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Grippe : certaines idées reçues persistent

Grippe : certaines idées reçues persistent

Le 8 novembre 2019.

Certaines idées reçues sur la grippe ont encore la dent dure. Voici ce qu’il faut savoir sur cette maladie.

Le vaccin contre la grippe ne donne pas la grippe

Alors que la campagne de vaccination contre la grippe a déjà commencé, il est temps de lever le voile sur certaines idées reçues concernant cette maladie. Parmi ces dernières, l’une concerne les femmes enceintes. En effet, 48% des Français ignorent qu’elles doivent se faire vacciner. Lors d’une grossesse, la grippe peut être source de complications respiratoires. Il existe aussi un risque de mort fœtal in-utero, d’avortement spontané ou d’accouchement prématuré.

Autre idée qui a la dent dure : la récurrence du vaccin. Du fait que les souches du vaccin varient d’une année sur l’autre, il est indispensable de se faire vacciner tous les ans. Toujours concernant le vaccin, certaines personnes pensent qu’il peut donner la grippe. C’est faux puisque l’on injecte le virus inactif. C’est parce que le corps réagit à l’injection que l’on a de la fièvre ou des maux de tête après. Et non parce qu’on a attrapé la grippe.

Est-ce que se faire vacciner ne sert à rien ?

Certaines personnes pensent aussi que comme elles n’attrapent jamais la grippe, elles n’ont pas besoin de se faire vacciner. Encore une fois, il s’agit d’une idée reçue. En effet, la vaccination permet de vous protéger mais pas seulement. Elle protège aussi votre entourage.

Enfin, grâce aux campagnes de prévention qui ont été faites ces dernières années, nombreux sont ceux qui croient que le gel hydroalcoolique empêche à 100% d’attraper la grippe. Une idée erronée puisqu’il réduit la propagation ; il ne l’élimine pas. Il doit d’ailleurs être utilisé correctement, c’est-à-dire avec des mains « pas trop sales », et en frottant trente secondes.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Vaccination: idées et débats actuels

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Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Le 25 mars 2019.

De nombreux critères déterminent la capacité de ronflement d’un individu. Une société d’objets connectés vient d’en faire l’inventaire à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil.

L’âge détermine, en grande partie, la capacité à ronfler

Votre mode de vie détermine votre capacité à ronfler la nuit. Cette conclusion est le fruit de l’étude du sommeil de 25.500 personnes, toutes utilisatrices d’appareils de santé connectés conçus par la société Withing. Et selon cette étude, qui a été révélée à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil qui s’est déroulée le 22 mars dernier, tous les Français ne sont pas égaux devant le ronflement, tant leur mode de vie influence leur capacité à ronfler.

Le sexe est un premier critère déterminant. Les hommes ronflent en effet davantage que les femmes, en tout cas lorsqu’ils sont jeunes puisque cette tendance s’inversent au cours de la vie. À 25 ans, les hommes ronflent en moyenne 2 minutes par heure, contre 1 minute pour les femmes tandis qu’à 75 ans, les femmes ronflent 7 minutes par heure contre 6 minutes pour les hommes.

On ronfle davantage à la campagne qu’en ville

Le lieu de vie paraît également être un critère déterminant et selon cette étude, les ronfleurs ne vivraient pas en ville. « La probabilité d’être un gros ronfleur augmente de 17% lorsque l’on vit dans une zone de moins de 200.000 habitants », explique ainsi l’étude.

Le mode d’alimentation et les activités physiques sont également déterminantes et se révèle dans l’indice de masse corporel du ronfleur. Withing estime ainsi que la probabilité d’être un gros ronfleur est multipliée par 2,5 voire par trois dès lors que l’IMC est supérieur à 25, soit l’IMC d’une personne considérée comme étant en surpoids. Bien que les ronflements soient en général sans conséquence, si ce n’est sur le sommeil de son conjoint, celui-ci peut s’accompagner d’apnée du sommeil, un trouble respiratoire qu’il est recommandé de traiter puisqu’il peut se traduire par une fatigue persistante et handicapante.

Gaëlle Latour

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Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Le 6 février 2019.

Selon une récente étude, l’exposition du bébé pendant la grossesse et les premières années de sa vie à certaines substances chimiques présentes notamment dans les cosmétiques et certains emballages alimentaires, entraînerait des difficultés respiratoires.

