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Trouble bipolaire : des changements cérébraux chez les personnes à risque

Publiée dans l’American Journal of Psychiatry deux jours avant la tenue de la Journée mondiale des troubles bipolaires, une étude montre des changements cérébraux qui sous-tendent la maladie.

L’étude montre des affaiblissements, chez les personnes à risque génétique élevé de développer un trouble bipolaire, de connexions entre des réseaux impliqués dans le traitement émotionnel et la pensée.

Les personnes dont un parent, un frère ou une sœur est atteint de trouble bipolaire sont 10 fois plus susceptibles de développer la maladie que celles sans lien familial étroit avec une personne atteinte.

Scientia Philip Mitchell de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) et ses collègues d’institutions australiennes et internationales ont comparé, sur une période de deux ans, des images cérébrales (scintigraphies) de 97 personnes à risque génétique élevé de développer la maladie et 86 personnes sans risque génétique.

Chez les participants ayant un risque élevé, une diminution de la connectivité entre des régions du cerveau consacrées au traitement des émotions et à la cognition au cours des deux années entre les scans a été observée.

Dans le groupe témoin de 86 personnes sans antécédents familiaux de maladie mentale, le contraire a été observé : un renforcement des connexions neuronales entre ces mêmes régions, alors que le cerveau adolescent est en développement pour devenir plus apte au raisonnement cognitif et émotionnel.

« La découverte importante de notre étude est qu’il y a un changement progressif dans le cerveau des jeunes à risque de trouble bipolaire, ce qui suggère à quel point des stratégies d’intervention pourraient être importantes », souligne le chercheur.

« Si nous pouvons intervenir tôt, qu’il s’agisse d’une formation à la résilience psychologique ou peut-être de médicaments, nous pourrons peut-être empêcher cette progression vers des changements majeurs dans le cerveau. »

Une rémission du diabète de type 2 est possible avec des changements du mode de vie et une perte de poids

Il est possible de se rétablir du diabète de type 2, selon une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Alors que la maladie peut être gérée par une combinaison de changements dans le mode de vie et de médicaments, il est également possible que l’hyperglycémie, qui définit le diabète, revienne à la normale.

Hajira Dambha-Miller de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié les données d’une cohorte prospective de 867 personnes âgées de 40 et 69 ans qui venaient de recevoir un diagnostic de diabète de type 2.

Lors du suivi après 5 ans, 257 participants (30 %) étaient en rémission. Ceux qui ont perdu 10 % ou plus de leur poids initial étaient deux fois plus susceptibles d’être en rémission que ceux qui ont maintenu le même poids.

« Cela renforce l’importance de gérer son poids, ce qui se fait par des changements dans l’alimentation et une augmentation de l’activité physique », souligne Simon Griffin, auteur principal. « Le diabète de type 2, bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique pouvant entraîner d’importantes complications, peut être contrôlé et même inversé, comme le montre notre étude ».

L’étude a été financée par le Medical Research Council et le National Institute for Health Research britanniques ainsi que la fondation Wellcome.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et le diabète et sur les moyens de perdre du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, Diabetic Medicine.
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Les changements climatiques menacent la santé des Québécois (association de médecins)

« Les changements climatiques constituent la plus grande menace pour la santé des Québécois », selon l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

L’ACME a organisé, avec plusieurs organisations de professionnels de la santé, une conférence de presse, le 23 avril à Montréal, pour appeler les citoyens à se mobiliser contre les changements climatiques.

« La population devra faire face à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, des insectes responsables de divers problèmes comme la maladie de Lyme voient leur territoire décupler avec le réchauffement du climat et la pollution est responsable de crises d’asthme et d’autres problèmes cardiorespiratoires », mentionnent-ils notamment, relayés par La Presse canadienne.

L’ACME invite « les Québécois à faire pression sur les élus pour demander des changements rapides, tels que la réduction de la dépendance au pétrole, une transition vers le transport collectif et le transport actif, et l’accélération du verdissement des villes. » (Canicules : s’attaquer aux îlots de chaleur en végétalisant)

« De telles actions vont diminuer les visites à l’urgence des hôpitaux, les hospitalisations et les maladies chroniques ».

L’ACME appelle les citoyens à participer à la manifestation de la « semaine de la terre » qui aura lieu le 27 avril.

Pour plus d’informations sur le changement climatique, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : La Presse canadienne (Le Devoir), Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE).
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Ménopause : quels changements de composition corporelle et de poids ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue JCI Insight, ont analysé les changements de la composition corporelle et du poids lors de la période de transition de la ménopause.

La transition de la ménopause, appelée périménopause (ou pré-ménopause), est le moment où les changements hormonaux entraînent des règles irrégulières, des bouffées de chaleur et d’autres symptômes menant à la ménopause, lorsque les règles cessent complètement.

Gail A. Greendale de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 1246 participantes âgées en moyenne de 47,1 ans au début de l’étude et dont la dernière période menstruelle est survenue à 52,2 ans en moyenne.

