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Quelles sont les psychothérapies pour le traitement des cauchemars ?

Le cauchemar, « un rêve extrêmement dysphorique », implique généralement des menaces vitales sur la sécurité ou l’intégrité physique. Il est aussi caractérisé par un état rapidement orienté et alerte après l’éveil (contrairement à d’autres troubles du sommeil tels que les terreurs nocturnes.

Une survenue répétée et un retentissement sur la vie de la personne constituent le « trouble cauchemars ».

Psychothérapies

Plusieurs traitements psychologiques sont utilisés dans la prise en charge de ce trouble.

Alain Perrier et Pierre Geoffroy de l’Université de Paris ont, avec leurs collègues, recensé ces traitements dans un article publié en juillet 2021 dans la revue Médecine du Sommeil.

« Les approches non pharmacologiques dérivées des thérapies cognitivo-comportementales sont celles qui ont fait la preuve de l’efficacité la plus robuste », rapportent-ils.

« La thérapie par répétition d’imagerie mentale (RIM) est le seul traitement faisant actuellement l’objet de recommandations de grade A par les sociétés savantes.

Cette thérapie comprend un volet d’éducation thérapeutique et de restructuration cognitive, ainsi qu’un volet centré sur la pratique de l’imagerie mentale consistant à modifier un cauchemar préexistant pour créer le scénario d’un nouveau rêve qui sera répété quotidiennement durant l’éveil.

D’autres traitements psychothérapeutiques peuvent être utilisés, notamment les thérapies d’exposition et de désensibilisation, les thérapies centrées sur les rêves lucides, et dans une moindre mesure les thérapies cognitivo-comportementales classiques ou spécifiques de l’insomnie. »

Traitement pharmacologique

« L’utilisation des traitements pharmacologiques, au premier rang desquels se trouve la prazosine, se limite à certaines indications précises comme les cauchemars liés au trouble de stress posttraumatique. »

Pour plus d’informations sur les cauchemars et autres troubles du sommeil, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Médecine du sommeil.
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Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Le 2 août 2017

Une récente étude menée par des chercheurs anglais et publiée le 15 juillet dernier explique que pour faire moins de cauchemars, il suffirait de dormir moins longtemps. Explications.

L’alcool et le stress ne jouent qu’un petit rôle dans l’apparition des cauchemars

L’étude, menée par l’université d’Oxford (Angleterre) et publiée le 15 juillet dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, s’est basée sur un questionnaire en ligne auquel 846 participants ont répondu. Ils devaient indiquer le nombre de cauchemars des derniers jours, les décrire et préciser s’ils étaient particulièrement stressés ou bien s’ils avaient consommé de l’alcool.

Contrairement aux idées reçues, les cauchemars ne seraient ainsi pas uniquement dus au stress ou à l’abus d’alcool, mais à des nuits trop longues. D’après les chercheurs, les participants à cette étude souffrant de troubles de l’anxiété n’ont pas fait plus de cauchemars que les autres.

Plus la nuit est longue, plus le risque de cauchemars est important

Selon les chercheurs, qui précisent que « les cauchemars (…) ont rarement fait l’objet d’une étude empirique », le résultat de l’enquête est sans appel : plus les nuits sont longues, 9 heures ou plus, plus le risque de cauchemars est important. De longues nuits ne seraient donc pas signe d’une qualité de sommeil exceptionnelle.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques expliquent que plus les heures de sommeils sont longues, plus les phases de sommeil paradoxal, qui est le cinquième et dernier stade du sommeil, augmentent. Or, c’est durant cette phase que les rêves et cauchemars sont les plus nombreux, lorsque la température corporelle, les ondes électriques du cerveau et les mouvements oculaires se dérèglent. 

Aurélie Giraud

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