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L’heure du dernier repas de la journée liée au risque de certains cancers

L’heure du dernier repas de la journée est liée au risque de cancers du sein et de la prostate, selon une étude espagnole publiée dans l’International Journal of Cancer.

Les cancers du sein et de la prostate sont parmi ceux qui sont les plus fortement associés au travail de nuit, aux perturbations circadiennes et à l’altération des rythmes biologiques, indiquent les auteurs.

Manolis Kogevinas de l’Institute for Global Health (ISGlobal) de Barcelone et ses collègues ont suivi 621 hommes atteints de cancer de la prostate et 1 205 femmes atteintes d’un cancer du sein, ainsi que 872 hommes et 1 321 femmes témoins.

Les participants qui prenaient leur dernier repas avant 21 h ou au moins deux heures avant le coucher avaient un risque réduit de 20 % de cancer du sein ou de la prostate comparativement à ceux qui prenaient leur repas après 22 h ou se couchaient dans les deux heures suivant leur repas.

L’effet positif de distancer l’heure du dernier repas et celle du sommeil était plus prononcé chez les participants qui adhéraient aux recommandations de prévention du cancer et ceux qui avaient un chronotype matinal. (TEST : Quel est votre chronotype ?)

Tout semble indiquer que le sommeil affecte la capacité de métaboliser les aliments, souligne Dora Romaguera, coauteure.

L’impact de ces résultats pourrait être particulièrement important dans les cultures du sud de l’Europe, où l’on a tendance à dîner tard, souligne Kogevinas.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ISGlobal, International Journal of Cancer.
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Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Attention, certains médicaments deviennent dangereux avec la chaleur !

Le 18 juillet 2018.

Si vous devez suivre des traitements médicamenteux pendant les vacances, pensez à bien vous renseigner sur leurs effets. Certains peuvent déshydrater ou amplifier les effets de la chaleur.

Respecter les conditions de conservation

Chaleur et médicaments ne font pas toujours bon ménage. C’est pourquoi l’Agence nationale de Sécurité du médicament (ANSM) a tenu à publier quelques conseils pratiques pour éviter d’éventuels effets secondaires indésirables. « En cas de vague de chaleur, certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement-déshydratation ou un coup de chaleur », note l’agence.

S’il fait chaud, ne prenez pas l’initiative d’arrêter « votre traitement sans demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien » mais pensez bien à « respectez les conditions de conservation indiquées dans la notice et évitez d’exposer vos médicaments directement au soleil ». Parmi les médicaments qui peuvent provoquer des troubles de l’hydratation, on trouve les diurétiques. Ces médicaments augmentent la sécrétion rénale de sodium, ce qui accroit le volume des urines.

Faire le point avec son pharmacien

Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale. C’est le cas des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprophène, mais également de certains antibiotiques (notamment les sulfamides), d’antiviraux (notamment l’indinavir) et de certains antidiabétiques. Si vous devez en prendre et qu’il fait très chaud, pensez à vous rendre chez votre pharmacien pour qu’il vous conseille.

Il faudra être également prudent avec les lecteurs de glycémie car « l’exposition des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs directement au soleil, à des températures élevées, à de fortes variations de températures ou à une atmosphère humide peut avoir une incidence sur leur bon fonctionnement », ajoute l’ANSM. Enfin, soyez vigilant avec les traitements que vous devez vous appliquer sur la peau comme les solutions contre l’acné, des antiseptiques locaux ou des antimycosiques.

Marine Rondot

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Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Examens biologiques : attention aux interprétations de certains résultats

Le 8 juin 2018.

L’Académie nationale de pharmacie et la Société française de biologie clinique a souhaité nous mettre en garde contre certaines interprétations d’examens biologiques qui diagnostiquent trop rapidement une rubéole ou du cholestérol.

Attention aux interprétations trop hâtives

Dans un communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique, a invité les médecins à interpréter avec prudence les résultats de biologie médicale. Certaines décisions cliniques seraient en effet prises trop rapidement à la suite d’examens sanguins, ce qui conduirait les médecins à poser des actes dommageables pour les patients, comme la prescription de mauvais traitements.

