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L’évacuation de l’évier de cuisine, un foyer de champignons potentiellement nocifs

Selon une étude britannique publiée dans la revue Environmental DNA, l’évier de cuisine peut être un véritable nid à microbes et à champignons, en particulier le trou d’évacuation des eaux. Continuer la lecture de L’évacuation de l’évier de cuisine, un foyer de champignons potentiellement nocifs

Les champignons seraient bénéfiques contre la dépression

Les champignons pourraient être bénéfiques pour la santé mentale, suggère une étude publiée en novembre 2021 dans le Journal of Affective Disorders.

Étant donné que « les champignons contiennent de nombreux composés bioactifs qui peuvent être associés à une réduction de l’anxiété, notamment la vitamine B12, le facteur de croissance nerveuse, les antioxydants et les agents anti-inflammatoires », les chercheurs ont émis l’hypothèse que leur consommation pouvait être associée à un risque réduit de dépression.

Djibril Ba du Penn State College of Medicine et ses collègues ont analysé des données sur l’alimentation et la santé mentale de 24 699 personnes aux États-Unis entre 2005 et 2016.

La dépression était évaluée au moyen du Questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9) (test sur Psychomédia).

Parmi les participants, 5,9 % rencontraient les critères diagnostiques de la dépression. Les champignons étaient consommés par 5,2 % des participants.

Chez ceux qui mangeaient des champignons, le risque de dépression était réduit de 43 %.

L’association était constatée après avoir pris en compte les données sociodémographiques, les principaux facteurs de risque, les maladies déclarées, les médicaments et d’autres facteurs alimentaires.

Les champignons contiennent de l’ergothionéine, un antioxydant qui peut protéger contre les dommages cellulaires et tissulaires dans le corps, indiquent les chercheurs. Des études ont montré que les antioxydants contribuent à prévenir plusieurs maladies mentales, telles que la schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression, ajoutent-ils.

« Les champignons sont la source alimentaire la plus élevée d’acide aminé ergothionéine, un anti-inflammatoire qui ne peut être synthétisé par l’humain », explique Djibril Ba. « Des niveaux élevés pourraient réduire le risque de stress oxydatif, ce qui pourrait également réduire les symptômes de dépression. »

« Les champignons de Paris, qui sont la variété la plus consommée aux États-Unis, contiennent du potassium, qui est censé réduire l’anxiété. Certaines autres espèces, notamment Hericium erinaceus, également connu sous le nom de crinière de lion, peuvent stimuler l’expression de facteurs neurotrophiques tels que la synthèse du facteur de croissance nerveuse, ce qui pourrait avoir un impact sur la prévention des troubles neuropsychiatriques, dont la dépression », précise le communiqué des chercheurs.

« L’étude ajoute à la liste croissante des bénéfices possibles de la consommation de champignons pour la santé », souligne Joshua Muscat, chercheur au Penn State Cancer Institute et professeur de sciences de la santé publique. Des études ont montré que les champignons réduisent les risques de cancer et de décès prématuré, mentionne le communiqué.

Les champignons hallucinogènes pour vaincre la dépression ?

Les champignons hallucinogènes pour vaincre la dépression ?

Le 16 octobre 2017.

Une équipe de chercheurs britanniques vient de démontrer le pouvoir bénéfique d’une substance issue des champignons hallucinogènes sur des patients atteints de dépressions sévères.

La psilocybine au secours des dépressions sévères

De nombreux scientifiques se sont déjà intéressés aux effets des champignons hallucinogènes sur certaines pathologies psychologiques telles que la dépression ou l’anxiété. Cette dernière ne vient que confirmer un résultat déjà prometteur : la substance contenue dans certains champignons peut venir à bout de la dépression, là où les médicaments utilisés actuellement sont impuissants.

Pour parvenir à cette conclusion, une équipe de l’Imperial College de Londres a suivi les cas de 20 patients, pour qui la médecine était sans ressources face à un état dépressif avancé. Ces personnes se sont vues administrer deux doses de psilocybine, le principe actif des champignons hallucinogènes, avant et après avoir été soumis à une IRM.

