Si les animaux domestiques sont une part importante de la famille, ils contribueraient à ralentir le vieillissement de notre cerveau. Continuer la lecture de Les animaux de compagnie aideraient à combattre le déclin cognitif
Archives par mot-clé : chat
Comment caresser un chat, selon les conseils d’une chercheure
Beaucoup de chats aiment être touchés, mais pas tous – et plusieurs le tolèrent au mieux, explique Lauren Finka, associée de recherche postdoctorale à la Nottingham Trent University sur le site The Conversation.
Le chat domestique porte un bagage génétique peu éloigné du chat sauvage qui est solitaire, rappelle-t-elle.
« Tandis que certains chats peuvent réagir agressivement à une attention physique non désirée, d’autres peuvent simplement la tolérer
» , ce qui leur fait vivre un stress.
« La clé du succès, explique l’auteure, est de se concentrer sur le fait d’offrir au chat autant de choix et de contrôle que possible pendant les interactions. Par exemple, le choix d’indiquer s’ils veulent être caressés ou non, et de contrôler où nous les touchons, et combien de temps.
»
« La recherche montre que les interactions avec les chats dureront probablement plus longtemps lorsque le chat, plutôt que l’humain, les initie.
»
«
En général, la plupart des chats aimables aimeront être touchés dans les régions où se trouvent leurs glandes faciales, y compris à la base de leurs oreilles, sous leur menton et autour de leurs joues. Ces endroits sont habituellement préférés au ventre, au dos et à la base de la queue.»
Il est « très important de porter une attention particulière au comportement et à la posture du chat pendant les interactions, pour s’assurer qu’il est à l’aise.
»
Les signes de plaisir chez le chat
-
La queue est maintenue droite et amorce le contact.
-
Ronronne et pétrit avec ses pattes de devant.
-
Agite doucement la queue d’un côté à l’autre tout en la tenant en l’air.
-
Une posture et un visage détendus, les oreilles dressées et pointées vers l’avant.
-
Vous donne un petit coup de pouce si vous faites une pause pendant que vous les caressez.
Les signes d’aversion ou de tension
-
Déplace, bouge ou tourne la tête loin de vous.
-
Reste passif (pas de ronronnement ni de frottement).
-
Clignote exagérément, secoue la tête ou le corps ou se lèche le nez.
-
Rafales rapides et courtes de toilettage.
-
Peau qui ondule ou se contracte, habituellement le long du dos.
-
Frappe ou bat de la queue.
-
Oreilles aplaties sur les côtés ou tournant vers l’arrière.
-
Un virage brusque de leur tête pour vous faire face.
-
Mord, glisse ou frappe votre main avec sa patte.
Sur The Conversation : Comment caresser un chat, selon la science.
Pour plus d’informations sur la psychologie et la santé des chats, voyez les liens plus bas.
Psychomédia
Tous droits réservés.
Comment faire stériliser son chat gratuitement ?
Lorsque l’on a un animal de compagnie, la question de la stérilisation est obligatoire. Les chats peuvent se reproduire rapidement et pour éviter une portée non désirée, la stérilisation reste un bon moyen. Mais cette opération réalisée par le vétérinaire coute cher.
Quels prix pour la stérilisation d’un chat ?
Les tarifs pour faire stériliser un félin dépendent du lieu et de l’animal. Cette opération délicate nécessite une hospitalisation de l’animal. Les femelles nécessitent d’une intervention interne, ce qui justifie un prix de la stérilisation plus élevé (de 110 à 200 euros), alors que pour les mâles il faudra débourser 70 à 120 euros.
Stérilisation gratuite des chats
Afin d’éviter des portées non désirée menant à l’abandon des petits qui restent sans placement, l’association « Vétérinaires pour tous 86 » (regroupant les vétérinaires de la Vienne) propose de stériliser les chats, mâle et femelles, gratuitement.
Tout le monde ne peut pas bénéficier de cette opération gratuite. Pour être éligible, il faut justifier d’un revenu inférieur ou égal au RSA.
Retour de vacances : faire voyager son chat en cage
Pour voyager en voiture ou en transport en commun avec son chat, rien de mieux que la cage. Elle permet de transporter votre félin en toute sécurité pour lui comme pour les passagers du véhicule. Conseils pour bien préparer votre retour de vacances avec Félix !
