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Alzheimer : certains malades pourraient garder une excellente mémoire

Le 16 novembre 2016.

S’il est classique de penser qu’une maladie d’Alzheimer se traduit inévitablement par une perte de mémoire, cette récente étude pourrait bien éclairer d’un jour nouveau les véritables symptômes de cette maladie neurodégénérative.

Des patients atteints d’Alzheimer, sans aucun symptôme

La maladie d’Alzheimer n’est pas toujours associée à une perte de mémoire. Alors que cette maladie neurodégénérative se caractérise souvent par une perte progressive des souvenirs et de la mémoire proche, une récente étude, menée sur un petit panel de participants, suggère que certaines maladies d’Alzheimer pourraient passer inaperçu.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les cerveaux de huit personnes âgées et décédées qui, jusqu’au dernier jour de leur vie, avaient montré des signes de parfaite capacité cognitive. Or trois des cerveaux analysés ont pourtant montré les signes classiques du développement de la maladie d’Alzheimer que sont les plaques de protéines amyloïdes et l’enchevêtrement neurofibrillaire.

Exercer son cerveau pour contourner la maladie d’Alzheimer ?

« Certains facteurs pourraient protéger le cerveau et les souvenirs de la maladie d’Alzheimer », s’est étonné le Dr Changiz Geula, de l’université Northwestern, qui a dirigé cette étude. Les causes exactes de ce phénomène n’ont pas encore été découvertes et des études complémentaires devront désormais les déterminer. Les chercheurs estiment également nécessaire de mener cette expérience sur un échantillon plus large pour obtenir des données plus précises.

Les scientifiques émettent cependant plusieurs hypothèses. La première suggère que si une personne exerce son cerveau tout au long de sa vie, et particulièrement lorsqu’elle est âgée, elle pourrait se fabriquer une forme de « réserve cognitive » qui la protégerait du déclin. L’autre hypothèse, plus mystérieuse, suggère qu’un élément, encore inconnu, présent dans le cerveau de ces patients, permettrait d’annuler les effets des plaques amyloïdes et des enchevêtrements neurofibrillaire.

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Les chutes chez les personnes âgées liées à certains médicaments

Certains médicaments peuvent entraîner des chutes chez les personnes âgées, rapporte la Revue Prescrire dans son numéro de novembre.

« Le Centre régional de pharmacovigilance de Strasbourg a analysé les dossiers de patients hospitalisés et ayant chuté. L’étude a été réalisée de manière prospective par des visites bimensuelles pendant une période de 13 mois dans des services de gériatrie. »

« 84 chutes ont été analysées chez des patients âgés en moyenne de 84 ans prenant au moins un médicament connu pour exposer à des chutes. Les patients prenaient en moyenne 6 médicaments, dont en moyenne 2, exposant à des risques de chute. Les chutes ont entraîné des complications chez environ la moitié des patients, le plus souvent des fractures. Près de 40 % des patients ont gardé des séquelles de la chute.

Les médicaments mis en cause ont été, notamment, des antihypertenseurs (chez environ la moitié des patients), des benzodiazépines, des hypnotiques (somnifères) et des antiépileptiques.

Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Les conséquences en sont parfois graves, notamment des pertes d’autonomie.

La prévention des chutes chez les personnes âgées passe par une attention particulière aux facteurs de risque. La prise de certains médicaments en fait partie. Il importe de réexaminer régulièrement l’intérêt réel de chaque médicament de l’ordonnance pour envisager une baisse de la posologie, voire un arrêt programmé pour éviter la survenue de chutes avec leurs complications. Surtout quand la personne est déjà à risque élevé de chutes : celles ayant des antécédents de chute, gênées par un déficit visuel, une incontinence urinaire ou un handicap fonctionnel. »

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of American Medical Association (JAMA) Internal Medicine montrait que les médicaments prescrits à la majorité des personnes âgées pour contrôler leur pression artérielle augmentaient de 30 % à 40 % le risque de blessures graves dues aux chutes.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Alzheimer : certains aliments sont liés à un risque accru

Les facteurs de risque les plus importants pour la maladie d’Alzheimer semblent liés à l’alimentation, selon les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of the American College of Nutrition (JACN).

Par exemple, rapportent-ils, lorsque le Japon est passé du régime alimentaire japonais traditionnel à l’alimentation occidentale, la prévalence de la maladie est passée de 1 % en 1985 à 7 % en 2008, avec un délai de 20 à 25 ans.

William B. Grant, du Sunlight, Nutrition and Health Research Center, a réalisé une revue de littérature et mené une nouvelle étude mettant en relation la prévalence de la maladie d’Alzheimer dans 10 pays (Brésil, Chili, Cuba, Égypte, Inde, Mongolie, Nigéria, Corée, Sri Lanka, États-Unis) avec les données concernant les aliments vendus dans ces pays, 5, 10 et 15 ans plus tôt que les données de prévalence.

Les ventes de viande et de produits d’origine animale (sans inclure le lait), 5 ans avant les données de prévalence de la maladie, étaient en plus fortes corrélations avec celles-ci.

Étaient également en corrélation, les produits sucrés et les produits laitiers à forte teneur en gras qui caractérisent l’alimentation occidentale. Les études montrent aussi que les fruits, les légumes, les grains, les produits laitiers faibles en gras, les légumineuses et les poissons sont associés à un risque réduit.

Les Américains semblent être particulièrement à risque, chaque personne ayant une probabilité d’environ 4 % de développer la maladie, probablement en partie à cause du régime alimentaire occidental qui tend à inclure une grande quantité de viande.