Certaines substances « pourraient être associées à une fonction respiratoire diminuée chez l’enfant »

Dans un communiqué commun, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Université Grenoble Alpes et de l’Institut de santé globale de Barcelone, rapportent que « l’exposition prénatale et postnatale à différents polluants chimiques est associée à une diminution de la fonction respiratoire des enfants ». C’est le résultat d’une étude publiée le 6 février dans la revue The Lancet Planetary Health

Les auteurs de l’étude ont recueilli des données sur les expositions prénatales et postnatales liées à l’environnement extérieur (pollution de l’air par les particules fines, bruit…), à des contaminants chimiques (perturbateurs endocriniens, métaux, polluants organiques persistants …) et au style de vie (alimentation…) chez plus de 1.000 femmes enceintes et leurs enfants dans six pays européens, peut-on lire dans le communiqué. 

Réduire l’exposition aux substances chimiques pour prévenir les maladies respiratoires chroniques

Sont mis en cause par les chercheurs les composés perfluorés, utilisés notamment dans certains ustensiles de cuisine antiadhésifs, divers emballages alimentaires et revêtements anti-tâches, l’éthyl-parabène, conservateur utilisé dans de nombreux cosmétiques, et les métabolites des phtalates (le DEHP « Diethylhexyl phthalate », un perturbateur endocrinien reconnu, et le DINP « Diisononyl phthalate », utilisé comme plastifiant).

Les scientifiques rappellent que l’exposition à la fumée de tabac dans l’utérus augmente le risque d’altération de la fonction pulmonaire et d’asthme 2. Si cette étude ne démontre pas de lien de cause à effet, ses auteurs précisent qu’elle « doit être vue comme une première étape de sélection permettant d’identifier des expositions suspectes pour lesquelles des travaux plus spécifiques sont nécessaires ». Selon les chercheurs, la réduction de l’exposition à ces produits chimiques omniprésents pourrait aider à prévenir le développement de maladies respiratoires chroniques.

Aurélie Giraud

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Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Le 5 novembre 2018

Selon les chiffres publiés le 31 octobre dernier par le réseau Sentinelles, la gastro-entérite semble avoir fait son grand retour en France, et certaines régions seraient particulièrement touchées.

La gastro-entérite fait son grand retour en France

L’arrivée récente du froid et de l’humidité sont les conditions idéales pour le développement des épidémies hivernales, qui semblent faire leur grand retour. S’il en est une particulièrement redoutée, il s’agit bien de la gastro-entérite. Cette inflammation de la muqueuse du tube digestif se caractérise principalement par l’apparition de diarrhées, fréquemment accompagnées de vomissements et de douleurs abdominales. Si elle peut être bactérienne, elle est le plus souvent virale et très contagieuse.

Dans son dernier bulletin, publié mercredi 31 octobre, le réseau de veille sanitaire Sentinelles alerte sur le retour de la gastro-entérite en France : « le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 102 cas pour 100.000 habitants » durant la semaine du 22 au 28 octobre.

Deux régions ont dépassé le seuil épidémique de la gastro-entérite

Si ce chiffre est en-dessous du seuil épidémique défini pour cette période de l’année, qui est de 151 cas pour 100.000 habitants, il semblerait que le virus touche différemment les territoires de France. Les régions Pays de la Loire et les Hauts-de-France ont en effet dépassé ce seuil épidémique, avec respectivement 183 cas et 177 cas pour 100.000 habitants. La Normandie (150 cas pour 100.000 habitants), le Grand Est (149 cas pour 100.000 habitants) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (96 cas pour 100.000 habitants) sont également très touchées.

Afin de limiter les risques de contracter la gastro-entérite, il convient de respecter quelques conseils d’hygiène, et notamment de se laver très régulièrement et consciencieusement les mains. « Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. » rappelle l’agence Santé Publique France

Aurélie Giraud

À lire aussi : Épidémie de grippe : comment vous protéger ?

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Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Pourquoi certaines peaux attirent particulièrement les moustiques ?

Le 14 juin 2018.

Toutes les peaux n’attirent pas les moustiques de la même façon. Des chercheurs américains ont réuni différentes études qui se sont penchées sur la question et le résultat de cette analyse est plutôt étonnant.

Tous les groupes sanguins ne sont pas égaux face aux moustiques

Vous avez sans doute été confronté à cet étonnant constat. Une même soirée dehors, des moustiques en pagaille, qui ne piquent pas équitablement. Quand l’un est recouvert de piqûres, l’autre sera totalement épargné. Pourquoi ? Des scientifiques de l’institut américain Smithsonian se sont penchés sur la question et sont parvenus à décrypter les critères de choix des moustiques.

