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Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

Le 17 juin 2019

Centres médicaux, cliniques ou téléconsultations, d’autres alternatives existent pour soulager les urgences des CHU qui accueillent chaque année 22 millions de malades.  

Une consultation quatre fois plus rapide

De nombreux hôpitaux se retrouvent avec un service des urgences saturé. Faute de moyens, le personnel dépassé explose et les patients subissent cette situation. Toutefois, les malades peuvent se tourner vers d’autres alternatives plus rapides telles que les Centres Médicaux de Soins Immédiats. Ces structures ouvertes en journée et en semaine uniquement sont plus réactives que les urgences. Les centres de santé proposent des consultations sans rendez-vous. D’autres structures comme les maisons médicales de garde, au nombre de 339 sur le territoire, accueillent les patients le week-end et le soir jusqu’à minuit.  

Il est également possible de se rendre dans des cliniques privées qui possèdent, pour la plupart, un service d’urgence. Moins bien connues, les cliniques prennent en charge les patients 24 heures sur 24. Alors que beaucoup de français préfèrent se rendre dans le public réputé pour la qualité du matériel et la gratuité des soins, les cliniques sont au même tarif à la différence qu’il faut avancer le tiers payant. Enfin, la téléconsultation est encore méconnue et peu utilisée. Pourtant, elle permet de consulter un médecin rapidement à distance. Ce dispositif est remboursé par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé.  

Soutenir les urgences publiques  

Pour soulager les infirmières, les aides-soignantes et prendre en charge les patients plus rapidement, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a débloqué un budget de 70 millions d’euros. Dès le 1er juillet, ce budget couvrira une prime de 100 euros nets par mois versée aux personnels des urgences (hors médecins). De plus, 15 millions d’euros serviront à embaucher du personnel dans les services en crise.  

Toutefois, les moyens restent limités pour pallier aux besoins considérables des urgences publiques et à l’épuisement du personnel qui se sent incompris. Les directions des hôpitaux se retrouvent pris en étau entre des services en tension et le système rémunérant les hôpitaux de 250 euros par consultation, les contraignant à garder la cadence.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les services d’urgence

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Le 23 novembre 2018.

Le Collège des gynécologues veut accélérer la recherche autour de l’endométriose qui touche plus de 10% des femmes en âge de procréer. Pour cela, il réclame la création de centres spécialisés.  

Les gynécologues veulent des centres spécialisés

Par manque de moyens financiers et de volonté politique, les gynécologues français peinent à soigner leurs patientes et à avancer pour mieux connaître la maladie. La France est à la traîne ! C’est la raison pour laquelle le Collège des gynécologues souhaite la création d’une trentaine de centres régionaux experts, spécialisés dans la recherche autour de l’endométriose. 

«  L’idée est d’y organiser la prise en charge, assurer des formations, promouvoir un meilleur enseignement, développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages » déplore  dans les colonnes du Parisien le docteur François Golfier, président de la commission endométriose du Collège national des gynécologues et obstétriciens français. « Mais la maladie reste méconnue par un certain nombre de professionnels. D’où l’importance d’une formation initiale, mais aussi continue. Rendez-vous compte : aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier » ajoute le médecin.

L’endométriose touche 10% des femmes

C’est une maladie de moins en moins taboue. On commence a en parler, à lever le voile, mais c’est encore faible quand on sait qu’elle touche 10% des femmes. L’endométriose est une maladie chronique qui entraîne une prolifération de l’endomètre dans des endroits anormaux (dans les ovaires, péritoine, etc).

Douleurs particulièrement intenses au moment des règles ou des rapports sexuels, problèmes d’infertilité, troubles digestifs , urinaires, fatigue et pertes d’énergies... Les symptômes sont nombreux, handicapants dans la vie des femmes, qui se retrouvent souvent démunies, peu ou mal suivies. 

Maylis Choné

Lire aussi : Endométriose : une maladie encore peu connue

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Syndrome de fatigue chronique : financement de trois centres de recherche aux États-Unis

Les National Institutes of Health (NIH), l’agence nationale de recherche médicale américaine, a annoncé, le 27 septembre, l’attribution de quatre subventions « afin d’établir un effort coordonné de recherche scientifique » sur l’encéphalomyélite myalgique / syndrome de fatigue chronique (EM/SFC).

Les subventions appuieront la création d’un consortium de trois centres de recherche et d’un centre de coordination de gestion des données.

Les centres mèneront chacun une recherche indépendante, mais collaboreront également à plusieurs projets. Les données seront partagées avec le milieu de la recherche. L’enveloppe pour l’exercice financier 2017 s’élèvera à environ 7 millions de dollars, avec l’appui de plusieurs instituts et centres des NIH.

« L’EM/SFC, précise le communiqué du NIH, qui touche plus d’un million d’Américains, est caractérisé par une fatigue profonde qui ne s’améliore pas avec le repos, et peut inclure des problèmes de cognition et de mémoire, la douleur et d’autres symptômes qui ont un impact négatif sur la vie quotidienne. Une caractéristique clé de la maladie est le malaise post-effort, qui est une aggravation des symptômes à la suite d’une activité mentale ou physique. La maladie peut durer des années ou des décennies, et les personnes les plus durement touchées finissent par se retrouver confinées à la maison ou au lit. On ne sait pas ce qui cause la maladie et il n’existe pas de traitements prouvés. »

Les thèmes de recherche des trois centres sont les suivants :

  • Centre de l’Université Cornell dirigé par Maureen Hanson :

    Étude du rôle des gènes, de l’inflammation et du système immunitaire au moyen d’échantillons sanguins et d’images cérébrales prises avant et après un test d’exercice conçu pour entraîner les symptômes du malaise post-effort. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : différences distinctives dans le microbiote et les marqueurs d’inflammation – 2016.)

