonnés à 103 euros par mois. Un chiffre éloigné de la réalité puisque cette tranche d’âge peut débourser jusqu’à 120 euros/mois.

Le problème des mutuelles senior labélisées

Selon la Mutualité, il y a un problème avec les contrats labélisés. Ils ne sont pas adaptés aux besoins des seniors, proposant des garanties inutiles pour cette tranche d’âge comme l’orthodontie et négligeant totalement l’aide aux aidants par exemple.

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