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La paralysie flasque aiguë, de cause inconnue, touche un nombre croissant d’enfants aux États-Unis

Une maladie grave, proche de la poliomyélite et touchant principalement les enfants, connaît un pic cet automne aux États-Unis, ont annoncé les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) le 16 octobre.

Entre août 2014 et septembre 2018, 386 cas de paralysie flasque aiguë (PFA), aussi appelée myélite flasque aiguë, ont été rapportés aux États-Unis, indique le site des CDC.

Des dizaines de cas sont survenus en août et septembre de cette année. Des pics ont également été observés en 2014 et en 2016 entre août et octobre. Depuis août 2014, le nombre de personnes atteintes est en croissance.

La cause n’est pas encore identifiée pour la majorité des cas, indique le communiqué des CDC.

La maladie affecte le système nerveux, en particulier la moelle épinière, entraînant une faiblesse dans un ou plusieurs membres. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie.

Les symptômes sont très semblables à ceux des complications d’une infection par certains virus, notamment le poliovirus, les entérovirus non poliomyélitiques, les adénovirus et le virus du Nil occidental, précise le communiqué. Jusqu’à présent, aucun agent pathogène n’a été détecté de façon constante dans le liquide céphalorachidien des patients.

Certains patients ayant reçu un diagnostic de PFA se sont rétablis rapidement, tandis que d’autres sont toujours paralysés et ont besoin de soins continus.

La maladie demeure très rare, touchant moins d’une personne sur un million, souligne le communiqué.

Les CDC recommandent de protéger les enfants contre les piqûres de moustiques qui peuvent notamment transmettre le virus du Nil occidental.

Un virus proche de la polio causant une paralysie sévit aux États-Unis (2014)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CDC.
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Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Le 17 octobre 2018

Selon les derniers chiffres publiés par le quotidien Le Monde, les antidouleurs contenant des dérivés d’opium seraient aujourd’hui la première cause de mortalité par overdose en France.

500 décès chaque année causés par les opiacés en France

Nos confrères du Monde ont publié le 15 octobre dernier des chiffres très inquiétants sur la consommation qui a explosé ces dernières années en France des opiacés, ces antidouleurs à base de dérivés d’opium, et leurs conséquences sur la santé. 88 % de hausse depuis 2004 pour les opioïdes forts et 1.950 % d’augmentation pour l’oxycodone.

Selon le Président de la commission des stupéfiants et des psychotropes de l’Agence nationale de la sécurité des médicaments (ANSM), Nicolas Authier, « avec plus de 500 décès chaque année, les médicaments opiacés constituent la première cause de morts par overdose en France. Par comparaison, l’héroïne a tué 90 personnes en 2016, la méthadone 140 », peut-on lire dans les colonnes du Monde.

Le recours aux antidouleurs doit être strictement encadré

Le problème des opiacés est l’accoutumance qu’ils créent chez les consommateurs de ces antidouleurs. Nos confrères du Monde racontent l’histoire d’une jeune femme de 34 ans, à qui les médecins avaient prescrit un traitement d’antalgiques codéinés, pour soulager ses douleurs à la suite d’une intervention chirurgicale il y a 6 ans. « Tout de suite j’ai accroché… La diminution de la douleur mais aussi un apaisement corporel, un bien-être. Mais j’ai arrêté à la fin du traitement », explique-t-elle. 

Mais la jeune femme est aujourd’hui devenue dépendante des opiacés, puisqu’elle prend, depuis 2 ans et chaque jour, la dose maximale autorisée. « C’est quelques mois plus tard, lors d’une crise de névralgie que j’ai recommencé ». « C’est devenu une béquille. Si j’avais mal quelque part, ou un coup de mou, ça me faisait du bien. D’abord de façon épisodique, puis régulière, puis tous les jours. En quelques mois, je suis devenue accro. Sans produit, j’étais en manque : des bouffées de chaleur, des douleurs musculaires, des pics de tension… ». Pour Nicolas Authier, « une vigilance extrême s’impose » pour la consommation d’opioïdes forts. 

Aurélie Giraud

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pour éliminer les crampes des personnes âgées, il suffit de neutraliser la cause « réelle » de leur déclenchement.

