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Les dépenses de santé des ménages en baisse cette année

Le 6 septembre 2016.

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé, publiée lundi 5 septembre, la Sécurité sociale prend de plus en plus en charge les dépenses de santé des Français.

En 2015, la Sécurité sociale a financé 76,8 % des soins

En quatre ans, les dépenses de santé des Français ont baissé. Ils ont toujours eu autant besoin de se faire soigner, mais la Sécurité sociale prend en charge une part croissante de ces dépenses. En 2015, elle a financé 76,8 % de l’addition totale, qui s’est élevée à 194,6 milliards d’euros, soit 0,2 point de plus que l’an passé.

Le ministère de la Santé précise que cette hausse s’explique par l’augmentation des affections de longue durée comme le diabète ou le cancer, qui sont prises en charge à 100 %. Depuis 2012, et l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la part des dépenses de santé des Français n’a fait que reculer, elle est passée de 9,3 % à 8,4 %. Au total, ils consacrent en moyenne 1,21 % de leur revenu disponible brut à leur santé.

Pas de nouveaux déremboursements

Ce n’est pas une surprise quand on sait que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a promis de ne pas mettre en œuvre de nouveaux déremboursements. Elle a par ailleurs tenu à ce que la Sécurité sociale prenne en charge un certain nombre de soins. Depuis le 1er avril 2016, par exemple, tous les actes liés à une interruption volontaire de grossesse (IVG) sont remboursés à 100 % par la Sécurité sociale. 

Les ménages ne sont pas les seuls à bénéficier de cette prise en charge des soins plus importante de la part de la Sécurité sociale. En deux ans, la part de financement des soins des organismes complémentaires est passée de 13,6 % à 13,3 %. En 2015, les Français ont dépensé près de 195 millions d’euros en consultations, analyses médicales, achats de médicaments et autres biens médicaux.

À lire aussi : Quel pays dépense le plus en matière de santé ?

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Imprimante d’organes en 3D, et si cette fois c’était la bonne ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un adulte souffre de déficience auditive incapacitante lorsque la perte d’audition est supérieure à 40 décibels et à 30 décibels chez l’enfant1. Bien qu’aucun recensement officiel n’ait eu lieu, l’Association des Sourds du Canada (ASC) estime qu’il y aurait 350 000 sourds et 3,15 millions de malentendants au Canada. En France, d’après l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), environ 6,3 millions de personnes seraient aux prises avec des problèmes de surdité. Malgré tout, seulement 15 % des sourds et malentendants ont recours à l’implant cochléaire.

Comment fonctionne l’implant cochléaire ?

Il s’agit d’un appareil électronique qui, par le biais d’un microphone installé derrière l’oreille externe, capte des informations sonores. Ces informations sont alors transmises à un microprocesseur qui lui envoie un signal électrique vers la cochlée, la partie de l’oreille interne permettant l’audition. Comme les sons entendus avec l’implant cochléaire peuvent être différents de ceux de perçus par l’ouï naturel ou à l’aide des prothèses auditives, il est généralement recommandé de consulter un audiologiste afin de bien s’adapter à ce changement.

Qui peut utiliser l’implant cochléaire ?

Inséré dans l’oreille interne, ce dispositif électronique permet aux personnes atteintes de surdité modérée à profonde de retrouver un certain niveau d’audition. Des études ont d’ailleurs démontré que les adultes qui optent pour les implants cochléaires plutôt que les prothèses auditives entendent jusqu’à 7 fois mieux2. Dans certains cas, les personnes souffrant d’acouphènes y ont également recours. Les bruits, qu’il s’agisse de bourdonnements, de sifflements ou autres, sont considérablement diminués. Les implants cochléaires ne sont toutefois pas réservés aux adultes : ils peuvent être installés sur les enfants et les personnes âgées. Si la surdité est détectée en bas âge, il vaut mieux greffer l’appareil le plus rapidement possible afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Combien coûte un implant cochléaire ?

En France, le coût global d’un implant cochléaire, ce qui inclut le bilan médical préopératoire, la chirurgie et le suivi postopératoire, est d’environ 45 000 €. Pour les personnes qui bénéficient de la sécurité sociale, ce montant est entièrement pris en charge. Au Québec, il en coûte environ 40 000 $ et les frais sont totalement couverts par la Régie de l’assurance maladie.