La composition corporelle était évaluée au moyen de l’« absorptiométrie à rayons X en double énergie ».

En moyenne, la masse grasse et la masse maigre (os, muscles, organes, peau et liquides du corps humain) augmentaient avant la période de transition de la ménopause.

Lors de cette transition, le gain de graisse doublait alors que la masse maigre diminuait ; ce gain et cette perte accélérés se poursuivaient jusqu’à deux ans après les dernières règles. Par la suite, ils décéléraient pour finalement se stabiliser.

Toutefois, le poids augmentait de façon stable tout au long de la préménopause sans accélération à la période de l’arrêt des règles.

Ainsi une simple mesure du poids n’est pas représentative de ce qui se passe à la ménopause, soulignent les chercheurs.

Alors que le gain de masse grasse et la perte de masse maigre sont accélérés, la prise de poids ne l’est pas. Il n’y a pas de prise de poids supplémentaire (autre que celle qui se poursuit au cours de la vie).

Ce qui illustre qu’à partir de la transition de la ménopause, l’indice de masse corporelle (IMC) (CALCUL de votre poids idéal) représente une moins bonne mesure du risque cardiométabolique chez les femmes ménopausées (car il ne tient pas compte du changement dans la composition corporelle), soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur le contrôle du poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of California – Los Angeles, JCI Insight.
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Dévoilement du nouveau Guide alimentaire canadien : les principaux changements

Santé Canada a dévoilé, le 22 janvier 2019, le nouveau Guide alimentaire canadien. Il s’agit de la 8e version depuis 1942 et la dernière révision datait de 2007.

L’arc-en-ciel qui représentait 4 groupes alimentaires depuis 1992 est désormais remplacé par une assiette illustrant la place que devraient prendre les fruits et légumes, les grains entiers et les protéines.

Le nouveau guide ne recommande plus de nombres de portions quotidiennes des différents groupes alimentaires mais plutôt des proportions.

Les fruits et légumes devraient occuper la moitié de l’assiette, tandis que les aliments contenant des grains entiers et les aliments protéinés devraient en occuper chacun un quart.

Les produits laitiers ne constituent plus un groupe alimentaire mais font désormais partie, parmi plusieurs autres aliments, de la catégorie des aliments protéinés, parmi lesquels il est recommandé de privilégier ceux d’origine végétale (légumineuses, noix, graines, tofu, boissons de soya) par rapport à ceux d’origine animale (lait, œufs, viande).

Le guide recommande de choisir des aliments qui contiennent surtout de bons gras plutôt que des aliments contenant surtout des gras saturés. Pour cela, il fait plusieurs suggestions d’aliments à choisir, d’aliments à limiter et de petites habitudes à modifier.

Il recommande aussi de limiter les aliments hautement transformés et de cuisiner plus souvent. Il fournit des conseils pour cuisiner et des informations sur les méthodes de cuisson saines.

Sur le site du Gouvernement du Canada : Guide alimentaire canadien

La même journée, le 22 janvier, sont parues les nouvelles recommandations alimentaires françaises qui comportent de grandes différences avec les recommandations canadiennes. Elles continuent notamment de recommander deux produits laitiers par jour.

Pour plus d’informations sur l’alimentation, les guides alimentaires internationaux et le Guide alimentaire canadien, voyez les liens plus bas.

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Trouble obsessionnel-compulsif : amélioration des symptômes et changements cérébraux avec une thérapie cognitivo-comportementale

Une psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour le traitement du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) entraîne des changements cérébraux en même temps qu’une amélioration des symptômes, selon une étude publiée dans la revue Translational Psychiatry.

Jamie Feusner de l’Université de Californie à Los Angeles et ses collègues ont mené cette étude avec 43 personnes ayant un diagnostic de TOC.

Elles ont été assignées au hasard à participer à une thérapie quotidienne pendant un mois ou à être inscrites sur une liste d’attente. Des images cérébrales par résonance magnétique fonctionnelle ont été prises avant et après l’intervention et comparées à celles des participants sur la liste d’attente et celles de 24 personnes n’ayant pas le trouble.

Les images des participants qui ont reçu la TCC montraient une augmentation de la connectivité dans huit circuits neuronaux, notamment entre le cervelet et le striatum, et entre le cervelet et le cortex préfrontal. L’augmentation de la connectivité était en corrélation avec l’amélioration des symptômes.

Les changements semblaient compenser, plutôt que corriger, le dysfonctionnement cérébral sous-jacent, précise le chercheur.

Une psychothérapie cognitive pour le trouble obsessionnel-compulsif

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UCLA, Translational Psychiatry
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Climat : tous les changements causés par une hausse de 1/2 °C en quelques décennies

Une augmentation de un demi-degré Celsius de température moyenne a suffi pour multiplier et intensifier les canicules et les pluies torrentielles dans de nombreuses régions du monde, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, rapporte AFP.