On nous a toujours dit qu’il faut prendre du magnésium contre les crampes. Et les milliers de personnes qui en prennent tous les jours ont toujours leurs crampes dans les jambes. On dit qu’il faut manger des bananes, et même avec deux bananes par jours de nombreuses personnes ont encore des crampes. Cela peut marcher contre des crampes légères, mais pas toujours contre les crampes très fortes que certaines personnes ressentent quotidiennement, plusieurs fois par nuit.

 

Avoir une crampe occasionnellement n’est pas très grave, mais le problème est que ces douleurs s’accentuent en fréquence et en intensité avec l’âge, ou encore après une chimiothérapie. Certaines personnes, surtout chez les seniors, ont trois à cinq crampes chaque nuit… Certaines hurlent de douleur. Et la médecine peut être impuissante. Dans les cas extrêmes, on peut prescrire de la quinine, mais elle présente plus de dangers (problèmes cardiaques) que d’avantages, et elle est déjà interdite aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

 

Des chercheurs brésiliens auraient mis au point un traitement naturel pour supprimer la cause « réelle » du déclenchement des crampes, qui agirait dès le premier jour dans plus de 90 % des cas. Ils affirment avoir déjà aidé plus de 10.000 personnes, surtout âgées, à éliminer définitivement leurs crampes très fortes en un jour. Car oui, il paraît logique que si on élimine la cause, on empêche le déclenchement des crampes. Les études en cours semblent le confirmer. Sur le site www.crampes.org, on peut voir plus de 70 témoignages en vidéo de personnes de 50 à 92 ans, de tous pays, et en plusieurs langues, dont celui d’un médecin français retraité, et qui avait tout essayé sans succès auparavant.  

 

Quel est le principe de ce traitement naturel ?

Selon Jean-Marc WILVERS et son équipe, l’insuffisance de magnésium n’est pas la cause principale du déclenchement des crampes. La manque de magnésium, de potassium, de zinc, ou autre, ne seraient que quelques-unes des 30 ou 40 causes secondaires des crampes, qui perturbent localement l’équilibre ionique de l’organisme (le plus souvent dans les jambes et les pieds, mais aussi les mains, l’abdomen, et même l’anus). Et c’est ce qui génère un excès d’électricité statique, envoyant des micro-impulsions électrique qui commandent aux muscles de se déclencher. Et c’est la crampe… 

 

 

Et si on neutralise cette électricité statique, les crampes disparaissent dès le premier jour. L’auteur de cette théorie s’appuie sur l’expérience du médecin et physicien italien Dr Luigi Galvani au 18e siècle, qui avait déjà démontré que l’électricité statique est capable de déclencher des contractions musculaires involontaires. Alors qu’il disséquait une grenouille dans son laboratoire, il a noté que lorsqu’un scalpel métallique chargé d’électricité statique était en contact avec le nerf sciatique de la grenouille, il provoquait instantanément une forte contraction musculaire involontaire, ce qui est conforme à la définition d’une crampe. Si le scalpel n’était pas chargé d’électricité statique, rien ne se passait. Son expérience est bien connue, et a été répétée et filmée dans nombre d’universités de par le monde, dont l’université de Rennes. Hélas, Galvani n’a pas continué ses recherches sur les crampes, mais sur l’électricité et la batterie électrique.

 

Plus de deux cents ans plus tard, c’est ce chercheur belge, aujourd’hui installé au Brésil, qui a retrouvé par hasard les travaux de Galvani et les a appliqués au traitement des douleurs de croissance de sa fille, qui sont en fait des crampes infantiles. Après des tests probants sur les douleurs de croissance, ou crampes d’infantiles de sa fille, il testa son traitement sur les très fortes crampes de sa grand-mère, et cela confirma sa pensée : si on neutralise l’excès d’électricité statique du corps, les douleurs de croissance des enfants et les crampes nocturnes des adultes disparaissent dès le premier jour. 

 

Depuis 2008, il a quitté sa Belgique natale pour le Brésil, pays de son épouse, et y a fondé sa société qui commercialise le MAGICRAMP, un petit duvet antistatique qui se place simplement entre le drap et le matelas, juste sous les jambes, afin de neutraliser l’électricité statique. Les résultats sont ressentis dès le premier jour, et si le client ressent encore une seule crampe dans les trente jours, il est remboursé. 

 

Une première enquête préliminaire de satisfaction avait déjà été réalisée auprès d’un échantillon de 220 personnes utilisant l’ancien modèle du MAGICRAMP.  Les résultats faisaient apparaître que 81% des répondants avaient constaté que l’intensité et la fréquence d’apparition des crampes avaient diminué de façon significative. Le nouveau modèle semble efficace dans plus de 90% des cas.

