Archives par mot-clé : certains

Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques

Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques, selon une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC).

Ambika Satija de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 73 710 femmes et 43 259 hommes, en bonne santé au début de l’étude, qui ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation, leur mode de vie et leur histoire médicale tous les deux ans pendant 20 ans.

Durant cette périod, 8 631 participants ont développé une maladie coronarienne.

Dans l’ensemble, les participants qui adhéraient le plus à une alimentation basée sur les plantes avaient un risque réduit de 8 % comparativement à ceux qui y adhéraient le moins.

Mais ceux qui avaient un score plus élevé d’alimentation végétarienne saine, c’est-à-dire riche en grains entiers, en fruits et légumes, etc., avaient un risque réduit de 25 %.

Alors que ceux qui avaient un score élevé d’alimentation végétarienne « malsaine », c’est-à-dire mettant l’accent sur des aliments végétaux moins sains, comme les boissons sucrées, les grains raffinés (ex. farine blanche), les pommes de terre et les aliments sucrés, avaient au contraire un risque accru de 32 %.

« Il est évident qu’il existe une grande variation dans la qualité nutritionnelle des aliments végétaux, ce qui rend cruciale la prise en compte de la qualité des aliments dans un régime végétarien », conclut la chercheuse.

Pour plus d’informationssur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American College of Cardiology, JACC.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

Le 28 juillet 2017

Selon une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les effets secondaires de certains médicaments augmentent le risque d’être victime d’un accident de la route. Un risque qui concerne autant les conducteurs automobiles… que les piétons. 

37 % des médicaments ont un impact sur la sécurité routière des piétons

Depuis plusieurs années, certains médicaments sont déclarés dangereux et empêchent la conduite en raison de leurs effets secondaires. D’après une étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la prise de ces médicaments augmenterait également les risques d’être victime d’un accident de la route chez les piétons. 

Selon nos confrères du Figaro, 37 % des médicaments disponibles en France mettraient la sécurité des piétons en danger. Il est possible de les reconnaître grâce à leur pictogramme : le rouge interdit formellement de conduire, l’orange invite à être prudent et le jaune à la vigilance. Bien entendu, plus le cryptogramme est élevé, plus le risque d’accidents augmente, chez les conducteurs comme chez les piétions.

Prise de médicaments chez les piétons et accidents de la route sont liés  

Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’Inserm ont comparé les chiffres de la police française sur les accidents de la route et les données de remboursement de l’Assurance-maladie entre 2005 et 2011. Les données de plus de 6 500 piétons ont permis de dresser le constat suivant : 20 % des piétons victimes d’un accident de la route étaient sous traitement au moment de l’événement.

Pour ne pas fausser les résultats de l’étude par des comportements individuels imprudents, les chercheurs ont comparé les données de chaque piéton au moment de l’accident avec celles qu’ils présentaient quelques mois auparavant. Selon Emmanuel Lagarde, le directeur de l’Inserm, « c’est la première fois qu’un lien entre la prise de médicaments par les piétons et le risque d’accidents de la route est mis en évidence ».

À lire aussi : Accidents : les effets néfastes du mélange alcool et boisson énergisante 

Marie-Hélène Hérouart

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cosmétique : l’UFC alerte sur la toxicité de certains produits

Cosmétique : l’UFC alerte sur la toxicité de certains produits

Le 8 juin 2017.

L’association de défense des consommateurs UFC Que-Choisir a complété la liste des produits cosmétiques qui contiennent des substances toxiques. 23 nouveaux produits devraient être ainsi retirés des rayons.

Des substances qui sont interdites par les autorités

Mercredi 7 juin, l’UFC Que-Choisir a publié une liste de plus 1 000 cosmétiques contenant des substances indésirables. Cette liste a été mise à jour après la découverte de 23 nouveaux produits contenant des composants dangereux. 12 d’entre eux sont jugés « préoccupants » par l’association, qui demande un « retrait immédiat » de ces produits des rayons de nos grandes surfaces.

Parmi ces substances, on trouve des perturbateurs endocriniens mais aussi des allergisants ou des irritants. L’association dénonce notamment la présence de methylisothiazolinone (MIT) et du methylchloroisothiazolinone (MCIT), deux allergisants puissants, dans certains produits de beauté, ou celle de sodium lauryl sulfate, un agent lavant qui peut provoquer des irritations. Des substances pourtant « rigoureusement interdites ».

