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Partir en vacances seul(e) coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple, dénonce UFC-Que Choisir

Pour une personne seule, partir en vacances coûte beaucoup plus cher que pour une personne en couple.

L’association de consommateurs française UFC–Que Choisir dénonce, sur la base d’une étude des tarifs de 17 des principaux acteurs du tourisme (1), « les surfacturations injustifiées dont sont victimes les consommateurs voyageant seuls ».

« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels. »

L’association a relevé les prix de 86 séjours tout compris (en club vacances, à l’hôtel ou en croisières) en France et à l’étranger. Elle a comparé le prix par personne pour un couple au prix pour un voyageur seul.

« Les vacances en solo coûtent en moyenne 53 % plus cher que pour une personne en couple. »

  • C’est dans les clubs vacances que le surcoût est le moins marqué, notamment en France.

  • En revanche, les voyages combinés (vol et hôtellerie tout compris) à l’étranger appliquent un surcoût moyen de 52 %.

  • Enfin, chez les grands croisiéristes : le prix payé par une personne seule est en moyenne presque équivalent au prix total payé par un couple !

Tous types de voyages confondus, l’étude montre un surcoût moyen de plus de 400 € par semaine pour une personne seule.

« S’il est compréhensible que l’occupation d’une même chambre soit facturée peu ou prou au même prix à une ou deux personnes (les coûts sont effectivement proches), comment ne pas s’insurger devant les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs ? Il en est ainsi du transport, des repas et boissons, ou des prestations d’animation ou de loisirs inclues dans le prix.

Les grandes disparités de supplément pour personnes seules entre les différents voyagistes, pour des destinations et des prestations similaires, montrent d’ailleurs bien l’absence de justification économique des suppléments les plus élevés. »

Clubs vacances

« Ainsi, sur les clubs vacances en France, TUI ou Thomas Cook appliquent un supplément de moins de 25 % en moyenne, quand il dépasse 40 % chez Fram ou Marmara. »

Croisiéristes

Le supplément voyageurs seuls est de 34 % en moyenne chez Costa, de 96 % chez MSC Croisières et de 149 % chez Royal Caribbean. « Ce qui signifie qu’avec cette compagnie, une personne seule paie 25 % plus cher qu’un couple ! »

Parcs d’attraction

« Chez Disneyland, mieux vaut ne pas être une famille monoparentale »

L’association a comparé les tarifs d’un séjour pour une famille de deux enfants, selon qu’elle compte un ou deux adultes chez les quatre principaux parcs d’attraction français

« Si l’on déduit le coût des entrées, on se rend compte que la partie hôtelière du séjour est moins chère pour un adulte que pour deux au Parc Asterix, au Futuroscope et au Puy du Fou.

C’est en revanche l’inverse chez Disneyland Paris, qui facture plus cher la même chambre à une famille monoparentale qu’à une famille avec deux adultes. »

Faire jouer la concurrence

L’association « appelle les consommateurs à la vigilance sur les suppléments appliqués, qui peuvent varier fortement d’un voyagiste à l’autre, et leur recommande de faire jouer la concurrence ».

Pour plus d’informations sur les voyages et les vacances, voyez les liens plus bas.

(1) Belambra, Club Med, Costa Croisières, Disneyland Paris, Fram, Futuroscope, Look Voyages, Marmara, MSC Croisières, Oui SNCF, Parc Astérix, Promovacances, Puy du Fou, Royal Caribbean, Thomas Cook, TUI, Voyage Privé.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Sécurité sociale : les maladies qui coûtent le plus cher

Sécurité sociale : les maladies qui coûtent le plus cher

 

Le déficit de la Sécurité sociale sera plus accru qu’annoncé. Quelles sont les maladies qui coûtent le plus ? L’Assurance maladie a dévoilé sa cartographie des dépenses de santé en 2017. 

Des dépenses en augmentation avec le vieillissement de la population

L’Assurance maladie a dévoilé le classement des soins et des maladies les plus coûteuses pour l’organisme public. Sous forme de cartographie médicalisée, elle prend en compte les soins reçus par 57,6 millions de bénéficiaires du régime général, de 2012 à 2017.

En premier lieu, ce sont les hospitalisations ponctuelles qui coûtent le plus à la Sécurité sociale, avec un montant total en 2017 de 31,3 milliards d’euros. Des dépenses qui augmentent de façon régulière depuis 2012. Les soins qui y sont le plus appliqués concernent les personnes âgées : cataracte, coloscopie, chirurgie de la hanche…

Les pathologies chroniques concernent 35% des patients

Sur la deuxième marche du podium, les maladies psychiatriques et la prescription de psychotropes concernent un budget de 20,3 milliards d’euros. En troisième position, on retrouve les traitements contre le cancer, avec 15,6 milliards d’euros. 

20 millions de personnes ont eu recours à des soins liés à la prise en charge d’une pathologie spécifique, très souvent chronique – comme le diabète, l’insuffisance rénale chronique terminale ou une maladie respiratoire chronique – ou en raison de la prise d’un traitement médicamenteux spécifique au long cours (psychotropes ou un traitement préventif du risque cardiovasculaire). Le gouvernement reste optimiste. Dans son budget présenté mardi 11 juin, il prévoit de réaliser d’importantes économies sur l’assurance maladie.

Nicolas Boutin

À lire aussi : Hospitalisation : tout ce qu’il faut savoir

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Mal de dos : ça coûte cher aux entreprises

Attention à ce nouveau fléau : le mal de dos

La lombagie, à savoir le mal de dos est un véritable fléau pour les salariés, alors même que les accidents du travail se sont stabilisés depuis 3 ans. Au cours des 12 derniers mois, la moitié des français en aurait souffert selon les chiffres de l’Assurance Maladie.

Le dos des Français en souffrance

En 2015, les lombagies (mal de dos) représentaient 20 % des accidents du travail selon les données de l’Assurance Maladie alors qu’en 2005, le taux n’était que de 13 %. Il s’agirait désormais du 2e motif de visite chez le médecin.

Ce mal ne donne pas automatiquement droit à un arrêt maladie, c’est d’ailleurs seulement le cas une fois sur 5. En revanche, quand arrêt maladie il y a, 30 % de ces arrêts durent plus de 6 mois. Enfin, la lombagie se soigne dans la majorité des cas.

Les secteurs les moins touchés par cette pathologie sont ceux qui tournent autour des banques, des assurances ou encore des métiers de l’administration.  En revanche, les secteurs les plus touchés sont ceux du BTP puisque la manipulation des charges lourdes est un véritable danger pour le dos, sans parler des chutes. Un nouveau secteur apparait dans les chiffres de cette pathologie : les métiers d’aide à la personne. Les actions de prévention semblent bien fonctionner, c’est pourquoi l’Assurance Maladie ouvre dans ce sens.

Le coût élevé des lombagies pour les entreprises

Le cout des lombagies est estimé à 1 milliard d’euros. L’Assurance Maladie estime ainsi à :

  • 120 millions d’euros pour le remboursement des soins
  • 580 millions versés au titre des indemnités journalières
  • entre 300 et 350 millions versées sous forme de rente ou de capital pour les séquelles.

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Santé : quand le public et le privé s'allient pour acheter un IRM très cher

quand le privé et le public s'unissent, ça donne l'achat d'un scanner super cher !

Pour la première fois en France des professionnels de la santé issus du privé et du public se sont alliés pour faire un achat plutôt onéreux : un IRM dernière génération.

S’unir pour acheter un IRM à 1,5 million d’euros

C’est la premières fois en France que des professionnels du privé et du public s’allient pour équiper une région d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) dernière génération. Le public et le privé ne s’associent que très rarement en France, c’est pourquoi cette association est remarquable.

Pour parvenir à cet achat très cher, 140 radiologues, 4 hôpitaux publics et 2 cliniques privées se sont unies via un groupement d’intérêt économique (GIE). Ils sont ainsi parvenus à acheter un IRM 3 Tesla, un appareil de dernière génération permettant de réaliser des diagnostics plus précis. Le coût total de l’opération s’élève en fait à près de 3 millions d’euros, 1,5 million pour l’appareil d’imagerie et 1,3 million pour l’aménagement de la clinique mutualiste de Pessac qui va accueillir l’IRM. Cette clinique ayant été choisie pour accueillir l’appareil pour sa facilité d’accès.

Une belle initiative pour équiper la région de cet appareil très peu répandu en France (seulement une vingtaine)  et dans le monde (environ un millier).

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Où paye-t-on sa mutuelle santé le plus cher en France ?

Qui paie sa mutuelle le plus cher en France ?

Le comparateur Lelynx a lancé un baromètre annuel des tarifs de complémentaires en fonction des régions françaises. Une étude qui révèle de fortes disparités d’une région à l’autre, et un choix des Français qui se porte davantage vers les mutuelles les moins chères, avec donc des remboursements moins élevés.

Complémentaire santé : région les plus chères / les moins chères

Sans surprise, l’Île-de-France reste la région la plus chère en matière de complémentaires santé, avec une prime moyenne de mutuelle santé de 1 036 euros par an. Une différence de coûte entre l’Ile-de-France et la province de l’ordre de 6,5 % en 2015.  Cette prime moyenne importante est surtout liée à la forte pollution de certaines villes de la région, comme Pantin ville la plus polluée de France, engendrant des maladies respiratoires. De plus la densité des populations de cette région favorise la propagation des maladies.

Les régions  des Pays de la Loire, de la Bretagne et de la Normandie quant à elles proposent des primes d’assurance les plus faibles en raison d’une faible pratique des dépassements d’honoraires. A l’Est, une région sort également du lot, l’Alsace Moselle, avec une prime d’assurance santé plus basse que dans le reste de la France en raison du régime spécial.

Vers des couvertures santé les moins chères

Globalement, les Français optent pour des niveaux de couverture de santé les plus bas dans le but de réaliser des économies. Une stratégie d’économie mais qui peut vite devenir paradoxale avec des remboursements peu élevés et un restant à charge important.

Selon le comparateur, 43 % des Français choisissent le niveau de couverture minimum, contre seulement 21 % pour le meilleur niveau de protection. 

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Diabète : un fléau qui coûte de plus en plus cher

Santé : les coûts du diabète en forte hausse

Le diabète tient une place importante dans les dépenses de santé en France comme dans le monde entier. Dans l’hexagone, les coûts de cette maladie ne vont cesser d’augmenter à la vue du nombre croissant de diabétiques.

D’où vient le diabète ?

Le diabète ou « l’épidémie silencieuse du siècle » est un véritable fléau en France et les individus souffrant de cette maladie sont de plus en plus nombreux. C’est un trouble lié au stockage des sucres provenant de l’alimentation. En découle une hyperglycémie due à un taux de glucose important.

De nombreux faits expliquent ce problème en forte croissance : le surpoids/l’obésité, le manque d’activité et le vieillissement de la population. Pour contrer les risques, il est important d’avoir une vie saine. Actuellement, on compte 3,5 millions de diabétiques en France et ce chiffre est en augmentation de 2,9% sur un an.

Les coûts de cette maladie explosent en France

L’étude de nouveaux traitements et ces patients en augmentation augmentent fortement les dépenses pour cette maladie. Entre 2015 et 2020, l’Assurance maladie devrait donc voir la facture augmenter de 562 millions rien que pour combattre le diabète.

L’urgence est donc de mise pour baisser les coûts générés et à fortiori le nombre de patients. Par an, le diabète coûte 19 milliards d’euros à la France. Il faut dire qu’il est possible de vivre longtemps avec cette maladie mais qu’en parallèle la santé du malade se voit largement dégradée et génère des frais. Les traitements récents sont en effet très coûteux avec une fourchette moyenne de 55 à 160 euros par mois.

via lesechos.fr

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Comment trouver un médecin pas cher avec l’apps d’Ameli ?

Trouver toutes les infos sur votre futur médecin

Vous cherchez un médecin qui ne pratique pas les dépassements d’honoraires ? Mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? L’Assurance Maladie lance son application gratuite baptisée « Annuaire Santé » pour trouver facilement un médecin ou un établissement de soins.

Trouvez facilement votre médecin sur votre Smartphone

Il suffit pour cela d’avoir un Smartphone et de télécharger gratuitement l’application Annuaire Santé depuis l’Apple Store et Google Play. L’appli propose 70 spécialités médicales, incluant les pharmacies et les établissements de santé qu’ils soient privés ou publics (s’ils sont dans les données de l’Assurance Maladie).

En cherchant un professionnel de santé, l’on tombe sur une fiche d’un médecin, l’on a accès à ses horaires, ses tarifs, son adresse, sa spécialité ainsi que des informations précisant s’il accepte les patients sur ou sans rendez-vous. Plus important encore, l’application précise pour chaque médecin s’il pratique des dépassements d’honoraires ou pas et va plus loin en anticipant des infos comme le remboursement de la Sécurité Sociale.

Enfin, l’application d’Ameli propose la géolocalisation des médecins sur une carte et les itinéraires pour s’y rendre. 

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Pourquoi la mutuelle d’entreprise va-t-elle couter plus cher ?

Quand les mutuelles santé vont augmenter

Si à première vue la généralisation de la complémentaire santé semble intéressante d’un point de vue financier, mais il se pourrait que les remboursements fassent grincer des dents.

Généralisation de la complémentaire santé : moins bien remboursé ?

Alors que la notion de co-financement qui consiste à partager la prime de mutuelle santé en deux entre la part salariale et la part patronale est séduisante, attention à ne pas faire de raccourcis. Ce n’est pas parce qu’un salarié paie seulement la moitié de sa prime de mutuelle que c’est un contrat plus intéressante.

Ce qu’il faut regarder ce sont les remboursements rappelle Mathieu Escot, responsable des études de l’association UFC Que Choisir dans une interview du Monde. Et pour cause, le remboursement pourrait être moins intéressant qu’auparavant et les ayants-droits pourraient ne plus être pris en charge. Ce n’est pas automatique mais ce sont des points à vérifier.

Pour compenser les pertes sur les mutuelles d’entreprise (contrats collectifs), les assureurs vendent les options telles que la prévoyance et l’invalidité et font leur marge sur les mutuelles individuelles. Même les surmutuelles pourraient bien être soumises à ce régime.

Vers une hausse des prix des mutuelles ?

Toujours selon Mathieu Escot, les tarifs des mutuelles individuelles pourraient bien augmenter dès 2017. Une prévision qui concerne surtout les personnes non concernées par la généralisation de la complémentaire santé ainsi que les personnes qui ont refusé de souscrire la mutuelle collective proposée par leur patron. 

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