 

Les premières études cliniques ont été réalisées sur des personnes souffrant du SPP – Syndrome Post-Polio, une maladie grave et handicapante qui cause des douleurs musculaires importantes aux jambes, et des sensations de froid aux pieds durant la nuit. Un test probant a même été réalisé en photo-thermographie, qui a démontré une augmentation sensible de la température de la jambe reposant sur la Magicramp, par rapport à la seconde. Les patients ont déclaré ne plus avoir froid aux pieds froids ni ressentir de crampes nocturnes, qui sont deux symptômes généralement associés au syndrome post-polio. L’étude sera publiée pour la fin de cette année.

 

De nouvelles études cliniques sont actuellement menées en double aveugle à l’Université Fédérale UNIFESP de São Paulo au Brésil. Les tests préliminaires sur des patients âgés souffrant de fortes crampes, et de personnes ayant subi une chimiothérapie se sont avérés très positifs. L’étude devrait être publiée en 2019.

 

Les médecins qui veulent tester un exemplaire du MAGICRAMP avec un patient sont invités à contacter la société via le site.

 

Pour en savoir plus, voyez le site https://www.crampes.org. 

 

Article sponsorisé

 

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Maladie de Parkinson : une cause et un traitement de la douleur identifiés

Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés dans la revue eLife, ont identifié un réseau cérébral impliqué dans la douleur ressentie par les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Ces travaux montrent qu’un ensemble de neurones situé dans le noyau sous-thalamique pourrait être une cible potentielle pour soulager la douleur dans la maladie de Parkinson, ainsi que dans d’autres maladies comme la démence, la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Huntington, et certaines formes de migraine.

« Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson font souvent état de douleurs inexpliquées telles que des sensations de brûlure, de coup de poignard, de démangeaisons ou de fourmillements, qui ne sont pas directement liées aux autres symptômes de la maladie. »

Le traitement par stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique peut aider à réduire les symptômes liés aux mouvements dans la maladie de Parkinson. Des études récentes ont montré que ce traitement atténue également la douleur.

Arnaud Pautrat et ses collègues de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes ont « cherché à déterminer si le noyau sous-thalamique intervient dans la traduction d’un stimulus nuisible (par exemple une lésion) en douleur, et si cette transmission de l’information est altérée dans la maladie de Parkinson ».

Le communiqué de l’Inserm explique :

« L’équipe a commencé par utiliser l’électrophysiologie pour mesurer le déclenchement de signaux électriques dans les cellules nerveuses du noyau sous-thalamique de rats recevant un choc dans la patte postérieure. Les cellules nerveuses apparaissaient temporairement activées par cette stimulation. (…)

L’équipe a ensuite cherché à savoir si ces réponses provoquaient une modification de la fonction cérébrale. Les rats au noyau sous-thalamique endommagé ont mis beaucoup plus de temps pour montrer des signes d’inconfort que les rats sains. Lorsqu’ils ont élargi leur étude au modèle du rat dans la maladie de Parkinson, les chercheurs ont découvert que les cellules nerveuses du noyau sous-thalamique présentaient des vitesses de déclenchement plus élevées et que les réponses à la douleur étaient plus importantes et plus longues que chez les animaux sains. L’ensemble de ces résultats suggère que la douleur associée à la maladie de Parkinson serait due à un dysfonctionnement des voies du traitement de la douleur dans le noyau sous-thalamique.

Pour comprendre d’où proviennent les signaux de la douleur envoyés au noyau sous-thalamique, l’équipe s’est intéressée à deux structures cérébrales connues pour leur importance dans la transmission de signaux de lésions depuis la moelle épinière : le colliculus supérieur et le noyau parabrachial. En bloquant leur activité, les chercheurs ont observé que ces deux structures jouaient un rôle déterminant dans la transmission des informations de la douleur au noyau sous-thalamique, et qu’une voie de communication directe existe entre le noyau parabrachial et le noyau sous-thalamique. Dans le cas de la maladie de Parkinson, cette voie de communication pourrait donc intervenir dans les effets bénéfiques sur la douleur de la stimulation cérébrale. Ces nouvelles données pourraient aider à orienter la stimulation sur des parties spécifiques du cerveau pour augmenter l’efficacité de ses effets antalgiques. »

« Les résultats que nous avons obtenus mettent en évidence que le noyau sous-thalamique est relié de manière fonctionnelle à un réseau de traitement de la douleur et que ces réponses sont affectées dans le syndrome parkinsonien », conclut Véronique Coizet, directrice de l’étude.