Et ils sont nombreux, si l’on en croit cette publication qui regroupe les résultats de différentes études sur le sujet. L’on apprend notamment que les personnes de groupe sanguin A et O sont plus sujettes aux piqûres de moustique que les autres. Les moustiques, capables de sentir le signal chimique diffusé par ces personnes seraient donc plus attirés par elles.

Les enfants, moins victimes des moustiques que leurs parents

Si les enfants sont moins souvent piqués que les adultes, c’est notamment parce qu’ils expirent moins de gaz carbonique que leurs parents. L’attirance des moustiques pour ce gaz est également une raison pour laquelle les femmes enceintes, qui en expulsent deux fois plus, sont plus sujettes aux piqûres. La température corporelle est également un critère de choix. Les moustiques se dirigent plus facilement vers les températures élevées. Prudence, donc, si vous venez de faire une activité sportive.

Les auteurs de cette analyse révèlent par ailleurs que la couleur de vos vêtements peut faire de vous une victime idéale pour les moustiques. Si vous portez du rouge, les moustiques vous repéreront plus facilement que si vous portez des vêtements blancs. Évitez également de boire de la bière ! Il semblerait que celle-ci favorise l’attirance des moustiques.

Gaëlle Latour

À lire aussi 5 astuces pour soulager naturellement une piqûre de moustique

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Les erreurs médicales aux urgences de l’AP-HP considérablement réduites par certaines mesures (France)

Le risque d’erreur médicale aux urgences est réduit de 40 % lorsqu’ont lieu, entre médecins, des vérifications croisées systématiques et régulières, montre une étude française publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Internal Medicine en avril.

Promue par l’AP-HP, l’étude a été menée dans six services d’urgences, dont cinq de l’AP-HP (Avicenne, Lariboisière, Hôpital européen Georges-Pompidou, Saint-Antoine et Tenon) et le centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes.

« Dans les services d’accueil des urgences, les médecins sont souvent amenés à suivre plusieurs patients en même temps et à prendre rapidement des décisions à partir d’informations ou de résultats encore partiels. Ils sont donc particulièrement exposés au risque d’erreur médicale », souligne le communiqué de l’AP-HP.

Une première étude en 2013 a évalué à 10 % le taux d’erreur médicale aux urgences.

Les erreurs médicales sont classées en fonction de leur gravité :

  • l’événement indésirable sans conséquence sur la santé du patient (ou « Near Miss ») ;

  • l’événement indésirable grave entraînant des dommages temporaires ou définitifs pour le patient (réaction transitoire, prolongation d’hospitalisation, séquelle définitive…).

« Ces erreurs peuvent avoir des origines diverses : erreur de diagnostic ou de posologie d’un traitement, retard de prise en charge, réalisation d’un examen complémentaire non indiqué… »

Dans le cadre de cette étude, coordonnée par le Dr Yonathan Freund, du service d’accueil des urgences de l’hôpital de Pitié-Salpêtrière AP-HP et de la faculté de médecine de la Sorbonne, « 1680 dossiers de patients pris en charge dans six services d’accueil d’urgence ont été tirés au sort et analysés afin de détecter d’éventuelles erreurs médicales ou événements indésirables ».

« Le taux d’erreur médicale recensé était de 10,7 % dans le groupe contrôle (soit 90 erreurs médicales recensées pour 840 dossiers de patients étudiés) contre 6,4 % dans le groupe où des vérifications croisées régulières avaient été réalisées (soit 54 erreurs médicales relevées dans 840 dossiers de patient étudiés). Ces vérifications croisées ont consisté pour les médecins à se retrouver trois fois par jour, pendant une dizaine de minutes, deux par deux, afin d’échanger sur l’état de santé et la prise en charge de leurs patients.

55 % des erreurs médicales relevées étaient sans gravité pour les patients.

Un peu plus des deux tiers des événements indésirables graves recensés ont entraîné des dommages temporaires ou ont nécessité une hospitalisation ou sa prolongation ; le tiers restant des EIG ont conduit à des dommages définitifs.

