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L’hypertrophie bénigne de la prostate, c’est vraiment bénin

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une affection dont le diagnostic ne pose aucun problème particulier. Selon la Haute autorité de la Santé, «l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est un état de la nature plus qu’une pathologie. Elle se définit anatomiquement par une augmentation de la taille de la prostate non due à un cancer, et histologiquement par une hyperplasie de la zone transitionnelle de la prostate» généralement observée qhez l’homme de plus de 50 ans.

Sa principale conséquence clinique consiste en une gêne à la vidange vésicale. Les symptômes (on parle ici de «troubles urinaires du bas appareil») retentissent de façon variable sur la qualité de vie. Ce sont ces inconvénients qui motivent généralement la demande de traitement. 

Selon la Haute Autorité de Santé, la proportion des hommes souffrant de cette «pathologie très fréquente» et présentant de tels troubles (moyens ou sévères) est respectivement estimée à:

  • 8% pour les hommes de 60 ans-69 ans
  • 15% pour les hommes de 70 ans-79 ans
  • 27% pour les hommes de 80 ans-89 ans

Les complications potentielles de l’HBP sont la rétention aiguë d’urine, la rétention chronique avec mictions par regorgement, l’apparition de calculs vésicaux, de diverticules vésicaux ou d’une insuffisance rénale.

Au départ, le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate est médicamenteux: alpha-bloquants, médicaments inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (ou médicaments «érectiles» comme le Cialis) et phytothérapie. Parmi les effets secondaires, on peut observer des vertiges et des hypotensions orthostatiques (la fameuse «chute de tension» quand on se lève trop brusquement).  

Le traitement chirurgical est proposé en cas d’efficacité jugée insuffisante par le patient du traitement par médicaments. La «résection endoscopique de prostate» demeure l’intervention de référence et la procédure la plus pratiquée en France. C’est une intervention parfaitement codifiée dont les effets secondaires sont le plus souvent bien supportés.


A votre santé! – Slate.fr

Le petit déjeuner, c’est bon pour le coeur des hommes !

Souvent boudé, notamment chez les jeunes, le petit déjeuner est un repas essentiel. Dans certains pays, il est d’ailleurs considéré comme le plus important de la journée.

Aujourd’hui une étude américaine menée par chercheurs de la Harvard School of Public Health confirme les bienfaits de ce repas. Cette vaste étude a consisté essentiellement à observer les comportements alimentaires de près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans entre 1992 et 2008.

La conclusion est on ne peut plus claire : les hommes qui sautent le petit-déjeuner ont 27 %  de risques en plus d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne, en comparaison bien sûr avec ceux qui ne se nourrissent pas correctement le matin.

Les auteurs de l’étude ont par ailleurs précisé que ne pas prendre son petit-déjeuner le matin pouvait conduire à certains risques, comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète.

Cette étude a permis de révéler que les hommes sautant le petit-déjeuner étaient souvent « jeunes, fumeurs, travaillant à plein temps, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant davantage d’alcool ».

Des chiffres qui confirment les tendances déjà observées au sein de la population française. Il n’y pas si longtemps, une enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) avait permis de démontrer que les matins sans petits déjeuners étaient malheureusement monnaie courante chez les étudiants,  1 étudiant sur 5 ne prenant que deux repas par jour.


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Médicaments en ligne : c’est le jour J

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Révolution du côté de la vente des médicaments en France.

C’est en effet à partir d’aujourd’hui, vendredi 12 juillet 2013, que la vente en ligne de certains médicaments est officiellement autorisée.

Au total ce sont désormais 4 000 médicaments sans ordonnance qui sont accessibles en ligne. Attention toutefois, seuls les sites adossés à des pharmacies physiques ont le droit de vendre des médicaments sur internet et uniquement après avoir reçu l’autorisation de l’Agence régionale de Santé.

Histoire d’aider les consommateurs à y voir un peu plus clair, l’Ordre National des Pharmaciens met à votre disposition une liste des sites effectivement autorisés à effectuer cette vente en ligne. Pour la consulter, il vous suffit de cliquer ici

Une recherche par régions, par départements et même par communes y est possible. N’hésitez pas à vous y connecter pour éviter de tomber sur un site qui ne serait pas autorisé.

Car, et comme vous vous en doutez, les sites qui n’ont pas reçu l’aval des ARS sont susceptibles de vendre des produits contrefaits et donc non contrôlés.

Une vente en ligne qui n’est pas du goût de tout le monde d’autant qu’elle débute quelques heures seulement après que l’Autorité de la Concurrence se soit prononcée en faveur d’une vente en dehors des officines et donc dans les grandes surfaces.


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C’est la semaine nationale de prévention du diabète

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A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 juin, se déroule la 2eme semaine nationale de prévention du diabète. Organisée par l’Association Française des Diabétiques, elle a pour but d’informer et de sensibiliser le public sur le diabète afin de le prévenir au mieux.

Il faut savoir que la maladie touche près 3 millions de personnes en France (soit 5% de la population) et que 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Et les prévisions sont loin d’être optimistes puisqu’on estime que d’ici 10 à 15 ans, 1 Français sur 10 sera touché si rien n’est fait.

C’est d’autant plus inquiétant que le diabète est une épidémie silencieuse. Le développement du diabète de type 2 peut passer inaperçu pendant de longues années… une période de 5 à 10 ans pour s’écouler entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. C’est ainsi que l’on estime à 700 000 le nombre de diabétiques qui s’ignorent.

Parce que le diabète peut avoir des complications dramatiques, il est urgent de créer une prise de conscience dans l’opinion sur les réalités de cette maladie.