« Il faut maintenant effectuer d’autres expériences pour caractériser précisément les effets, qui ont été observés avec nos modèles expérimentaux, de la stimulation cérébrale profonde sur cette région du cerveau, afin de trouver les moyens d’optimiser cette stimulation en tant que traitement de la douleur induite par la maladie de Parkinson et par d’autres maladies neurologiques. »

Parkinson : deux traitements expérimentaux en cours d’essai en France

Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, eLife.
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Alzheimer : découverte d’une cause qui ravive l’espoir d’un traitement

Les travaux de chercheurs de l’Université de Montréal, publiés dans la revue Cell Reports, « jettent un éclairage neuf et porteur d’espoir » sur l’origine de la forme la plus courante de la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs ont bon espoir de pouvoir freiner ou renverser l’évolution de la maladie grâce à leur découverte.

Si l’origine de la maladie est génétique dans une faible proportion des cas (forme précoce familiale), elle est inconnue dans 95 % des cas.

Partant du postulat que les causes de la forme la plus courante étaient non pas génétiques, mais plutôt épigénétiques (altération de la fonction des gènes), le Dr Gilbert Bernier et son équipe ont suivi un long processus d’enquête scientifique visant à mieux comprendre le rôle d’un gène spécifique, le BMI1, dans le déclenchement et l’évolution de la maladie.

Dans une publication de 2009, ils observaient que, chez la souris, une mutation du gène BMI1 provoquait le vieillissement accéléré et pathologique du cerveau et des yeux. L’équipe en a déduit qu’un éventuel arrêt de fonctionnement de BMI1 chez l’humain se traduirait aussi par un vieillissement accéléré du cerveau et l’apparition des signes associés à la maladie d’Alzheimer.

En comparant les cerveaux de personnes décédées de la maladie avec ceux de personnes du même âge décédées d’autres causes, l’équipe a en effet constaté une diminution importante de l’expression du gène BMI1 seulement chez les celles décédés de la maladie d’Alzheimer.

Souhaitant vérifier que cette diminution n’était pas simplement une conséquence de la maladie, les chercheurs ont appliqué le même examen à la forme précoce de la maladie d’Alzheimer, d’origine génétique et beaucoup plus rare, celle qui frappe avant l’âge de 50 ans, même parfois avant 40 ans. Ils ont constaté qu’il n’y avait pas d’altération de l’expression du gène BMI1 dans ce cas.

Ils ont aussi examiné le cerveau de personnes dont le décès avait pour cause d’autres démences liées à l’âge et, encore une fois, constater l’absence d’altération de l’expression de BMI1.

Finalement, ils ont produit en laboratoire des neurones provenant de patients atteints d’alzheimer et de personnes saines. Encore ici, l’expression du gène BMI1 était altérée seulement dans les neurones de patients atteints d’Alzheimer.

Ils ont conclu que la perte d’expression de BMI1 dans le cerveau et les neurones des patients atteints de la forme commune de la maladie d’Alzheimer n’était pas une conséquence de la maladie, et donc peut-être sa cause.

Ils ont ensuite voulu tester l’hypothèse que la perte de BMI1 jouait un rôle direct dans le développement de la maladie. Pour ce faire, ils ont produit en laboratoire des neurones humains normaux. Une fois les neurones parvenus à maturité, ils ont inactivé le gène BMI1 avec une méthode génétique.

Le résultat s’est révélé spectaculaire, toutes les marques neuropathologiques de la maladie d’Alzheimer ayant été reproduites en laboratoire.

Les chercheurs en ont conclu que la perte de fonction du gène MI1 dans les neurones humains était suffisante pour déclencher la maladie d’Alzheimer.

Ils ont également effectué des études moléculaires pour comprendre comment la perte de BMI1 pouvait déclencher la maladie d’Alzheimer. Ces études ont révélé que la perte de BMI1 entraînait une production accrue des protéines bêta-amyloïde et Tau ainsi qu’une diminution de la capacité naturelle des neurones à éliminer les protéines toxiques.

Les chercheurs estiment avoir de bonnes raisons de croire que la restauration de l’expression du gène BMI1 dans les neurones de patients atteints de la maladie d’Alzheimer à ses débuts pourrait atténuer l’évolution de la maladie ou même renverser son processus.

