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Un vaccin contre l’allergie aux chats
Le 14 août 2019
Des chercheurs britanniques ont mis au point un vaccin permettant de ne plus être allergique aux poils de chat. Sa particularité ? Il est injecté directement au chat.
Un vaccin baptisé HypoCat
Les allergies aux chats sont un problème très courant en France. Divers traitements médicamenteux et naturels existent pour soulager et contrôler les symptômes une fois que l’allergie s’est développée. Cependant, ces thérapies sont souvent inefficaces.
Des scientifiques ont mis au point un vaccin permettant de stopper l’allergie aux chats. Le vaccin HypoCat permet de neutraliser la protéine Fel-d1 présente dans les poils de chat qui est à l’origine des éternuements, des démangeaisons et de l’asthme.
Une injection pour le chat
Pas d’inquiétude pour ceux qui ont peur des aiguilles puisque c’est le chat qui doit recevoir le vaccin et non l’homme. Les chercheurs ont noté qu’après la vaccination, 54 chats produisaient des anticorps efficaces permettant de détruire la protéine Fel-d1.
Cette protéine est présente sur la peau et dans les poils de chat. Elle se trouve également dans les glandes salivaires, mais aussi dans les glandes lacrymales, les glandes sébacées et les glandes anales. L’étude réalisée sera bientôt publiée dans le Jounal of Allergy and Clinical Immunology. Ce vaccin, qui devrait sortir d’ici trois ans, permettra en outre aux chats de ne pas être abandonnés lorsque les propriétaires souffrent d’allergies, ce qui arrive malheureusement assez fréquemment.
Stéphanie Haerts
À lire aussi : Comment se manifeste l’allergie aux chats ?
Des insecticides pour la maison et le jardin qui tuent les chats
Après avoir traité leurs parquets contre une invasion de puces, un couple a retrouvé leurs deux chats morts, rapporte, à titre d’exemple, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut français de la consommation.
Le produit contenait de la perméthrine, une substance présente dans de très nombreux produits destinés à éradiquer les fourmis, moustiques, mouches, poux, puces, cafards, etc..
Elle est disponible sous forme de spray, fumigène (« fogger »), pulvérisateur ou poudre et est appliquée directement sur les textiles, sur les plantes ou dans la maison.
« Pour ne prendre qu’un exemple
», l’insecticide « Barrage aux insectes » en contient « une bonne dose : 8 grammes par litre !
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« Avec une odeur caractéristique d’huile de lin, la perméthrine et ses petites sœurs de la famille des pyréthrinoïdes (dont le nom finit aussi par -thrine) sont largement utilisées par les professionnels pour la destruction des nids de guêpes, des fourmis et autres insectes. On la trouve aussi dans des médicaments, sous forme de pommade ou de shampooing, pour éradiquer la gale et les poux chez les enfants. En matière vétérinaire, cette substance est administrée en spray ou en pipettes sur les chiens pour les débarrasser de leurs puces et tiques.
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« Les scientifiques connaissent les effets ravageurs de la perméthrine sur de nombreux animaux, en particulier dits “à sang froid” comme les poissons et les batraciens. Si vous aspergez une pièce dans laquelle se trouve un aquarium, vos poissons risquent fort de finir ventre à l’air. Cette contre-indication pour les organismes aquatiques est d’ailleurs présente sur les emballages.
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«
Mais les conséquences très néfastes de cette substance sur les chats n’ont été révélées qu’assez récemment. “Elle provoque convulsions, hyperthermie, hypersalivation, pertes d’équilibre, décrit un vétérinaire. Cette intolérance du chat est due au défaut d’une enzyme de détoxification commune chez les autres mammifères.”»
« Les effets mortels de la perméthrine ont été prouvés récemment, mais uniquement dans le cas d’application, sur le chat, de pipettes antiparasitaires pour chien.
»
« Dans un quart des cas, l’intoxication résulte d’un contact proche et prolongé avec un chien récemment traité », précise le Dr William Bordeau, vétérinaire. « La substance tuera un minou sur dix dans cette situation, comme l’ont démontré plusieurs études épidémiologiques dans le monde.