« Réduire la consommation de viande pourrait réduire de manière significative le risque de maladie d’Alzheimer, ainsi que de plusieurs cancers, de diabète de type 2, d’accident vasculaire cérébral (AVC), et, probablement, de maladie rénale chronique », souligne le chercheur.

« De plus en plus de données provenant d’études écologiques et observationnelles, ainsi que d’études portant sur les mécanismes par lesquels certains aliments peuvent contribuer à la maladie, indiquent que le régime alimentaire occidental – en particulier la grande quantité de viande de ce régime – est fortement associé à un risque de développer la maladie d’Alzheimer et plusieurs autres maladies chroniques », conclut-il.

« Bien que le régime méditerranéen traditionnel soit associé à environ la moitié du risque de maladie d’Alzheimer comparativement à l’alimentation occidentale, les régimes traditionnels des pays tels que l’Inde, le Japon et le Nigeria, avec leur très faible consommation de viande, sont associés à une réduction supplémentaire de 50 % du risque ».

Psychomédia avec sources : Taylor & Francis, JACN.
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Schizophrénie : l’exercice aérobique aide à améliorer certains symptômes

L’exercice aérobique peut aider de manière significative les personnes atteintes de schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Schizophrenia Bulletin.

Joseph Firth et Alison Yung de l’Université de Manchester ont, avec leurs collègues, combiné les données de 10 études cliniques impliquant un total de 385 personnes atteintes de schizophrénie.

La phase aiguë de la schizophrénie est caractérisée par des hallucinations et des délires (symptômes dits positifs), qui sont généralement traitables avec des médicaments, indiquent les chercheurs. Mais la plupart demeurent affectée par des déficits cognitifs, dont des problèmes de mémoire et de concentration et des troubles de traitement de l’information (symptômes dits négatifs).

Des programmes d’exercices aérobiques avec tapis roulant et vélo d’exercice, en combinaison avec les médicaments, amenaient une plus grande amélioration du fonctionnement cérébral global que les médicaments seuls.

Les domaines les plus améliorés par l’exercice étaient la capacité à comprendre les situations sociales, la capacité d’attention, et la mémoire de travail (quantité d’informations qui peut être gardée à l’esprit à un moment donné).

Les programmes qui comportaient la plus grande quantité d’exercice, et ceux qui
amenaient la plus grande amélioration de la condition physique avaient les effets les plus importants sur le fonctionnement cognitif.

« Les déficits cognitifs sont un aspect de la schizophrénie particulièrement problématique », explique Firth. « Ils entravent la récupération et ont un impact négatif sur la capacité à fonctionner au travail et dans les situations sociales. Et, les médicaments actuels de la schizophrénie ne traitent pas les déficits cognitifs de la maladie. »

Les données de recherche suggèrent de plus en plus que l’exercice physique peut apporter une solution, dit-il. « Le recours à l’exercice dès les premiers stades de la maladie pourrait réduire la probabilité d’invalidité à long terme, et faciliter la récupération fonctionnelle complète », dit-il.

Psychomédia avec sources : University of Manchester, Schizophrenia Bulletin.
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JO : Quelles sont ces ecchymoses que nous voyons sur certains athlètes ?

Le 10 août 2016.

Les spectateurs des Jeux Olympiques n’ont pu s’empêcher d’observer d’étranges tâches rouges sur les corps de certains athlètes. Signe que ces derniers sont devenus adeptes d’une médecine douce, le « cupping », connu pour ses effets sur la vascularisation des muscles.

Stimuler la circulation du sang grâce à des ventouses

Il est fréquent, lors d’une épreuve des Jeux Olympiques, d’observer des athlètes arborant d’étranges tâches sur leur peau. Ces ecchymoses sont de forme ronde, de couleur rouge foncé et constellent le corps de certains sportifs, comme celui du nageur américain Michael Phelps.

À l’origine de ces étranges blessures, une pratique à laquelle s’adonnent de nombreux sportifs : le « cupping », cette médecine douce qui trouve son origine dans la médecine chinoise consiste à appliquer des ventouses sur des zones spécifiques du corps pour activer la circulation du sang dans certains muscles. Il suffit alors de poser la ventouse puis d’exercer une légère succion, soit grâce à une source de chaleur, soit grâce à une pompe, afin de stimuler les zones désirées.

Une arme pour éviter les douleurs de l’effort

Le cupping jouerait également un rôle sur l’élimination des toxines des tensions accumulées dans le corps. « La technique permet de tonifier la circulation locale dans les tissus mous (muscles, ligaments, tendons…) et lorsque ces zones sont mieux vascularisées, l’athlète est plus performant », explique ainsi Daniel Henry, kinésithérapeute, ostéopathe, kiné-chinoise, acupuncteur et président de l’Association Internationale des Praticiens Médecine des Ventouses (AIPMV), pour le quotidien Metronews.

« Selon l’endroit où est posée la ventouse, il est possible d’améliorer l’action par voie réflexe et l’action antalgique évite l’apparition de douleurs dues à l’effort. La méthode permet aussi de décongestionner certaines zones inflammatoires, redoutables donc pour prévenir les crampes. Enfin, en stimulant certains points, la ventouse peut aider à mieux gérer ses émotions. Une sorte de dopage soft physiologique », ajoute-t-il encore. Le cupping n’est pas la seule pratique originale des Jeux Olympiques. Certains athlètes utilisent également des « bandes de kinésithérapie ». Facilement repérables grâce à leurs couleurs vives, elles sont appliquées sur les muscles, afin de les protéger d’éventuelles blessures.

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