Ils ont fondé, en 2016, une compagnie (StemAxonTM) qui se donne pour mission la mise au point d’un médicament pour le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Livre : « La cause des autistes : le combat et les conseils d’une avocate » (Sophie Janois)

« La cause des autistes : le combat et les conseils d’une avocate » (Payot) de Sophie Janoie est paru le 10 janvier 2018.

Les familles d’enfants autistes, explique l’avocate française, sont confontrées à de nombreux problèmes : difficulté d’obtention d’un diagnostic sans lequel il n’est pas possible de mettre en place des prises en charge adaptée pour leur enfant et parcours jalonné d’imbroglio administratif.

Il est urgent, dit-elle de sauver ces familles car les injustices auxquelles elles sont confrontées sont beaucoup trop lourdes dans un quotidien déjà très éprouvant.

Voici la présentation du livre de l’éditeur :

« L’autisme, en France : 650 000 personnes et leurs proches seraient concernés. Après le diagnostic, viennent le drame et les galères. Face à la colère de parents démunis, au poids administratif, aux structures inadaptées et au viscéral sentiment d’injustice, une avocate les défend au quotidien devant les tribunaux. Elle pousse un cri d’alarme et fournit aux parents d’autiste les moyens de se battre. Car les autistes ont des droits. Et ils doivent être respectés.

Femme de conviction, au verbe haut, Sophie Janois est l’avocate des autistes. Elle donne dans toute la France de nombreuses conférences pour aider les familles. »

Autisme : la France a 50 ans de retard en raison de l’emprise de la psychanalyse, rapporte The Gardian (2018)

Pour plus d’informations sur l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Payot.
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Le radon, 2e cause de cancer du poumon en France : la prévention est possible

Le radon causerait entre 1 200 et 3 000 morts par an France. En comparaison, 3 477 personnes sont mortes dans un accident de la route en 2016. Ce gaz radioactif, qui serait la deuxième cause de cancer du poumon, reste pourtant méconnu du grand public, rapporte l’AFP.

Inodore et incolore, le radon émane du sol, provenant de la décomposition de l’uranium présent dans les roches granitiques ou volcaniques.

L’association française de défense des consommateurs UFC Que Choisir organise notamment des réunions d’information quatre fois par an environ en Loire-Atlantique. Dans ce département, 80 % des communes ont un « fort » potentiel radon, en raison du sous-sol granitique.

Le radon, classé cancérogène certain depuis 1987, s’immisce par les fissures de la chape de béton et atteint des concentrations très élevées si la maison n’est pas aérée, expliquent les intervenants.

« Être dans une zone émissive ne signifie pas que votre maison aura du radon », précise toutefois Jean-Pierre Sarrazin d’UFC-Que Choisir. Parfois, une meilleure aération peut suffire à régler le problème.

Plusieurs ignorent toutefois jusqu’à l’existence même du radon. Selon l’Observatoire régional de la santé, 58 % des habitants des Pays de la Loire n’en avaient jamais entendu parler en 2015.

Le gaz est pourtant largement présent dans l’Hexagone : en Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, dans le Massif central, les Pyrénées, une partie des Alpes, les Vosges ou en Corse, Guyane et en Nouvelle-Calédonie.

Parmi les collectivités en pointe sur le sujet, la ville de Nantes distribue gratuitement depuis 2007 des dosimètres à 70 habitants environ chaque hiver. La mairie a aussi fait des relevés dans les écoles publiques et engagé des travaux lorsque les niveaux de radon étaient trop élevés.

A Concarneau (Finistère), 5 000 dosimètres ont été distribués à la population en 2013. Des actions similaires sont menées en Franche-Comté et en Haute-Vienne en collaboration avec l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Les dosimètres, de la taille d’une pièce de deux euros, doivent être installés pendant deux mois dans un logement avant d’être analysés en laboratoire. Lorsque le niveau est trop élevé, certains travaux peuvent souvent permettre de limiter l’infiltration à l’intérieur du logement.

Le radon devrait être mesuré dans toutes les habitations (Santé Canada)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : GEO (AFP).
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Qu’est-ce qui cause le gel du cerveau ? Que faire ?

Une neurologue explique pourquoi, lorsque consommés un peu trop vite, les aliments très froids tels qu’une glace, et surtout les breuvages tels que smoothie ou autre granité, peuvent causer un gel du cerveau, qui est un mal de tête intense survenant rapidement.