On note une réduction relative de 40 % des erreurs médicales (plus particulièrement une diminution de 47 % des erreurs sans gravité et de 29 % des événements indésirables graves) lorsque des vérifications croisées systématiques sont faites entre les médecins. »

« Ces vérifications croisées sont déjà pratiquées par certains services d’urgences de l’AP-HP, de façon formalisée ou non », précise le communiqué. « L’AP-HP envisage de diffuser des recommandations visant à les étendre à l’ensemble de ses services d’urgence.

Pour plus d’informations sur les erreurs médicales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AP-HP, JAMA Internal Medicine.
Tous droits réservés.

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Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Le 10 octobre 2017.

Dans leur ouvrage Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? (Belin), la neurobiologiste Catherine Vidal et l’historienne Muriel Salle expliquent comment certains clichés sur les femmes et sur les hommes peuvent nuire à leur santé.

Pourquoi les femmes font moins de sport que les hommes ?  

Et si certaines idées reçues sur les hommes et les femmes mettaient en danger notre santé ? C’est ce que dénoncent Catherine Vidal et Muriel Salle dans un livre intitulé Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? Dans cet ouvrage, elles dénoncent, par exemple, le fait qu’on n’encourage pas assez les petites filles à faire du sport, alors qu’elles en ont autant besoin que les garçons pour ne pas souffrir d’obésité ou de diabète.

Mais ce petit exemple ne serait clairement pas le seul. « Une femme qui se plaint d’oppression dans la poitrine va recevoir des anxiolytiques alors que l’homme sera dirigé vers un cardiologue », avance Catherine Vidal, dans 20 minutes. « Or, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes ». Ces idées reçues seraient très répandues même dans le monde médical.

Les hommes aussi sont victimes de clichés

De nombreuses maladies ne seraient ainsi pas diagnostiquées assez tôt chez les filles. C’est le cas de l’autisme, car on pense plus naturellement que les petites filles sont plus discrètes et plus timides que les garçons. Mais existe-t-il également des discriminations à l’égard des garçons et des hommes ? Selon Catherine Vidal, les hommes sont aussi victimes de certaines idées reçues. La dépression serait en effet moins bien diagnostiquée chez les hommes.

Ce serait également le cas de l’ostéoporose alors que, chez les hommes, « un tiers des fractures de la hanche sont dues à cette maladie des os fragiles », ajoute la neurobiologiste. Ce sujet est pris au sérieux par le groupe « Genre et recherche en Santé » du Comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui lancera en novembre une campagne de sensibilisation sur les idées reçues néfastes pour la santé. 

Marine Rondot

À lire aussi : Minceur : halte aux idées reçues !

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Grossesse : certaines femmes n’ont pas conscience des risques de l’alcool

Grossesse : certaines femmes n’ont pas conscience des risques de l’alcool

Le 8 septembre 2017.

Selon une enquête de l’agence sanitaire Santé publique France, encore trop de femmes enceintes n’ont pas conscience des dangers de la consommation d’alcool pour leur enfant à naître.

Risques réels pour l’enfant à naître

L’alcool doit être proscrit pendant la grossesse, pourtant, encore trop de femmes boivent de l’alcool quand elles sont enceintes. C’est ce que révèle Santé publique France dans sa dernière enquête. « Plus d’un tiers des Français jugent qu’il existe un risque pour le bébé dès le premier verre d’alcool consommé, contre moins d’un quart en 2015 », se félicite le professeur François Bourdillon, directeur général de l’agence. Mais ce n’est pas encore assez.

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), qui a lieu le 9 septembre, Santé publique France a tenu à alerter sur les risques encourus par le bébé, tels que les retards de croissance, les anomalies physiques ou encore les troubles de la mémoire. « Vous buvez un peu, il boit beaucoup », tel est le message de la nouvelle campagne nationale qui sera diffusée dans la presse cette semaine.

1 femme sur 4 boit pendant sa grossesse

Selon ces travaux, 21 % des Français croient encore qu’il est conseillé de boire un petit verre de vin de temps en temps pendant la grossesse. Ils étaient 27 % en 2015, mais c’est encore trop. Pour bien comprendre les enjeux, il faut savoir que près d’une femme enceinte sur 4 boit de l’alcool et « environ 8 000 enfants naissent chaque année avec le cerveau lésé par l’alcool ». Des handicaps qui auraient pu être évités.