Des allergisants dans des produits pour les enfants

L’UFC Que-Choisir dénonce par exemple la présence de MIT dans un spray solaire pour enfants, un soin masculin pour les yeux et un gel coiffant pour cheveux, alors même que cet allergisant est interdit depuis février dernier dans l’Union européenne pour les produits qui ne se rincent pas. Et cet exemple n’est pas le seul. Selon les mots de l’association, la vente de ces produits est « hors-la-loi ».

Sont également pointés du doigt les produits qui cumulent jusqu’à 4 substances toxiques. C’est le cas du déodorant Natur Protect de la marque Sanex, du rouge à lèvres Deborah Milano, ou encore de l’huile sèche sublimante du Petit Marseillais. L’UFC recommande aux enfants et aux femmes enceintes de se tenir à l’écart de ces produits potentiellement dangereux pour le fœtus. Les fabricants seront-ils sanctionnés ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Cosmétique : savez-vous ce que contiennent vos produits de beauté ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Masques noirs : une mise en garde contre certains produits

Le 21 avril 2017.

Les chaînes Youtube qui donnent des conseils beauté se sont multipliées. Et ces dernières semaines, le produit qui a fait le plus parler de lui est le masque noir. Utilisé pour éliminer les points noirs, ces masques pourraient cependant s’avérer dangereux.

Utilisé contre les points noirs

Avoir une peau parfaite, purifiée et sans points noirs, c’est le rêve de nombreuses adolescentes. Alors, quand le masque noir a fait son apparition sur les réseaux sociaux et sur les chaînes Youtube, elles ont été nombreuses à se jeter sur ce nouveau produit plein de promesses. Seulement voilà, certaines ont souffert de brûlures, d’irritations ou encore d’allergie.

Pour comprendre d’où venait le problème, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) s’est procurée « sur une plateforme de vente en ligne, les produits les plus populaires » et a étudié la composition de ces masques noirs grâce à leur étiquetage. Elle a ainsi pu constater qu’aucun de ces produits n’était conforme à la règlementation européenne. Pour éviter tout effet secondaire, la fédération recommande donc de se tourner vers des produits français.

Attention aux produits qui viennent de l’étranger

Selon la FEBEA, qui, rappelons-le, défend les intérêts de l’industrie des cosmétiques en France, « il existe une large gamme de soins cosmétiques purifiants, en prenant soin de se référer pour les masques noirs à des marques de référence sur le territoire français ». Acheter des produits étrangers, même sur des sites de ventes en ligne français, ne serait pas sans danger. En effet, dans certains cas, aucun recours n’existe.

Certains produits viendraient directement de Chine et sur certains, il existerait « des incohérences entre la liste des ingrédients et les informations portant sur la durée de vie du produit ». En clair, pour être certain qu’un produit cosmétique acheté en ligne n’est pas dangereux, il faut que figurent, en français, sur les produits la liste des ingrédients, le numéro de lot, le nom et l’adresse de la personne responsable. Si ces informations ne sont pas présentes, vous prenez des risques. 

Marine Rondot

Vous aimerez aussi : Comment avoir une jolie peau ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les bébés pleurent plus dans certains pays

Les bébés pleurent plus dans certains pays

Le 7 avril 2017.

L’étude est très sérieuse bien que le sujet puisse faire sourire : les chercheurs se sont posé une question que personne ne s’était probablement posée avant. « Est-ce que les bébés italiens et allemands pleurent plus que les Britanniques ? » Ils ont mené l’enquête et ont étudié les pleurs de plus de 8 700 bébés dans 7 pays différents. Ils ont ensuite analysé les résultats, parus dans la revue The Journal of Pediatrics.

Qui sont les bébés qui pleurent le plus ?

Les chercheurs ont découvert de véritables différences entre les pays, alors même qu’il aurait été assez naturel de penser que les bébés pleuraient tous à peu près de la même façon. Sur les sept pays étudiés, ce sont les bébés canadiens qui sont les plus gros pleureurs : 34 % ont des périodes de pleurs inexpliqués de plus de 3 heures par jour. Suivent les petits Britanniques (28%) et les petits Italiens (21%). Inversement, c’est au Danemark que les bébés ont ces crises le moins souven,t avec seulement 5 % des enfants étudiés.