Cette céphalée se produit lorsque les aliments froids touchent un ensemble de nerfs au fond du palais, explique Stephanie Vertrees, chercheuse au Texas A & M College of Medicine.

« Le ganglion sphénopalatin est un faisceau de nerfs qui sont sensibles à la nourriture froide, et lorsqu’ils sont stimulés, ils transmettent des informations qui déclenchent un mal de tête dans une partie du cerveau. »

Ce faisceau est également à l’origine d’autres types de maux de tête. « C’est le même ganglion qui est responsable de migraines et de céphalées en grappe (ou céphalées de Horton) », explique-t-elle.

Pour éviter le gel du cerveau (la ganglioneuralgie de la sphénopalatine), conseille-t-elle, mangez beaucoup plus lentement afin que la bouche puisse réchauffer la nourriture et gardez-la au-devant de la bouche, car la stimulation du ganglion qui déclenche le gel se produit à l’arrière.

Si un gel de cerveau survient, il y a une façon de l’arrêter : appuyer la langue sur le palais. Sa chaleur va réchauffer les sinus derrière le nez, puis réchauffer le ganglion qui a provoqué ce gel.

Le gel du cerveau n’est pas dangereux, rassure-t-elle.

Cafés glacés, frappuccinos, smoothies : quantités exagérées de sucre et de calories

Pour plus d’informations sur les boissons et desserts glacés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Texas A&M College of Medicine.
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Une infection cause des syndromes de fatigue chronique et du côlon irritable

Cette infection a été définitivement liée à ces syndromes lors d’une d’une épidémie de giardiose (ou giardiase) dans la ville norvégienne de Bergen en 2004.

Un réservoir d’eau potable alimentant 48 000 habitants a été contaminé par le giardia pendant plusieurs semaines, à l’automne 2004.

Giardia, un parasite protozoaire, est une cause fréquente de gastroentérite aiguë ou chronique qui se transmet en général par l’eau. L’infection est considérée comme étant généralement bénigne.

Cinq ans après, il a été évalué que 30 % des personnes infectées avaient une maladie de type syndrome de fatigue chronique et près de 40 %, de type syndrome du côlon irritable. Environ 5 % souffraient d’une fatigue suffisamment sévère pour avoir perdu leur emploi ou cessé leurs études. Pourtant, tous avaient pris des médicaments antiparasitaires et tous avaient apparemment éliminé le pathogène de leurs systèmes. (Trends in Parasitology, 2010.)

D’autres cas d’infections à ce parasite avaient auparavant été liés à ces syndromes, notamment en 1984 à Incline (Nevada) et à Placeville (Californie) en 1998.

Selon le chercheur Daniel L. Peterson, médecin à Incline en 1984 qui est devenu un leader de la recherche sur le SFC, Giardia n’est probablement pas une cause fréquente du SFC. Il teste souvent la présence du virus chez des personnes atteintes du syndrome et le trouve rarement. Mais il s’agit d’une cause habituellement traitable dont il vaut la peine de vérifier la présence, en particulier chez les personnes tombées malades après un voyage à l’étranger.

La grande question est, comme pour d’autres infections telles que la maladie de Lyme, pourquoi certaines personnes qui subissent un traitement suffisant pour faire disparaître le pathogène demeurent malades.

Une récente étude, parue en janvier 2017 dans la revue BMC Immunology, a analysé, les réponses immunitaires chez 20 personnes ayant le SFC et ayant été exposées au Giardia à Bergen, 10 personnes n’ayant pas le syndrome et ayant été exposées et 10 personnes en bonne santé non exposées.

Ils ont identifié une réponse immunitaire spécifique chez les personnes qui ont développé le SFC suite à l’exposition. Elles avaient des niveaux plus élevés du marqueur immunitaire sCD40L impliqué dans l’inflammation et dans les crises sévères de symptômes chez les personnes atteintes du syndrome après l’exercice.

Des études ont aussi rapporté des incidences plus élevées d’infection au Giardia chez des personnes atteintes de lupus, d’arthrite et du syndrome du côlon irritable (étude menée avec 4000 personnes). Une étude a aussi montré une hypersensibilité intestinale induite par Giardia, présente longtemps après l’élimination du parasite.

Fatigue chronique et fibromyalgie : une production de mauvaise énergie au cœur des deux syndromes ?