Les champignons hallucinogènes pour pallier les faiblesses des traitements actuels

Dans leurs conclusions, publiées dans la revue Nature, les chercheurs affirment que sur tous leurs patients, des effets très positifs ont été observés jusqu’à 5 semaines après l’absorption de psilocybine. Les images obtenues par IRM ont par ailleurs montré une diminution du flux sanguin dans certaines régions de l’organisme, telles que les amygdales, associées à l’humeur.

En parallèle, les entretiens menés avec les patients ont prouvé que l’utilisation des champignons hallucinogènes avait été très bénéfique sur leur quotidien. À terme, et si les effets secondaires potentiels sont tolérables, cette substance pourrait donner lieu à un médicament efficace pour tous ceux dont les états dépressifs semblent résistants aux traitements actuels.

Gaëlle Latour

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Des champignons hallucinogènes contre la dépression résistante aux traitements ?

La psilocybine, la substance psychoactive des champignons hallucinogènes (champignons magiques), serait efficace pour réduire les symptômes de la dépression résistante aux traitements, selon une étude publiée dans Scientific Reports.

Robin Carhart-Harris de l’Imperial College London et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 20 personnes souffrant d’une dépression résistante au traitement qui ont reçu deux doses de psilocybine (10 mg et 25 mg) à une semaine d’intervalle.

Des images cérébrales ont été prises avant le traitement et le lendemain de la deuxième dose.

Immédiatement après le traitement, les participants ont rapporté une diminution des symptômes dépressifs. Les bénéfices étaient toujours présents après cinq semaines.

Les images ont montré des changements dans l’activité cérébrale en lien avec la réduction des symptômes.

Plusieurs participants, utilisant des métaphores informatiques, ont rapporté qu’ils sentaient avoir subi un « reset » ou un « reboot » (une « réinitialisation »).

La psilocybine peut leur avoir donné un « coup d’envoi » temporaire dont ils avaient besoin pour sortir de leur état dépressif, commentent les chercheurs. Et les résultats d’imagerie appuient possiblement une analogie de « réinitialisation », estiment-ils. Des effets cérébraux similaires ont été observés avec la thérapie électroconvulsive, notent-ils.

L’imagerie a révélé une diminution de l’activité dans certaines régions, dont l’amygdale qui est impliquée dans le traitement des réactions émotionnelles, de stress et de peur. Elle a aussi montré une stabilité accrue dans un réseau lié aux effets immédiats de la psilocybine ainsi qu’à la dépression elle-même.

Le « trip » induit par la psilocybine durant lequel se produit une désintégration initiale des réseaux cérébraux serait suivi d’une réintégration, croient les chercheurs.

Le composé psychédélique pourrait effectivement produire un « reset » de l’activité de circuits cérébraux connus pour jouer un rôle dans la dépression, estiment-ils.

Ils préviennent « que, même si ces résultats initiaux sont encourageants, la recherche en est à ses débuts et que les personnes souffrant de dépression ne devraient pas tenter une automédication, car l’équipe de recherche a fourni un contexte thérapeutique particulier pour l’expérience et les choses peuvent mal tourner si l’on néglige la composante psychologique du traitement.

Ils ajoutent que les études futures incluront des designs expérimentaux plus robustes. Ils prévoient comparer la psilocybine à un antidépresseur dans un essai qui devrait débuter au début de l’année prochaine.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Leor Roseman, Mark Bolstridge, Lysia Demetriou, J Nienke Pannekoek, Matthew B Wall, Mark Tanner, Mendel Kaelen, John McGonigle, Kevin Murphy, Robert Leech, H Valerie Curran et David J Nutt.

Psychomédia avec sources : Imperial College London, Scientific Reports
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Champignons : attention au risque d’intoxication

Champignons : attention au risque d’intoxication

Le 2 octobre 2017.

Les pluies du mois de septembre promettent une belle saison pour les amateurs de cueillette de champignons. Mais la prudence reste de mise.

181 cas d’intoxication ont été recensés

Vous raffolez des champignons ? C’est le moment ou jamais d’aller faire une belle balade en forêt mais avant de déguster votre cueillette, pensez à vous rendre en pharmacie pour vérifier si tous les champignons que vous avez choisis sont comestibles. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la santé (DGS), ces 2 dernières semaines, 181 cas d’intoxication ont été recensés.

« Ces intoxications résultent, dans la majorité des cas, d’une confusion avec des champignons comestibles, d’où l’importance de rester vigilant, que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement », notent les autorités de santé dans un communiqué commun. Un champignon mal conservé, dans un sac en plastique par exemple, ou consommé plus de 2 jours après la cueillette peut être dangereux.