Comment choisir sa cage pour chat ?
- Plusieurs modèles : en plastique rigide avec une grille pour laisser de la visibilité au chat, en osier, en métal, etc.
- Plusieurs tailles selon le gabarit de l’animal
- Budget : d’une dizaine d’euros à environ 100 euros, selon les modèles
Et si mon chat n’aime pas la cage ?
Certains chats, moins téméraires que d’autres n’aiment pas l’idée de se sentir enfermés dans la cage. Il faut donc l’habituer à ce nouvel élément en posant la cage ouverte en évidence dans l’environnement quotidien du chat, quelques jours avant de l’utiliser. C’est le meilleur moyen d’habituer son chat à la cage : de cette manière il pourra aller et venir à sa guise dans la cage et s’approprier l’objet.
A savoir :
- Apposer une étiquette sur la cage en cas de voyage en avion ou en transport en commun
- Glisser à boire et à manger dans la cage, surtout en cas de long trajet
- Placer une serviette au fond de la cage, en cas de déjections du chat
- Ne pas attacher le chat avec une laisse dans la cage
- Demander un calmant à son vétérinaire pour les chats les plus craintifs
Transport en avion : quelles règles pour le transport du chat ?
Au-delà des vaccins obligatoirement à jour pour monter à bord ou l’identification par puce électronique obligatoire au sein de l’Union européenne,
Les chats de plus de 4kg qui prennent l’avion doivent voyager en soute, dans une cage de transport homologuée dont Air France donne les caractéristiques sur son site :
- Coque de la caisse en fibre de verre ou plastique rigide uniquement.
- Les éventuelles roues de la cage doivent être retirées ou bloquées avec de l’adhésif.
- Système de fermeture centralisé de la porte verrouillant simultanément les 2 points de fermeture situés en haut et en bas de la porte
- Dépassement d’au moins 1,6 cm des charnières de la porte
- Les 2 parties de la coque doivent obligatoirement être maintenues par des boulons
- L’animal doit pouvoir se tenir debout, la tête complètement dressée, sans toucher le haut de la caisse. Il doit également pouvoir se retourner et s’allonger confortablement.
Air France vend des cages homologuées sur son site internet.
Chien chat : j’ai trouvé un animal perdu !
30 000. C’est le nombre d’animaux qui se perdent chaque année. L’été est d’ailleurs une période propice à la perte d’animaux puisque la moitié se perd durant cette période. Comment gérer un animal trouvé seul ?
Animal perdu : quelles démarches ?
Avant toute décision, il faut s’assurer que l’animal est réellement perdu. Pour cela, il faut vérifier si le maître de l’animal n’est pas à proximité. L’animal porte-t-il une médaille ou un collier indiquant éventuellement les coordonnées du maitre ?
Autre moyen de trouver l’identité d’un animal trouvé, c’est de regarder s’il est tatoué ou s’il possède une puce (obligatoire depuis 2012).
- Si l’animal est tatoué, il faut contacter le fichier national d’identification des carnivores domestiques soit directement en ligne sur www.i-cad.fr soit par téléphone au 0 810 778 778 (numéro Azur).
- S’il porte une puce, il convient de l’amener auprès d’un vétérinaire qui pourra lire les informations de la puce.
Après identification et déclaration auprès de la société centrale canine ou du fichier national félin, le propriétaire de l’animal recevra un courrier pour l’informer sur la situation de son animal.
Chien ou chat perdu : qui doit gérer l’animal ?
Sans nouvelle du propriétaire, qui doit garder l’animal perdu ? La police municipale, la gendarmerie ou la permanence de mairie sont en en charge des animaux errants. Les vétérinaires ne garderont pas les chiens ou chats perdus. Les services de recueil contacteront enfin la fourrière.
La personne qui a trouvé l’animal peut faire une déclaration de garde auprès de la fourrière. En revanche, l’animal devra être restitué à son maître en cas de manifestation de ce dernier.
Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir
Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.
Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.
Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.
Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités
Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.
Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.
Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).
C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.
Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie
Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.
Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.