Au total, les autorités sanitaires estiment à 600 000 le nombre de personnes souffrant de TCAF (Troubles Causés par l’Alcoolisation Foetale) sans le savoir. Les mentalités changent peu à peu, mais c’est encore trop long. Aujourd’hui, 75 % des Français se disent choqués par la consommation d’alcool pendant la grossesse, ils n’étaient que 69 % en 2015. Soyez vigilants et n’hésitez pas à informer vos amies enceintes tentées par un petit verre. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : L’alcool pendant la grossesse

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Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Certaines dépressions pourraient être détectées dès la naissance

Le 9 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’École de médecine de l’université de Washington, aux États-Unis, on pourrait diagnostiquer certains risques de dépression dès la naissance.

Un examen approfondi du cerveau des nourrissons

Plus la dépression est décelée tôt, plus il est facile pour les médecins et la famille de la personne qui en souffre de l’accompagner. Or, selon une étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, il serait possible d’identifier des signes avant-coureurs de la dépression chez les tous petits, en faisant un examen approfondi du cerveau des nourrissons.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont fait subir une batterie de tests à une centaine de nourrissons. La moitié d’entre eux étaient nés prématurément (au moins 10 semaines avant le terme). De nombreuses études ont en effet montré qu’il existait un lien entre la prématurité et certains troubles psychiatriques comme la dépression. La comparaison paraissait donc intéressante.

Une plus grande incidence chez les enfants prématurés

Des différences ont bien été observées, grâce à des examen par IRM (Imagerie par résonnance magnétique), dans l’amygdale, la région du cerveau impliquée dans le traitement des émotions. Ils ont ainsi constaté que, chez les bébés prématurés, les connexions entre l’amygdale et les autres régions du cerveau étaient diminuées par rapport aux bébés nés à terme.

Mais ce n’est pas tout, cette différence se maintenaient deux ans après la naissance des bébés. Selon les chercheurs, ces travaux montrent que « la force et le modèle des connexions entre certaines zones du cerveau prédisent bien le développement d’une tristesse excessive, de la timidité, de la nervosité ou de l’anxiété ». Si ces symptômes étaient détectés tôt, alors il serait plus facile d’appréhender les dépressions qui surviennent à l’âge adulte.

À lire aussi : La nature réduit les risques de souffrir de dépression

Marine Rondot

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Voici pourquoi certaines personnnes sont « sensibles » au Gluten

Le 1er août 2016.

Les personnes qui se disent « sensibles » au gluten ont aujourd’hui une explication aux nombreux symptômes qui peuvent se manifester lorsqu’ils en consomment. Une étude américaine vient de prouver l’existence d’un marqueur cellulaire spécifique lié à cette affection.

Le marqueur FABP2 responsable de la sensibilité au gluten

Une récente étude pourrait avoir trouvé une explication à la sensibilité au gluten. Cette affection, à ne pas confondre avec la maladie cœliaque (intolérance au gluten), se caractérise chez les personnes qui affirment en souffrir par divers symptômes, qui vont des troubles gastro-intestinaux aux maux de têtes, en passant par des dérèglements de l’humeur. Jusqu’ici, seuls les marqueurs de l’intolérance au gluten avaient été découverts et expliqués.

Cette dernière étude, parue dans la revue Gut, pourrait bien apporter une explication à cette sensibilité et ouvrir la voie à de nouveaux traitements, puisqu’elle met en lumière le rôle d’un marqueur de dommages dans les cellules épithéliales intestinales. Ce marqueur, baptisé FABP2, a été détecté à la suite d’une vaste étude menée sur 40 personnes intolérantes, 80 personnes dites « sensibles » et 40 personne ne souffrant d’aucun trouble digestif.

2 % d’intolérants et de sensibles au gluten

Chez les intolérants au gluten, les cellules T cytotoxiques agissent uniquement dans l’intestin grêle et les symptômes ne se manifestent alors que dans cette partie du corps. Chez les personnes souffrant d’une sensibilité au gluten, l’affaiblissement de la barrière intestinale faciliterait le passage de composés microbiens de l’intestin vers le sang et expliquerait alors la grande variété de symptômes.

Les chercheurs qui ont mené cette étude affirment qu’au terme de six mois sans consommation de produits contenant du gluten, la concentration de FABP2 chez les sujets sensibles avait retrouvé un niveau normal et les participants ont retrouvé un équilibre digestif sain. On estime aujourd’hui à 1 % le nombre d’intolérants au gluten et à 1 % supplémentaire le nombre de personnes qui souffriraient d’une sensibilité au gluten.

À lire aussi : L’intolérance au gluten : ce qu’il faut savoir

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