Il faut quand même savoir que le diabète est la première cause de cécité avant 65 ans ; la deuxième cause de maladies cardiovasculaires mais aussi la première cause d’amputation hors accidents (8 000 par an) ;

Plus de 3 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale terminale sont recensés chaque année. En tout, ce sont 30 000 décès par an qui sont imputables au diabète.

Parce qu’il est indispensable d’enrayer cette épidémie silencieuse, les Français vont être incités durant cette semaine à tester leur risque de diabète.

Comment ? Tout d’abord en rencontrant les bénévoles des 105 associations locales de l’AFD, qui interviendront sur les marchés, dans les galeries marchandes ou encore dans les transports en communs sur tout le territoire.

Autre possibilité, le net ! Un site ludique et pédagogique www.contrelediabete.fr a été mis en ligne pour tester le risque de diabète en quelques questions et en moins d’une minute.

En fonction des résultats du test (risque faible, modéré ou élevé), les participants se verront proposés des conseils ou seront orientés vers les professionnels de santé (pharmaciens et médecins) afin de déboucher sur un dépistage et une éventuelle prise en charge.

Le diabète, c’est quoi ? Le diabète est une maladie chronique et hétérogène qui se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang. Ce phénomène est dû à un mauvais fonctionnement du pancréas qui ne fabrique plus ou pas assez d’insuline. Une personne est diabétique lorsqu’à jeun et à deux reprises son taux de sucre dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 g/l ou ≥ à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Il existe deux types de diabète :

Le diabète de type 1 :

Le diabète de type 1 est une maladie « auto-immune » qui touche les enfants ou les jeunes adultes et se caractérise par une insuffisance ou une absence de fabrication d’insuline par le pancréas. En hyperglycémie chronique une personne atteinte du diabète de type 1 est insulinodépendante et doit suivre un traitementrigoureux en apport d’insuline.

Contrairement au diabète de type 2, on ne peut prévenir l’apparition du diabète de type 1.

Le diabète de type 2 :

Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente du diabète qui touche 2,7 millions de personnes en France. Ce diabète peut se développer sous deux formes :

– L’insulinopénie : le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais en faible quantité par rapport au taux nécessaire de sucre dans le sang.
– L’insulinorésistance : le pancréas fabrique de l’insuline mais celle-ci agit mal dans l’organisme.

Activité physique et alimentation : les 2 atouts anti-diabète

Il n’existe pas de cause précise pour le diabète de type 2, mais un ensemble de facteurs favorisants :

> L’hérédité :40 % de risque de développer la maladie avec un parent diabétique et 70 % de risque avec 2 parents
diabétiques.

> Les facteurs environnementaux :Une mauvaise alimentation ou une vie sédentaire peuvent être responsables du surpoids. Si l’on ne peut rien faire contre l’hérédité, ces 2 facteurs doivent faire l’objet de toutes les attentions des personnes à risque.

> L’activité physique :L’activité physique stimule l’entrée du glucose dans les cellules musculaires et peut retarder, voire empêcher, l’apparition de certains diabètes de type 2. Par ailleurs, elle permet de diminuer les doses d’insuline à s’injecter.

> L’alimentation : Quelques règles simples de diététique sont indispensables pour mieux vivre avec un diabète. En effet, un excès de graisse, surtout au niveau abdominal, entraîne une moins bonne action de l’insuline et une augmentation de la glycémie. Le sucre reste donc dans le sang et favorise le diabète.

Pour plus d’infos deux sites : celui de l’Association Française des Diabétiques ou www.contrelediabete.fr un site sur lequel vous pourrez donc tester votre diabète mais aussi obtenir des tas d’infos, des conseils et des témoignages .


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Allergies : c’est aussi une question d’ados

allergiejagisLes allergies ne concernent bien sûr pas que les adultes ! De plus en plus d’ados sont victimes de cette maladie chronique, devenue la plus fréquente chez les adolescents, qui peut impacter sérieusement leur qualité de vie, leurs performances scolaires et même leur vie sociale et intime.

C’est pourquoi les ados ont été placés au cœur de la nouvelle campagne de sensibilisation de l’association Asthme & Allergies « Allergie, j’agis ! ». Elle a été officiellement lancée aujourd’hui à l’occasion de la 7eme Journée Française de l’Allergie.

Cette opération a pour objectif de fournir aux adolescents concernés les clés pour prendre en main leur allergie, qu’ elle soit alimentaire, respiratoire ou de contact et de les encourager à être plus autonomes et indépendants, au quotidien et dans leurs choix futurs.

Ainsi dès aujourd’hui et jusqu’au 30 juin, « Allergie, j’agis ! » sera le leitmotiv d’une mobilisation nationale qui invitera les jeunes à se faire diagnostiquer au plus tôt et à se traiter pour avancer sans « boulet aux pied s » aujourd’hui et demain.

Aujourd’hui, et il faut le savoir, 1 jeune sur 3 est allergique. Or trop d’adolescents sont négligents ou en déni et ne prennent ainsi pas conscience des complications possibles alors même que l’adolescence est l’âge des premières expériences, qu’elles soient alimentaires, de loisirs, de vacances, sexuelles.

Pour mieux informer mais aussi pour répondre aux questions légitimes des ados, l’association a mis en ligne depuis aujourd’hui http://www.allergiejagis.org, un site d’information et de dialogue tout spécialement dédié aux jeunes.

Symptômes et conséquences des allergies, traitements et bon réflexes à adopter… vous trouverez toutes les informations relatives aux différents types d’allergies sur ce site internet de l’association Asthme & Allergies.


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