»
Combien de chats sont touchés chaque année ? « Impossible de le savoir vraiment. En 2007, le Centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon a recensé 488 déclarations d’intoxications à la perméthrine chez le chat, et une cinquantaine de décès. Mais “ces déclarations spontanées ne représentent qu’une partie infime de la totalité des cas d’intoxication”, affirme le Dr Damien Delhaye, qui a consacré sa thèse de fin d’études vétérinaires aux effets néfastes de la perméthrine sur les chats.
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En effet, “les signes décrits sont non seulement des trémulations musculaires ou des convulsions, mais aussi des troubles digestifs tels que des vomissements, diarrhées et anorexie, et quelquefois des troubles cardiovasculaires”… Autant de symptômes qui n’évoquent pas forcément l’empoisonnement aux pesticides. Bien des cas doivent donc passer inaperçus.»
« Aucune étude d’ampleur n’a pour le moment été lancée sur le sujet. Contrairement aux produits vétérinaires, les insecticides domestiques ne sont toujours pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Leurs fabricants n’ont donc aucune obligation d’évaluer une éventuelle nocivité sur les animaux. Rappelons qu’il a fallu plusieurs années pour établir que les pipettes à la perméthrine ne présentaient pas un risque “anecdotique” pour les chats…
»
60 Millions de consommateurs demande aux autorités de santé de contraindre les fabricants à alerter les propriétaires de chats, en ajoutant sur tous les produits contenant de la perméthrine une mention du type « ne pas appliquer en présence de chats ».
«
En attendant, éloignez vos minets des chiens traités, et maintenez-les dehors toute la journée si vous devez répandre des insecticides dans votre maison. Pour lutter contre les petites bêtes du jardin, choisissez des produits bio, par précaution. Et en cas d’intoxication, consultez rapidement un vétérinaire – même si, malheureusement, aucun traitement curatif n’existe…»
Au début du mois, l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a rappelé de ne jamais utiliser de produits contenant de la perméthrine destinés aux chiens sur les chats.
Pour plus d’informations sur la santé des chats, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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La salive des chiens et des chats peut être dangereuse pour la santé
La salive des chiens et des chats peut contenir une bactérie pouvant provoquer une infection du sang, rapporte Le Parisien.
La bactérie « Capnocytophaga canimorsus » a été à l’origine de trois décès en France entre février 2017 et avril 2018, a rapporté la Pre Geneviève Héry-Arnaud du CHRU de Brest, qui est coauteure d’un article dans la revue Médecine et maladies infectieuses publié en juin.
Le cas d’un homme de 56 ans qui a été hospitalisé en janvier 2017 pour une méningite est particulièrement étudié. Même soigné en urgence, il a été amputé des doigts. Des plaies aux bras léchées par ses animaux auraient permis à la bactérie de pénétrer dans l’organisme. Aux Etats-Unis, un patient a dû subir des amputations des mains et des pieds cet été après avoir été léché par son chien.
Dans 60 % des cas d’infection, la bactérie est transmise à la suite d’une morsure. Dans les autres cas, après le léchage d’une peau écorchée. Mais parfois on ne trouve pas la voie d’entrée de la bactérie, a expliqué la Pre Héry-Arnaud au Télégramme.
La bactérie, présente chez environ 50 % des chats et chiens, se soigne bien par antibiotiques et touche surtout des personnes aux défenses immunitaires très faibles.
Pour plus d’informations portant sur les chats et les chiens, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Télégramme, Europe 1.
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Au tour de la Nouvelle-Écosse d’interdire le dégriffage des chats : qu’en est-il au Québec ?
La Nouvelle-Écosse est la première province canadienne à interdire le dégriffage des chats. L’intervention est jugée contraire à l’éthique de la profession de vétérinaire lorsqu’elle n’est pas médicalement nécessaire, rapporte Le Devoir.
Alors que plusieurs pays d’Europe et l’Australie ont déjà interdit cette chirurgie depuis des années, la Nouvelle-Écosse est le premier État en Amérique du Nord à le faire.
Aux États-Unis, les États de New York et du New Jersey étudient des projets de loi en ce sens.
Au Québec, la présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires (OMVQ), Caroline Kilsdonk, estime que la société québécoise n’est pas prête à suivre le pas.
Alain Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, spécialisé en droit animal, s’interroge : « Est-ce que des considérations économiques sont en cause ? C’est payant comme chirurgie, et ceux qui l’ont abandonnée reconnaissent en payer le prix. »
Selon M. Roy, la position de l’Ordre entre en contradiction avec la loi adoptée en 2015 par Québec définissant l’animal comme un « être doué de sensibilité et qui a des besoins essentiels de base » et non plus comme « un bien meuble ».
Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Feline Medicine and Surgery (JFMS) montrait que la douleur chronique souvent engendrée par cette chirurgie était la source de plusieurs problèmes subséquents : Pourquoi le dégriffage des chats cause douleur au dos, agression et élimination hors de la litière.
La chirurgie de dégriffage consiste à éliminer la troisième phalange (P3), ce qui oblige le chat à mettre son poids sur les extrémités cartilagineuses molles de la phalange moyenne (P2) préalablement protégées dans les espaces articulaires.
En mars 2017, l’Association canadienne des médecins vétérinaires a révisé sa position sur le dégriffage « afin de s’y opposer clairement ».
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Le Devoir.
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Chiens, chats : 5 dangers de l'été
Si l’été est aussi agréable pour les chiens et les chats que pour nous, nos petits compagnons n’ont pas tout a fait la même conscience du danger que nous. Attention donc à ces menaces qui peuvent gâcher l’été de nos compagnons à poils.
Attention aux températures élevées
Coups de chaleur, insolations, les animaux ne sont pas plus à l’abri que nous. Voici quelques règles pour les préserver des grosses chaleurs :
- ne jamais laisser seul u chien ou un chat dans une voiture en plein soleil
- hydratez-les régulièrement avec une gamelle d’eau fraîche (une nouvelle à chaque fois)
- Pas de promenade entre 11 et 16 heures pour le chien
- A la plage, le chien doit être protégé par un parasol et il existe même des crèmes solaires adaptées pour le museau des chiens
Surveiller les baignades du chien
Les chiens adorent l’eau, et savent même bien nager. Mais comme pour les humains, les courants présents dans la mer ou l’océan peuvent être dangereux, emporter l’animal au large. S’il fatigue, il risque la noyade. Comme pour les enfants, il convient de ne pas perdre de l’œil votre chien, de veiller à ce qu’il ne s’éloigne pas.
Enfin, après la baignade, il faut bien rincer à l’eau clair son chien afin d’ôter d’éventuels parasite, le sable et le sel de la mer, irritant pour l’animal.
Attention aux alentours d’un barbecue
L’été c’est l’occasion de faire des barbecues. Attention à ne pas laisser trainer les chiens autour, car ils risquent potentiellement de se bruler avec un morceau de charbon. De plus, inutile de donner les restes de viande grillée à votre chien : ce n’est pas bon pour la santé et ce n’est même pas nutritif.
Attention à certaines plantes
De mai à septembre pousse l’épillet autrement nommée folle avoine. Le danger pour les animaux, c’est que cette herbe s’accroche solidement dans les poils de l’animal et peut rentrer dans les orifices de l’animal (comme la cavité nasale par exemple). Une fois solidement attachée, cette plante peut provoquer des douleurs, voire des infections.
De plus, attention aux plantes toxiques pour votre chien. Ne le laissez pas manger n’importe quoi, et méfiez-vous des arbres à baies.
Attention aux insectes et parasites
Moustiques, chenilles processionnaires, abeilles, guêpes, puces et tiques… Tous ces petits insectes peuvent nuire à la santé de votre chien. Allergies, infections ou autres maladies comme la leishmaniose.
Pour anticiper d’éventuelles attaques, prévoyez des répulsifs adaptés ou antipuces. Demandez conseils à votre vétérinaire.
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Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir
Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.
Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.
Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.
Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités
Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.
Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.
Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).
C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.
Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie
Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.
Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.
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