« Les valeurs usuelles actuellement utilisées ne permettent pas toujours à elles seules de prendre une décision clinique par rapport au niveau de risque du patient », note l’Académie. « L’interprétation doit être faite en fonction du niveau de risque des patients, ce qu’indiquent certains laboratoires avec la communication des résultats », complète le Pr Rémy Couderc, chef du service de biochimie à l’hôpital Trousseau, à Paris, dans le Figaro.

Certaines erreurs de jugement peuvent être néfastes

Le cholestérol est un bon exemple. Dans un test sanguin, on décrypte le taux de LDL (mauvais cholestérol), le taux de HDL (bon cholestérol) et le total. Mais cela ne doit pas suffire à prescrire des médicaments. D’autres facteurs doivent être pris en compte, comme l’âge. On devra tenir compte également du fait que le patient fume ou pas, s’il est en surpoids ou s’il a déjà souffert de maladies cardiovasculaires.

Dans son communiqué, l’Académie nationale de pharmacie et de la Société française de biologie clinique dénonce aussi la répétition de certains examens qui seraient inutiles comme les biopsies de prostate sur des hommes de plus de 85 ans. Selon nos confrères du Figaro, ce qu’il faudrait avant tout c’est parvenir à définir « une population en bonne santé pour estimer les variations normales à travers les différentes strates de la population ». Une norme bien difficile à établir. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment interpréter le résultat de sa prise de sang et mieux comprendre son bilan sanguin ?  

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Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Pourquoi certains enfants ne semblent jamais fatigués ?

Le 21 mai 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université Edith Cowan, en Australie, et de l’Université Clermont Auvergne, il existe une explication au manque de fatigue de certains enfants.

Un excellent niveau d’endurance

Certains enfants ont beau jouer pendant des heures, ils ne semblent jamais fatigués. Or, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Physiology, il existerait une explication scientifique à ce phénomène. Par leurs multiples activités, les enfants acquièrent une endurance qui leur permet de tenir longtemps dans un exercice aussi sportif soit-il. Ils peuvent même atteindre, en endurance, le niveau des athlètes de haut-niveau.

Quand ils s’activent, les enfants utilisent le métabolisme aérobie, contrairement aux adultes qui font appel au métabolisme anaérobie. Dans le premier cas de figure, l’organisme utilise l’oxygène présent dans le sang pour produire de l’énergie, ce qui entraîne peu de fatigue musculaire. En revanche, le métabolisme anaérobie produit de l’acide lactique. Ce mécanisme entraîne une fatigue musculaire beaucoup plus rapide.

Les enfants récupèrent très bien

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi un groupe de 12 adultes de sportifs de haut niveau, un autre de 13 adultes non entraînés et un groupe de 12 garçons âgés de 8 à 12 ans. En étudiant leur fréquence cardiaque et leur consommation d’oxygène, ils ont pu constater que l’enfant possédait « une capacité de récupération fulgurante et exceptionnelle ». En clair, les enfants fatiguent moins et récupèrent mieux.

Après un effort physique intense, un adulte devra patienter plus longtemps avant de retrouver ses forces. « La perte de puissance est plus faible chez l’enfant que chez l’adulte », explique le responsable de l’étude, Sébastien Ratel, dans La Montagne. « Sa fréquence cardiaque diminue très vite après l’effort et redevient normale aussi vite qu’un athlète de haut niveau ». Pas certain que cette étude réconforte les parents…

Marine Rondot

À lire aussi : 7 signes qui montrent que vous êtes beaucoup trop fatigué(e)  

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Lutter contre le cancer du sein en limitant certains aliments

Lutter contre le cancer du sein en limitant certains aliments

Le 9 février 2018.

Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Une étude a permis de découvrir qu’en limitant l’apport d’asparagine – molécule présente dans certains aliments – on réduisait la propagation du cancer dans le reste de l’organisme.

L’asparagine, qu’est-ce que c’est ? 

L’asparagine est une molécule présente dans certains aliments riches en protéines animales et végétales tels que le bœuf, la volaille, les œufs, le poisson, les fruits de mer, les légumineuses, les produits laitiers, le lactosérum, mais aussi les asperges, les pommes de terre, les noix, les graines et le soja. 

Dans certains cas de cancer du sein, comme le cancer du sein « triple négatif », les chercheurs ont constaté, grâce à des tests sur des souris porteuses de tumeurs mammaires, que l’asparagine favorisait les métastases, c’est-à-dire la propagation du cancer vers d’autres organes. Résultats : les souris ayant reçu une alimentation pauvre en asparagine ont mieux répondu au traitement par chimiothérapie que leurs congénères.

Un espoir pour combattre le cancer « triple négatif »

Grâce à cette étude publiée dans la revue Nature, les chercheurs ont compris que les changements alimentaires peuvent influer à la fois sur le déclenchement de la maladie, sur son développement et sa propagation vers d’autres organes mais aussi sur la réponse au traitement primaire suivi par le patient.

En effet, dans le cas d’un le cancer dit « triple négatif » les cellules ne possèdent pas les récepteurs hormonaux habituels (comme la protéine HER2) qui représentent une cible thérapeutique majeure. Cette forme de cancer est donc plus résistante aux traitements. Plusieurs essais cliniques seront mis en place pour confirmer ces résultats auprès de femmes malades. 

Maylis Choné

Lire aussi : 17 produits chimiques favorisent le cancer du sein

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Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Le 9 février 2018.

Les personnes qui souffrent d’allergies peuvent avoir recours à une désensibilisation, un traitement qui s’attaque aux causes des allergies mais qui pourrait ne plus être remboursé par l’Assurance maladie.

Fini le remboursement de la désensibilisation ?

Certaines personnes sont allergiques au pollen, à la poussière, aux acariens… Ces différentes allergies rendent leur quotidien particulièrement difficile. Pour les plus sensibles, les allergologues conseillent de suivre un traitement de choc à base d’allergènes préparés spécialement pour un individu (Apsi). Or, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de diminuer le taux de remboursement de ces médicaments de 65% à 15%.

Mais ce n’est pas tout, elle souhaiterait également un déremboursement complet pour les traitements par voie injectable. La HAS a mené une vaste enquête auprès de professionnels de santé, de patients et d’industriels. Elle a ainsi pu observer que ces traitements n’étaient pas suffisamment efficaces pour mériter un remboursement. Cet avis est contesté et a été très mal accueilli par les allergologues.

Les allergologues en colère

« Si cette décision est prise, les conséquences seront lourdes pour l’ensemble des allergiques, avec en première ligne les enfants, qui ne disposeront plus des diagnostics appropriés », s’est indigné la Fédération française d’allergologie dans un communiqué. « Cette décision creusera encore plus les écarts d’accès aux soins pour les patients », a-t-elle ajouté. Si elle est suivie, cette recommandation défavoriserait en effet les patients aux revenus modestes.

Selon les données de la Fédération française d’allergologie, on compte actuellement 1 allergologue pour 30.000 habitants. Renoncer au remboursement de la désensibilisation viendrait aggraver encore un peu plus cette situation. Le nombre de personnes allergiques ne cesse d’augmenter et ce n’est pas un hasard si l’OMS a classé l’allergie au 4e rang des affections chroniques mondiales. On ignore encore si l’avis de la HAS sera suivi. 

Marine Rondot

Lire aussi : Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

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Ralentir le déclin cognitif de 11 ans avec certains légumes

Les légumes verts à feuilles peuvent ralentir le déclin cognitif, suggère une étude publiée dans la revue Neurology.

Martha Clare Morris de l’Université Rush à Chicago et ses collègues ont mené cette étude avec 960 hommes et femmes âgés de 58 à 99 ans qui ont rempli des questionnaires sur leur alimentation et ont passé deux évaluations cognitives ou plus sur une période de suivi de cinq ans.

Parmi de nombreux autres aliments, les chercheurs ont enregistré le nombre de portions de légumes verts à feuilles : laitues, épinards, choux frisés (kale), choux verts…

Pour mieux comprendre les mécanismes biologiques qui sous-tendent l’association avec le déclin cognitif, ils ont étudié les associations individuelles des éléments nutritifs et bioactifs principaux des légumes feuillus verts, dont la vitamine K (phylloquinone), la lutéine, le bêta-carotène, les nitrates, les folates (vitamine B9), le kaempférol et l’alpha-tocophérol (une forme de vitamine E).

En tenant compte, dans l’analyse, d’une diversité d’autres facteurs pouvant affecter le déclin cognitif, ceux qui mangeaient le plus de légumes feuillus – une à deux portions par jour – avaient un score cognitif correspondant à 11 ans de moins comparativement ceux qui en mangeaient peu ou pas du tout.

Des apports plus élevés de chacun des éléments nutritifs et agents bioactifs, à l’exception du bêta-carotène, étaient individuellement associés à un ralentissement du déclin cognitif.

Pourrait-on obtenir le même effet avec des suppléments contenant ces nutriments ? Probablement pas. « Les données probantes sur les suppléments ne sont pas positives, que ce soit dans le cadre d’études observationnelles ou d’essais cliniques », précise la chercheure, relayée par le New York Times.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Neurology.
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Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

Le 14 novembre 2017.

Le magazine 60 millions de consommateurs a dévoilé mardi 14 novembre, dans un hors-série, une « liste noire » de médicaments que l’on peut se procurer sans ordonnance.

Méfiez-vous des médicaments contre le rhume

L’automédication est de plus en plus répandue. Si elle n’est pas un problème en soi, elle doit supposer tout de même de la part des patients une certaine responsabilité. Un médicament n’est pas un produit anodin, il faut donc savoir lesquels on peut acheter et lesquels il vaut mieux éviter. Pour nous aider à y voir clair, le magazine 60 millions de consommateurs a établi une liste noire des médicaments dangereux.

Les médicaments qu’il faut absolument éviter sont les « anti-rhume ». Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume notamment sont composés de vasoconstricteurs, pour déboucher le nez, d’un antihistaminique et de paracétamol ou d’ibuprofène, pour lutter contre le mal de tête. Or, selon 60 millions de consommateurs, un surdosage de ces produits peut entraîner des effets indésirables très graves, comme des accidents cardiovasculaires et neurologiques ou encore des vertiges.

60 % des médicaments contre la toux sont dangereux

On rappelle que le rhume est dû à un virus et donc qu’aucun médicament ne peut le guérir. Il faut juste prendre son mal en patience, laver son nez avec du sérum physiologique et prendre du paracétamol en cas de douleur trop violente à la tête. Les médicaments contre la toux doivent également être utilisés avec une grande prudence, selon 60 millions de consommateurs. 60 % d’entre eux seraient en effet à proscrire.

Selon ce dossier, qui a été réalisé sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien et membre de l’Académie de médecine, et Hélène Berthelot, pharmacienne, seuls 21 % des médicaments disponibles sans ordonnance sont « à privilégier ». Parmi eux on trouve Vicks Vaporub, l’Imodiumcaps, le Gaviscon menthe, le Forlax 10 G ou encore le Maalox sans sucre. Pour plus d’informations, courez acheter ce numéro très instructif !

Marine Rondot

À lire aussi : L’automédication : les précautions à prendre

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La maltraitance dans l’enfance laisse des séquelles dans certains circuits cérébraux

Des modifications de structures neuronales dans certaines régions du cerveau ont été constatées chez des personnes ayant été victimes de maltraitance grave durant l’enfance, dans une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry (AJP).

Dans les pays occidentaux, de 5 à 15 % des enfants âgés de moins de 15 ans seraient victimes de maltraitance grave.

Au nombre des difficultés associées à la maltraitance infantile grave, souligne le communiqué des chercheurs, « notons le risque accru de trouble psychiatrique, tel que la dépression, un degré élevé d’impulsivité, d’agressivité et d’anxiété de même qu’une toxicomanie plus fréquente et le suicide ».

Pierre-Eric Lutz de l’Université McGill et ses collègues ont comparé les échantillons de tissu cérébral prélevés chez trois groupes de personnes décédées : 27 personnes dépressives s’étant suicidées qui présentaient des antécédents de maltraitance infantile grave ; 25 personnes dépressives s’étant suicidées, mais qui ne présentaient pas d’antécédents de maltraitance infantile ; et 26 personnes décédées qui ne présentaient pas d’antécédents de troubles psychiatriques ni de maltraitance infantile.

Ils ont observé :

  • que seuls les tissus cérébraux des personnes qui avaient été victimes de maltraitance durant l’enfance présentaient un amincissement de la gaine de myéline touchant une proportion significative de fibres nerveuses ;

  • des altérations moléculaires sous-jacentes affectant de manière sélective des cellules qui participent à la production et à l’entretien de la myéline ;

  • une augmentation du diamètre de certains des plus longs axones (fibres nerveuses) uniquement dans ce même groupe de personnes.

La myéline est une gaine de tissus adipeux protégeant et isolant les axones des neurones et favorisant la conduction efficace de l’influx nerveux. Elle constitue la matière blanche du cerveau.

La formation de la gaine de myéline (myélinisation) est progressive, se produisant surtout durant l’enfance.

Les chercheurs font l’hypothèse que ces modifications pourraient entraver le couplage fonctionnel entre le cortex cingulaire et les structures sous-corticales, telles que l’amygdale et le noyau accumbens (respectivement liées à la régulation des émotions et au sentiment de récompense et de satisfaction), et altérer le traitement affectif de l’information chez des personnes qui ont été maltraitées durant l’enfance.

Ils concluent que l’adversité en début de vie peut entraîner une détérioration persistante de plusieurs fonctions neuronales dans le cortex cingulaire antérieur.

La maltraitance laisserait des traces cérébrales liées à une vulnérabilité future

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : McGill, AJP.
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De la gélatine de porc dans les vaccins et certains médicaments

De la gélatine de porc dans les vaccins et certains médicaments

Le 21 août 2017

La gélatine de porc est un additif qui permet d’améliorer la texture de certains aliments et c’est pour cette raison qu’elle est couramment utilisée par les fabricants.Vous l’ignorez peut-être : son utilisation ne se limite pas à l’agro-alimentaire. En effet, des médicaments et même des vaccins en contiennent.

La gélatine de porc : un additif présent partout

Même si la gélatine de porc n’est pas impropre à consommation, les personnes de confession juive ou musulmane ne peuvent pas en consommer pour des raisons religieuses. Quant aux végans et aux végétariens, ils n’en mangent pas eux non plus. Si les rayons des supermarchés proposent tout une gamme d’aliments hallals ou destinés aux régimes spécifiques, certains produits dont on ne se doute pas, contiennent de la gélatine de porc.

Fabriquée à partir de carcasses et d’os broyés d’origine animale, la gélatine de porc, aussi désignée E428 ou E441, est sans odeur ni saveur. C’est pourquoi il est difficile de la détecter si l’étiquette ne mentionne pas clairement sa présence en indiquant « gélatine porcine ». Par ailleurs, elle n’est pas le seul gélifiant naturel, puisqu’il en existe aussi d’autres comme l’agar agar ou la pectine, dont l’origine est végétale.

Du porc dans un vaccin obligatoire

Pourtant, il y en a (presque) partout ! Certains aliments sont déjà connus pour contenir cet additif et affirmer que les bonbons Haribo qui font le bonheur des papilles des grands et des petits n’est pas un scoop… Selon nos confrères du Dauphiné, la gélatine de porc « se glisse dans les préparations de crème glacée, pâte à tartiner, gâteau à la crème, sauce de plats cuisinés, pizza… », mais aussi « dans des jus de fruits, de la bière ou du vin ». Même les produits laitiers comme le beurre et les yaourts allégés en contiennent ! Les produits cosmétiques ne sont pas épargnés : « certains dentifrices en comportent, tels que le « Haleine pure » de Signal ou le « Soin essentiel blancheur » de Sanogyl », lit-on dans les colonnes du journal.

Ce que l’on sait moins, c’est que la gélatine de porc est également présente dans des médicaments. Les vaccins ProQuad, Varivax, Zostavax,  Fluenz Tetra et, celui qui est obligatoire et permet de lutter contre la rougeole, les oreillons et la rubéole : le M-M-RVAXPRO. Enfin, gardez en tête que tous les médicaments sous forme de gélule sont très probablement fabriqués à partir de ce composant. 

Perrine Deurot-Bien

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