Si ça peut paraître normal qu’un bébé de trois mois, comme ceux étudiés par les chercheurs, pleure, en réalité à cet âge-là, la moyenne n’est que de 1 heure 10 de pleurs par jours alors qu’ils commencent, dans les deux premières semaines de leur vie, avec 2 heures de pleurs par jour. Pleurer 3 heures par jour à trois mois n’est donc pas normal, bien que les chercheurs ne sachent pas dire d’où vient le problème.

Quelques pistes à étudier pour les chercheurs en pédiatrie

La recherche menée par le Professeur Dieter Wolke a mis en évidence un problème jusqu’alors très peu traité dans la littérature scientifique. Les chercheurs lancent plusieurs hypothèses sur l’origine de ces périodes de pleurs inexpliqués et sur leur fréquence.

S’il est possible que ce soit lié aux parents et à la parentalité en général, et que donc les pleurs soient d’origine culturelle, il se pourrait également qu’ils soient liés à des habitudes alimentaires qui peuvent donner, ou non, des coliques plus fréquentes.

Si les pédiatres réussissaient à identifier les causes de ces pleurs et la raison de leur fréquence différente selon les pays, les futurs parents les remercieront sans aucun doute.

Paolo Garoscio

Vous aimerez aussi : Une application qui décrypte les pleurs des bébés

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La maladie de Crohn pourrait être soulagée par un médicament déjà sur le marché dans certains cas

La maladie de Crohn pourrait être exacerbée par une souche de levure courante et ses symptômes pourraient être atténués par un médicament générique déjà sur le marché, selon une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont de deux types : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Toutes deux sont caractérisées par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif.

Depuis plusieurs décennies, la présence d’anticorps à des levures, en particulier à la Saccharomyces cerevisiae dite levure de boulanger, est utilisée pour différencier la maladie de Crohn de la colite ulcéreuse. Mais le rôle de la levure n’était pas clair.

June Round de l’Université de l’Utah et ses collègues ont montré que cette souche de levure aggrave l’inflammation intestinale chez des souris atteintes de l’équivalent de la maladie de Crohn.

Ces souris avaient des concentrations plus élevées de composés riches en nitrogène, appelés purines. À la différence d’autres variétés de levure, la S. cerevisiae ne peut décomposer les purines qui s’accumulent dans le tractus intestinal et se transforment en un autre composé, l’acide urique. L’acide urique exacerbe l’inflammation, ce qui peut aggraver les symptômes des maladies inflammatoires de l’intestin.

Les chercheurs ont aussi analysé le sérum sanguin provenant de 168 volontaires et constaté que chaque échantillon contenant des niveaux élevés d’anticorps à la S. cerevisiae avait également des niveaux élevés d’acide urique.

Alors que seulement un sous-groupe de personnes atteintes de MICI sont colonisées par la S. cerevisiae, « les résultats de cette étude appuient l’idée que la levure exacerbe la maladie chez ces personnes, et que le soulagement peut être à portée de main », souligne la chercheuse.

Pour tester l’idée, les chercheurs ont traité des souris avec un médicament générique, l’allopurinol, utilisé pour prévenir la production d’acide urique chez les personnes atteintes de la goutte. Le médicament a réduit significativement l’inflammation intestinale chez ces souris.

Mais des essais cliniques seront nécessaires pour déterminer si cette levure exacerbe aussi les symptômes de la maladie de Crohn chez les humains et s’ils peuvent être soulagés de la même manière, souligne la chercheuse.

Pour plus d’informations sur la maladie de Crohn, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Utah, Science Translational Medicine.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le soja protégerait les femmes de certains cancers du sein

Le 8 mars 2017.

Le soja, jusqu’ici déconseillé aux femmes atteintes d’un cancer du sein, pourrait en fait avoir un effet protecteur contre certaines formes de tumeurs. Une étude américaine vient récemment de le prouver.

Le soja, au cœur d’une polémique médicale

La consommation de soja a toujours été déconseillée aux femmes présentant des risques de développer un cancer du sein. En cause : les isoflavones, une substance proche des œstrogènes et qui constitue le composé principal de cette plante. Jusqu’ici, les médecins pensaient que la consommation de cette substance pourrait en effet aggraver l’apparition des cancers de type hormono-dépendants, qui représentent environ 70 % de tous les cancers du sein.