Les chercheurs ont comparé les périodes de 1960-1979 et 1991-2010, entre lesquelles la température moyenne a augmenté de 0,5 ° C.

Entre ces périodes, l’intensité des précipitations extrêmes a augmenté de 10 % sur un quart du territoire de la planète. Et les sécheresses se sont allongées d’une semaine dans la moitié des régions.

Ces changements radicaux excluent toute variabilité naturelle, précisent les auteurs.

La planète ayant déjà gagné 1 °C par rapport à l’époque prérévolution «industrielle,  nous disposons désormais d’observations, bien réelles, nous permettant de voir les impacts concrets du réchauffement », souligne Carl-Friedrich Schleussner du Potsdam Institute of Climate Impact Research.

Le réchauffemen a débuté avec l’industrialisation du monde, mais il s’est nettement accéléré ces 50 à 60 dernières années.

Entre les périodes 1960-1979 et 1991-2010, les étés ont parfois gagné plus de 1 °C (pour un quart des régions du monde), et les hivers 2,5 ° C.

« Nous voyons clairement qu’une différence de 0,5 °C compte », note Erich Fischer, de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), coauteur.

Selon de précédentes projections réalisées par Schleussner, un réchauffement de 2 °C, comparé à 1,5 °C, doublerait la sévérité du stress hydrique, des mauvaises récoltes et des canicules en de nombreux endroits du globe.

Le Giec, le groupe d’experts sur le climat de l’ONU, doit rendre en septembre 2018 une synthèse scientifique sur la faisabilité et les impacts de l’objectif 1,5 °C.

Canicules meurtrières : prédictions pour le monde que connaîtront les enfants d’aujourd’hui

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Nature Climate Change, AFP (20 Minutes).
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Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Le 23 décembre 2016.

À partir du 1er janvier 2017, de nouvelles mesures vont entrer en vigueur. À quoi faut-il s’attendre concrètement en matière de santé ?

Prendre un congé pour vous occuper d’un parent malade

Comme vous le savez, le don d’organes est désormais automatique mais pas obligatoire. Si vous ne souhaitez pas donner vos organes, vous deviez jusqu’à présent vous inscrire sur le registre national des refus de dons d’organes, en téléchargeant un document sur le site de l’Agence de la biomédecine et en le renvoyant par courrier à l’Agence. Cette inscription pourra désormais se faire directement sur Internet.

Dans un autre domaine, si vous avez un proche malade, âgé ou handicapé, vous pourrez bénéficier d’un congé sans solde d’une durée de trois mois, renouvelable une fois, sans avoir à justifier d’un lien de parenté.

Autre changement : les hôpitaux et cliniques devront remettre au patient qui sort plusieurs document (synthèse médicale du séjour, traitements reçus, ordonnance de sortie, etc.) pour assurer la continuité des soins.

Généralisation du Tiers payant

Bonne nouvelle pour l’ensemble de la population : la vente libre des pesticides, des fongicides (produits qui limitent le développement des champignons parasites des végétaux) et des insecticides sera interdite.

Autre mesure importante : les fumeurs ne pourront plus acheter que des paquets neutres, sans logo, avec des images choc et des messages de sensibilisation aux dangers du tabac pour la santé.

Pour finir, en 2017, le Tiers payant sera généralisé mais ne sera obligatoire qu’à partir du 30 novembre 2017 pour la partie Sécurité sociale. À partir du 1er janvier, les patients couverts à 100 % par la Sécurité sociale (personnes atteintes d’une maladie de longue durée, femmes enceintes) seront en droit d’exiger de bénéficier du tiers payant. Le médecin ne pourra pas refuser.

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Optique : de gros changements pour les lunettes et lentilles

Depuis le 17 octobre 2016, une réforme vient simplifier la délivrance des lunettes et des lentilles. Et les opticiens ont un grand rôle à jouer dans cette réforme de santé.

Les opticiens ont plus de pouvoir dans la délivrance des dispositifs optiques

Alors que ce n’était pas le cas jusqu’alors, les opticiens ont désormais la possibilité de délivrer des lunettes sans ordonnance en cas d’urgence. Ces professionnels de l’optique sont désormais habilités à établir une correction et par conséquent à distribuer des lunettes aux clients.

Ces derniers pourront également renouveler la délivrance des lentilles dans les cas où l’ophtalmologue ne s’y oppose pas explicitement sur l’ordonnance. Pour que cela soit possible, les clients devront fournir une ordonnance de moins de 3 ans pour les plus de 16 ans, et moins d’un an pour les mineurs de moins de 16 ans.

Un changement dans la validité des ordonnances optique

Alors que jusqu’à maintenant les ordonnances délivrées par les ophtalmologues avaient une validité de 3 ans, elles ont désormais une validité de 5 ans pour les personnes de 16 ans à  42 ans.  Pour les moins de 16 ans, la validité de l’ordonnance reste de 1 an car la vue évolue plus vite et de 3 ans pour les plus de 42 ans.

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