  • Centre de l’Université Columbia dirigé par W. Ian Lipkin

    Étude d’agents microbiens, tels que des virus et des bactéries, qui peuvent jouer un rôle dans la maladie. Analyses génétiques et identification de métabolites qui pourront aider au développement de tests diagnostiques. (Ex. d’étude de cette équipe : SFC : déséquilibre du microbiote et troubles métaboliques.)

  • Centre du Jackson Laboratory dirigé par Derya Unutmaz

    Étude des interactions du système immunitaire, du microbiome et du métabolisme. « Une meilleure compréhension de ces interactions pourrait aider à identifier les causes de la maladie et mener au développement de thérapies. »

Le syndrome de fatigue chronique regrouperait au moins trois maladies différentes

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : NIH
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Centres dentaires pas chers : comment est-ce possible ?

comment les centres dentaires low-cost font-ils pour être low-cost ?!

Alors que les soins dentaires sont chers en France, certains centres dits « low-cost » parviennent à pratiquer des tarifs 40 à 60 % moins chers. Mais quelle est la qualité de ces soins ? France 2 a mené l’enquête.

Centre dentaires low-cost : peut-on leur faire confiance ?

Si les soins dentaires sont si chers, c’est bien qu’il doit y avoir une raison ? Alors comment font les centres dentaires low-cost pour casser les prix ? Ces soins sont-ils réellement de qualité ?

Leurs secrets ? Ces centres groupent les soins sur un minimum de séances pour faire des économies de temps et multiplient les ouvertures de centre sous la même enseigne. Chaque centre accueille au moins 3 dentistes pour mutualiser les achats de prothèses ou les équipements. Les dentistes acceptent par ailleurs d’être payés moins que les libéraux (5 000 euros contre 7 000 euros en moyenne)

Ces centres parviennent à pratiquer des tarifs quasiment 2 fois plus bas que certains cabinets parisiens.

La question du profit

Alors qu’une chaine low-cost s’était faite épinglée pour des pratiques jugées trop mercantiles (sur traitements, soins payés d’avance jamais exécutés, des conditions sanitaires douteuses) France 2 interroge ainsi un dentiste belge, exerçant dans l’un de ces centres français : les dentistes de ces centres n’ont-ils pas d’incitation à faire du chiffre ?

C’est d’ailleurs l’argument principal que reprochent les dentistes libéraux à ces centres. France 2 a donc testé les rendez-vous, et…pas de mauvaise surprise !

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Centres de trampoline : des taux de blessures comparables au ski alpin

Les centres de trampoline intérieurs, qui sont de plus en plus populaires, ne sont pas sans risque.

Les hôpitaux montréalais pour enfants ont traité 177 jeunes pour des blessures subies dans ces parcs entre novembre 2013 et août 2015, selon un rapport d’un groupe de travail du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), relayé par la journaliste Amélie Daoust-Boisvert dans Le Devoir. Les cas de 123 blessés ont pu être analysés : la majorité souffrait d’une entorse ou d’une foulure (51 %) ou d’une fracture (46 %).

Quatre parcs de trampolines sont ouverts au Québec depuis 2013. Le chef de file, iSaute, possède 3 centres et compte en ouvrir 2 nouveaux prochainement.

En février 2015, une personne est devenue quadriplégique à la suite d’un accident au centre de trampoline iSaute de Québec. Un cas de « fracture de la colonne cervicale avec lésion médullaire » a aussi été répertorié.

Le taux de blessure moyen par 1000 visites est de 1,52, ce qui est comparable à ce qui est observé en ski alpin

Le rapport émet 10 recommandations, dont 9 s’adressent aux propriétaires de ces centres, notamment : s’assurer de se conformer à la norme américaine pour ce type de centre, former les employés et bien encadrer les utilisateurs.

« Les recommandations, c’est exactement les normes de sécurité qui sont en vigueur chez nous », a affirmé Nathalie Lundquist, entrepreneure derrière iSaute.

Debbie Friedman, directrice de la traumatologie à l’Hôpital de Montréal pour enfants et professeure adjointe en pédiatrie à l’Université McGill, estime que les trampolines sont trop dangereux pour être considérés comme un jeu. « C’est un équipement de gymnastique qui devrait être utilisé avec la supervision appropriée » (…) « Si les exploitants disent suivre toutes les recommandations mais que nous avons encore des blessés, c’est préoccupant, dit-elle. Le travail n’est pas fini ».

La Société canadienne de pédiatrie ne recommande pas l’utilisation du trampoline à la maison pour les enfants et les adolescents, mais ne se prononce pas sur les parcs récréatifs, qui sont un phénomène récent, rapporte la journaliste.

Psychomédia avec source(s) : Le Devoir, Rapport du ministère de la Santé.
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