Une équipe de chercheurs américains vient de s’intéresser au sujet et, dans une étude publiée dans la revue Cancer, remettent totalement cette idée reçue en cause. Car selon ces chercheurs, le soja pourrait, au contraire, protéger les femmes de certains types de cancers du sein.

Les consommatrices de soja ont un taux de mortalité réduit de 21 %

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont observé les données médicales de 6 200 femmes, toutes soignées pour un cancer du sein. Ces dernières ont été interrogées sur leurs habitudes alimentaires et c’est la consommation de soja qu’ont retenu les auteurs de cette étude. En recoupant les données, ces derniers ont remarqué que les femmes qui avaient l’habitude de consommer de cette plante régulièrement, voyaient leurs chances de survie augmenter de 21 % par rapport à celles qui n’en consommaient pas ou très peu.

« Nos résultats nous indiquent qu’il n’y a pas d’effets indésirables pour les femmes soignées grâce à une thérapie hormonale », explique ainsi le Dr Fang Fang Zhang, de l’université Tufts. « Concernant les femmes qui souffrent d’un cancer non hormono-dépendant, le soja peut avoir un effet protecteur. Les autres femmes semblent également bénéficier de ces avantages mais à un niveau moindre », note encore le chercheur.

Sybille Latour

À lire aussi : Soja, la vérité sur un aliment décrié

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

 Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

Le 6 février 2017.

Certains médecins n’hésitent pas à afficher clairement leur refus de prendre en charge des patients bénéficiant de l’Aide médicale de l’État (AME) ou de la couverture maladie universelle (CMU). Un comportement dénoncé par l’Ordre des médecins.

Refus de soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU

Certains médecins refuseraient de soigner les patients pauvres. C’est en tout cas ce que dénonçaient, début janvier, trois associations : La Fédération des acteurs de la solidarité, le Collectif interassociatif sur la santé et Médecins du monde. Afin de mettre un terme à ces « pratiques illégales et discriminatoires de refus de soins », elles avaient saisi le Défenseur des droits, Jacques Toubon.

Les associations pointaient du doigt spécifiquement douze médecins et dentistes. À côté de leurs noms, sur Doctolib, un site de prise de rendez-vous médical sur Internet, était affiché : « pas de CMU acceptée ». Cette mention serait proprement illégale dans la mesure où la loi oblige les médecins à soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU, et à leur appliquer les tarifs conventionnés, sans dépassements d’honoraires.

Un comportement inacceptable selon l’ordre des médecins

« Un tel comportement est absolument inacceptable, tant sur le plan déontologique que moral », a fait savoir, jeudi 2 février, l’Ordre des médecins, dans un communiqué. L’Ordre a par ailleurs annoncé qu’il allait « saisir les chambres disciplinaires de plaintes à l’encontre de ces médecins ». Un avis encouragé par le Défenseur des droits sur son site Internet qui dénonce avec fermeté les « refus de soins illégaux auxquels sont exposés les bénéficiaires de la CMU-C, de l’Aide à la complémentaire santé (ACS) et de l’AME ».

De son côté, Jean-Paul Ortiz, le patron des syndicats médicaux français, a condamné ces refus mais a cherché à les expliquer : « Beaucoup prennent un rendez-vous chez leur médecin et ne viennent pas », a-t-il estimé au micro d’Europe 1. « Ce sont des populations défavorisées qui n’ont pas ces attitudes de bonne organisation dans leur vie quotidienne ou qui n’ont pas ces réflexes-là. »

Marine Rondot

Vous aimerez lire aussi : La thérapie par le rire

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Certains antibiotiques ont des effets secondaires persistants et incapacitants, met en garde Santé Canada

Santé Canada a averti, le 23 janvier, de l’existence d’effets secondaires persistants et incapacitants des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones qui inclut la ciprofloxacine (Cipro), la lévofloxacine, la moxifloxacine (Avelox), la norfloxacine et l’ofloxacine.

Les fluoroquinolones sont autorisées au Canada pour le traitement de plusieurs types d’infections bactériennes, notamment des voies urinaires et des voies respiratoires.