Certains champignons vénéneux sont très dangereux

Certaines intoxications ne sont pas très graves, mais il faut rester prudent, car selon ce même communiqué, depuis le mois de juillet, 5 personnes ont souffert de complications rénales ou d’atteintes du foie nécessitant une greffe. Le moindre symptôme (diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue…) qui surviendrait après la consommation de champignons doit donc être pris au sérieux.

En cas de troubles digestifs, appelez immédiatement le 15 ou le centre antipoison de votre région. Pour éviter tout risque d’intoxication, l’Anses et la DGS recommandent de ne ramasser que les champignons que l’on connaît, de séparer les champignons par espèce « pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles » et de bien se laver les mains après la cueillette. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi il faut consommer des champignons sans modération

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Les infections par des champignons sous-diagnostiquées et traitées tardivement : recommandation

Environ le quart des patients des unités de soins intensifs aux prises avec une infection qui s’est propagée au sang ne reçoivent pas un traitement antibiotique initial adéquat, selon une étude québécoise publiée dans la revue PLOS One.

Ce qui a pour conséquence d’augmenter la mortalité lorsque l’infection est causée par un champignon, montre l’étude. Mais des solutions existent, soulignent les chercheurs.

Étant donné l’état de santé précaire des patients traités dans les unités de soins intensifs, il est important de leur administrer un antibiotique efficace dans les plus brefs délais.

Comme il faut en moyenne de 3 à 4 jours pour déterminer l’identité de l’agent infectieux, les médecins sont contraints de choisir le traitement initial de façon empirique. Leur stratégie consiste souvent à jouer la loi de la moyenne en prescrivant des antibiotiques à large spectre.

Le Pr François Lauzier de la Faculté de médecine de l’Université Laval et ses collègues ont passé en revue les dossiers de quelque 1 200 personnes soignées dans des unités de soins intensifs de 13 hôpitaux canadiens et ayant contracté une infection s’étant propagée au sang.

Selon l’identité de l’agent infectieux, révélée ultérieurement par les tests de laboratoire, le traitement avait été inadéquat dans 22 % des cas. Lorsque l’infection était causée par une bactérie, ce taux était de 19 %. Il grimpait à 65 % lorsqu’il s’agissait d’un fongus.

40 % des patients qui faisaient partie de l’étude sont décédés pendant leur séjour à l’hôpital. Les traitements initiaux inadéquats n’augmentaient pas le risque de mortalité lorsque l’agent infectieux était une bactérie.

Mais lorsqu’il s’agissait d’une espèce fongique, le risque de mortalité triplait. D’abord, explique le chercheur, les délais pour obtenir les résultats de laboratoire sont plus longs pour les fongus, de sorte que le bon antibiotique est administré plus tardivement. Par ailleurs, comme les infections causées par ces microorganismes sont plus rares (8 % des infections sanguines étaient dues à des microorganismes du genre Candida dans l’étude), les médecins sont moins portés à soupçonner qu’ils peuvent être en cause et les antibiotiques initiaux ne les ciblent pas.

Cette situation n’est pas irrémédiable, estime le chercheur. Le risque de mortalité pourrait être réduit en améliorant les règles de prédiction cliniques. Par ailleurs, des tests biochimiques détectant des molécules présentes dans les parois cellulaires des fongus pourraient aider les médecins à prescrire un meilleur traitement initial. Ces tests ne renseignent pas sur la souche en cause, mais indiquent, en quelques heures, qu’il s’agit d’un fongus. Un antibiotique à large spectre ciblant ces microorganismes pourrait être administré en attendant le résultat des cultures microbiologiques.

Les chercheurs espèrent que cette étude sensibilisera les médecins des unités de soins intensifs à la possibilité que leurs patients puissent être infectés par des fongus.

Psychomédia avec source : Université Laval.
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Les bienfaits des champignons hallucinogènes pour la santé

Selon une récente étude menée par des chercheurs de la prestigieuse université de John Hopkins aux Etats-Unis, les champignons hallucinogènes pourraient avoir des effets médicaux et spirituels bénéfiques sur le long terme. La psilocybine, la substance qui se trouve dans les champignons, est connue pour ses propriétés hallucinogènes et …
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