Comment se déroule la chirurgie ?

Comme l’installation d’un implant cochléaire nécessite une chirurgie, il est obligatoire d’effectuer une évaluation médicale préopératoire. Le patient subira alors une foule de tests auprès de différents spécialistes : orthophonistes, psychologues, psychiatres, etc. Un examen complet de l’oreille et de l’ouïe sera complété de même qu’un EOG (= test de l’équilibre). Une IRM (= Imagerie par Résonnance Magnétique) peut également être requise pour valider la faisabilité de l’intervention chirurgicale. Des séances de consultation avec le médecin responsable du dossier sont nécessaires afin de discuter des attentes du patient et des différents types d’implants.

Le patient est généralement admis au centre hospitalier la veille de la date prévue pour l’intervention. Durant l’opération sous anesthésie qui prend de 3 à 4 heures, les chirurgiens installent minutieusement l’implant cochléaire et en vérifient la position à l’aide d’un rayon X.  L’hospitalisation dure habituellement entre 3 et 8 jours et il faut compter environ 5 semaines avant la guérison complète. Pendant cette période de convalescence, il y aura perte totale de l’ouïe jusqu’au moment du branchement de l’implant. Vient ensuite la période d’adaptation où des essais sont effectués et des rencontres avec l’audiologiste ont lieu. 

Quels sont les risques liés à cette intervention chirurgicale ?

Les effets secondaires postopératoires sont généralement mineurs. Dans certains cas (entre 1/300 et 1/500), le nerf facial peut être atteint. Le patient peut également ressentir un léger inconfort ou de l’engourdissement autour de l’oreille opérée. Il y a également un faible risque d’infection de la plaie. Des phases d’étourdissement et un dérangement du goût peuvent aussi survenir. Dans tous les cas, ces phénomènes sont temporaires.

Existe-t-il d’autres types d’implants ?

Les sourds et les malentendants, en fonction de leur niveau d’audition, peuvent envisager deux autres possibilités : l’implant d’oreille moyenne et l’implant à encrage osseux. Dans les deux cas, une intervention chirurgicale est nécessaire.

Tout à fait désigné pour les personnes souffrant de surdité de transmission, de perception ou mixte (transmission et perception), l’implant de l’oreille moyenne permet de stimuler le mouvement des structures vibratoires de l’oreille. Il peut être utilisé lorsque les appareils acoustiques ne sont plus suffisants. Le prix varie entre 2 300 et 7 000 €, soit de 3 000 à 10 000 $ .

L’implant à ancrage osseux est indiqué pour les surdités de transmission plus importantes de même que la surdité mixte. Installé dans l’os pariétal, cet implant transmet les vibrations sonores par conduction osseuse. Le prix se situe entre 2 500 et 5 000 €, soit de 3 200 à 8 000 $ . 

 

Mélissa Archambault – Passeportsanté.net

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Imprimante d’organes en 3D, et si cette fois c’était la bonne ?

Le 05/03/2016

Face à la pénurie de dons d’organes, des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle imprimante 3D capable de recréer des organes humains à base de cellules souches. Pour l’instant, du muscle, de l’os et le cartilage d’une oreille ont été greffés à des souris et des rats de laboratoire.

Jusqu’à aujourd’hui, la création de ces tissus humains à taille réelle ne survivaient pas à la greffe.

Mais cette nouvelle imprimante peut nous donner de l’espoir… Elle permet en effet de reproduire dans le même temps, un gel contenant des cellules et un plastique biodégradable (polymère) servant de structure au greffon.

Une fois les implants insérés sous la peau des rongeurs, il a fallu 2 semaines seulement pour voir apparaître des terminaisons nerveuses, 2 mois pour voir se former du cartilage d’oreille et 5 mois pour voir des os se former et se vasculariser.

L’équipe de chercheurs, financée par l’armée américaine, espère que cette nouvelle invention pourra être opérationnelle d’ici 2 ans.

source : medicaldaily

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Le vaccin contre la grippe est moins efficace cette année

Près d’un million et demi de français ont été touchés par la grippe depuis le début de l’hiver. Selon les médecins, le vaccin contre la grippe est beaucoup moins efficace cette année.

« Fabriquer le vaccin contre la grippe, c’est un peu comme faire des défilés haute couture. On sait en janvier ou février quelle sera la tendance de l’hiver suivant », explique Jean-Daniel Flaysakier sur le plateau de France 2.

« En février 2014, on a regardé ce qu’il s’est passé dans l’hémisphère sud. On a vu qu’il y avait trois souches de virus prépondérantes : A H1N1, A H3N2, et B. On fait un cocktail du tout, on le met dans la seringue, on fabrique ça entre janvier et septembre », poursuit le spécialiste santé.

« Manque de chance cette année, à l’automne débarque un autre virus immatriculé A H3N2 aussi qui vient des États-Unis, mais qui est différent de celui qui se trouve dans le vaccin. Résultat, l’impact du vaccin cette année est très faible. Ce virus représente 60 à 70 % des cas de grippe, et on en a au moins jusqu’à la mi-mars », conclut Jean-Daniel Flaysakier.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Les lampes DEL dangereuses pour la santé des yeux?

Les lampes de type DEL (diode électroluminescente), maintenant utilisées partout, sont loin de faire l’unanimité chez les spécialistes.

La polémique vient du fait que malgré la puissance et l’efficacité de cette technologie lumineuse, plusieurs rapports et études rapportent des risques inhérents à ces lumières, notamment en ce qui a trait à la sécurité des yeux.

Selon Top Santé, ce serait particulièrement vrai en ce qui concerne la rétine, qui serait susceptible de subir des traumatismes et des dommages permanents à la suite d’une exposition à la lumière DEL.

On explique le phénomène par le fait que la réduction d’énergie nécessaire à la performance accrue de cette technologie nécessite l’utilisation d’une lumière bleue trop intense pour l’œil humain.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) parlait même déjà d’un «stress toxique pour la rétine» en 2010.

Ceci n’a pas empêché les lumières DEL de prendre le monde entier d’assaut, étant même installées sur les automobiles désormais.

Plusieurs technologies courantes utilisées par l’homme sont maintenant éclairées avec des lampes DEL, ce qui inquiète la Dre Celia Sanchez-Ramos: «Ce problème n’est pas à prendre à la légère, car nous passons de plus en plus de temps face à des écrans rétroéclairés, et les enfants commencent même à utiliser ces appareils électroniques dès leur plus jeune âge».

Hydrocéphalie : opération réussie pour une fillette atteinte de cette maladie peu connue

Mercredi, Roona Begum la petite Indienne atteinte d’hydrocéphalie qui avait ému le monde entier a été opérée avec succès dans un hôpital près de New Delhi. L’occasion de relancer la lutte contre une maladie rare et peu connue.

L’opération s’est mieux déroulée que prévu selon le neurochirurgien Sandeep Vaishya chef du service de neurologie en charge du cas de la petite Roona. La tension était grande et l’enjeu conséquent : permettre à cette petite Indienne âgée de 15 mois seulement de retrouver une vie « normale ». Roona est atteinte d’hydrocéphalie, une maladie qui se manifeste par une augmentation des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien occasionnant une forte pression crânienne.

Un soutien international

La maladie de Roona Begum a été dévoilée au monde entier après qu’un journaliste de l’AFP l’a prise en photo au mois d’avril dernier dans sa région natale du Nord-Est de l’Inde. Une vaste collecte de dons a alors été organisée afin de financer l’opération qui pourrait sauver la fillette. Un hôpital de la chaîne Fortis Healthcare en Inde a même proposé d’examiner gratuitement Roona.

C’est finalement Sandeep Vaishya qui l’a opéré près de New Delhi dans l’état de Tripura. Le périmètre du crâne de la petite indienne avoisinait les 94 centimètres, deux fois plus que la normale chez un enfant de cet âge. Elle n’était pas capable de marcher ni de se déplacer, n’ayant pu depuis sa naissance se muscler assez pour se mouvoir (la masse musculaire de son cou était très faible). Obligée de rester allongée, elle avait par ailleurs de gros problèmes de vue.

Le père de Roona, Abdul Rahman âgé de 18 ans s’est dit « extrêmement soulagé » tout comme sa femme Fatema Kahtun. La condition des parents, paysans, n’avait pas manqué d’émouvoir. Gagnant 150 roupies par jours (2,10 euros) ils ne pouvaient payer une opération à leur fille.

Une opération (…)
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Maisons de naissance : les médecins bloquent cette nouvelle concurrence pour les maternités françaises

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