Environ 3,1 millions d’ordonnances de fluoroquinolones sont exécutées annuellement au Canada.

L’examen effectué par Santé Canada portait principalement sur des effets secondaires graves connus, notamment les tendinites/tendinopathies (inflammation des tendons), neuropathies périphériques (lésions ou troubles touchant les nerfs), aggravation d’une myasthénie grave (une maladie auto-immune chronique), hypersensibilité et réactions cutanées graves, troubles mentaux, dépression et suicide/automutilation, convulsions (crise convulsive), troubles cardiovasculaires, phototoxicité (sensibilité à la lumière) et troubles de la vision.

Santé Canada a conclu que certains des effets secondaires connus peuvent, dans de rares cas, être persistants (subsistant 30 jours ou plus après la fin du traitement) et incapacitants. Ce sont notamment :

  • des tendinites/tendinopathies (inflammation ou troubles des tendons) ;
  • des neuropathies périphériques (altérations ou troubles touchant les nerfs) ;
  • des troubles du système nerveux central (liés à des troubles du cerveau).

En juillet 2016, la Food and Drug Administration (FDA) américaine estimait que les effets secondaires graves associés aux fluoroquinolones surpassaient généralement les bénéfices pour les patients atteints de sinusite aiguë, bronchite aiguë et infections des voies urinaires non compliquées qui ont d’autres options de traitement.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, FDA.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Schizophrénie : la nicotine normalise certains déficits

La nicotine normalise des déficits dans l’activité cérébrale associée à la schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Nature Medicine.

Les personnes atteintes de la maladie « ont fréquemment recours au tabagisme comme automédication pour compenser les déficits dus à leur maladie ou pour soulager de lourds effets secondaires de leur traitement (léthargie, perte de motivation…) ».

Le cortex préfrontal (associé à la cognition : prise de décision et mémoire de travail) est une des zones altérées dans la schizophrénie.

Dans une situation non pathologique, l’activité du cortex préfrontal est modulée par des neurotransmetteurs tels que l’acétylcholine via les récepteurs nicotiniques situés à la surface des cellules nerveuses.

Récemment, la mutation génétique CHRNA5, codant pour une sous-unité du récepteur nicotinique, a été identifiée comme étant associée aux troubles cognitifs de la schizophrénie et à la dépendance au tabac.

Dans la présente étude, les chercheurs de l’Institut Pasteur/CNRS), dirigée par Uwe Maskos, en collaboration avec des chercheurs de l’École Normale Supérieure et de l’Inserm, ont introduit le gène humain CHRNA5 chez la souris afin de reproduire les déficits cérébraux caractéristiques de la schizophrénie.

« Les chercheurs ont pu constater une activité diminuée des cellules du cortex préfrontal chez les individus portant la mutation CHRNA5. Ils sont parvenus à identifier précisément le type cellulaire dont l’activité était affectée par la mutation génétique. Il s’agit des interneurones (petits neurones qui établissent des connexions entre des réseaux de neurones).

“(…) lorsque nous administrons de la nicotine, celle-ci se fixe sur les récepteurs nicotiniques des interneurones, et influence l’activité des cellules pyramidales du cortex préfrontal qui retrouvent un état d’excitation normal” explique Fani Koukouli, première auteure de l’étude. La baisse d’activité mesurée chez ce modèle est semblable à celle observée chez les patients atteints de désordres psychiatriques, tels que la schizophrénie et l’addiction.

“L’administration répétée de nicotine rétablissant une activité normale du cortex préfrontal laisse présager une possible cible thérapeutique pour le traitement de la schizophrénie” déclare Uwe Maskos, principal auteur de l’étude. La molécule thérapeutique devra alors présenter la même forme que la nicotine sans en avoir les effets nocifs (dépendance, vieillissement cellulaire, accélération de l’activité cardio-vasculaire…). »

« Parce que l’“hypofrontalité” est également associée à l’addiction et d’autres conditions psychiatriques, tels que le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) et le trouble bipolaire, cette étude pourrait ultimement avoir de larges applications pour le développement de médicaments dans le domaine de la santé mentale », soulignent de leur côté des chercheurs de l’Université américaine Boulder ayant participé à cette étude.

Pour plus d’informations sur la schizophrénie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Institut Pasteur, University of Colorado at Boulder, Nature Medicine.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia