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Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Covid-19 : des auto-tests vendus en France dès cette semaine

Invité ce dimanche 14 mars sur le plateau de BFM TV, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon a annoncé l’arrivée imminente des auto-tests Covid-19. Déjà commercialisés dans d’autres pays européens, il s’agit de tests antigéniques qui permettent des résultats en moins de 20 minutes mais dont l’efficacité et la traçabilité sont encore à définir…

Les auto-tests arrivent en France

Après l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Autriche ou encore le Portugal, la France se prépare à son tour, à autoriser la vente d’auto-tests pour se dépister de la Covid-19. En effet, le Directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a annoncé ce dimanche 14 mars 2021 lors d’un entretien télévisé sur BFMTV, que des autotests seraient disponibles dès cette semaine en France. Il a ainsi précisé que ces derniers seront disponibles « en officines ou en supermarchés ». 

Ces auto-tests sont des tests antigéniques. Autrement dit, ce sont des tests qui s’effectuent par prélèvement nasopharyngé mais à la différence des tests PCR, les auto-tests ne nécessitent pas d’être introduits aussi profondément dans le nez puisqu’il suffit d’aller à la surface et non au fond du naso-pharynx. Une fois rentré dans le nez, l’échantillon est à placer dans un tube. Les résultats s’affichent de la même manière qu’un test de grossesse en moins de 20 minutes.

Fiabilité et traçabilité des auto-tests

Avant d’être commercialisés, les auto-tests doivent être soumis à l’avis de la Haute autorité de santé. Et pour cause, l’efficacité des tests fait encore débat. Selon Jérôme Salomon, « la vraie question pour moi, c’est l’évaluation scientifique. On ne peut pas autoriser des tests qui donneraient de faux négatifs, ou des faux positifs. Il faut donc la certitude que ces tests sont fiables puis que les Français puissent avoir une confirmation du test ».

L’autre enjeu relatif à la commercialisation des auto-tests concerne leur traçabilité auprès des autorités de santé et de l’assurance maladie. Afin d’organiser les recherches de cas contacts et contrôler l’isolement des cas positifs, les auto-tests doivent être pris en compte  dans la stratégie du système de contact tracing. Comme l’a évoqué Jérôme Salomon « la vraie question, c’est comment on déclenche le dispositif ‘Tester-Alerter-Protéger’ pour avoir le suivi de la personne ». C’est pourquoi avant la commercialisation des auto-tests antigéniques en supermarché et en pharmacie, la Haute autorité de santé devra fixer les conditions d’homologation des kits de dépistage du Sars-CoV-2 à utiliser soi-même.

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Mutation génétique : cette femme n'a jamais eu mal de sa vie !

Mutation génétique : cette femme n'a jamais eu mal de sa vie !

Le 1er avril 2019.

Voici l’histoire peu banale d’une dame de 71 ans qui n’a jamais eu mal de sa vie. Une particularité qui lui viendrait d’une mutation génétique. Explications.

Cette Écossaise n’a jamais eu mal de sa vie

Si vous êtes une femme et que vous avez déjà accouché, vous risquez fort d’envier cette Écossaise de 71 ans. Joe Cameron n’a en effet jamais connu la douleur de l’enfantement. Elle raconte dans le journal The New York Times « Je pouvais sentir que mon corps changeait, mais cela ne me faisait pas mal. C’était comme un chatouillement » rapportent nos confrères du Progrès.

La vieille dame a la chance de ne jamais avoir connu la douleur. Elle n’a d’ailleurs jamais ressenti ni la peur ni le stress. Une particularité qui lui viendrait d’une mutation génétique et qui intéresse beaucoup les scientifiques, notamment les chercheurs de l’University College de Londres qui ont analysé les gènes de cette surprenante Écossaise et affirment ne « jamais avoir rencontré de tel patient ».

Un espoir pour mettre au point des médicaments contre la douleur

Une femme exceptionnelle qui « relance l’espoir de trouver de nouveaux traitements contre la douleur chronique, qui touche des millions d’individus dans le monde » lit-on dans les colonnes du Progrès. Sa mutation génétique permettrait d’identifier un gène qui permettrait de mettre au point de nouveaux analgésiques.

Joe Cameron est l’une des deux seules personnes au monde connues pour avoir une mutation génétique rare. Ce n’est qu’à l’âge de 65 ans après avoir subi une lourde opération chirurgicale au niveau de la main, qu’elle s’est rendue compte qu’elle était différente du reste de la population. « Ça s’appelle le gène heureux ou gène de l’oubli. J’ai ennuyé les gens en étant heureuse et distraite toute ma vie – j’ai une excuse maintenant » a affirmé malicieusement la septuagénaire à la BBC.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Se rétablir après l’accouchement

 

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Trois nouveaux cas groupés de bébés sans bras, cette fois dans les Bouches-du-Rhône

Trois petites filles sont nées sans bras en 2016 autour de l’étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, à Salon-de-Provence, Septèmes-les-Vallons et Gignac-la-Nerthe, dans un rayon de 30 km autour de Vitrolles, rapporte Le Parisien.

Il s’agit bien « d’un cas groupé », indique Emmanuelle Amar, la première à avoir révélé l’affaire des bébés sans bras dans l’Ain, grâce à une enquête du Registre d’étude des malformations en Rhône-Alpes (Remera) dont elle est la directrice.

Elle a rapporté, en septembre 2018, 8 cas dans l’Ain entre 2009 et 2014.

La science estime qu’une malformation de ce type dite « agénésie transverse des membres supérieurs » (ATMS) se produit lors d’une naissance sur 10 000, explique-t-elle. « Il y a 27 000 naissances par an dans les Bouches-du-Rhône, donc avec trois agénésies par an, on est déjà au-dessus du nombre total attendu. Mais, en plus, là elles se produisent dans un rayon de 30 km. C’est une affaire très sérieuse ».

Ces familles vivent toutes à proximité de l’étang de Berre. Plusieurs études ont conclu à une hausse des cancers et autres maladies dans cette zone très polluée.

L’enquête lancée en octobre sur les cas de malformation de l’Ain et dans d’autres départements en France est menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et Santé publique France. Les premiers résultats devraient être connus le 31 janvier.

Mme Amar a lancé dimanche un appel à Marseille, avec d’autres médecins, scientifiques et élus, pour demander en urgence un registre national des malformations congénitales et des cancers, précise France Bleu, relayé par Le Monde. Seuls 20 % du territoire est actuellement couvert.

Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Monde.
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Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Le jeudi 6 décembre

L’urgentiste Patrick Pelloux a déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018, redouter une « très forte épidémie de grippe » cette année. Alors que des milliers de personnes meurent de la grippe chaque année, la vaccination reste un moyen de prévention peu utilisé.

Une épidémie de bronchiolite sévère

Le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, craint « une très forte épidémie de grippe », a-t-il déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018. Ce phénomène s’explique par la présence de la bronchiolite, qui sévit déjà sévèrement dans les Hauts-de-France, la Normandie et la Bretagne selon les données de Santé Publique France : « l’indicateur c’est l’épidémie de bronchiolite qui a commencé, qui est sévère et à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont conduits aux urgences ». 

Ainsi, pour Patrick Pelloux et les professionnels de santé, l’épidémie de bronchiolite est annonciatrice de la grippe : « on pense à chaque fois quand la période bronchiolite est sévère, la grippe qui arrive trois semaines après est souvent très sévère ».

La vaccination contre la grippe : une « prévention optimale »

En France, 13.000 personnes sont mortes à cause de la grippe en 2017. Malgré ce danger, la vaccination contre la grippe reste faible. Selon les chiffres du ministère de la santé, seulement la moitié des personnes à risque et un quart des professionnels de santé se font vacciner. 

L’urgentiste déplore ce manque d’intérêt face au risque encouru : « Moi je travaille dans la médecine d’urgence et je vois des cas de grippe gravissimes. C’est dommage car si on est vacciné, on est sûr de ne pas avoir la grippe, c’est la prévention qui est la meilleure, la plus optimale ». À noter qu’il est désormais possible de se faire vacciner gratuitement en pharmacie dans quatre régions : Hauts-de-France, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume  

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Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Cette bactérie qui vit dans la bouche de votre chien peut vous être mortelle

Le 17 septembre 2018.

Une bactérie, présente dans la bouche de votre chien ou de votre chat, peut vous être mortelle. Prenez garde à ces coups de langue affectueux !

Une infection potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée

Un  coup de langue de votre chien ou de votre chat, rien de plus banal pensez-vous sûrement. Et pourtant, cette marque d’affection pourrait bien vous être fatale. C’est en tout cas ce que suggère une étude menée par des chercheurs de l’université de Brest. Dans une publication parue dans la revue Médecins et maladies infectieuses, les auteurs mettent en garde contre une bactérie : la Capnocytophaga canimorsus.

Cette dernière, en pénétrant dans l’organisme d’un homme dont le système immunitaire est défaillant, peut être à l’origine d’une infection potentiellement grave : un choc septique qui s’avérerait mortel dans certains cas, si le patient n’est pas pris en charge à temps.

Attention à vos plaies qui s’infectent

De nombreux cas ont été relatés par la presse scientifique ces derniers mois. Parmi eux, celui d’un homme de 56 ans qui, en janvier 2017, s’est vu diagnostiqué une méningite après avoir été hospitalisé. Ses animaux lui avaient léché l’avant-bras sur lequel il avait des plaies. L’infection s’est propagée rapidement et finalement, ses doigts ont été amputés.

Si, parfois, l’origine de l’infection est plus facilement identifiable, il arrive également que le malade n’ait pas été, ni léché, ni mordu, par un chien. C’est le cas de cet homme de 54 ans qui, en avril dernier, a succombé à une septicémie fulgurante à méningocoque, sans qu’aucune morsure n’ait été révélée. Par précaution, et quand vous avez une plaie qui s’infecte, consultez rapidement un médecin avant que la situation ne s’aggrave.

Gaëlle Latour

À lire aussi La septicémie : tout sur l’infection associé au sepsis

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Jouez avec cette simulation interactive et voyez l’importance de la vaccination pour l’« immunité collective »

Une simulation interactive facile d’utilisation, présentée sur le site Complexity Explorables, illustre comment différents niveaux de vaccination dans une population protègent non seulement l’individu mais la collectivité.

Elle permet de visualiser ce que signifie le terme « immunité collective ».

Modifiez la transmissibilité d’une maladie et le niveau de vaccination pour visualiser l’impact sur la propagation d’une maladie.

La langue (anglais) n’est pas un obstacle pour l’utilisation facile et la compréhensibilité de la simulation.

Voyez l’application sur le site Complexity Explorables.

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Interdiction des publicités de malbouffe destinées aux enfants : pas encore pour cette fois (France)

L’Assemblée nationale a refusé, dimanche 27 mai, d’inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour les aliments malsains à destination des enfants ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score.

Lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, des députés de La République en marche (LRM), du Parti socialiste (PS), de La France Insoumise (LFI) et des Républicains (LR) souhaitaient interdire ou limiter les messages publicitaires de « produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant pour cible les enfants de moins de 16 ans » sur « tout support de communication radiophonique, audiovisuel et électronique ».

Des amendements défendus notamment par Olivier Véran (LRM, ex-PS) et d’autres « marcheurs », ainsi que des MoDem et LFI, visant à rendre obligatoire la mention du Nutri-Score (étiquetage avec un code couleur) sur tous les supports publicitaires pour les denrées alimentaires, ont également été rejetés.

Pour plusieurs, les lobbys (industrie agro-alimentaire et diffuseurs) l’emportent (encore) face aux enjeux de santé publique. Or, la nécessité « de limiter l’influence de la publicité et du marketing alimentaire sur les enfants en les réglementant et d’encadrer la promotion des marques associées à des aliments peu favorables au plan nutritionnel » est inscrite dans la stratégie nationale de santé publique 2018-2022 du gouvernement.

Il y a dix ans, les publicités d’aliments malsains destinées aux enfants faisaient l’actualité alors que plusieurs demandaient leur interdiction et que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, misait sur une démarche volontariste de la part de l’industrie. Les choses avancent peu.

Psychomédia avec source : Le Monde (avec AFP).
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Slime : cette pâte à malaxer très prisée des enfants n’est pas sans danger !

Attention ! Le Slime, une pâte à malaxer gluante et élastique, est actuellement très prisé des enfants et adolescents. Oui mais son utilisation n’est pas sans danger. C’est pourquoi l’Anses et la DGCCRF ont décidé d’alerter les consommateurs sur les risques liés à sa fabrication et à sa manipulation. Et si le Slime se trouve dans le commerce sous forme prête à l’emploi ou en kits, sachez qu’il peut aussi être fabriqué à la maison, pour en faire varier l’aspect et la texture (couleur, paillettes…). Les tutoriels de fabrication de Slime se multiplient d’ailleurs sur Internet où de nombreuses recettes sont proposées, à base de constituants comme la colle à papier et la lessive.

Oui mais… Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de Slime « maison » ont récemment rapportés à l’Anses, par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS.

« Les centres antipoison et le réseau de vigilance en dermato allergologie nous ont rapporté des cas d’allergies, de maux de tête et d’atteintes cutanées liés à la composition du slime et aux agents toxiques (formaldéhyde, solvants…) présents notamment dans les colles liquides qui peuvent être utilisées par les enfants (…) La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants » a mis en garde Gérard Lasfargues, le directeur délégué de l’Anses, dans les colonnes du Parisien.

Et c’est dans ce contexte que l’Anses et la DGCCRF souhaitent atirer l’attention sur les risques liés au contact avec des produits toxiques, détournés de leur usage, lors de la fabrication puis de la manipulation de Slime « maison ». Concernant les coffrets vendus en magasins de jouets, elles appellent par ailleurs les utilisateurs au respect des précautions d’emploi des kits.

Slime : les ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques

L’ingrédient de base pour la fabrication du Slime est la colle à papier liquide, parfois vendue en flacons de grande contenance. Or, ces colles liquides contiennent des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée, ainsi que de nombreux solvants (éthanol, acétate d’éthyle, acétate de méthyle) responsables d’irritation des voies respiratoires.

Une substance permettant de rendre la pâte élastique est obligatoirement ajoutée : il s’agit quasi-exclusivement du bore sous forme d’acide borique et ses dérivés. Il est utilisé directement en poudre ou via des produits médicamenteux ou commerciaux : liquides pour lavage des yeux ou des lentilles de contact, lessives diverses dont l’usage est détourné à cet effet.

L’acide borique et ses dérivés, quels que soient les produits en contenant, ne doivent pas être manipulés par des enfants de manière répétée. En effet, ces composés toxiques pour la fertilité et le développement embryofœtal ne doivent pas être utilisés en dehors des usages pour lesquels ils sont commercialisés, et ce d’autant plus que les quantités utilisées lors de la fabrication de Slime sont plus importantes que dans les usages recommandés.

La manipulation de lessives, de produits détergents ou de colles en grande quantité, de manière répétée et prolongée peut être également à l’origine de dermatites de contact sévères car ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants. Ils ne sont pas destinés à rester en contact prolongé, intense et répété avec la peau. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), observés par les Centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS, ont été signalés à l’Anses.

Par ailleurs, l’utilisation de colles en grande contenance expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central.

Enfin, les colorants utilisés pour la fabrication de Slime « maison » ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau.

D’autre part sachez que La DGCCRF a en outre réalisé une enquête sur les kits de « Slime » vendus en coffrets. Sur 15 prélèvements analysés, 2 kits contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont d’ores et déjà été retirés du marché et rappelés.

Compte tenu de l’engouement des enfants pour ce produit, la DGCCRF poursuit ses contrôles en 2018.

La DGCCRF invite par ailleurs les parents à veiller au respect des précautions d’emploi qui accompagnent ces kits.

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Sidaction : plus de dons cette année

Sidaction : plus de dons cette année

Le 26 mars 2018.

La générosité des Français ne faiblit pas. L’édition 2018 du Sidaction a permis de récolter 4,4 millions d’euros. C’est plus qu’en 2017.

4,4 millions d’euros de promesses de dons

Selon les organisateurs du l’édition 2018 du Sidaction, l’événement caritatif annuel, relayé à la radio et la télévision, a permis de récolter 4,4 millions d’euros de promesses de dons. L’année dernière, les promesses de dons s’étaient élevées à 4,07 millions d’euros. Il y aurait eu « un don exceptionnel d’un grand donateur », a précisé l’association Sidaction dans un communiqué. Mais on ne connaît pas le montant de ce don.

L’association a ajouté que ces dons serviront « à des programmes de recherche et de soins et à des programmes associatifs de prise en charge et d’aide aux malades, en France et à l’international ». En 2017, grâce à eux, 34 projets ont été soutenus en recherche fondamentale, clinique et sociale ; 35 programmes ont été menés dans 18 pays et 125 projets d’aide aux malades et de prévention ont été mis sur pied.

Ne pas lâcher la pression !

Ces promesses de dons sont très encourageantes pour les organisateurs, qui craignaient un désintérêt du grand public à cause des « fake news » qui circulent sur le virus notamment sur les réseaux sociaux. Il s’agissait également de la première édition sans Pierre Bergé, qui avait créé l’association et qui est décédé en septembre dernier. Il a été remplacé par Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine en 2008.

« Il y a eu un balancier, il y a eu une génération nourrie de la peur du sida dans les années 80, quand le sida est apparu, avec une angoisse autour de la sexualité et ça a été très dur pour cette jeunesse », a commenté la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur France Info. « Je pense qu’on a relâché la pression de l’information, le balancier a été trop loin : il n’y a pas suffisamment d’éducation aujourd’hui sur ce qu’est le sida ».

Marine Tertrais

À lire aussi : Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida  

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La bigorexie, cette étrange addiction au sport

Le 18 décembre 2016

Êtes-vous atteint de bigorexie ? Si le sport est devenu une obsession, que vous pouvez courir jusqu’à épuisement, quitte à risquer une déchirure musculaire, vous êtes peut-être concerné par cette addiction récemment reconnue par l’OMS.

15 % des sportifs amateurs concernés

La bigorexie est un mot encore peu utilisé dans le langage courant, et pour cause : cette maladie, qui se caractérise par une addiction au sport, n’a été reconnue que très récemment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À l’heure où l’activité sportive est recommandée par toutes les autorités sanitaires et médicales pour prolonger l’espérance de vie et lutter contre de nombreuses maladies, il semblerait que certains soient devenus accros à leur dose quotidienne de sport.

Cette addiction concernerait aujourd’hui environ 15 % des sportifs amateurs qui s’adonnent à un exercice physique quotidien. Tous les sports ne semblent pas concernés, puisqu’on rencontrerait davantage de bigorexiques dans les milieux du culturisme et de la course à pieds.

Le déni, caractéristique de la bigorexie

Comment définir cette forme d’addiction ? Pour Laurent Karila, porte-parole de l’association SOS Addictions, « on parle de bigorexie surtout quand il y a une perte de temps, de contrôle, qui est considérable et qu’il y a des conséquences derrière. Il n’y a pas forcément de consensus sur le temps, mais c’est sur une année de pratique sportive excessive au moins ». « On devient malade ou addict lorsqu’on utilise un produit ou qu’on adopte un comportement pour ne pas souffrir », explique-t-il pour le quotidien l’Équipe.

Les principaux risques d’une telle addiction sont avant tout physiques. Les personnes atteintes de bigorexie chercheront sans cesse à dépasser leurs limites, jusqu’à l’épuisement. Les fractures, déchirures musculaires ou même AVC sont des risques non-négligeables de ce type de syndrome. Pour en guérir, les concernés doivent avant tout avoir conscience de leur état – le déni étant caractéristique de la bigorexie  –, avant d’entamer une démarche thérapeutique qui ne se fera pas sans consultation d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.

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